Au nom du Dieu Tout-Puissant, et par l'intercession de saint Benoît, que les Esprits mauvais s'éloignent de moi et de ceux qui me sont chers, et que les bons nous servent de rempart contre eux! Esprits malfaisants qui inspirez aux hommes de mauvaises pensées; Esprits fourbes et menteurs qui les trompez; Esprits moqueurs qui vous jouez de leur crédulité, je vous repousse de toutes les forces de mon âme et ferme l'oreille à vos suggetions et j'appelle sur moi la miséricorde de Dieu.
Bons Esprits qui daignez nous assister, donnez-nous la force de résister à l'influence des Esprits mauvais, et les lumières nécessaires pour n'être pas dupes de leurs fourberies. Gardez-nous de l'orgeuil et de la présomption; écartez de nos coeurs la jalousie, la haine, la malveillance et tout sentiment contraire à la charité, qui sont autant de portes ouvertes à l'Esprit du Mal.
Notre collection et publication continuée des trésors en langue française de la piété catholique
jeudi 30 novembre 2006
lundi 20 novembre 2006
Prière au Christ Roi Universel
Explication de l'Image:
La Vierge rappelle l'épreuve des Anges. Adam et Eve innocents disent que les hommes comme les Anges ont été créés pour le Christ et pour sa Mère. N. S. Jésus-Christ, montrant son Coeur, nous rappelle que nous devons tout à son amour qui éclate surtout dans l'Eucharistie et la Passion.
O Christ Jésus, je vous reconnais pour Roi universel. Tout ce qui a été fait a été créé pour vous. Exercez sur moi tous vos droits.
Je renouvelle mes promesses du baptême en renonçant à Satan, à ses pompes et à ses oeuvres et je promets de vivre en bon chrétien. Et tout particulièrement je m'engage à faire triompher selon mes moyens les droits de Dieu et de votre Eglise.
Divin Coeur de Jésus, je vous offre mes pauvres actions pour obtenir que tous les coeurs reconnaissent votre Royauté sacrée, et que, ainsi, le règne de votre paix s'établisse dans l'univers entier. Ansi soit-il.
Par concession de la Sacrée Pénitencerie, 21 Février 1923, les fidèles peuvent gagner chaque jour une indulgence plénière aux conditions ordinaires.
Condordat cum originali. Parisiis, die 30 oct. 1926. Fr. Remigius-M. Leprêtre, O.F.M., Min. Prov.
La Vierge rappelle l'épreuve des Anges. Adam et Eve innocents disent que les hommes comme les Anges ont été créés pour le Christ et pour sa Mère. N. S. Jésus-Christ, montrant son Coeur, nous rappelle que nous devons tout à son amour qui éclate surtout dans l'Eucharistie et la Passion.
O Christ Jésus, je vous reconnais pour Roi universel. Tout ce qui a été fait a été créé pour vous. Exercez sur moi tous vos droits.
Je renouvelle mes promesses du baptême en renonçant à Satan, à ses pompes et à ses oeuvres et je promets de vivre en bon chrétien. Et tout particulièrement je m'engage à faire triompher selon mes moyens les droits de Dieu et de votre Eglise.
Divin Coeur de Jésus, je vous offre mes pauvres actions pour obtenir que tous les coeurs reconnaissent votre Royauté sacrée, et que, ainsi, le règne de votre paix s'établisse dans l'univers entier. Ansi soit-il.
Par concession de la Sacrée Pénitencerie, 21 Février 1923, les fidèles peuvent gagner chaque jour une indulgence plénière aux conditions ordinaires.
Condordat cum originali. Parisiis, die 30 oct. 1926. Fr. Remigius-M. Leprêtre, O.F.M., Min. Prov.
mercredi 8 novembre 2006
Dans les souffrances - Prière à Ste Rita de Cascia, Augustinienne
O très aimable Ste Rita, choisie par Dieu pour être la Sainte des cas
déséspérés, accueillez avec bienveillance nos supplications et secourez-nous...
Nous connaissons les merveilleux prodiges qui ne cessent de s'opérer par votre intercession. Nous rendons grâces au Seigneur pour les dons extraordinaires dont Vous fûtes comblée dès votre naissance, annoncée à l'avance par un Messsager céleste, qui le premier manifesta votre beau nom.
Nous avons recours à Vous avec confiance, nous espérons en Vous, o Ste Rita... Vous qui êtes si puissante auprès du S. Coeur de Jésus, obtenez-nous la grâce que nous Vous demandons avec un coeur contrit et humilié.
Sainte, pour qui tout est possible, avocate des causes désespérées, ayez pitié de nous.
Trois Pater, Ave et Gloria.
Avec approbation ecclésiastique -- Image: Luise Hoff
déséspérés, accueillez avec bienveillance nos supplications et secourez-nous...
Nous connaissons les merveilleux prodiges qui ne cessent de s'opérer par votre intercession. Nous rendons grâces au Seigneur pour les dons extraordinaires dont Vous fûtes comblée dès votre naissance, annoncée à l'avance par un Messsager céleste, qui le premier manifesta votre beau nom.
Nous avons recours à Vous avec confiance, nous espérons en Vous, o Ste Rita... Vous qui êtes si puissante auprès du S. Coeur de Jésus, obtenez-nous la grâce que nous Vous demandons avec un coeur contrit et humilié.
Sainte, pour qui tout est possible, avocate des causes désespérées, ayez pitié de nous.
Trois Pater, Ave et Gloria.
Avec approbation ecclésiastique -- Image: Luise Hoff
lundi 6 novembre 2006
Prière à Notre-Dame du Bon-Secours
O sainte Vierge Marie, qui, pour nous inspirer une confiance sans bornes, avez voulu prendre le nom si doux de Mère du Perpétuel-Secours! je vous supplie de me secourir en tout temps et en tout lieu, dans mes tentations, après mes chutes, dans mes difficultés, dans toutes les misères de la vie et surtout au moment de ma mort. Donnez-moi, ô charitable Mère, la pensée et l'habitude de recourir toujours à vous, car je suis sûre que, si je vous invoque fidèlement, vous serez fidèle à me secourir. Procurez-moi donc cette grâce des grâces, la grâce de vous prier sans cesse et avec la confiance d'un enfant, afin que, par la vertu de cette prière fidèle, j'obtienne votre perpétuel secours et la persévérance finale. Bénissez-moi, ô tendre et secourable Mère, et priez pour moi maintenant et à l'heure de ma mort. Ainsi soit-il.
Avec approbation ecclésiastique.
Avec approbation ecclésiastique.
dimanche 29 octobre 2006
Consécration au Coeur Immaculé de Marie
O Marie, Vierge puissante et Mère de miséricorde, Reine du ciel et refuge des pécheurs, nous nous sonsacrons à votre Coeur immaculé. Nous vous consacrons notre être et notre vie tout entière; tout ce que nous avons, tout ce que nous aimons, tout ce que nous sommes. A vous nos corps, nos âmes. A vous nos foyers, nos familles, notre patrie. Nous voulons que tout en nous, tout autour de nous vous appartienne et participe aux bienfaits de vos bénédictions maternelles. Et pour que cette consécration soit vraiment efficace et durable, nous renouvelons aujourd'hui à vos pieds, o Marie, les promesses de notre baptême et de notre première Communion. Nous nous engageons à professer courageusement et toujours les vérités de la Foi, à vivre en catholiques pleinement soumis à toutes les directions du Pape et des Evêques en communion avec lui. Nous nous engageons à observer les commandements de Dieu et de l'Eglise, et particulièrement la sanctification du Dimanche. Nous nous engageons à faire entrer dans notre vie - autant qu'il nous sera possible - les consolantes pratiques de la Religion chrétienne et surtout la sainte Communion. Nous vous promettons enfin, ô glorieuse Mère de Dieu et tendre Mère des hommes, de mettre tout notre coeur au service de votre culte béni, afin de hâter, d'assurer, par le règne de votre Coeur immaculé, le règne du Coeur de votre adorable Fils dans nos âmes et dans toutes les âmes, dans notre cher pays et dans tout l'univers, sur la terre comme au ciel. Ainsi soit-il.
(3 années d'indulgence - 21 février 1907.)
Secrétariat de Marie-Médiatrice, Boul. de Diest, 121, Louvain. - Cum consensu Ordinarii, J. Naulaerts, can. lib. cenc.
(3 années d'indulgence - 21 février 1907.)
Secrétariat de Marie-Médiatrice, Boul. de Diest, 121, Louvain. - Cum consensu Ordinarii, J. Naulaerts, can. lib. cenc.
Amende Honorable au Coeur Immaculé de Marie
O Sainte Vierge Marie, Mère de Dieu, Reine des anges et des hommes, nous rendons grâces à la très sainte et adorable Trinité des glorieux privilèges dont vous avez été favorisée. Nous croyons tout ce que l'Eglise enseigne sur vos grandeurs, votre puissance, votre bonté et vos vertus.
Nous croyons spécialement que votre conception a été immaculée, qu'en vous la maternité divine a été unie à une inviolable et perpétuelle virginité; que, par la plénitude des grâces que vous avez reçues et par votre fidélité à y correspondre, vous êtes parvenue au plus haut degré de sainteté et avez été élevée au-dessus de toutes les créatures humaines et angéliques; que, par votre participation à la Rédemption du monde, vous avez mérité le titre de Corédemptrice du genre humain; que, par votre association à la dispensation des grâces, vous en êtes devenue la trésorière et la porte du ciel; que communiquant ainsi aux âmes la grâce qui est leur vie surnaturelle véritable, vous êtes réellement la Mère des vivants; qu'enfin vous avez été investie de la royauté universelle, et que vous êtes devenue la souveraine et la reine des anges et des hommes.
Nous aimons à publier que vous avez la toute-puissance suppliante, et que vous n'usez de cette grande puissance que pour le salut des âmes et la consolation des affligés, en allant toujours au secours de quiconque vous invoque et en prévenant souvent ceux qui ne vous invoquent pas!
O Mère de la divine grâce, refuge des pécheurs et puissant secours des chrétiens, recevez nos humbles remerciements pour les grâces innombrables que vous avez obtenues à l'Eglise entière et à chacun de ses enfants. Nous vous offrons le tribut de notre reconnaissance pour tous vos bienfaits.
Pardonnez-nous, ô Reine et Mère de miséricorde, toutes nos infidélités envers vous. Plus que jamais, nous promettons de vous honorer, de vous aimer et de vous imiter avec le secours de la grâce divine. En esprit de réparation nous vous renouvelons en ce moment la donation perpétuelle de nous-mêmes, de ce que nous sommes et de ce que nous avons. A cette donation nous nous montrerons fidèles en vivant sous votre dépendance et en agissant toujours selon vos intentions, pour votre gloire et votre règne qui est le gage de l'aurore du règne de votre Jésus. En évitant le péché et tout ce qui y conduit, nous prendrons part aux inimitiés divines que le Seigneur a déposées dans votre coeur à l'égard de Satan.
Pardon, ô bonne et tendre Mère, pour tous les blasphèmes proférés contre vous par des paroles ou par des écrits!... Pardon pour toutes les profanations de vos pieuses images!... Pardon pour tous les outrages et ingratitudes qui ont blessé votre Coeur maternel! Pardon pour l'ignorance et l'indifférence coupable dans laquelle vivent à votre égard tant de chrétiens. Pardon pour toutes les infidélités à la grâce des âmes qui vous sont consacrées!...
Nous désirons réparer dignement ces outrages en nous unissant aux choeurs des Anges, aux saints et aux élus qui vous louent dans le ciel et sur la terre.
Agréez l'expression de notre amour filial, montrez que vous êtes notre Mère, et rendez-nous dignes d'être toujours considérés comme vos serviteurs et vos enfants. Ainsi soit-il.
Nous croyons spécialement que votre conception a été immaculée, qu'en vous la maternité divine a été unie à une inviolable et perpétuelle virginité; que, par la plénitude des grâces que vous avez reçues et par votre fidélité à y correspondre, vous êtes parvenue au plus haut degré de sainteté et avez été élevée au-dessus de toutes les créatures humaines et angéliques; que, par votre participation à la Rédemption du monde, vous avez mérité le titre de Corédemptrice du genre humain; que, par votre association à la dispensation des grâces, vous en êtes devenue la trésorière et la porte du ciel; que communiquant ainsi aux âmes la grâce qui est leur vie surnaturelle véritable, vous êtes réellement la Mère des vivants; qu'enfin vous avez été investie de la royauté universelle, et que vous êtes devenue la souveraine et la reine des anges et des hommes.
Nous aimons à publier que vous avez la toute-puissance suppliante, et que vous n'usez de cette grande puissance que pour le salut des âmes et la consolation des affligés, en allant toujours au secours de quiconque vous invoque et en prévenant souvent ceux qui ne vous invoquent pas!
O Mère de la divine grâce, refuge des pécheurs et puissant secours des chrétiens, recevez nos humbles remerciements pour les grâces innombrables que vous avez obtenues à l'Eglise entière et à chacun de ses enfants. Nous vous offrons le tribut de notre reconnaissance pour tous vos bienfaits.
Pardonnez-nous, ô Reine et Mère de miséricorde, toutes nos infidélités envers vous. Plus que jamais, nous promettons de vous honorer, de vous aimer et de vous imiter avec le secours de la grâce divine. En esprit de réparation nous vous renouvelons en ce moment la donation perpétuelle de nous-mêmes, de ce que nous sommes et de ce que nous avons. A cette donation nous nous montrerons fidèles en vivant sous votre dépendance et en agissant toujours selon vos intentions, pour votre gloire et votre règne qui est le gage de l'aurore du règne de votre Jésus. En évitant le péché et tout ce qui y conduit, nous prendrons part aux inimitiés divines que le Seigneur a déposées dans votre coeur à l'égard de Satan.
Pardon, ô bonne et tendre Mère, pour tous les blasphèmes proférés contre vous par des paroles ou par des écrits!... Pardon pour toutes les profanations de vos pieuses images!... Pardon pour tous les outrages et ingratitudes qui ont blessé votre Coeur maternel! Pardon pour l'ignorance et l'indifférence coupable dans laquelle vivent à votre égard tant de chrétiens. Pardon pour toutes les infidélités à la grâce des âmes qui vous sont consacrées!...
Nous désirons réparer dignement ces outrages en nous unissant aux choeurs des Anges, aux saints et aux élus qui vous louent dans le ciel et sur la terre.
Agréez l'expression de notre amour filial, montrez que vous êtes notre Mère, et rendez-nous dignes d'être toujours considérés comme vos serviteurs et vos enfants. Ainsi soit-il.
dimanche 22 octobre 2006
Prière à Sainte Germaine de Pibrac
Souvenez-vous, ô très douce Germaine, de vos frères et de vos soeurs qui gémissent et qui souffrent dans cette vallée de larmes.
Souvenez-vous qu'ils espèrent en vous, qu'ils attendent de vous secours dans leurs épreuves, consolation dans leurs douleurs.
Souvenez-vous que vous aussi avez gémi, que vous aussi avez pleuré, que vous aussi avez connu la pauvreté, l'isolement, l'humiliation et la souffrance.
Et maintenant, dans votre gloire, souvenez-vous de nos misères; dans votre puissance, souvenez-vous de notre infirmité; dans votre bonheur, souvenez-vous de nos larmes!
Formez-nous à l'école de votre douceur, de votre patience, de votre foi, de votre charité. Puis, au sortir de ce monde, recevez-nous dans l'éternelle Patrie.
Souvenez-vous qu'ils espèrent en vous, qu'ils attendent de vous secours dans leurs épreuves, consolation dans leurs douleurs.
Souvenez-vous que vous aussi avez gémi, que vous aussi avez pleuré, que vous aussi avez connu la pauvreté, l'isolement, l'humiliation et la souffrance.
Et maintenant, dans votre gloire, souvenez-vous de nos misères; dans votre puissance, souvenez-vous de notre infirmité; dans votre bonheur, souvenez-vous de nos larmes!
Formez-nous à l'école de votre douceur, de votre patience, de votre foi, de votre charité. Puis, au sortir de ce monde, recevez-nous dans l'éternelle Patrie.
mercredi 20 septembre 2006
Bénédiction des sept saints refuges
Au nom du Père + et du Fils + et du Saint-Esprit + Amen. Seigneur, Père céleste, regarde favorablement ton serviteur N. N. Par le précieux Sang de ton divin Fils accorde-moi toutes les grâces et tous les dons du Saint-Esprit, pour que je te connaisse toujours mieux, que je t'aime toujours plus ardemment et te serve encore plus fidèlement. Ecarte de ton serviteur toutes les influences néfastes de l'Esprit malin.
Je te commande, esprit rejeté par Dieu avec ta suite, de te retirer immédiatement, de détruire et d'écarter tout le venin que tu as répandu sur moi, que tu ne reviennes plus et que tu n'aies plus aucune emprise sur moi. (En saisissant et en élevant le crucifix): Voyez la croix du Seigneur, fuyez, esprits infernaux. Je vous l'ordonne comme enfant (prêtre) de la Sainte Eglise catholique, au nom du Père + et du Fils + et du Saint-Esprit + Amen.
Que le saint nom de Jésus soit dans mon esprit, dans mon coeur, dans ma bouche. Que le saint nom de Jésus illumine mon esprit, purifie mon imagination, fortifie ma volonté. Que le saint nom de Jésus soit en moi, sur moi, davant moi et à côté de moi. Qu'il soit dans mes pensées, paroles et actions. Que le saint nom de Jésus soit ma protection contre tous les assauts du mal et les tentations. Que le saint nom de Jésus me préserve de toute pensée obscure, de tout découragement, de toute lassitude. Que le saint nom de Jésus soit ma confiance inébranlable, ma force, mon espérance et mon assurance durant ma vie jusqu'à ma mort.
1. Que me bénisse la toute-puissance du Père céleste + la sagesse de son divin Fils + et l'amour du Saint-Esprit + Amen.
2. Que me bénisse Jésus crucifié par son sang précieux. Au nom du Père + et du Fils + et du Saint-Esprit + Amen.
3. Que me bénisse Jésus dans le tabernacle par l'Amour de son Sacré-Coeur. Au nom du Père + et du Fils + et du Saint-Esprit + Amen.
4. Que me bénisse du haut du ciel Marie la mère et la reine céleste et qu'elle remplisse mon âme d'un amour toujours plus grand pour Jésus. Au nom du Père + et du Fils + et du Saint-Esprit + Amen.
5. Que me bénisse mon ange gardien et que tous les saints anges me viennent en aide, pour écarter toutes les embûches de l'Esprit malin. Au nom du Père + et du Fils + et du Saint-Esprit + Amen.
6. Que me bénissent mes saints patrons, mon saint patron de baptême et tous les saints du ciel. Au nom du Père + et du Fils + et du Saint-Esprit + Amen.
7. Que me bénissent les chères pauvres âmes de mes proches défunts de toutes les générations. Qu'elles soient mes avocates au trône de Dieu pour que je parvienne, moi aussi, au but éternel. Au nom du Père + et du Fils + et du Saint-Esprit + Amen.
Que descende sur moi la bénédiction de notre mère la Sainte Eglise, de notre Saint-Père, le Pape ..., de notre Evêque ..., la bénédiction de tous les évêques et de tous les prêtres. Que la bénédiction de toutes les saintes messes m'atteigne tous les jours, qu'elle m'obtienne bonheur, santé et tous les bienfaits et qu'elle me garde de tout malheur et me donne la grâce de la persévérance et d'une heureuse mort. Au nom du Père + et du Fils + et du Saint-Esprit + Amen.
Je te commande, esprit rejeté par Dieu avec ta suite, de te retirer immédiatement, de détruire et d'écarter tout le venin que tu as répandu sur moi, que tu ne reviennes plus et que tu n'aies plus aucune emprise sur moi. (En saisissant et en élevant le crucifix): Voyez la croix du Seigneur, fuyez, esprits infernaux. Je vous l'ordonne comme enfant (prêtre) de la Sainte Eglise catholique, au nom du Père + et du Fils + et du Saint-Esprit + Amen.
Que le saint nom de Jésus soit dans mon esprit, dans mon coeur, dans ma bouche. Que le saint nom de Jésus illumine mon esprit, purifie mon imagination, fortifie ma volonté. Que le saint nom de Jésus soit en moi, sur moi, davant moi et à côté de moi. Qu'il soit dans mes pensées, paroles et actions. Que le saint nom de Jésus soit ma protection contre tous les assauts du mal et les tentations. Que le saint nom de Jésus me préserve de toute pensée obscure, de tout découragement, de toute lassitude. Que le saint nom de Jésus soit ma confiance inébranlable, ma force, mon espérance et mon assurance durant ma vie jusqu'à ma mort.
1. Que me bénisse la toute-puissance du Père céleste + la sagesse de son divin Fils + et l'amour du Saint-Esprit + Amen.
2. Que me bénisse Jésus crucifié par son sang précieux. Au nom du Père + et du Fils + et du Saint-Esprit + Amen.
3. Que me bénisse Jésus dans le tabernacle par l'Amour de son Sacré-Coeur. Au nom du Père + et du Fils + et du Saint-Esprit + Amen.
4. Que me bénisse du haut du ciel Marie la mère et la reine céleste et qu'elle remplisse mon âme d'un amour toujours plus grand pour Jésus. Au nom du Père + et du Fils + et du Saint-Esprit + Amen.
5. Que me bénisse mon ange gardien et que tous les saints anges me viennent en aide, pour écarter toutes les embûches de l'Esprit malin. Au nom du Père + et du Fils + et du Saint-Esprit + Amen.
6. Que me bénissent mes saints patrons, mon saint patron de baptême et tous les saints du ciel. Au nom du Père + et du Fils + et du Saint-Esprit + Amen.
7. Que me bénissent les chères pauvres âmes de mes proches défunts de toutes les générations. Qu'elles soient mes avocates au trône de Dieu pour que je parvienne, moi aussi, au but éternel. Au nom du Père + et du Fils + et du Saint-Esprit + Amen.
Que descende sur moi la bénédiction de notre mère la Sainte Eglise, de notre Saint-Père, le Pape ..., de notre Evêque ..., la bénédiction de tous les évêques et de tous les prêtres. Que la bénédiction de toutes les saintes messes m'atteigne tous les jours, qu'elle m'obtienne bonheur, santé et tous les bienfaits et qu'elle me garde de tout malheur et me donne la grâce de la persévérance et d'une heureuse mort. Au nom du Père + et du Fils + et du Saint-Esprit + Amen.
mardi 19 septembre 2006
L'Oeuvre de l'Amour Infini - Les fidèles amies de Béthanie du Sacré-Coeur
L'Oeuvre de l'Amour Infini, pour laquelle la Servante de Dieu, Mère Louise Marguerite CLARET DE LA TOUCHE a tant prié et souffert, fut réalisée après sa mort et d'après les écrits qu'elle nous a laissés, par Monseigneur Matthieu FILIPELLO, Evêque d'Ivrée, en Italie. Elle est actuellement répandue dans le monde entier.
Elle se compose de quatre branches:
Qu'est-ce qu'une fidèle amie?
La Fidèle Amie est une âme qui se consacre à Dieu dans le but d'obtenir l'extension du Règne de son Amour Infini dans le monde par le moyen du Sacerdoce.
Par sa consécration, la Fidèle Amie s'engage à vivre au maximum la doctrine de Dieu Amour.
VIVRE UNE DOCTRINE
Cela veut dire confirmer sa vie aux enseignements de cette doctrine d'une manière constante et habituelle.
La doctrine de l'Amour Infini est très brève et très claire, elle est tout entière dans cette parole de Saint Jean: "Dieu est Amour" (I Jean, IV-16)
Puisque Dieu est Amour, tout ce qu'Il fait, tout ce qu'Il veut ou permet, ne peut être que l'effet de son Amour. Tout ce que Dieu a fait est une expression de son Amour. Don d'Amour: la Création, l'élévation de l'homme à son état surnaturel, la Rédemption; don d'Amour: l'Église, le Sacerdoce, les Sacrements, la Vierge Marie, ultime don d'Amour: le Paradis.
Tout ce qui arrive, tout ce qui, directement ou indirectement, est voulu ou permis par Lui, est encore une expression de son Amour. "Les cheveux de votre tête sont tous comptés" (Matt. X, 30). Pas une feuille ne tombe sans que Dieu ne le veuille.
Dieu ne veut rien et ne permet rien, sinon par amour. Ceci est vrai, malgré la confusion et le désarroi qui peuvent en naître dans notre esprit et qui ne sont dus qu'à la débilité de notre raison.
VIVRE LA DOCTRINE DE DIEU-AMOUR
C'est donc par dessus tout, croire à l'Amour; c'est mettre à la base de sa spiritualité et de sa vie intérieure personnelle une foi solide et profonde en l'Amour qui porte l'âme à chercher toujours en Dieu, le Visage du Père.
Mais l'âme qui croit ainsi à l'Amour Infini éprouve le besoin de donner à Dieu, à son tour, une réponse d'amour: On ne répond à l'Amour que par l'amour. Cette réponse est:
"L'Acte de Consécration et de Donation
Par cet acte, la Fidèle Amie donne à Dieu, Amour infini, tout son être, se déclarant décidée à "faire sa Volonté à tout prix, jusqu'à l'effusion de son sang" (1)
La "Fidèle Amie" voit dans la Volonté de Dieu l'expression de Son Amour envers elle, et elle trouve dans l'accomplissement de cette Volonté Divine le meilleur moyen de Lui prouver son amour filial.
Sa consécration la conduit au:
CULTE DE LA VOLONTÉ DIVINE
La Fidèle Amie trouve l 'expression de la Volonté Souveraine dans les Commandements de Dieu et les préceptes de l'Eglise et elle les observe avec une fidélité généreuse et une entière soumission.
Elle la trouve, cette volonté, principalement dans le précepte de l'amour fraternel sur lequel Jésus a tant insisté "Aimez vous les uns les autres comme je vous ai aimés"; et elle s'applique à promouvoir en elle cette charité délicate et serviable, humble et patiente dont parle Saint Paul dans sa première Epitre aux Corinthiens, Chap. XIII.
Elle la trouve encore, cette Volonté divine, clairement exprimée dans son devoir d'état et elle met, en conséquence, l'exécution exacte et scrupuleuse de ces devoirs à la base de toute sa sanctification, quel que soit l'état dans lequel Dieu l'a placée: jeune fille, épouse, mère, ouvrière, employée, religieuse enseignante, missionnaire, contemplative, etc....
De tout cela, il résulte un principe de grande importance: c'est qu'une Fidèle Amie est d'autant plus "Fidèle Amie" qu'elle est plus fidèle à ses devoirs d'état; de sorte que celle qui s'efforce de vivre l'esprit de sa consécration tend nécessairement à devenir parfaite dans l'état de vie où Dieu l'a mise.
C'est vraiment la voie de la sainteté.
L'ABANDON
Mais il y a une volonté de Dieu qui ne nous est pas connue: c'est celle qui est déterminée par le bon plaisir divin et qui se concrétise dans les divers événements de la vie. Or l'Acte de Consécration à l'Amour Infini est précisément un acte d'abandon total à cette Volonté de Dieu encore inconnue, mais dont nous sommes sûres qu'elle ne peut être que l'expression de l'Amour du Père envers son enfant.
Avec Mère Louise Marguerite, chaque Fidèle Amie répète: "Mon Dieu, je crois que vous êtes l'Amour, je crois que votre volonté est l'expression de votre amour, je me confie à Votre Volonté, parce que je me confie à Votre Amour."
En s'abandonnant à l'Amour Infini, l'âme se dispose à tout accepter de la main de Dieu avec une égale reconnaissance et une confiance sans limites: la santé comme la maladie; les succès comme les revers; la pauvreté comme la richesse; l'aridité comme la ferveur. Elle se dispose à tout donner pour le service du Maître et même à répandre son sang "si ce sang n'était pas indigne de couler pour Sa gloire". Une âme consacrée à l'Amour Infini sait qu'elle ne s'appartient plus, et elle est heureuse de savoir que Dieu la considère comme telle et de penser qu'Il peut en disposer selon sa souveraine Volonté.
BUT DE LA CONSÉCRATION: DONATION POUR LE SACERDOCE
Plus une Fidèle Amie approfondit ce qui est l'idée centrale de la doctrine qu'elle veut vivre - que Dieu est tout Amour - plus ardent devient son désir que cet Amour soit connu et aimé de tous les hommes. Mais elle sait que, pour établir le Règne de son Amour, Dieu veut se servir de ses prêtres. C'est en eux qu'Il veut verser les flots vivifiants de son Amour Infini afin que, à leur tour, ils le communiquent aux âmes. Et, pour que les prêtres puissent seconder le plan divin, il faut qu'ils soient saints. C'est dans ce but que la Fidèle Amie s'offre et se consacre à l'Amour Infini.
Elle désire que les prêtres soient tels que Jésus les veut et, souhaitant leur porter son humble appui, elle se donne toute au Seigneur pour ses "privilegiés". Si parfois, il lui en coûte de vivre pleinement sa consécration, de s'abandonner au bon plaisir divin, d'accepter Sa Volonté quand elle est dure et crucifiante, elle est soutenue par le grand idéal qui l'a poussée à s'offrir et elle répète les paroles de sa consécration: "Me voici donc, ô Jésus, pour faire ton Oeuvre d'Amour, pour répandre autant que j'en serai capable dans l'âme de tes Prêtres, et par eux dans le monde entier, la connaissance de tes miséricordes infinies et des sublimes tendresses de ton Coeur."
La Fidèle Amie restera donc dans la joie d'être une âme offerte et consacrée tout entière à la cause du Sacerdoce. En conséquence, elle sera une âme qui aime l'Église et sa hierarchie, une âme délicate et respectueuse dans tous ses rapports avec les prêtres, une âme attentive à en couvrir et à en voiler les faiblesses; une âme généreuse et toujours prête à toutes les formes de collaboration et de dévouement.
QUELQUES REMARQUES
Il est évident que lorsque le Sacré-Coeur met dans une âme le désir de se consacrer à son Amour Infini pour une vie de confiance et d'abandon, Il lui adresse un appel de prédilection. Toute âme choisie devrait accueillir cet appel avec reconnaissance et humilité: en y répondant généreusement elle ouvre, pour ainsi dire, la voie à l'Amour. L'âme sait qu'elle n'est rien, mais elle ne se regarde pas elle-même, elle se confie à cet Amour qui l'a choisie et qui l'attire à Lui et, sans crainte, elle se donne à Lui.
"Ce n'est pas - comme le dit Mère Louise Marguerite - que Dieu ait acquis sur elle des droits nouveaux, mais une plus grande liberté d'action". En conséquence, Il prend un soin particulier de la sanctification de cette âme si elle est fidèle, elle constatera qu'elle est l'objet de grâces de prédilection et de délicatesses infinies de la part de Dieu. C'est ainsi que Dieu répond à celui qui se confie et s'abandonne totalement à Lui. C'est ainsi que Dieu paie de retour tout ce qui est donné et offert pour ses "privilégiés", les Prêtres.
RÉPONSE A CERTAINES OBJECTIONS
Cet appel ne s'adresse pas aux âmes superficielles et changeantes qui s'enthousiasment pour chaque nouveauté et sont avides d'émotions sentimentales et qui souvent, inconstantes et légères, abandonneront vite la tâche entreprise. Se trouvent également parmi les âmes profondes et sérieuses sachant vouloir et persévérer, certaines âmes qui hésiteront à faire leur consécration par une crainte exagérée de leur misère et de leur faiblesse, au risque d'être ainsi victimes des ruses du démon. Voici les difficultés qui peuvent arrêter ces dernières âmes:
a) - on peut reculer en s'imaginant je ne sais quelles responsabilités extraordinaires, conséquences de l'acte de consécration et d'abandon, et s'en croire indigne et incapable.
Se méfier de soi est un sentiment d'humilité très juste, mais on ne doit jamais oublier que, pour combler notre insuffisance, la grâce de Dieu est là, toute-puissante, et qu'elle nous est toujours donnée en abandance et en proportion des degrés de perfection auxquels nous sommes appelées et des tâches que Dieu nous confie. Il veut seulement que nous nous donnions à Lui avec bonne volonté, avec simplicité et sincérité: Il fera le reste Lui-même.
b) - On se figure parfois qu'en réponse à notre donation, le Seigneur nous enverra des épreuves et des croix trop dures pour notre nature. C'est une méfiance indigne d'une âme chrétienne et injurieuse à l'égard de Dieu, Amour Infini. Il n'abuse pas de la confiance que l'on met en Lui. Il ne demande jemais à une âme plus qu'elle ne peut donner. En outre, Il a dans les mains les trésors de sa Toute Puissance et, à l'avance, Il donne cent fois plus qu'Il ne demandera.
Enfin, Il met dans l'âme confiante la joie sublime de donner et de se donner. Quand on aime, on ne peine pas, ou si l'on peine, on aime sa peine. (St Augustin).
c) - L'excès d'humilité déjà signalé peut faire croire que l'on n'a pas les vertus nécessaires pour accomplir ce geste si sublime et pour mener cette vie d'amour.
Jésus n'a pas besoin de nos vertus, Il demande seulement notre "bonne volonté". Il veut des âmes qui, malgré leurs misères, croient à son Amour Infini, se fient à Lui et s'abandonnent à Lui sans réserve afin qu'Il puisse disposer d'elles pour accomplir l'Oeuvre de son Amour Infini.
d) - On peut encore faire cette objection: Pourquoi une nouvelle consécration à l'Amour: l'Évangile n'est-il pas, par lui-même, l'annonciateur de la Doctrine de l'Amour Infini? Et la vie chrétienne, vécue intégralement, n'est-elle pas une vie d'amour?
Ceci est vrai. La doctrine de l'Amour Infini n'est pas et ne veut pas être une nouveauté. Elle est simplement - pour bien des âmes qui ne l'ont pas compris suffisamment - un rappel très opportun de l'esprit authentique de l'Evangile, nous engageant à le vivre pleinement; un rappel qui met en lumière la vérité la plus belle et la plus consolante de notre foi: "Dieu nous aime", et une invitation à en vivre.
Et n'est-ce pas un grand profit, si l'âme en se consacrant à l'Amour Infini, réussit à vivre cette vérité plus profondément?
e) - Enfin, certaines âmes appartenant déjà à d'autres oeuvres hésitent à faire leur consécration, de peur de surcharger leur vie spirituelle. Qu'elle nes craignent pas: cette Oeuvre n'impose pas d'obligations, elle ne crée pas d'autres devoirs. (1) Elle apporte seulement un souffle vivificateur, un esprit animateur, qui rendra plus faciles tous les devoirs, plus légères toutes les tâches, qui donnera un élan, une aide, une énergie nouvelle naissant de la certitude d'être infiniment aimées de Dieu et du désir de L'aimer avec ardeur.
L'âme qui se sent attirée à se consacrer à l'Amour Infini s'abandonne à Lui sans réserve et répète avec une grande sérénité: O Amour Infini, je me donne à Toi sans crainte, dans la plénitude de ma volonté, prends possession de mon être, pénètre-le tout entier.
Imprimatur - Aureliae, di 21a Novembri 1958, C. Viossat, Vic. Gén.
Elle se compose de quatre branches:
- L'Alliance Sacerdotale Universelle des Amis du Sacré-Coeur,
- Les Agrégés de l'Alliance Sacerdotale,
- L'Institut de Béthanie du Sacré-Coeur,
- Les Fidèles Amies de Béthanie du Sacré-Coeur.
Qu'est-ce qu'une fidèle amie?
La Fidèle Amie est une âme qui se consacre à Dieu dans le but d'obtenir l'extension du Règne de son Amour Infini dans le monde par le moyen du Sacerdoce.
Par sa consécration, la Fidèle Amie s'engage à vivre au maximum la doctrine de Dieu Amour.
VIVRE UNE DOCTRINE
Cela veut dire confirmer sa vie aux enseignements de cette doctrine d'une manière constante et habituelle.
La doctrine de l'Amour Infini est très brève et très claire, elle est tout entière dans cette parole de Saint Jean: "Dieu est Amour" (I Jean, IV-16)
Puisque Dieu est Amour, tout ce qu'Il fait, tout ce qu'Il veut ou permet, ne peut être que l'effet de son Amour. Tout ce que Dieu a fait est une expression de son Amour. Don d'Amour: la Création, l'élévation de l'homme à son état surnaturel, la Rédemption; don d'Amour: l'Église, le Sacerdoce, les Sacrements, la Vierge Marie, ultime don d'Amour: le Paradis.
Tout ce qui arrive, tout ce qui, directement ou indirectement, est voulu ou permis par Lui, est encore une expression de son Amour. "Les cheveux de votre tête sont tous comptés" (Matt. X, 30). Pas une feuille ne tombe sans que Dieu ne le veuille.
Dieu ne veut rien et ne permet rien, sinon par amour. Ceci est vrai, malgré la confusion et le désarroi qui peuvent en naître dans notre esprit et qui ne sont dus qu'à la débilité de notre raison.
VIVRE LA DOCTRINE DE DIEU-AMOUR
C'est donc par dessus tout, croire à l'Amour; c'est mettre à la base de sa spiritualité et de sa vie intérieure personnelle une foi solide et profonde en l'Amour qui porte l'âme à chercher toujours en Dieu, le Visage du Père.
Mais l'âme qui croit ainsi à l'Amour Infini éprouve le besoin de donner à Dieu, à son tour, une réponse d'amour: On ne répond à l'Amour que par l'amour. Cette réponse est:
"L'Acte de Consécration et de Donation
à l'Amour Infini"
Par cet acte, la Fidèle Amie donne à Dieu, Amour infini, tout son être, se déclarant décidée à "faire sa Volonté à tout prix, jusqu'à l'effusion de son sang" (1)
(1) Il est peut-être utile de rappeler ici que le don du sang n'a rien qui puisse surprendre. Déjà consacrés à Dieu du fait de notre baptême, nous devons être résolus à défendre jusqu'au martyre, si besoin était, nos engagements et notre foi. Un adulte qui reçoit le baptême accepte pleinement cette attitude. Par conséquent, la consécration à l'Amour Infini - Dieu de notre baptême - n'est qu'une confirmation consciente et voulue par nous-mêmes de nos engagements de baptisés, en leur donnant cependant une note particulière qui est celle de l'Amour Infini.
La "Fidèle Amie" voit dans la Volonté de Dieu l'expression de Son Amour envers elle, et elle trouve dans l'accomplissement de cette Volonté Divine le meilleur moyen de Lui prouver son amour filial.
Sa consécration la conduit au:
CULTE DE LA VOLONTÉ DIVINE
La Fidèle Amie trouve l 'expression de la Volonté Souveraine dans les Commandements de Dieu et les préceptes de l'Eglise et elle les observe avec une fidélité généreuse et une entière soumission.
Elle la trouve, cette volonté, principalement dans le précepte de l'amour fraternel sur lequel Jésus a tant insisté "Aimez vous les uns les autres comme je vous ai aimés"; et elle s'applique à promouvoir en elle cette charité délicate et serviable, humble et patiente dont parle Saint Paul dans sa première Epitre aux Corinthiens, Chap. XIII.
Elle la trouve encore, cette Volonté divine, clairement exprimée dans son devoir d'état et elle met, en conséquence, l'exécution exacte et scrupuleuse de ces devoirs à la base de toute sa sanctification, quel que soit l'état dans lequel Dieu l'a placée: jeune fille, épouse, mère, ouvrière, employée, religieuse enseignante, missionnaire, contemplative, etc....
De tout cela, il résulte un principe de grande importance: c'est qu'une Fidèle Amie est d'autant plus "Fidèle Amie" qu'elle est plus fidèle à ses devoirs d'état; de sorte que celle qui s'efforce de vivre l'esprit de sa consécration tend nécessairement à devenir parfaite dans l'état de vie où Dieu l'a mise.
C'est vraiment la voie de la sainteté.
L'ABANDON
Mais il y a une volonté de Dieu qui ne nous est pas connue: c'est celle qui est déterminée par le bon plaisir divin et qui se concrétise dans les divers événements de la vie. Or l'Acte de Consécration à l'Amour Infini est précisément un acte d'abandon total à cette Volonté de Dieu encore inconnue, mais dont nous sommes sûres qu'elle ne peut être que l'expression de l'Amour du Père envers son enfant.
Avec Mère Louise Marguerite, chaque Fidèle Amie répète: "Mon Dieu, je crois que vous êtes l'Amour, je crois que votre volonté est l'expression de votre amour, je me confie à Votre Volonté, parce que je me confie à Votre Amour."
En s'abandonnant à l'Amour Infini, l'âme se dispose à tout accepter de la main de Dieu avec une égale reconnaissance et une confiance sans limites: la santé comme la maladie; les succès comme les revers; la pauvreté comme la richesse; l'aridité comme la ferveur. Elle se dispose à tout donner pour le service du Maître et même à répandre son sang "si ce sang n'était pas indigne de couler pour Sa gloire". Une âme consacrée à l'Amour Infini sait qu'elle ne s'appartient plus, et elle est heureuse de savoir que Dieu la considère comme telle et de penser qu'Il peut en disposer selon sa souveraine Volonté.
BUT DE LA CONSÉCRATION: DONATION POUR LE SACERDOCE
Plus une Fidèle Amie approfondit ce qui est l'idée centrale de la doctrine qu'elle veut vivre - que Dieu est tout Amour - plus ardent devient son désir que cet Amour soit connu et aimé de tous les hommes. Mais elle sait que, pour établir le Règne de son Amour, Dieu veut se servir de ses prêtres. C'est en eux qu'Il veut verser les flots vivifiants de son Amour Infini afin que, à leur tour, ils le communiquent aux âmes. Et, pour que les prêtres puissent seconder le plan divin, il faut qu'ils soient saints. C'est dans ce but que la Fidèle Amie s'offre et se consacre à l'Amour Infini.
Elle désire que les prêtres soient tels que Jésus les veut et, souhaitant leur porter son humble appui, elle se donne toute au Seigneur pour ses "privilegiés". Si parfois, il lui en coûte de vivre pleinement sa consécration, de s'abandonner au bon plaisir divin, d'accepter Sa Volonté quand elle est dure et crucifiante, elle est soutenue par le grand idéal qui l'a poussée à s'offrir et elle répète les paroles de sa consécration: "Me voici donc, ô Jésus, pour faire ton Oeuvre d'Amour, pour répandre autant que j'en serai capable dans l'âme de tes Prêtres, et par eux dans le monde entier, la connaissance de tes miséricordes infinies et des sublimes tendresses de ton Coeur."
La Fidèle Amie restera donc dans la joie d'être une âme offerte et consacrée tout entière à la cause du Sacerdoce. En conséquence, elle sera une âme qui aime l'Église et sa hierarchie, une âme délicate et respectueuse dans tous ses rapports avec les prêtres, une âme attentive à en couvrir et à en voiler les faiblesses; une âme généreuse et toujours prête à toutes les formes de collaboration et de dévouement.
QUELQUES REMARQUES
Il est évident que lorsque le Sacré-Coeur met dans une âme le désir de se consacrer à son Amour Infini pour une vie de confiance et d'abandon, Il lui adresse un appel de prédilection. Toute âme choisie devrait accueillir cet appel avec reconnaissance et humilité: en y répondant généreusement elle ouvre, pour ainsi dire, la voie à l'Amour. L'âme sait qu'elle n'est rien, mais elle ne se regarde pas elle-même, elle se confie à cet Amour qui l'a choisie et qui l'attire à Lui et, sans crainte, elle se donne à Lui.
"Ce n'est pas - comme le dit Mère Louise Marguerite - que Dieu ait acquis sur elle des droits nouveaux, mais une plus grande liberté d'action". En conséquence, Il prend un soin particulier de la sanctification de cette âme si elle est fidèle, elle constatera qu'elle est l'objet de grâces de prédilection et de délicatesses infinies de la part de Dieu. C'est ainsi que Dieu répond à celui qui se confie et s'abandonne totalement à Lui. C'est ainsi que Dieu paie de retour tout ce qui est donné et offert pour ses "privilégiés", les Prêtres.
RÉPONSE A CERTAINES OBJECTIONS
Cet appel ne s'adresse pas aux âmes superficielles et changeantes qui s'enthousiasment pour chaque nouveauté et sont avides d'émotions sentimentales et qui souvent, inconstantes et légères, abandonneront vite la tâche entreprise. Se trouvent également parmi les âmes profondes et sérieuses sachant vouloir et persévérer, certaines âmes qui hésiteront à faire leur consécration par une crainte exagérée de leur misère et de leur faiblesse, au risque d'être ainsi victimes des ruses du démon. Voici les difficultés qui peuvent arrêter ces dernières âmes:
a) - on peut reculer en s'imaginant je ne sais quelles responsabilités extraordinaires, conséquences de l'acte de consécration et d'abandon, et s'en croire indigne et incapable.
Se méfier de soi est un sentiment d'humilité très juste, mais on ne doit jamais oublier que, pour combler notre insuffisance, la grâce de Dieu est là, toute-puissante, et qu'elle nous est toujours donnée en abandance et en proportion des degrés de perfection auxquels nous sommes appelées et des tâches que Dieu nous confie. Il veut seulement que nous nous donnions à Lui avec bonne volonté, avec simplicité et sincérité: Il fera le reste Lui-même.
b) - On se figure parfois qu'en réponse à notre donation, le Seigneur nous enverra des épreuves et des croix trop dures pour notre nature. C'est une méfiance indigne d'une âme chrétienne et injurieuse à l'égard de Dieu, Amour Infini. Il n'abuse pas de la confiance que l'on met en Lui. Il ne demande jemais à une âme plus qu'elle ne peut donner. En outre, Il a dans les mains les trésors de sa Toute Puissance et, à l'avance, Il donne cent fois plus qu'Il ne demandera.
Enfin, Il met dans l'âme confiante la joie sublime de donner et de se donner. Quand on aime, on ne peine pas, ou si l'on peine, on aime sa peine. (St Augustin).
c) - L'excès d'humilité déjà signalé peut faire croire que l'on n'a pas les vertus nécessaires pour accomplir ce geste si sublime et pour mener cette vie d'amour.
Jésus n'a pas besoin de nos vertus, Il demande seulement notre "bonne volonté". Il veut des âmes qui, malgré leurs misères, croient à son Amour Infini, se fient à Lui et s'abandonnent à Lui sans réserve afin qu'Il puisse disposer d'elles pour accomplir l'Oeuvre de son Amour Infini.
d) - On peut encore faire cette objection: Pourquoi une nouvelle consécration à l'Amour: l'Évangile n'est-il pas, par lui-même, l'annonciateur de la Doctrine de l'Amour Infini? Et la vie chrétienne, vécue intégralement, n'est-elle pas une vie d'amour?
Ceci est vrai. La doctrine de l'Amour Infini n'est pas et ne veut pas être une nouveauté. Elle est simplement - pour bien des âmes qui ne l'ont pas compris suffisamment - un rappel très opportun de l'esprit authentique de l'Evangile, nous engageant à le vivre pleinement; un rappel qui met en lumière la vérité la plus belle et la plus consolante de notre foi: "Dieu nous aime", et une invitation à en vivre.
Et n'est-ce pas un grand profit, si l'âme en se consacrant à l'Amour Infini, réussit à vivre cette vérité plus profondément?
e) - Enfin, certaines âmes appartenant déjà à d'autres oeuvres hésitent à faire leur consécration, de peur de surcharger leur vie spirituelle. Qu'elle nes craignent pas: cette Oeuvre n'impose pas d'obligations, elle ne crée pas d'autres devoirs. (1) Elle apporte seulement un souffle vivificateur, un esprit animateur, qui rendra plus faciles tous les devoirs, plus légères toutes les tâches, qui donnera un élan, une aide, une énergie nouvelle naissant de la certitude d'être infiniment aimées de Dieu et du désir de L'aimer avec ardeur.
L'âme qui se sent attirée à se consacrer à l'Amour Infini s'abandonne à Lui sans réserve et répète avec une grande sérénité: O Amour Infini, je me donne à Toi sans crainte, dans la plénitude de ma volonté, prends possession de mon être, pénètre-le tout entier.
(1) L'Oeuvre, dont Mère Louise Marguerite est la messagère, est voulue purement spirituelle et relève de l'action personnelle de l'Esprit d'Amour en chaque âme. Aucune organisation régulière n'est donc obligatoire. Cependant, l'expérience montre qu'il est bon à la nature humaine de s'entendre rappeler le don de Dieu et de se replacer dans les perspectives de l'Oeuvre, aussi spirituelle et éminentes soient-elles. A cette fin, la pluspart des groupes de Fidèles Amies organisent chaque année quelques réunions, le plus souvent autour du Saint-Sacrifice de la Messe et, si possible, sous la direction d'un Prêtre.
Imprimatur - Aureliae, di 21a Novembri 1958, C. Viossat, Vic. Gén.
vendredi 8 septembre 2006
La Nativité de la Sainte Mère de Dieu - Prière ajoutée aux Oeuvres de Saint Anselme
Permettez-moi de vous louer, ô Vierge sainte, donnez-moi la force contre vos ennemis et contre l'ennemi du genre humain. Donnez-moi la force de vous prier humblement. Donnez-moi la force de vous louer de toute mon âme dans mes prières, par les mérites de votre très sainte Nativité, ô vous qui êtes née comme une joie pure pour la chrétienté tout entière, comme l'espoir de notre vie et notre consolation! Quand vous naquîtes, ô Vierge très sainte, le monde fut illuminé. Souche bienheureuse, racine sainte, votre enfant est béni. Vous seule avez mérité, remplie de l'Esprit-Saint, de concevoir Dieu tout en étant vierge, de le porter dans votre sein, de devenir Mère et de rester Vierge après sa naissance. Ayez pitié de moi, ô Notre Dame! Comme votre naissance de la race d'Abraham, de la tribu de Juda et de la lignée glorieuse de David a annoncé la joie au monde entier, faites qu'elle me remplisse aussi de joie véritable et me purifie de tout péché. Priez pour moi, Vierge pleine de sollicitude, pour que l'immense joie de votre Nativité salutaire me soit comme un manteau de pardon qui recouvre tous mes péchés.
mercredi 6 septembre 2006
Neuvaine à Saint Joseph de Copertino pour obtenir par son intercession le succès dans les examens
Ce saint, le plus grand extatique dont parle l'histoire, naquit de parents très pauvres et très chrétiens, le 13 juin 1603.
"Dès sa plus tendre enfance, disent les actes de son procès de canonisation, il donna de tels signes de sainteté, que, pour être déjà vénéré comme homme parfait, l'âge seul lui manquait".
Visiter les églises, prier de longues heures, le jour et la nuit, devant le petit autel décoré par lui dans la maison paternelle, était sa seule distraction; on pourrait dire son unique occupation.
Son âme ne vibrait qu'à la pensée de choses célestes, puissamment attirée à la divine contemplation. Entendait-il à l'église les accords des orgues, les mélodies saintes, ou à l'école, le chant de simples cantiques, la lecture de pieuses considérations, le livre lui tombait des mains; il demeurait l'oeil fixé au ciel, la bouche entr'ouverte. Ses camarades, par moquerie, l'avaient surnommé "bouche béante".
Cette absorption en Dieu, toujours grandissante, le rendit inhabile au métier de cordonnier, qui devait assurer sa vie matérielle. Elle sembla même quelque temps rendre impossible son grand désir de se donner totalement à Dieu, dans l'Ordre Franciscain.
Il se présenta chez les Conventuels, à l'âge de 17 ans. Ceux-ci refusèrent de le recevoir, surtout à l'instigation de ses deux oncles, religieux remarquables de cet Ordre, qui le jugeaient incapable de faire aucune étude.
Il alla demander aux Capucins de l'accepter en qualité de frère laïque. Là encore, sa maladresse insigne, son incapacité aux emplois manuels, après neuf mois, le firent exclure du noviciat. O profondeur des jugements de Dieu! Des religieux, dont l'unique désir est de peupler le ciel de saints, refusent de garder un saint dont la vie merveilleuse sera une des plus grandes illustrations de l'Ordre séraphique! Dieu le permettait ainsi pour exercer l'humilité et la confiance de son serviteur.
Par compassion, pour ne pas le laisser sans ressources, au milieu du monde, devant ses supplications, les larmes de sa mère, et cette fois, à la requête de ses oncles, les supérieurs des Frères Mineurs Conventuels consentirent à l'accepter comme oblat.
On le chargea en particulier de soigner la mule du couvent. Celui qui était allé chercher un petit pâtre, dans les montagnes de la Judée, pour en faire le plus illustre et le plus saint des rois d'Israël, se réservait d'exalter un jour l'humble palefrenier du couvent de la Grotticella, et d'en faire, par son sacerdoce, ses vertus, ses miracles, l'une des plus éclatantes lumières de l'Eglise catholique.
L'humble oblat s'efforçais de remplir le mieux possible, les faciles travaux qu'on lui avait imposés. Son union constante à Dieu, sa charité, sa mortification le désignèrent à l'admiration des religieux comme un vase d'élection que le Seigneur se plaisait à combler de ses dons.
Au mois de juin de l'année 1625, une congrégation provinciale décida de l'admettre dans l'Ordre, en qualité de clerc. Il eut la joie de recevoir le saint habit et avec ferveur fit un noviciat, qui le consuisit à la profession solennelle.
Deux désirs maintenant remplissaient son coeur: devenir un vrai disciple du Christ, et de son parfait imitateur, S. François: et puis, être élevé au sacerdoce.
Le premier, à son insu, était déjà réalisé, mais le second le serait-il jamais?
La sainteté ne suffit pas au ministre des autels: il lui faut la science. Les efforts du Frère Joseph, pour l'acquérir, étaient vains; il lisait assez mal, et écrivait plus mal encore. Dieu voulait, par cette ignorance totale confondre la sagesse humaine. Dieu allait en effet l'instruire lui-même, et Joseph se révèlerait un profond théologien, dont quelques-uns diront au procès de canonisation, avoir plus appris dans leurs conversations avec lui, que dans les ouvrages de théologie les plus réputés.
Voice comment Dieu vint merveilleusement en aide au Frère Joseph et lui permit de franchir victorieusement le cap, si dangereux pour lui, des examens.
L'évêque de Nardo, admirateur de ses vertus, lui avait conféré, sans difficulté, les ordres mineurs et le sous-diaconat. On lui fit remarquer que pour l'élever au diaconat un exament était requis. Frère Joseph s'y présenta avec l'assurance d'un docteur consommé dans la connaissance des Saintes Lettres. Cette assurance n'était pas orgueilleuse présomption, mais confiance filiale en la Vierge Marie: il lui avait remis le soin du succès. L'évêque ouvrit le Nouveau Testament. Comme si la Vierge dirigeait sa main, il s'arrêta sur le texte de l'Evangile: "beatus venter qui te portavit", que le Frère Joseph méditait sans cesse, parce qu'il exalte la maternité de Marie. Remerciant intérieurement sa céleste Protectrice, le jeune clerc lut et commenta, avec science et piété, ce passage si glorieux pour la divine Mère. Il fut félicité et admit au diaconat.
Restait à subir l'examen le plus redoutable, celui qui précède la prêtrise. En compagnie de plusieurs confrères, Joseph alla se présenter devant l'évêque de Castro, président des examens, redouté des ordinands pour sa grande sévérité. Les prmiers religieux, sujets d'élite, répondirent avec une science parfaite. Le prélat jugea inutile d'interroger les autres, et les admit tous, y compris le Frère Joseph.
Le doigt de Dieu était là. Ce n'était pas un miracle, mais une manifestation providentielle de la bonté divine qui s'ajoutant aux autres, fait de notre Saint extatique le protecteur des condidats aux examens. La confiance de ses multiples clients, pourvu qu'elle ne soit pas téméraire, est presque joujours récompensée.
Saint Joseph de Copertino n'est pas en effet le recours des paresseux; négliger de se préparer par un travail sérieux, et compter sur son assistance pour le succès final serait pur témérité. Mais si bien préparé qu'il soit, le candidat peut toujours craindre un échec: les plus "calés" en font parfois la dure expérience. Rien donc de plus opportun qu'une pieuse et sérieuse neuvaine à saint Joseph de Copertino pour obtenir par son intervention le succès dans les examens.
Conditions d'une fervente neuvaine
1. Être en était de grâce, par conséquent, purifier sa conscience de tout péché grave. Sinon l'étudiant s'exposerait à être traité comme un jeune chevalier qu'un grand seigneur présentait à notre saint, pour qu'il le bénisse. "Quel maure m'amenez-vous là?" lui dit-il, puis se tourant du côté du jeune chevalier: "Mon fils, va te laver la figure". Le jeune homme comprit, fit une bonne confession; à son retour, le saint l'embrassa, disant: "Oh! mon fils, maintenant que tu es beau!"
2. Être dans la disposition de faire la volonté de Dieu et de pratiquer la Vertu qui résume toute la vie chrétienne: l'obéissance, obéissance au décalogue, à l'Eglise, à son chef visible sur la terre: le Pape, et à ses représentants qualifiés.
Cette vertu était particulièrement chère à saint Joseph. Fréquemment élevé en extase, au-dessus de la terre, puisqu'on a pu dire que "la moitié de sa vie se passa dans les airs", un seul mot avait le pouvoir de le faire sortir de cet état, celui d'obéissance. "A ce mot, disait-il, Dieu ferme le rideau". "L'obéissance, disait-il encore, est le couteau qui égorge la volonté de l'homme et l'immole à Dieu. C'est un carrosse qui conduit doucement au paradies... C'est le plus fort des exorcismes..."
3. Réciter chaque jour de la neuvaine les prières suivantes et le dernier jour, au moins, entendre la sainte messe et communier avec ferveur.
PRIÈRE DE LA NEUVAINE
O bienheureux Joseph, qui aimez à vous montrer favorable envers vos dévoués serviteurs, je viens implorer votre aide pour cet examen que je dois subir. Malgré mon travail, ma bonne volonté, je crains de me laisser troubler et de ne pouvoir répondre convenablement.
Rappelez-vous que vous vous êtes trouvé dans la même difficulté et que par l'obéissance et la puissante protection de votre Père des cieux vous en êtes sorti heureusement.
Faites de même à mon égard. Accordez-moi l'assurance dans mes réponses, donnez à mon intelligence la promptitude et la vivacité. Je vous le demande pour l'amour de Jésus, de Marie et de saint François dont vous fûtes l'enfant et le serviteur fidèle. En vous je me confie, très saint Patron des examens, et je suis convaincu que mon espoir ne sera pas trompé.
ANTIENNE. - Je suis mort au monde et ma vie est cachée en Dieu avec le Christ.
V. - Le Seigneur a conduit le juste par les voies droites.
R. - Et lui a motré le royaume de Dieu.
ORAISON - O Dieu, qui avez voulu attirer toute chose à votre Fils unique Jésus-Christ, faites que, par les mérites et à l'exemple de votre séraphique confesseur Joseph, nous élevant au-dessus de toutes les cupidités terrestres, nous méritions d'arriver à Celui qui, avec Vous et le Saint-Esprit, vit dans les siècles des siècles.
Ainsi soit-il.
Avec la permission des Suéprieurs. Imprimatur: Namurei, die 27 junii 1934. A. Collard, vic. gen.
Libraire Mariale et Franciscaine, 9, rue de Vauquois, 41000 Blois
"Dès sa plus tendre enfance, disent les actes de son procès de canonisation, il donna de tels signes de sainteté, que, pour être déjà vénéré comme homme parfait, l'âge seul lui manquait".
Visiter les églises, prier de longues heures, le jour et la nuit, devant le petit autel décoré par lui dans la maison paternelle, était sa seule distraction; on pourrait dire son unique occupation.
Son âme ne vibrait qu'à la pensée de choses célestes, puissamment attirée à la divine contemplation. Entendait-il à l'église les accords des orgues, les mélodies saintes, ou à l'école, le chant de simples cantiques, la lecture de pieuses considérations, le livre lui tombait des mains; il demeurait l'oeil fixé au ciel, la bouche entr'ouverte. Ses camarades, par moquerie, l'avaient surnommé "bouche béante".
Cette absorption en Dieu, toujours grandissante, le rendit inhabile au métier de cordonnier, qui devait assurer sa vie matérielle. Elle sembla même quelque temps rendre impossible son grand désir de se donner totalement à Dieu, dans l'Ordre Franciscain.
Il se présenta chez les Conventuels, à l'âge de 17 ans. Ceux-ci refusèrent de le recevoir, surtout à l'instigation de ses deux oncles, religieux remarquables de cet Ordre, qui le jugeaient incapable de faire aucune étude.
Il alla demander aux Capucins de l'accepter en qualité de frère laïque. Là encore, sa maladresse insigne, son incapacité aux emplois manuels, après neuf mois, le firent exclure du noviciat. O profondeur des jugements de Dieu! Des religieux, dont l'unique désir est de peupler le ciel de saints, refusent de garder un saint dont la vie merveilleuse sera une des plus grandes illustrations de l'Ordre séraphique! Dieu le permettait ainsi pour exercer l'humilité et la confiance de son serviteur.
Par compassion, pour ne pas le laisser sans ressources, au milieu du monde, devant ses supplications, les larmes de sa mère, et cette fois, à la requête de ses oncles, les supérieurs des Frères Mineurs Conventuels consentirent à l'accepter comme oblat.
On le chargea en particulier de soigner la mule du couvent. Celui qui était allé chercher un petit pâtre, dans les montagnes de la Judée, pour en faire le plus illustre et le plus saint des rois d'Israël, se réservait d'exalter un jour l'humble palefrenier du couvent de la Grotticella, et d'en faire, par son sacerdoce, ses vertus, ses miracles, l'une des plus éclatantes lumières de l'Eglise catholique.
L'humble oblat s'efforçais de remplir le mieux possible, les faciles travaux qu'on lui avait imposés. Son union constante à Dieu, sa charité, sa mortification le désignèrent à l'admiration des religieux comme un vase d'élection que le Seigneur se plaisait à combler de ses dons.
Au mois de juin de l'année 1625, une congrégation provinciale décida de l'admettre dans l'Ordre, en qualité de clerc. Il eut la joie de recevoir le saint habit et avec ferveur fit un noviciat, qui le consuisit à la profession solennelle.
Deux désirs maintenant remplissaient son coeur: devenir un vrai disciple du Christ, et de son parfait imitateur, S. François: et puis, être élevé au sacerdoce.
Le premier, à son insu, était déjà réalisé, mais le second le serait-il jamais?
La sainteté ne suffit pas au ministre des autels: il lui faut la science. Les efforts du Frère Joseph, pour l'acquérir, étaient vains; il lisait assez mal, et écrivait plus mal encore. Dieu voulait, par cette ignorance totale confondre la sagesse humaine. Dieu allait en effet l'instruire lui-même, et Joseph se révèlerait un profond théologien, dont quelques-uns diront au procès de canonisation, avoir plus appris dans leurs conversations avec lui, que dans les ouvrages de théologie les plus réputés.
Voice comment Dieu vint merveilleusement en aide au Frère Joseph et lui permit de franchir victorieusement le cap, si dangereux pour lui, des examens.
L'évêque de Nardo, admirateur de ses vertus, lui avait conféré, sans difficulté, les ordres mineurs et le sous-diaconat. On lui fit remarquer que pour l'élever au diaconat un exament était requis. Frère Joseph s'y présenta avec l'assurance d'un docteur consommé dans la connaissance des Saintes Lettres. Cette assurance n'était pas orgueilleuse présomption, mais confiance filiale en la Vierge Marie: il lui avait remis le soin du succès. L'évêque ouvrit le Nouveau Testament. Comme si la Vierge dirigeait sa main, il s'arrêta sur le texte de l'Evangile: "beatus venter qui te portavit", que le Frère Joseph méditait sans cesse, parce qu'il exalte la maternité de Marie. Remerciant intérieurement sa céleste Protectrice, le jeune clerc lut et commenta, avec science et piété, ce passage si glorieux pour la divine Mère. Il fut félicité et admit au diaconat.
Restait à subir l'examen le plus redoutable, celui qui précède la prêtrise. En compagnie de plusieurs confrères, Joseph alla se présenter devant l'évêque de Castro, président des examens, redouté des ordinands pour sa grande sévérité. Les prmiers religieux, sujets d'élite, répondirent avec une science parfaite. Le prélat jugea inutile d'interroger les autres, et les admit tous, y compris le Frère Joseph.
Le doigt de Dieu était là. Ce n'était pas un miracle, mais une manifestation providentielle de la bonté divine qui s'ajoutant aux autres, fait de notre Saint extatique le protecteur des condidats aux examens. La confiance de ses multiples clients, pourvu qu'elle ne soit pas téméraire, est presque joujours récompensée.
Saint Joseph de Copertino n'est pas en effet le recours des paresseux; négliger de se préparer par un travail sérieux, et compter sur son assistance pour le succès final serait pur témérité. Mais si bien préparé qu'il soit, le candidat peut toujours craindre un échec: les plus "calés" en font parfois la dure expérience. Rien donc de plus opportun qu'une pieuse et sérieuse neuvaine à saint Joseph de Copertino pour obtenir par son intervention le succès dans les examens.
Conditions d'une fervente neuvaine
1. Être en était de grâce, par conséquent, purifier sa conscience de tout péché grave. Sinon l'étudiant s'exposerait à être traité comme un jeune chevalier qu'un grand seigneur présentait à notre saint, pour qu'il le bénisse. "Quel maure m'amenez-vous là?" lui dit-il, puis se tourant du côté du jeune chevalier: "Mon fils, va te laver la figure". Le jeune homme comprit, fit une bonne confession; à son retour, le saint l'embrassa, disant: "Oh! mon fils, maintenant que tu es beau!"
2. Être dans la disposition de faire la volonté de Dieu et de pratiquer la Vertu qui résume toute la vie chrétienne: l'obéissance, obéissance au décalogue, à l'Eglise, à son chef visible sur la terre: le Pape, et à ses représentants qualifiés.
Cette vertu était particulièrement chère à saint Joseph. Fréquemment élevé en extase, au-dessus de la terre, puisqu'on a pu dire que "la moitié de sa vie se passa dans les airs", un seul mot avait le pouvoir de le faire sortir de cet état, celui d'obéissance. "A ce mot, disait-il, Dieu ferme le rideau". "L'obéissance, disait-il encore, est le couteau qui égorge la volonté de l'homme et l'immole à Dieu. C'est un carrosse qui conduit doucement au paradies... C'est le plus fort des exorcismes..."
3. Réciter chaque jour de la neuvaine les prières suivantes et le dernier jour, au moins, entendre la sainte messe et communier avec ferveur.
PRIÈRE DE LA NEUVAINE
O bienheureux Joseph, qui aimez à vous montrer favorable envers vos dévoués serviteurs, je viens implorer votre aide pour cet examen que je dois subir. Malgré mon travail, ma bonne volonté, je crains de me laisser troubler et de ne pouvoir répondre convenablement.
Rappelez-vous que vous vous êtes trouvé dans la même difficulté et que par l'obéissance et la puissante protection de votre Père des cieux vous en êtes sorti heureusement.
Faites de même à mon égard. Accordez-moi l'assurance dans mes réponses, donnez à mon intelligence la promptitude et la vivacité. Je vous le demande pour l'amour de Jésus, de Marie et de saint François dont vous fûtes l'enfant et le serviteur fidèle. En vous je me confie, très saint Patron des examens, et je suis convaincu que mon espoir ne sera pas trompé.
ANTIENNE. - Je suis mort au monde et ma vie est cachée en Dieu avec le Christ.
V. - Le Seigneur a conduit le juste par les voies droites.
R. - Et lui a motré le royaume de Dieu.
ORAISON - O Dieu, qui avez voulu attirer toute chose à votre Fils unique Jésus-Christ, faites que, par les mérites et à l'exemple de votre séraphique confesseur Joseph, nous élevant au-dessus de toutes les cupidités terrestres, nous méritions d'arriver à Celui qui, avec Vous et le Saint-Esprit, vit dans les siècles des siècles.
Ainsi soit-il.
Avec la permission des Suéprieurs. Imprimatur: Namurei, die 27 junii 1934. A. Collard, vic. gen.
Libraire Mariale et Franciscaine, 9, rue de Vauquois, 41000 Blois
dimanche 27 août 2006
Prières de Sainte Gertrude la Grande
Seigneur Dieu, mon véritable Créateur et Rédempteur, vous m'avez marqué de la sainte lumière de votre visage en me rachetant par le prix infini du sang de votre Fils unique; et vous m'avez fait renaître à l'espoir de la vie éternelle, au baptême, par la force de votre Esprit. Accordez qu'avec un coeur intègre et parfait je renonce en vérité à Satan, à ses vanités et à ses oeuvres. Faites que par Jésus-Christ votre Fils, qui est la voie, la vérité et la vie, et par l'action de l'Esprit-Saint, je croie fidèlement en vous, mon Dieu et mon Créateur, avec une foi droite et fervante; et donnez-moi de traduire cette foi par des oeuvres vivantes, d'adhérer à vous, et de persévérer inébranlablement avec vous jusqu'à la fin.
Protégez-moi, Jésus très aimant, à l'ombre de votre main, et soutenez-moi de votre force, ouvrez-moi la porte de votre bonté, afin qu'après avoir goûté le sel de la sagesse, je sois libre véritablement de toute convoitise terrestre, je répande la douce odeur de vos préceptes en vous servant joyeusement dans votre sainte Église, et je croisse de jour en jour en vertu.
Jésus, soleil de justice, revêtez-moi de vous, pour que je vive selon votre exemple. Accordez que sous votre conduite je garde saint et immaculé le vêtement blanc de l'innocence de mon baptême; faites que je puisse un jour le montrer intact davant votre tribunal, afin de le posséder pour la vie éternelle.
Jésus, Lumière qui ne peut s'éteindre, allumez en moi pour toujours la lampe ardente de votre amour. Apprenez-moi à être inébranlablement fidèle à mon baptême, afin qu'au moment où vous m'appellerez pour venir au banquet nuptial, étant prêt, je sois jugé digne de goûter les délices de la vie éternelle: de vous voir, ô Lumière véritable, et de contempler le visage infiniment doux de votre Divinité. Amen.
Éloignez de moi, Seigneur, tout esprit malin et impur qui cherche à se cacher dans mon coeur: l'esprit d'erreur, de malice et de cupidité, l'esprit de mensonge et d'impureté, que nous inspire le démon. Faites que je sois une brebis fidèle du saint troupeau de votre Christ, un digne membre de votre Église, un vase précieux, un enfant de lumière, l'héritier de votre royaume. Faites qu'ainsi je vive suivant vos préceptes, que je garde intacte votre sceau, et immaculé le vêtement blanc de mon baptême, et que je participe au bonheur de vos saints dans votre royaume. Par la grâce et l'amour de votre Fils unique, avec qui vous êtes béni, en union avec votre Esprit saint, bon et vivifiant, dans toute l'éternité. Amen.
Protégez-moi, Jésus très aimant, à l'ombre de votre main, et soutenez-moi de votre force, ouvrez-moi la porte de votre bonté, afin qu'après avoir goûté le sel de la sagesse, je sois libre véritablement de toute convoitise terrestre, je répande la douce odeur de vos préceptes en vous servant joyeusement dans votre sainte Église, et je croisse de jour en jour en vertu.
Jésus, soleil de justice, revêtez-moi de vous, pour que je vive selon votre exemple. Accordez que sous votre conduite je garde saint et immaculé le vêtement blanc de l'innocence de mon baptême; faites que je puisse un jour le montrer intact davant votre tribunal, afin de le posséder pour la vie éternelle.
Jésus, Lumière qui ne peut s'éteindre, allumez en moi pour toujours la lampe ardente de votre amour. Apprenez-moi à être inébranlablement fidèle à mon baptême, afin qu'au moment où vous m'appellerez pour venir au banquet nuptial, étant prêt, je sois jugé digne de goûter les délices de la vie éternelle: de vous voir, ô Lumière véritable, et de contempler le visage infiniment doux de votre Divinité. Amen.
Éloignez de moi, Seigneur, tout esprit malin et impur qui cherche à se cacher dans mon coeur: l'esprit d'erreur, de malice et de cupidité, l'esprit de mensonge et d'impureté, que nous inspire le démon. Faites que je sois une brebis fidèle du saint troupeau de votre Christ, un digne membre de votre Église, un vase précieux, un enfant de lumière, l'héritier de votre royaume. Faites qu'ainsi je vive suivant vos préceptes, que je garde intacte votre sceau, et immaculé le vêtement blanc de mon baptême, et que je participe au bonheur de vos saints dans votre royaume. Par la grâce et l'amour de votre Fils unique, avec qui vous êtes béni, en union avec votre Esprit saint, bon et vivifiant, dans toute l'éternité. Amen.
mercredi 16 août 2006
La valeur infinie de la sainte Messe
La sainte Messe est la plus haute forme du culte. C'est le renouvellement du sacrifice du Calvaire. Une Messe donne à Dieu plus de louanges et d'actions de grâces, satisfait davantage pour le péché et plaide plus éloquemment que le fait le culte éternel et réuni de toutes les âmes au Ciel, sur la terre et au purgatoire. Dans la sainte Messe, c'est Jésus-Christ, Dieu-Homme qui est notre intercesseur, notre Prêtre et notre Victime. Etant Dieu aussi bien qu'homme, ses prières, ses mérites et son offrande ont une valeur infinie.
Pourquoi devons-nous entendre la sainte Messe?
La Messe est le meilleur moyen que nous ayons:
1. Pour rendre à Dieu la plus haute adoration.
2. Pour le remercier de toutes ses bénédictions.
3. Pour faire réparation pour tous nos péchés.
4. Pour obtenir toutes les bénédictions que nous désirons.
5. Pour délivrer les âmes du purgatoire et abréger notre séjour en ce lieu.
6. Pour nous préserver de tous les dangers de l'âme et du corps.
7. Pour être consolés à l'heure de la mort, car en ce moment, leur mémoire sera notre plus grande consolation.
8. Pour intercéder pour nous au Tribunal du jugement de Dieu.
9. Pour attirer les bénédictions de Dieu; par conséquent essayons d'assister à la Messe tous les jours, ou aussi souvent que possible et d'y communier chaque fois que nous le pourrons.
10. Pour comprendre davantage la sublimité de la Passion du Christ et par là, augmenter notre amour pour Lui.
Méthode pour assister à la sainte Messe
C'est une pratique commune de limiter nos prières à la demande. Ceci est une erreur. Nous devons à Dieu premièrement l'adoration. Nous Lui devons secondement la reconnaissance. Nous ne pourrons jamais le remercier suffisamment même si nous devrions employer l'éternité à le faire, pour les dons innombrables, matériels et spirituels, temporels et éternels qu'Il a déversés sur nous: La vie, la rédemption, notre Foi catholique, la préservation du péché mortel, la grâce de la conversion, la santé, les parents et amis..., ceux-ci ne sont que quelques-uns des dons de Dieu. Réjouissons-nous alors de pouvoir remercier Dieu par le moyen de la sainte Messe. Après l'adoration et la reconnaissance, vient la satisfaction. Prosternés en esprit au pied de la Croix, sur laquelle le très Précieux Sang de Jésus-Christ coule de ses plaies ouvertes, nous devrions implorer pardon pour nos péchés qui ont ainsi cloué Jésus-Christ à la Croix. Demandons-Lui de répandre son Précieux Sang sur nos âmes afin qu'elles soient purifiées de leurs nombreuses taches. La prière de demande ne devrait pas être oubliée. Par elle nous implorons Dieu pour les faveurs dont nous avons le plus besoin.
Offrande du matin
O Jésus, par le Coeur Immaculé de Marie, je vous offre mes prières, mes oeuvres, mes souffrances de cette journée, toutes les intentions de votre Sacré Coeur en union avec le Saint Sacrifice de la Messe à travers le monde, en réparation de mes péchés, aux intentions de tous nos associés, et afin que les prêtres soient remplis de zèle apostolique dans la vigne du Maître. Gloire soit au Père, etc.
Offrande quotidienne
O mon Jésus, je m'unis à toutes les saintes Messes qui se célèbrent aujourd'hui à travers le monde, et vous les offre en union avec les intentions de votre Sacré Coeur, je vous supplie de me réserver, de chacune des saintes Messes, une goutte de votre très Précieux Sang pour satisfaire pour mes péchés et leur punition.
Accordez-moi aussi la grâce d'obtenir par les mérites de chaque saint Sacrifice la délivrance d'une pauvre âme des peines du Purgatoire, la conversion d'un pécheur, qu'une âme dans l'agonie de la mort obtienne miséricorde et qu'un péché mortel qui est si douloureux à votre Coeur Sacré soit évité. Ainsi soit-il.
Offrande au Père éternel
Père éternel, nous vous offrons le Sang, la Passion, la mort de Jésus-Christ, les douleurs de la très Sainte Vierge et de saint Joseph, en satisfaction de nos péchés, pour le soulagement des saintes âmes du Purgatoire, pour les besoins de notre sainte Mère, l'Eglise, pour la conversion des pécheurs.
Coeur agonisant de Jésus, ayez pitié des mourants. (Indulgence de 300 jours)
Coeur eucharistique de Jésus, augmentez en nous la foi. l'espérance et la charité. (Indulgence de 300 jours)
Nihil obstat: fr. M.-St. Morard O.P., libr. cens.
Imprimatur: Friburgi Helv., die 26. VII. 1958. L. Waeber, vic. gen.
Imprimerie St-Canisius, Fribourg (Suisse)
Pourquoi devons-nous entendre la sainte Messe?
La Messe est le meilleur moyen que nous ayons:
1. Pour rendre à Dieu la plus haute adoration.
2. Pour le remercier de toutes ses bénédictions.
3. Pour faire réparation pour tous nos péchés.
4. Pour obtenir toutes les bénédictions que nous désirons.
5. Pour délivrer les âmes du purgatoire et abréger notre séjour en ce lieu.
6. Pour nous préserver de tous les dangers de l'âme et du corps.
7. Pour être consolés à l'heure de la mort, car en ce moment, leur mémoire sera notre plus grande consolation.
8. Pour intercéder pour nous au Tribunal du jugement de Dieu.
9. Pour attirer les bénédictions de Dieu; par conséquent essayons d'assister à la Messe tous les jours, ou aussi souvent que possible et d'y communier chaque fois que nous le pourrons.
10. Pour comprendre davantage la sublimité de la Passion du Christ et par là, augmenter notre amour pour Lui.
Méthode pour assister à la sainte Messe
C'est une pratique commune de limiter nos prières à la demande. Ceci est une erreur. Nous devons à Dieu premièrement l'adoration. Nous Lui devons secondement la reconnaissance. Nous ne pourrons jamais le remercier suffisamment même si nous devrions employer l'éternité à le faire, pour les dons innombrables, matériels et spirituels, temporels et éternels qu'Il a déversés sur nous: La vie, la rédemption, notre Foi catholique, la préservation du péché mortel, la grâce de la conversion, la santé, les parents et amis..., ceux-ci ne sont que quelques-uns des dons de Dieu. Réjouissons-nous alors de pouvoir remercier Dieu par le moyen de la sainte Messe. Après l'adoration et la reconnaissance, vient la satisfaction. Prosternés en esprit au pied de la Croix, sur laquelle le très Précieux Sang de Jésus-Christ coule de ses plaies ouvertes, nous devrions implorer pardon pour nos péchés qui ont ainsi cloué Jésus-Christ à la Croix. Demandons-Lui de répandre son Précieux Sang sur nos âmes afin qu'elles soient purifiées de leurs nombreuses taches. La prière de demande ne devrait pas être oubliée. Par elle nous implorons Dieu pour les faveurs dont nous avons le plus besoin.
Offrande du matin
O Jésus, par le Coeur Immaculé de Marie, je vous offre mes prières, mes oeuvres, mes souffrances de cette journée, toutes les intentions de votre Sacré Coeur en union avec le Saint Sacrifice de la Messe à travers le monde, en réparation de mes péchés, aux intentions de tous nos associés, et afin que les prêtres soient remplis de zèle apostolique dans la vigne du Maître. Gloire soit au Père, etc.
Offrande quotidienne
O mon Jésus, je m'unis à toutes les saintes Messes qui se célèbrent aujourd'hui à travers le monde, et vous les offre en union avec les intentions de votre Sacré Coeur, je vous supplie de me réserver, de chacune des saintes Messes, une goutte de votre très Précieux Sang pour satisfaire pour mes péchés et leur punition.
Accordez-moi aussi la grâce d'obtenir par les mérites de chaque saint Sacrifice la délivrance d'une pauvre âme des peines du Purgatoire, la conversion d'un pécheur, qu'une âme dans l'agonie de la mort obtienne miséricorde et qu'un péché mortel qui est si douloureux à votre Coeur Sacré soit évité. Ainsi soit-il.
Offrande au Père éternel
Père éternel, nous vous offrons le Sang, la Passion, la mort de Jésus-Christ, les douleurs de la très Sainte Vierge et de saint Joseph, en satisfaction de nos péchés, pour le soulagement des saintes âmes du Purgatoire, pour les besoins de notre sainte Mère, l'Eglise, pour la conversion des pécheurs.
Coeur agonisant de Jésus, ayez pitié des mourants. (Indulgence de 300 jours)
Coeur eucharistique de Jésus, augmentez en nous la foi. l'espérance et la charité. (Indulgence de 300 jours)
Nihil obstat: fr. M.-St. Morard O.P., libr. cens.
Imprimatur: Friburgi Helv., die 26. VII. 1958. L. Waeber, vic. gen.
Imprimerie St-Canisius, Fribourg (Suisse)
jeudi 10 août 2006
Salutations à Saint Joseph
Je vous salue, Joseph, image de Dieu le Père.
Je vous salue, Joseph, Père du Fils de Dieu.
Je vous salue, Joseph, sanctuaire de l'Esprit-Saint.
Je vous salue, Joseph, bien-aimé de la Sainte-Trinité.
Je vous salue, Joseph, coadjuteur très fidèle du grand conseil de Dieu.
Je vous salue, Joseph, très digne époux de la Vierge Marie.
Je vous salue, Joseph, Père de tous les fidèles.
Je vous salue, Joseph, gardien des vierges saintes.
Je vous salue, Joseph, très exact observateur du silence.
Je vous salue, Joseph, très ami de la pauvreté.
Je vous salue, Joseph, exemple de douceur et de patience.
Je vous salue, Joseph, miroir d'humilité et d'obéissance.
Et béni soit le Père éternel qui vous a choisi.
Et béni soit le Fils qui vous a aimé.
Et béni soit le Saint-Esprit qui vous a sanctifié.
Et bénie soit Marie votre Epouse qui vous a chéri comme un Epoux et comme un frère.
Et béni soit l'Ange qui vous a gardé.
Et bénis soient, eternellement tous ceux qui vous bénissent et vous aiment.
Avec approbation ecclésiastique.
Je vous salue, Joseph, Père du Fils de Dieu.
Je vous salue, Joseph, sanctuaire de l'Esprit-Saint.
Je vous salue, Joseph, bien-aimé de la Sainte-Trinité.
Je vous salue, Joseph, coadjuteur très fidèle du grand conseil de Dieu.
Je vous salue, Joseph, très digne époux de la Vierge Marie.
Je vous salue, Joseph, Père de tous les fidèles.
Je vous salue, Joseph, gardien des vierges saintes.
Je vous salue, Joseph, très exact observateur du silence.
Je vous salue, Joseph, très ami de la pauvreté.
Je vous salue, Joseph, exemple de douceur et de patience.
Je vous salue, Joseph, miroir d'humilité et d'obéissance.
Et béni soit le Père éternel qui vous a choisi.
Et béni soit le Fils qui vous a aimé.
Et béni soit le Saint-Esprit qui vous a sanctifié.
Et bénie soit Marie votre Epouse qui vous a chéri comme un Epoux et comme un frère.
Et béni soit l'Ange qui vous a gardé.
Et bénis soient, eternellement tous ceux qui vous bénissent et vous aiment.
M. Olier.
Avec approbation ecclésiastique.
Prière à Saint Joseph
Nous recourons à vous dans notre tribulation, bienheureux Joseph: et, après avoir imploré le secours de votre très sainte Epouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage. Par l'affection qui vous a uni à la Vierge immaculée, Mère de Dieu; par l'amour paternel dont vous avez entouré l'Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bienveillance, l'héritage que Jésus-Christ a acquis au prix de son sang, et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans nos besoins.
Protégez, ô très sage gardien de la divine famille, la race élue de Jésus Christ; préservez-nous, ô Père très aimant, de toute souillure d'erreur et de corruption; soyez-nous propice, et, du haut du ciel, assistez-nous, ô notre très puissant libérateur, dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres; et de même que vous avez arraché autrefois l'Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd'hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l'ennemi et de toute adversité. Gardez chacun de nous sous votre perpétuelle protection, afin que, à votre exemple, et soutenus par votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir dans le ciel l'éternelle félicité. Ainsi soit-il.
(300 jours - 1 fois.) - Au mois d'Octobre, prière dite après le chapelet, 7 ans et 7 quar., tous les jours.)
Protégez, ô très sage gardien de la divine famille, la race élue de Jésus Christ; préservez-nous, ô Père très aimant, de toute souillure d'erreur et de corruption; soyez-nous propice, et, du haut du ciel, assistez-nous, ô notre très puissant libérateur, dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres; et de même que vous avez arraché autrefois l'Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd'hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l'ennemi et de toute adversité. Gardez chacun de nous sous votre perpétuelle protection, afin que, à votre exemple, et soutenus par votre secours, nous puissions vivre saintement, pieusement mourir et obtenir dans le ciel l'éternelle félicité. Ainsi soit-il.
(300 jours - 1 fois.) - Au mois d'Octobre, prière dite après le chapelet, 7 ans et 7 quar., tous les jours.)
Prière efficace à St Joseph
O Saint Joseph, père et protecteur des Vierges, gardien fidèle à qui Dieu confia Jésus, l'Innocence même, et Marie la Vierge des vierges; je vous en supplie et je vous en conjure par Jésus et Marie, par ce double dépôt qui vous fut si cher, faites que préservé de toute souillure, pur de coeur et d'esprit, chaste de corps, je serve constamment Jésus et Marie dans une chasteté parfaite. Ainsi-soit-il.
(1 indulgence de 100 jours, une fois le jour.)
(1 indulgence de 100 jours, une fois le jour.)
lundi 31 juillet 2006
Un message du Coeur de Jésus
J'ai froid! J'ai soif! j'ai faim!... Dis à mes bons prêtres de me réchauffer de leur amour! de me donner des âmes, des âmes! des âmes!... Ne suis-je pas mort d'amour pour elles?...
Tous les trésors de mon coeur sont ouverts!
Plus les nations s'éloignent de moi, me repoussent, plus ma douce Mère me presse d'ouvrir les trésors d'amour, de miséricorde, de sanctification de mon Coeur.
Certes, la dévotion à mon Coeur Sacré est bien répandue: elle me console et me donne une quantité d'âmes à moi le sauveur des âmes! Mais pourtant, qu'on est loin de comprendre les trésors infini de mon Coeur! Ma Mère me presse, mon amour me presse de répandre ces trésors d'inviter les bonnes âmes à venir se plonger, se perdre dans cet Océan de miséricorde et d'amour...
Oh! porte l'appel de mon Coeur aux extrémités de la terre: porte-le surtout à mon prêtre que j'aime tant! Mon prêtre! mon autre moi-même, mon alter ego!... Ah! s'ils comprenaient le désir intense que j'ai de m'unir intimement à chacun d'eux. Bien rares sont ceux qui arrivent à cette union autant que mon coeur la leur a préparée sur la terre!...
Et que faut-il pour cela?...
Recueillir, ramasser en quelque sorte toutes ses affections et les concentrer sur moi, qui suis là au plus intime de leur âme! Ah! crie-leur à tous, à ceux qui peinent pour moi dans les glaces du Nord; à ceux qui brûlent sous les feux du midi; aux vaillants lutteurs qui combattent sous mon étendard; à ceux qui s'épuisent jour et nuit au service des âmes, qui sont accablés de persécutions, de travaux, de contradictions, d'ennuis à mon service; à tous enfin crie-leur combien je les aime; supplie-les d'entendre l'appel si amoureux et si pressant de mon Coeur, ma tendre invitation à descendre dans le fond de leur âme, à s'unir là à celui qui ne les quitte jamais, à s'identifier à moi en quelque sorte - et alors quelles bénédictions je leur promets!
Cette union mystérieuse et divine sera le principe d'une vie tout autrement sainte et féconde que celle menée jusqu'ici...
Beaucoup de prêtres connaissent fort bien la théorie de l'union de l'âme avec moi; plusieurs y aspirent; mais combien peu la connaissent par la pratique; combien peu, dans les prêtres pieux, zélés, mes amis dévoués même, savent que je suis là au fond de leur âmes, tout brûlant de la faire une avec moi!
Pourquoi? Parce qu'ils vivent comme à la superficie de leur âme. Ah! s'ils voulaient se soustraire aux choses sensibles, aux impressions humaines, pour descendre ainsi seul à l'intime de leur âme tout au fond, où je suis, ils me trouveraient bien vite, et quelle vie d'union, de lumière et d'amour serait la leur!...
Beaucoup, beaucoup de prêtres, parce qu'ils sont dans la bonne voie et exercent une certaine surveillance sur eux-mêmes, sont satisfaits et ne cherchent rien au dela!... Mais qu'ils aillent en toute confiance à ma Mère qui est aussi la leur. Ah! qu'elle les aime mes prêtres, qu'elle aime a me supplier pour eux.
C'est elle encore une fois, c'est ma douce Mère qui me presse d'ouvrir tous les trésors de mon coeur, de faire un nouvel appel a toutes les bonnes âmes, à mes bons prêtres en particulier.
Elle fait les délices de mon coeur ma tendre Mère qu'elle soit aussi les vôtres; et sachez que cette Mère du Divin Amour possède le secret de cette union merveilleuse, que mon Coeur par une immense effusion de miséricorde et d'amour, offre maintenant à tous ses prêtres comme une nouvelle et bien grande grâce de sanctification.
P.S. - Cette feuille a été trouvée dans les papiers d'un Mariste, mort à Rome. Il aviat dû la recevoir d'une âme privilégiés car le "message" qu'elle contient semble vraiment sortir du Coeur de Notre-Seigneur.
"E veramente bello! ..." Ce "message" est vraiment beau". (Parole de S.S. Pie X. au R. P. Le Cerf S.M., 26. sept. 1910)
Mechlinae, 31 Martii 1930
Nihil Obstat J. Naulaerts can. lib. c., Imprimatur F. Tessensvic. gén. Imprimatur Fr. Alb. Lepidi, O.P. S.P. Ap. Magister, Joseph Ceppetelli, Patr. Constantinopol Vicesg.
Le message s'adresse non seulement aux prêtres bien qu'il semble au premier abord s'adresser uniquement à eux - mais à "toutes les âmes". Ecoutons et méditons ces paroles du divin Maître: "Ma Mère me presse, mon amour me presse de répandre ces trésors, d'inviter les Bonnes âmes à venir se plonger, se perdre dans cet océan d'amour et de miséricorde."
JESUS SAUVEUR DU MONDE, sanctifiez vos Prêtres et vos Fidèles. (300 j. d'ind.)
O SEIGNEUR, envoyez à votre Eglise de Saints Prêtres et de Fercents Religieux. (St-Alphonse) (300 j. - Bref. 1914)
Propagande du Sacré-Coeur, Lyon
Tous les trésors de mon coeur sont ouverts!
Plus les nations s'éloignent de moi, me repoussent, plus ma douce Mère me presse d'ouvrir les trésors d'amour, de miséricorde, de sanctification de mon Coeur.
Certes, la dévotion à mon Coeur Sacré est bien répandue: elle me console et me donne une quantité d'âmes à moi le sauveur des âmes! Mais pourtant, qu'on est loin de comprendre les trésors infini de mon Coeur! Ma Mère me presse, mon amour me presse de répandre ces trésors d'inviter les bonnes âmes à venir se plonger, se perdre dans cet Océan de miséricorde et d'amour...
Oh! porte l'appel de mon Coeur aux extrémités de la terre: porte-le surtout à mon prêtre que j'aime tant! Mon prêtre! mon autre moi-même, mon alter ego!... Ah! s'ils comprenaient le désir intense que j'ai de m'unir intimement à chacun d'eux. Bien rares sont ceux qui arrivent à cette union autant que mon coeur la leur a préparée sur la terre!...
Et que faut-il pour cela?...
Recueillir, ramasser en quelque sorte toutes ses affections et les concentrer sur moi, qui suis là au plus intime de leur âme! Ah! crie-leur à tous, à ceux qui peinent pour moi dans les glaces du Nord; à ceux qui brûlent sous les feux du midi; aux vaillants lutteurs qui combattent sous mon étendard; à ceux qui s'épuisent jour et nuit au service des âmes, qui sont accablés de persécutions, de travaux, de contradictions, d'ennuis à mon service; à tous enfin crie-leur combien je les aime; supplie-les d'entendre l'appel si amoureux et si pressant de mon Coeur, ma tendre invitation à descendre dans le fond de leur âme, à s'unir là à celui qui ne les quitte jamais, à s'identifier à moi en quelque sorte - et alors quelles bénédictions je leur promets!
Cette union mystérieuse et divine sera le principe d'une vie tout autrement sainte et féconde que celle menée jusqu'ici...
Beaucoup de prêtres connaissent fort bien la théorie de l'union de l'âme avec moi; plusieurs y aspirent; mais combien peu la connaissent par la pratique; combien peu, dans les prêtres pieux, zélés, mes amis dévoués même, savent que je suis là au fond de leur âmes, tout brûlant de la faire une avec moi!
Pourquoi? Parce qu'ils vivent comme à la superficie de leur âme. Ah! s'ils voulaient se soustraire aux choses sensibles, aux impressions humaines, pour descendre ainsi seul à l'intime de leur âme tout au fond, où je suis, ils me trouveraient bien vite, et quelle vie d'union, de lumière et d'amour serait la leur!...
Beaucoup, beaucoup de prêtres, parce qu'ils sont dans la bonne voie et exercent une certaine surveillance sur eux-mêmes, sont satisfaits et ne cherchent rien au dela!... Mais qu'ils aillent en toute confiance à ma Mère qui est aussi la leur. Ah! qu'elle les aime mes prêtres, qu'elle aime a me supplier pour eux.
C'est elle encore une fois, c'est ma douce Mère qui me presse d'ouvrir tous les trésors de mon coeur, de faire un nouvel appel a toutes les bonnes âmes, à mes bons prêtres en particulier.
Elle fait les délices de mon coeur ma tendre Mère qu'elle soit aussi les vôtres; et sachez que cette Mère du Divin Amour possède le secret de cette union merveilleuse, que mon Coeur par une immense effusion de miséricorde et d'amour, offre maintenant à tous ses prêtres comme une nouvelle et bien grande grâce de sanctification.
P.S. - Cette feuille a été trouvée dans les papiers d'un Mariste, mort à Rome. Il aviat dû la recevoir d'une âme privilégiés car le "message" qu'elle contient semble vraiment sortir du Coeur de Notre-Seigneur.
"E veramente bello! ..." Ce "message" est vraiment beau". (Parole de S.S. Pie X. au R. P. Le Cerf S.M., 26. sept. 1910)
Mechlinae, 31 Martii 1930
Nihil Obstat J. Naulaerts can. lib. c., Imprimatur F. Tessensvic. gén. Imprimatur Fr. Alb. Lepidi, O.P. S.P. Ap. Magister, Joseph Ceppetelli, Patr. Constantinopol Vicesg.
Le message s'adresse non seulement aux prêtres bien qu'il semble au premier abord s'adresser uniquement à eux - mais à "toutes les âmes". Ecoutons et méditons ces paroles du divin Maître: "Ma Mère me presse, mon amour me presse de répandre ces trésors, d'inviter les Bonnes âmes à venir se plonger, se perdre dans cet océan d'amour et de miséricorde."
JESUS SAUVEUR DU MONDE, sanctifiez vos Prêtres et vos Fidèles. (300 j. d'ind.)
O SEIGNEUR, envoyez à votre Eglise de Saints Prêtres et de Fercents Religieux. (St-Alphonse) (300 j. - Bref. 1914)
Propagande du Sacré-Coeur, Lyon
dimanche 25 juin 2006
Vie "chrétienne" et Rosaire
Reine du Très Saint Rosaire, priez pour nous. (100 j. d'ind. - S. Off. 1915)
Le grand mal actuel, le plus grand mal est l'affaiblissement de la vie chrétienne dans les âmes.
Les secours spirituels sont plus abondants que jamais, grâce à la Communion fréquente, et quotidienne souvent... à ces nombreuses associations... oeuvres de piété de toutes sortes s'essayant de répondre à tous les besoins de la société... Mais, si les résultats ne sont pas ce que l'on souhaiterait, ne serait-ce pas parce que le bien qui se fait est plus superficiel que foncier, et manque de la base solide qui est le fond même de la religion?
Combien de chrétiens, sauf l'Evangile qu'ils lisent le dimanche à la Messe... et pas toujours... ne connaissent pas les enseignements de Notre-Seigneur et les principes fondamentaux de la vie et perfection chrétienne...! Les églises paroissiales sont désertes aux heures des Offices qui devraient réunir le peuple chrétien... Combien de baptisés ignorent la grandeur de leurs privilèges et des obligations qu'ils ont contractées... ne sachant nullement discerner ce qu'il faut nécessairement croire, les vertus essentielles à pratiquer, les exercices de piété qui sont pour alimenter et soutenir la foi des fidèles, mais non pour la détourner du fondamental qui est la parole, les exemples de Jésus-Christ... dans son évangile... et proposés par son Eglise.
Le grand mal est l'ignorance qu'ont les chrétiens de leur religion... du foncier de la religion... de sorte que l'on n'a que des vies légères, sans équilibre moral dans la vérité... des vies toute d'impressionnabilité et de sentiment... La vie morale des âmes n'est pas basée sur le Christ... sur la doctrine du Christ, les enseignements du Christ... Le Christ ne fait plus école... la grande et divine école... dans l'Eglise.
Et cependant, Lui seul est la Vérité... Lui seul est la Voie, l'Exemple parfait et pratique pour tous. Lui seul est la Vie, la source de force pour agir.
Le saint Rosaire sans contredit, selon le témoignage réitéré des Souverains Pontifes et des Saints, est l'un des moyens les meilleurs, après la sainte Messe et le texte de l'Evangile pour ramener les âmes à connaître Jésus-Christ venu pour nous révéler son Père, le Dieu d'Amour miséricordieux, qui a tant aimé le monde.
Le saint Rosaire n'est pas autre chose qu'un ensemble de brèves méditations où nous sont exposés la vie, la mort, le triomphe de Jésus, son oeuvre en Marie et celle qu'il veut accomplir par Marie. Le tout est enveloppé des plus douces et des plus pratiques prières traditonnelles.
Dans cet immense trésor de charité divine, d'exemples divins, de promesses divines, guidés par Marie, choisissons quelques pensées qui nous permettront de mieux "croire à l'Amour et aux inépuisables richesses de la paternité divine".
Le grand mal actuel, le plus grand mal est l'affaiblissement de la vie chrétienne dans les âmes.
Les secours spirituels sont plus abondants que jamais, grâce à la Communion fréquente, et quotidienne souvent... à ces nombreuses associations... oeuvres de piété de toutes sortes s'essayant de répondre à tous les besoins de la société... Mais, si les résultats ne sont pas ce que l'on souhaiterait, ne serait-ce pas parce que le bien qui se fait est plus superficiel que foncier, et manque de la base solide qui est le fond même de la religion?
Combien de chrétiens, sauf l'Evangile qu'ils lisent le dimanche à la Messe... et pas toujours... ne connaissent pas les enseignements de Notre-Seigneur et les principes fondamentaux de la vie et perfection chrétienne...! Les églises paroissiales sont désertes aux heures des Offices qui devraient réunir le peuple chrétien... Combien de baptisés ignorent la grandeur de leurs privilèges et des obligations qu'ils ont contractées... ne sachant nullement discerner ce qu'il faut nécessairement croire, les vertus essentielles à pratiquer, les exercices de piété qui sont pour alimenter et soutenir la foi des fidèles, mais non pour la détourner du fondamental qui est la parole, les exemples de Jésus-Christ... dans son évangile... et proposés par son Eglise.
Le grand mal est l'ignorance qu'ont les chrétiens de leur religion... du foncier de la religion... de sorte que l'on n'a que des vies légères, sans équilibre moral dans la vérité... des vies toute d'impressionnabilité et de sentiment... La vie morale des âmes n'est pas basée sur le Christ... sur la doctrine du Christ, les enseignements du Christ... Le Christ ne fait plus école... la grande et divine école... dans l'Eglise.
Et cependant, Lui seul est la Vérité... Lui seul est la Voie, l'Exemple parfait et pratique pour tous. Lui seul est la Vie, la source de force pour agir.
Le saint Rosaire sans contredit, selon le témoignage réitéré des Souverains Pontifes et des Saints, est l'un des moyens les meilleurs, après la sainte Messe et le texte de l'Evangile pour ramener les âmes à connaître Jésus-Christ venu pour nous révéler son Père, le Dieu d'Amour miséricordieux, qui a tant aimé le monde.
Le saint Rosaire n'est pas autre chose qu'un ensemble de brèves méditations où nous sont exposés la vie, la mort, le triomphe de Jésus, son oeuvre en Marie et celle qu'il veut accomplir par Marie. Le tout est enveloppé des plus douces et des plus pratiques prières traditonnelles.
Dans cet immense trésor de charité divine, d'exemples divins, de promesses divines, guidés par Marie, choisissons quelques pensées qui nous permettront de mieux "croire à l'Amour et aux inépuisables richesses de la paternité divine".
ROSAIRE D'AMOUR
MYSTÈRES JOYEUX
Premier Mystère Joyeux: L'ANNONCIATION!
C'est l'"Amour" (du Père) qui nous donne l'Amour (le Fils), par l'opération de l'Amour (Saint-Espirt). C'est l'"Amour"qui le reçoit (en Marie).
A la sainte Communion, recevoir l'"Amour" avec "Amour". Demander à la Très Sainte Vierge ses dispositions.
Deuxième Mystère joyeux: LA VISITATION!
C'est l'"Amour" qui, par Marie, commence son "oeuvre et ses conquêtes d'amour".
Comme Marie, devenir Apôtre de l'"Amour".
Troisième Mystère joyeux: LA NATIVITÉ!
C'est l'"Amour" qui se manifeste au monde, l'Amour qui se fait connaître pour "être aimé".
En union avec Jésus, commencer une vie toute d'Amour - ne laissant paraître que la douceur et l'humilité de l'Amour pour attirer toutes les âmes à l'Amour.
Quatrième Mystère joyeux: LA PRÉSENTATION!
C'est Marie, Vierge-Prêtre, qui "offre" la première "l'Amour à l'Amour".
Cinquième Mystère joyeux: LE RECOUVREMENT DE JESUS AU TEMPLE!
C'est l'"Amour qui se cache" pour se faire "chercher".
Chercher l'Amour non au dehors, ni dans le sentiment, mais au "dedans", dans son "Temple", dans son Royaume.
MYSTÈRES DOULOUREUX
Premier Mystère douloureux: L'AGONIE!
C'est l'"Amour" qui lutte et qui prie...
Nous vaincre par amour, pour donner une victoire à l'Amour, prier comme l'Amour et avec l'"Amour" pour ceux que la nature et satan veulent arracher à l'Amour.
Deuxième Mystère doulouruex: LA FLAGELLATION!
C'est l'Amour qui souffre... et qui expie.
Faire de nos souffrances, des expiations d'"Amour".
Troisième Mystère douloureux: LE COURONNEMENT D'ÉPINES!
C'est l'"Amour" qui devient Roi par l'ignominie.
Le faire vraiment Roi de nos coeurs; prenant pour nous les épines et ne Lui donnant et au cher prochain que des roses d'amour.
Quatrième Mystère douloureux: LE PORTEMENT DE LA CROIX!
C'est l'"Amour" qui prend ma croix... et qui succombe.
Porter notre croix par amour... et soulager l'"Amour" dans nos frères.
Cinquième Mystère douloureux: LE CRUCIFIEMENT!
Pour me faire vivre d'"Amour", Il meurt d'"Amour" pour moi!
Mourir à tout ce qui n'est pas l'"Amour", et demander la vie d'amour pour toutes les âmes!
MYSTÈRES GLORIEUX
Premier Mystère glorieux: LA RÉSURRECTION!
C'est l'"Amour" qui triomphe de la mort...
Faire triompher et régner l'"Amour" en nous et autour de nous.
Deuxième Mystère glorieux: L'ASCENSION!
C'est l'"Amour" qui rentre dans sa Gloire.
Lui devenir un humble Ciel d'"Amour" et L'aider à s'en faire un en beaucoup d'âmes.
Troisième Mystère glorieux: LA PENTECÔTE!
C'est l'"Amour" qui donne son "Esprit d'Amour".
Nous livrer à l'Esprit d'"Amour" et Le supplier de faire une nouvelle Pentecôte d'Amour.
Quatrième Mystère glorieux: LA MORT ET L'ASSOMPTION DE LA TRÈS SAINTE VIERGE!
C'est l'Amour qui brise les liens de Marie, c'est Marie qui va s'"abîmer" dans l'"Amour".
Avec Marie et comme Marie, nous perdre dans l'"Amour" et demander pour toutes les âmes la mort dans l'Amour, - une mort d'amour.
Cinquième Mystère glorieux: LE COURONNEMENT DE LA TRÈS SAINTE VIERGE!
C'est l'"Amour" qui couronne son oeuvre... son chef-d'oeuvre d'amour!
Rendre grâces à l'"Amour" pour Marie et demander à Marie de "vivre" et de "mourir" d'Amour pour glorifier éternellement l'"Amour".
Promesses de la Très Sainte Vierge
AU BIENHEUREUX ALAIN DE LA ROCHE
en faveur de la Dévotion au Rosaire
- A tous ceux qui réciteron dévotement mon Rosaire, je promets ma protection toute spéciale et de très grandes grâces.
- Celui qui persévèrera dans la récitation de mon Rosaire, recevra quelques grâces signalées.
- Le Rosaire sera une armure très puissante contre l'enfer; il détruira les vices, délivrera du péché, dissipera les hérésies.
- Le Rosaire fera fleurir les vertus et les bonnes oeuvres et obtiendra aux âmes les miséricordes divines les plus abondantes; il substituera dans les coeurs l'amour du monde, les élevant au désir des biens célestes et éternels. Que d'âmes se sanctifieront par ce moyen!
- Celui qui se confie en moi, par le Rosaire, ne périra pas.
- Celui qui récitera pieusement mon Rosaire, en considérant ses mystères, ne sera pas accablé par le malheur. Pécheur, il se convertira; juste, il croîtra en grâce et deviendra digne de la vie éternelle.
- Les vrais dévots de mon Rosaire seront aidés à leur mort par les secours du Ciel.
- Ceux qui réciteront mon Rosaire trouveront pendant leur vie et à leur mort la lumière de Dieu, la plénitude de ses grâces et ils participeront aux mérites des Bienheureux.
- Je déliverai très promptement du Purgatoire les âmes dévotes à mon Rosaire.
- Les véritables enfants de mon Rosaire jouiront d'une grande gloire dans le ciel.
- Ce que vous demanderez par mon Rosaire, vous l'obtiendrez.
- Ceux qui propageront mon Rosaire seront secourus par moi dans toutes leurs nécessités.
- J'ai obtenu de mon Fils que tous les confrères du Rosaire aient pour frères, en la vie et à la mort, les Saints du Ciel.
- Ceux qui récitent fidèlement mon Rosaire sont tous mes fils bien-aimés, les frères et soeurs de Jésus-Christ.
- La dévotion à mon Rosaire est un grand signe de prédestination.
OFFRANDE
Père Saint, par le coeur Immaculé de Marie, je vous offre Jésus, votre Fils bien-aimé, et je m'offre moi-même en Lui, et avec Lui, et par Lui! à toutes ses intentions, et au nom de toutes les créatures. (300 j. d'ind. ch. f. plén. 1 f. le mois.)
Imprimatur: Monte Pessulano, die 30 Junii 1932, P. Castel, v.g.
Oeuvre de propagande du S.-C., Lyon Saint-Just, Maison de la Charité, Pierre-Rouge, Montpellier.
samedi 3 juin 2006
Il m'a aimé et s'est livré pour moi
Image: Le Saint Christ de Limpias
Mon Dieu, je vous aime
Mon Dieu, je vous aime!
Ce n'est pas pour le ciel que je vous aime,
Ni parce que ceux qui ne vous aiment pas,
Vous les punissez du feu éternel.
A la croix, mon Jésus, vous m'avez pressé
Sur votre coeur.
Vous avez enduré les clous, le coup de lance,
Le comble de la honte,
Des douleurs sans nombre,
La sueur et l'angoisse,
La mort... tout cela pour moi,
A ma place, pour mes péchés.
Alors, ô Jésus très aimant,
Pourquoi donc ne pas vous aimer
D'un amour désintéressé,
Oubliant le ciel et l'enfer,
Non pour être récompensé,
Mais simplement comme vous m'avez aimé?
C'est ansi que je vous aime,
Ainsi que je vous aimerai:
Uniquement parce que vous êtes mon Roi,
Uniquement parce que vous êtes mon Dieu.
Amen!
(Saint François Xavier)
Centre Marial, avenue d'Huart 156, B-5300 Ciney
Mon Dieu, je vous aime
Mon Dieu, je vous aime!
Ce n'est pas pour le ciel que je vous aime,
Ni parce que ceux qui ne vous aiment pas,
Vous les punissez du feu éternel.
A la croix, mon Jésus, vous m'avez pressé
Sur votre coeur.
Vous avez enduré les clous, le coup de lance,
Le comble de la honte,
Des douleurs sans nombre,
La sueur et l'angoisse,
La mort... tout cela pour moi,
A ma place, pour mes péchés.
Alors, ô Jésus très aimant,
Pourquoi donc ne pas vous aimer
D'un amour désintéressé,
Oubliant le ciel et l'enfer,
Non pour être récompensé,
Mais simplement comme vous m'avez aimé?
C'est ansi que je vous aime,
Ainsi que je vous aimerai:
Uniquement parce que vous êtes mon Roi,
Uniquement parce que vous êtes mon Dieu.
Amen!
(Saint François Xavier)
Centre Marial, avenue d'Huart 156, B-5300 Ciney
A Notre-Dame du Laus
Image: N.-D. du Laus, Vierge du Sanctuaire, couronnée par S. S. Pie IX, 23 Mai 1855
Reine du Laus, aimable et tendre mère,
Prête l'oreille à nos pieux accents.
Toujours ton Fils exauce ta prière,
Oh! toi toujours exauce tes enfants.
Sans te lasser, ô Vierge toute pure,
Du haut du ciel veille sur notre coeur.
Ne permets pas que la moindre souillure
Puisse en ternir la céleste blancheur.
Sois notre appui, Vierge toute puissante,
Dans la vertu guide nos faibles pas.
Si nous glissons, Mère compatissante,
Avec bonté reçois-nous dans tes bras.
Ah! prête-nous un abri sous tes ailes,
Quand la tempête éclate avec fureur,
Epargne-nous les angoisses cruelles,
Les noirs remords qui troublent le pécheur.
Ah! laisse-nous jusqu'à l'heure dernière,
Dormir en paix sur ton sein maternel.
Et qu'au réveil, en rouvrant la paupière,
Nous te voyions dans les splendeurs du ciel.
Notre-Dame du Laus, refuge des pécheurs,
Priez pour nous qui avons recours à vous.
Reine du Laus, aimable et tendre mère,
Prête l'oreille à nos pieux accents.
Toujours ton Fils exauce ta prière,
Oh! toi toujours exauce tes enfants.
Sans te lasser, ô Vierge toute pure,
Du haut du ciel veille sur notre coeur.
Ne permets pas que la moindre souillure
Puisse en ternir la céleste blancheur.
Sois notre appui, Vierge toute puissante,
Dans la vertu guide nos faibles pas.
Si nous glissons, Mère compatissante,
Avec bonté reçois-nous dans tes bras.
Ah! prête-nous un abri sous tes ailes,
Quand la tempête éclate avec fureur,
Epargne-nous les angoisses cruelles,
Les noirs remords qui troublent le pécheur.
Ah! laisse-nous jusqu'à l'heure dernière,
Dormir en paix sur ton sein maternel.
Et qu'au réveil, en rouvrant la paupière,
Nous te voyions dans les splendeurs du ciel.
Notre-Dame du Laus, refuge des pécheurs,
Priez pour nous qui avons recours à vous.
vendredi 26 mai 2006
La Servante de Dieu Soeur Benigna Consolata Ferrero, Visitazione Santa Maria, Como
Neuvaine au Sacré Coeur de Jésus
Doux Coeur de Jésus, nous espérons en Toi, et par l'intercession de Ta servante privilégiée, Soeur Benigna Consolata, nous Te supplions de nous accorder la grâce...
Pater, Ave, Gloria.
Doux Coeur de Jésus, nous croyons en l'excès de Ton Amour, et par l'intercession de ta fidèle servante, Soeur Benigna Consolata, nous Te supplions de nous accorder la grâce...
Pater, Ave, Gloria.
Doux Coeur de Jésus, nous nous jetons pleins de confiance dans Tes bras divins, amoureusement ouverts pour nous, et par l'intercession de Ta fidèle servante, Soeur Benigna Consolata, nous Te supplions de nous accorder la grâce...
Pater, Ave, Gloria.
Prière de la Servante de Dieu
Jésus, mon Amour, Dieu de la Charité infinie, Bonté sans limites, moi, misérable rien, pour honorer Ton incomparable Miséricorde, je m'offre, me donne et m'abandonne pour toujours à l'amour de Ton Coeur très aimé et plein de tendresse".
Imprimatur: Como, le 13 février 1942 + Alexander, Ep.
Monastero della Visitazione, Como (Italia)
Lire aussi: Fleurs de Confiance et d'Amour
Doux Coeur de Jésus, nous espérons en Toi, et par l'intercession de Ta servante privilégiée, Soeur Benigna Consolata, nous Te supplions de nous accorder la grâce...
Pater, Ave, Gloria.
Doux Coeur de Jésus, nous croyons en l'excès de Ton Amour, et par l'intercession de ta fidèle servante, Soeur Benigna Consolata, nous Te supplions de nous accorder la grâce...
Pater, Ave, Gloria.
Doux Coeur de Jésus, nous nous jetons pleins de confiance dans Tes bras divins, amoureusement ouverts pour nous, et par l'intercession de Ta fidèle servante, Soeur Benigna Consolata, nous Te supplions de nous accorder la grâce...
Pater, Ave, Gloria.
Prière de la Servante de Dieu
Jésus, mon Amour, Dieu de la Charité infinie, Bonté sans limites, moi, misérable rien, pour honorer Ton incomparable Miséricorde, je m'offre, me donne et m'abandonne pour toujours à l'amour de Ton Coeur très aimé et plein de tendresse".
Imprimatur: Como, le 13 février 1942 + Alexander, Ep.
Monastero della Visitazione, Como (Italia)
Lire aussi: Fleurs de Confiance et d'Amour
jeudi 18 mai 2006
Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à Moi et qu'il boive
(Jean 7)
Le dernier jour de la fête, le jour le plus solennel, Jésus se tint devant la foule et lança à pleine voix:
"Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi, et que celui qui croit en moi boive.
Car, comme le dit l'Ecriture, des fleuves d'eau vive jailliront de lui."
En disant cela, il faisait allusion à l'Esprit que devaient recevoir plus tard ceux qui croiraient en lui. En effet, à ce moment-là, l'Esprit n'avait pas encore été donné parce que Jésus n'était pas encore entré dans sa gloire.
Le dernier jour de la fête, le jour le plus solennel, Jésus se tint devant la foule et lança à pleine voix:
"Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi, et que celui qui croit en moi boive.
Car, comme le dit l'Ecriture, des fleuves d'eau vive jailliront de lui."
En disant cela, il faisait allusion à l'Esprit que devaient recevoir plus tard ceux qui croiraient en lui. En effet, à ce moment-là, l'Esprit n'avait pas encore été donné parce que Jésus n'était pas encore entré dans sa gloire.
vendredi 12 mai 2006
Marie, Vierge Gardienne
O Marie, Vierge Gardienne, qui avez si parfaitement gardé Jésus en Vous, pour nous le donner, daignez Le garder en moi, afin qu'à mon tour, je puisse le donner aux âmes.
O Marie, soyez là quand je n'y suis pas,
Parlez-Lui gand je ne lui parle pas.
Ecoutez-Le quand je suis distraite,
Consolez-Le quand j'ai le malheur de Le peiner.
Aimez-Le quand trop froid est mon pauvre coeur,
Réparez mes abandons involontaires et passagers.
Mais ne permettez pas, ô ma Mère, que Jésus se retire ou qu'Il s'éloigne jamais de moi.
Vierge Gardienne, veillez sur moi et ne vous lassez pas de garder Jésus en moi!
Que mon âme soit le Ciboire où Il vit et d'où Il ne sort que pour être distribué aux âmes par une inlassable et parfaite charité.
Imprimatur: Paris, le 11 Octobre 1954, Michel Potevin V.G.
Les Filles de la Charité, 140, rue du Bac, Paris.
O Marie, soyez là quand je n'y suis pas,
Parlez-Lui gand je ne lui parle pas.
Ecoutez-Le quand je suis distraite,
Consolez-Le quand j'ai le malheur de Le peiner.
Aimez-Le quand trop froid est mon pauvre coeur,
Réparez mes abandons involontaires et passagers.
Mais ne permettez pas, ô ma Mère, que Jésus se retire ou qu'Il s'éloigne jamais de moi.
Vierge Gardienne, veillez sur moi et ne vous lassez pas de garder Jésus en moi!
Que mon âme soit le Ciboire où Il vit et d'où Il ne sort que pour être distribué aux âmes par une inlassable et parfaite charité.
Imprimatur: Paris, le 11 Octobre 1954, Michel Potevin V.G.
Les Filles de la Charité, 140, rue du Bac, Paris.
samedi 6 mai 2006
Seigneur, fais de moi un instrument de Ta PAIX
Aujourd'hui et demain, le regard de Jésus se posera sur vous. Levez les yeux, vous le rencotrerez.
"Faites tout ce qu'Il vous dira..."
Prière toute simple...
Seigneur, fais de moi un instrument de ta PAIX.
Devant la haine, que je mette l'amour.
Devant l'offense, que je mette le pardon.
Devant la discorde, que je mette l'union.
Devant l'erreur, que je mette la vérité.
Davant le doute, que je mette la foi.
Devant le désespoir, que je mette l'espérance.
Devant les ténèbres, que je mette la lumière.
Devant la tristesse, que je mette la joie.
Seigneur, à la maison, dans mon quartier, dans mon milieu de travail, aide-moi à mettre la PAIX.
Seigneur, partout, je retrouve les autres que tu as tant aimés.
Qu'à travers ma vie de tous les jours, tous reconnaissent Ton Visage, te suivent, et deviennent aussi tes disciples.
"Ta vie est belle si au Dimanche tu es fidèle"
Notre-Dame du Dimanche, Saint-BAUZILLE-de-la-SYLVE.
"Faites tout ce qu'Il vous dira..."
Prière toute simple...
Seigneur, fais de moi un instrument de ta PAIX.
Devant la haine, que je mette l'amour.
Devant l'offense, que je mette le pardon.
Devant la discorde, que je mette l'union.
Devant l'erreur, que je mette la vérité.
Davant le doute, que je mette la foi.
Devant le désespoir, que je mette l'espérance.
Devant les ténèbres, que je mette la lumière.
Devant la tristesse, que je mette la joie.
Seigneur, à la maison, dans mon quartier, dans mon milieu de travail, aide-moi à mettre la PAIX.
Seigneur, partout, je retrouve les autres que tu as tant aimés.
Qu'à travers ma vie de tous les jours, tous reconnaissent Ton Visage, te suivent, et deviennent aussi tes disciples.
"Ta vie est belle si au Dimanche tu es fidèle"
Notre-Dame du Dimanche, Saint-BAUZILLE-de-la-SYLVE.
Prière à Notre-Dame du Dimanche
jeudi 4 mai 2006
Prière à Notre-Dame de La Salette
Souvenez-Vous, ô Notre-Dame de La Salette, véritable Mère de douleurs, des larmes que Vous avez versées pour moi sur le Calvaire: souvenez-Vous aussi de la peine que Vous prenez toujours pour moi, afin de me soustraire à la justice de Dieu, et voyez si, après avoir tant fait pour votre enfant, Vous pouvez maintenant l'abandonner. Ranimé par cette consolante pensée, je viens me jeter à vos pieds, malgré mes infidélités et mes ingratitudes. Ne repoussez pas ma prière, ô Vierge Réconciliatrice, mais convertissez-moi; faites-moi la grâce d'aimer Jésus par-dessus tout, et de Vous consoler Vous-même par une vie sainte pour que je puisse un jour Vous voir au ciel.
Ainsi soit-il.
Indulgence de 500 jours chaque fois. (S. Pénitencerie 12 déc. 1933)
V.) N.-D. de La Salette, Réconciliatrice des pécheurs,
R.) Priez sans cesse pour nous qui avons recours à vous.
Indulgence de 300 jours chaque fois. (S. Pénitencerie 12 déc. 1933)
Ainsi soit-il.
Indulgence de 500 jours chaque fois. (S. Pénitencerie 12 déc. 1933)
V.) N.-D. de La Salette, Réconciliatrice des pécheurs,
R.) Priez sans cesse pour nous qui avons recours à vous.
Indulgence de 300 jours chaque fois. (S. Pénitencerie 12 déc. 1933)
vendredi 28 avril 2006
Les Mosaïques du Rosaire à Lourdes
Intérieur de la Basilique du Rosaire:
de gauche à droite et de haut en bas:
Le Couronnement de Marie dans les Cieux, l'Annonciation, la Visitation, la Nativité, la Présentation de Jésus au Temple, Jésus retrouvé dans le Temple, Prière de Jésus au jardin des Oliviers, La Flagellation, le Couronnement d'épines, le Chemin du Calvaire, la Crucifixion et mort de Jésus, la Résurrection, l'Ascension, la Descente de l'Esprit Saint, l'Assomption au ciel de la Vierge Marie.
lundi 17 avril 2006
Le Chemin qui conduit à la Vie
Avez-vous lu le "Journal de Gaby"? Si vous ne l'avez pas encore fait, hâtez-vous de vous procurer ce volume dès mainenant à l'adresse ci-dessous. Vous trouverez dans ce volume des textes qui vous surprendront et vous feront sérieusement réfléchir.
Le style est simple, clair et précis où l'on passe de la candeur à la sagesse profonde et à la vérité dans toute sa réalité. Et ce qui doit retenir l'attention c'est qu'on vous présente là un fait vécu et comme un vrai dossier qui date du milieu du siècle passé et qui arrive à son heure. Le signataire du volume n'a fait que présenter les écrits communiqués par une mère de famille d'humble condition et dont il assure l'authenticité.
Pour vous permettre de vous faire une idée de ces écrits, nous vous donnons ci-dessous quelques extraits de ce volume. Les chiffres accompagnant les textes indiquent la référence au texte manuscrit. Nous recevront avec plaisir votre opinion, favorable ou non, après que vous en aurez fait la lecture.
Et comme il est indiqué sur l'endos du livre: "Le lire c'est accepter de prendre position car on ne peut rester indifférent. On accepte le message et on essaie de le vivre ou on le nie pour n'avoir pas à changer ou à sacrifier ce qu'on aime."
Extrais du volume "LE CHEMIN QUI CONDUIT A LA VIE" (Journal de Gaby):
"Ma miséricorde est infinie mais elle n'a jamais été et ne sera jamais aveugle. La doctrine du renoncement, de la prière et de la pénitence a toujours été ma doctrine et le sera toujours, que vous le vouliez ou non, personne ne se sauvera sans cela." (b570)
"Je veux que ces pensées que je t'ai transmises se répandent partout dans le monde, afin que tous et chacun réfléchissent et reconnaissent l'erreur dans laquelle le monde est englouti. Tout ce que vous trouverez dans ces pensées, je l'exige de chacun de vous, hommes, quel que soit votre classe, votre milieu ou votre vocation." (b614)
"Ce que je te dis à toi tient pour tout le monde, car ce que je t'ai demandé à toi, je le demande à tous les hommes qui veulent partager ma gloire un jour. C'est à vous de choisir. Faites vite et bien, car ce sera pour l'éternité, et cette éternité en sera une de bonheur ou de malheur, selon le choix que vous aurez fait dans votre vie. Il y a deux chemins seulement; celui du monde et le mien. N'essayez pourtant pas de concilier les deux, cela vous sera toujours impossible, car l'esprit du monde sera toujours contre moi, et moi, je serai toujours contre l'esprit du monde."
"Ne l'oubliez pas, j'ai maudit le monde et ses plaisirs et je ne modifierai en rien la plus petite de mes lois. Je ne me plierai jamais aux caprices du monde, mais c'est le monde qui devra se plier à ma volonté ou il périra..." (b594)
"Comme le feu et l'eau, le jour et la nuit ne s'associeront jamais, il en est de même pour le monde et moi. C'est l'eurreur dans laquelle la majorité du monde vit. On voudrait bien m'aimer mais, par contre, on ne veut pas renoncer au monde et à son esprit. L'esprit du monde est mon plus grand ennemi, car il est l'esprit de Satan" (b642)
"Je veux que tout ce que je te dis se propage partout dans le monde, surtout que les prêtres de tout l'univers soient mis au courant des écrits qui leur sont adressés." (b655)
"Je ne changerai en rien ma doctrine, et même si cela est contraire aux idées de ce monde moderne, moi je vous dis que le monde devra s'adapter et se soumettre à la doctrine du renoncement, de la prière et de la pénitence ou il se perdra à tout jamais loin de moi." (b674)
"Le monde tient pour fous ceux qui contredisent ses lois et ses idées. Les plus fous ne sont-ce pas ceux qui se soumettent aux lois et aux exigences du monde qui n'est rien en somme, puisque je le tiens dans mes mains et, qu'en un instant, je pourrais le détruire et le réduire en poussière?" (b689)
"Méditez bien, mot pour mot, tout ce que je vous ai dit, et faites-en votre profit, car si vous passez outre ces avertissement, vous vous perdrez à tout jamais." (b695)
"Quand tous ces écrits que j'ai transmis auront commencé à se répandre, j'attendrai un peu pour voir l'attitude du monde, et des prêtres surtout, devant ce que je leur ai dit. Si les prêtres et le monde ne changent pas, je devrai sévir contre le monde de ce siècle, sans aucun autre avertissment..." (b705)
"Il est d'une importance vitale que tous ces écrits se répandent dans le monde. Si les prêtres ne reprennent leur vie de sacrifice qu'aurait dû être la leur, il est inutile de prétendre vouloir changer le monde; ce sera du temps perdu. Le monde a besoin d'exemple pour l'entraîner à faire ce qu'il doit faire." (b706)
"Il est urgent que le monde change, car le temps presse et vous aurez à me rendre compte de toute votre vie." "... Même si je vous parais dur et sévère, sachez que c'est pour votre bien à tous et à chancun, que je dois me montrer sous ce jour." (b708)
"Je vous ai donné l'essentiel. Tout ce que je pourrais ajouter serait des compléments qui ne sont pas nécessaire pour comprendre ce que j'exige de vous, hommes. Méditez bien tout ce que je vous ai dit, et conformez-y votre vie; en ce faisant vous serez sûrs d'être sur le chemin qui conduit vers moi." "... Dans les écrits que je t'ai donnés, vous pouvez facilement être fixés sur mes pensées envers le monde de ce siècle." (b714)
"Oui, cela est très sérieux et très précieux. Des faveurs comme celles-là ne vous seront plus jamais données." "Même si j'étais descendu à nouveau sur la terre, je n'aurais pu vous dire autre chose. Vous avez là toutes mes pensées. Considérez cela comme venant de la bouche même de Dieu, et agissez en conséquence." (360)
Les Editions O.M.D.C., J.A. Lamarche, ptre, C.P. 413, station "C", Montréal, P.Q., Canada, H2L 4K3
Deutschsprachige Version "Der Weg, der zum Leben führt" ist zu beziehen beim Immaculata-Verlag, CH-9050 Appenzell.
Sie auch: Unseren Blog-Beitrag zum Taschenbuch und denjenigen zur Person des Priesters, der die Schriften der Begnadeten und sie selbst betreut hat.
Le style est simple, clair et précis où l'on passe de la candeur à la sagesse profonde et à la vérité dans toute sa réalité. Et ce qui doit retenir l'attention c'est qu'on vous présente là un fait vécu et comme un vrai dossier qui date du milieu du siècle passé et qui arrive à son heure. Le signataire du volume n'a fait que présenter les écrits communiqués par une mère de famille d'humble condition et dont il assure l'authenticité.
Pour vous permettre de vous faire une idée de ces écrits, nous vous donnons ci-dessous quelques extraits de ce volume. Les chiffres accompagnant les textes indiquent la référence au texte manuscrit. Nous recevront avec plaisir votre opinion, favorable ou non, après que vous en aurez fait la lecture.
Et comme il est indiqué sur l'endos du livre: "Le lire c'est accepter de prendre position car on ne peut rester indifférent. On accepte le message et on essaie de le vivre ou on le nie pour n'avoir pas à changer ou à sacrifier ce qu'on aime."
Extrais du volume "LE CHEMIN QUI CONDUIT A LA VIE" (Journal de Gaby):
"Ma miséricorde est infinie mais elle n'a jamais été et ne sera jamais aveugle. La doctrine du renoncement, de la prière et de la pénitence a toujours été ma doctrine et le sera toujours, que vous le vouliez ou non, personne ne se sauvera sans cela." (b570)
"Je veux que ces pensées que je t'ai transmises se répandent partout dans le monde, afin que tous et chacun réfléchissent et reconnaissent l'erreur dans laquelle le monde est englouti. Tout ce que vous trouverez dans ces pensées, je l'exige de chacun de vous, hommes, quel que soit votre classe, votre milieu ou votre vocation." (b614)
"Ce que je te dis à toi tient pour tout le monde, car ce que je t'ai demandé à toi, je le demande à tous les hommes qui veulent partager ma gloire un jour. C'est à vous de choisir. Faites vite et bien, car ce sera pour l'éternité, et cette éternité en sera une de bonheur ou de malheur, selon le choix que vous aurez fait dans votre vie. Il y a deux chemins seulement; celui du monde et le mien. N'essayez pourtant pas de concilier les deux, cela vous sera toujours impossible, car l'esprit du monde sera toujours contre moi, et moi, je serai toujours contre l'esprit du monde."
"Ne l'oubliez pas, j'ai maudit le monde et ses plaisirs et je ne modifierai en rien la plus petite de mes lois. Je ne me plierai jamais aux caprices du monde, mais c'est le monde qui devra se plier à ma volonté ou il périra..." (b594)
"Comme le feu et l'eau, le jour et la nuit ne s'associeront jamais, il en est de même pour le monde et moi. C'est l'eurreur dans laquelle la majorité du monde vit. On voudrait bien m'aimer mais, par contre, on ne veut pas renoncer au monde et à son esprit. L'esprit du monde est mon plus grand ennemi, car il est l'esprit de Satan" (b642)
"Je veux que tout ce que je te dis se propage partout dans le monde, surtout que les prêtres de tout l'univers soient mis au courant des écrits qui leur sont adressés." (b655)
"Je ne changerai en rien ma doctrine, et même si cela est contraire aux idées de ce monde moderne, moi je vous dis que le monde devra s'adapter et se soumettre à la doctrine du renoncement, de la prière et de la pénitence ou il se perdra à tout jamais loin de moi." (b674)
"Le monde tient pour fous ceux qui contredisent ses lois et ses idées. Les plus fous ne sont-ce pas ceux qui se soumettent aux lois et aux exigences du monde qui n'est rien en somme, puisque je le tiens dans mes mains et, qu'en un instant, je pourrais le détruire et le réduire en poussière?" (b689)
"Méditez bien, mot pour mot, tout ce que je vous ai dit, et faites-en votre profit, car si vous passez outre ces avertissement, vous vous perdrez à tout jamais." (b695)
"Quand tous ces écrits que j'ai transmis auront commencé à se répandre, j'attendrai un peu pour voir l'attitude du monde, et des prêtres surtout, devant ce que je leur ai dit. Si les prêtres et le monde ne changent pas, je devrai sévir contre le monde de ce siècle, sans aucun autre avertissment..." (b705)
"Il est d'une importance vitale que tous ces écrits se répandent dans le monde. Si les prêtres ne reprennent leur vie de sacrifice qu'aurait dû être la leur, il est inutile de prétendre vouloir changer le monde; ce sera du temps perdu. Le monde a besoin d'exemple pour l'entraîner à faire ce qu'il doit faire." (b706)
"Il est urgent que le monde change, car le temps presse et vous aurez à me rendre compte de toute votre vie." "... Même si je vous parais dur et sévère, sachez que c'est pour votre bien à tous et à chancun, que je dois me montrer sous ce jour." (b708)
"Je vous ai donné l'essentiel. Tout ce que je pourrais ajouter serait des compléments qui ne sont pas nécessaire pour comprendre ce que j'exige de vous, hommes. Méditez bien tout ce que je vous ai dit, et conformez-y votre vie; en ce faisant vous serez sûrs d'être sur le chemin qui conduit vers moi." "... Dans les écrits que je t'ai donnés, vous pouvez facilement être fixés sur mes pensées envers le monde de ce siècle." (b714)
"Oui, cela est très sérieux et très précieux. Des faveurs comme celles-là ne vous seront plus jamais données." "Même si j'étais descendu à nouveau sur la terre, je n'aurais pu vous dire autre chose. Vous avez là toutes mes pensées. Considérez cela comme venant de la bouche même de Dieu, et agissez en conséquence." (360)
Les Editions O.M.D.C., J.A. Lamarche, ptre, C.P. 413, station "C", Montréal, P.Q., Canada, H2L 4K3
Deutschsprachige Version "Der Weg, der zum Leben führt" ist zu beziehen beim Immaculata-Verlag, CH-9050 Appenzell.
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vendredi 14 avril 2006
Prière pour implorer la béatification de la Mère Marie Alphonsine, fondactrice des Soeurs du Rosaire
Seigneur Jésus, Dieu tout-puissant et miséricordieux, qui prodiguez vos dons et vos grâces aux doux et aux humbles, jetez un regard de complaisance sur votre humble servante, Mère Marie Alphonsine, que vous avez choisie comme un instrument docile pour fonder la Congrégation du Saint Rosaire, destinée à faire vénérer les mystères joyeux, douloureux et glorieux de votre Mère toujours vierge.
Souvenez-vous que votre Servante se dépensa corps et âme au service des pauvres et des miséreux dans cette Terre Sainte, votre patrie terrestre. A ceux qui vous implorent par l'intercession de Mère Marie Alphonsine, accordez, Seigneur, les grâces dont ils ont besoin, afin que votre Servante obtienne un jour, dans votre Eglise, la gloire de la béatification. Amen.
Une fois: Pater, Ave, Gloria, avec l'invocation:
Notre-Dame du Rosaire, priez pour nous.
Reimprimatur Jerusalem, die 29-1-71 + Jacobus Joseph Patriarcha
Souvenez-vous que votre Servante se dépensa corps et âme au service des pauvres et des miséreux dans cette Terre Sainte, votre patrie terrestre. A ceux qui vous implorent par l'intercession de Mère Marie Alphonsine, accordez, Seigneur, les grâces dont ils ont besoin, afin que votre Servante obtienne un jour, dans votre Eglise, la gloire de la béatification. Amen.
Une fois: Pater, Ave, Gloria, avec l'invocation:
Notre-Dame du Rosaire, priez pour nous.
Reimprimatur Jerusalem, die 29-1-71 + Jacobus Joseph Patriarcha
jeudi 13 avril 2006
Mère Marie Alphonsine Danil Ghattas, Fondatrice des Soeurs du Rosaire
La Mère Marie-Alphonsine Danil Ghattas était née à Jérusalem le 4 octobre 1843. Baptisée le jour même, elle fut confirmée, le 18 août 1852, par S.B. Mgr. Valerga.
Dès son enfance elle avait ressenti un vif désir de se consacrer au Seigneur. Aussi, à peine eût-elle fini ses 14 ans qu'elle se présenta comme postulante chez les Soeurs de S. Joseph de l'Apparition.
Dans la suite, au cours d'apparitions, Notre Dame lui confia son désir de fonder une congrégation palestinienne qui porterait le nom de Soeurs du Rosaire. De fait, en 1880, une maison de Jérusalem reçut dans ce dessein 7 jeunes filles pieuses et zélées qui, le 15 décembre 1880 reçurent l'habit religieux des mains du Patriarche, Mgr. Bracco.
Soeur Alphonsine cependant eut encore à affronter bien des difficultés pour cette fondation que la Vierge lui avait demandée ainsi qu'au Père Joseph Tannous, du clergé partriarcal. Avec la permission de Rome, elle put enfin quitter les Soeurs de Saint Joseph et entrer dans la nouvelle Congrégation des Soeurs du Rosaire. Le 7 octobre 1883, elle en reçut l'habit des mains de Mgr. Pascal Appodia, l'auxiliaire du Patriarche. Le 7 mars 1885, elle émit les premiers voeux entre les mains de Mgr. Bracco.
Le 25 juillet 1885, elle fut affectée à la maison de Jaffa de Galilée, près de Nazareth. On rapporte que dans cette paroisse, une fillette de l'école des Soeurs, Nazirah Eid, étant tombée dans une citerne pleine d'eau, Soeur Alphonsine la sauva en lui jetant son chapelet.
En 1886, Soeur Alphonsine alla fonder l'école des filles de Beit Sahour, le village des Pasteurs. En 1887, elle fut envoyée à Salt en Transjordanie avec trois compagnes. Affectée dans la suite à Naplouse, elle fut bientôt obligée de rentrer à Jérusalem à cause de sa santé qui s'était délabrée. Aussitôt rétablie, elle alla à la maison de Zababdeh.
En 1882, on la trouve à Nazareth au chevet de D. Joseph Tannous. Elle conforta dans son agonie le Fondateur qui était aussi son directeur spirituel. Elle revint ensuite à Bethléem pour y ouvrir un atelier de couture. Rentrée à Jérusalem en 1909, elle fut enfin envoyée à Ain Karem pour y ouvrir un orphelinat.
Le 25 mars 1927, en la fête de l'Annonciation, à l'heure qu'elle avait prédite, Mère Alphonsine achevait sa vie de prédestinée et s'endormait dans le Seigneur.
Dès son enfance elle avait ressenti un vif désir de se consacrer au Seigneur. Aussi, à peine eût-elle fini ses 14 ans qu'elle se présenta comme postulante chez les Soeurs de S. Joseph de l'Apparition.
Dans la suite, au cours d'apparitions, Notre Dame lui confia son désir de fonder une congrégation palestinienne qui porterait le nom de Soeurs du Rosaire. De fait, en 1880, une maison de Jérusalem reçut dans ce dessein 7 jeunes filles pieuses et zélées qui, le 15 décembre 1880 reçurent l'habit religieux des mains du Patriarche, Mgr. Bracco.
Soeur Alphonsine cependant eut encore à affronter bien des difficultés pour cette fondation que la Vierge lui avait demandée ainsi qu'au Père Joseph Tannous, du clergé partriarcal. Avec la permission de Rome, elle put enfin quitter les Soeurs de Saint Joseph et entrer dans la nouvelle Congrégation des Soeurs du Rosaire. Le 7 octobre 1883, elle en reçut l'habit des mains de Mgr. Pascal Appodia, l'auxiliaire du Patriarche. Le 7 mars 1885, elle émit les premiers voeux entre les mains de Mgr. Bracco.
Le 25 juillet 1885, elle fut affectée à la maison de Jaffa de Galilée, près de Nazareth. On rapporte que dans cette paroisse, une fillette de l'école des Soeurs, Nazirah Eid, étant tombée dans une citerne pleine d'eau, Soeur Alphonsine la sauva en lui jetant son chapelet.
En 1886, Soeur Alphonsine alla fonder l'école des filles de Beit Sahour, le village des Pasteurs. En 1887, elle fut envoyée à Salt en Transjordanie avec trois compagnes. Affectée dans la suite à Naplouse, elle fut bientôt obligée de rentrer à Jérusalem à cause de sa santé qui s'était délabrée. Aussitôt rétablie, elle alla à la maison de Zababdeh.
En 1882, on la trouve à Nazareth au chevet de D. Joseph Tannous. Elle conforta dans son agonie le Fondateur qui était aussi son directeur spirituel. Elle revint ensuite à Bethléem pour y ouvrir un atelier de couture. Rentrée à Jérusalem en 1909, elle fut enfin envoyée à Ain Karem pour y ouvrir un orphelinat.
Le 25 mars 1927, en la fête de l'Annonciation, à l'heure qu'elle avait prédite, Mère Alphonsine achevait sa vie de prédestinée et s'endormait dans le Seigneur.
samedi 1 avril 2006
Le Crucifix de Limpias
Ouevre d'un artiste espagnol inconnu, vénéré dans l'église de Saint-Pierre de Limpias depuis 1755, et par tout l'univers chrétien depuis 1919, année où des milliers de témoins l'ont vu, à diverses reprises, ouvrir et fermer les yeux et et porter ses regards tantôt vers le ciel, tantôt dans toutes les direction du monde, en même temps qu'ils voyaient du sang sortir des blessures de sa lourde couronne d'épines, inonder sa figure et se répandre sur tout son corps.
On a dit avec raison qu'aucun crucufix n'exprime les souffrances et l'amour de Jésus pour nous comme le Crucifix de Limpias et qu'il est vraiment le crucifix le plus vrai, le plus émouvant et le plus beau qui existe. De nombreuses faveurs temporelles et spirituelles sont obtenues chaque jour par la vénération de ce saint crucifix.
"Venez à moi, vous qui souffrez et ployez sous vos fardeaux, et en moi vous trouverez le repos de vos âmes". (Mat., II, 28-29)
OFFRANDE
Père infiniment miséricordieux, je t'offre par le Coeur douloureux et immaculé de Marie, avec saint Joseph, les neuf Choeurs des Anges et tous les Saints, les adorations, les louanges, l'amour et la sainteté infinis de ton Fils bien-aimé, Notre-Seigneur Jésus-Christ, son Coeur transpercé et brûlant d'amour, tout son Sang répandu pour nous, toutes ses Plaies Sacrées, et en Elles ma vie et la vie et les souffrances de tous les hommes, pour mon salut, le salut du monde entier, la délivrance de toutes les âmes du Purgatoire et la louange de ton amour miséricordieux.
Père très miséricordieux, je t'offre les Plaies de Notre-Seigneur Jésus-Christ, pour les agonisants de ce jour.
Les Compagnon de Jésus, Montréal
On a dit avec raison qu'aucun crucufix n'exprime les souffrances et l'amour de Jésus pour nous comme le Crucifix de Limpias et qu'il est vraiment le crucifix le plus vrai, le plus émouvant et le plus beau qui existe. De nombreuses faveurs temporelles et spirituelles sont obtenues chaque jour par la vénération de ce saint crucifix.
"Venez à moi, vous qui souffrez et ployez sous vos fardeaux, et en moi vous trouverez le repos de vos âmes". (Mat., II, 28-29)
OFFRANDE
Père infiniment miséricordieux, je t'offre par le Coeur douloureux et immaculé de Marie, avec saint Joseph, les neuf Choeurs des Anges et tous les Saints, les adorations, les louanges, l'amour et la sainteté infinis de ton Fils bien-aimé, Notre-Seigneur Jésus-Christ, son Coeur transpercé et brûlant d'amour, tout son Sang répandu pour nous, toutes ses Plaies Sacrées, et en Elles ma vie et la vie et les souffrances de tous les hommes, pour mon salut, le salut du monde entier, la délivrance de toutes les âmes du Purgatoire et la louange de ton amour miséricordieux.
Père très miséricordieux, je t'offre les Plaies de Notre-Seigneur Jésus-Christ, pour les agonisants de ce jour.
Les Compagnon de Jésus, Montréal
jeudi 30 mars 2006
Le Vénérable P. Pio Bruno Lanteri, Fondateur des Oblats de la Vierge Marie (1759-1830)
Le P. Bruno Lantéri naquit à Coni (Cuneo), en Italie, le 12 mai 1759. De bonne famille, il reçut une éducation très soignée et montra de bonne heure de belles dispositions religieuses et intellectuelles. Il entra dans la carrière ecclésiastique, fut ordonné prêtre en 1782, et initié à la vie apostolique par un saint Jésuite, le P. de Diessbach. Marchant sur les traces de son maître, il devait être pendant près de 50 ans, le centre de l'activité catholique, à Turin, avec un rayonnement efficace en Italie, en France, en Suisse et en Autriche.
Pendant que la Révolution française exerçait ses ravages dans les rangs du clergé, il se dépensait en oeuvres de sanctification sacerdotale, d'action catholique, d'apostolat par la parole et par la presse. Il mérite ainsi d'être appelé par le pape Pie XI: le Précurseur de l'Action catholique.
Sous l'occupation française, il continua, à Turin, son admirable ministère, et quand le pape fut enfermé à Savone, par ordre de Napoléon, il fut l'animateur des chaînes de correspondance secrète, par lesquelles l'auguste prisonnier recevait les informations utiles et communiquait ses décisions à l'Eglise. La police de Napoléon essaya en vain d'annuller cette résistance obstinée aux ordres de l'empereur. La fidelité à l'Eglise et au pape fut l'un des traits les plus frappants du caractère de don Lantéri.
Sous la Restauration, il fonda l'Amitié catholique, au sein de laquelle un Joseph de Maistre conçut et publia son livre sur le Pape. Il fonda le Convict ecclésiastique, qui davait être une vraie pépinière de saints prêtres, parmi lesquels il faut nommer St Joseph Cafasso et St Jean Bosco.
Enfin, triomphant de mille obstacles, il fonda la Congrégation des Oblats de la Vierge Marie, qui est encore, de nos jours, l'héritière de son idéal et de son zèle.
Il mourut à Pignerol, en Italie, le 5 août 1830, entrouré de ses religieux. De nombreuses faveurs on déjà été obtenues par son intercession.
NEUVAINE
en l'honneur du Vénérable P. Lanteri
"O Père céleste, qui avez rempli le coeur de votre serviteur Bruno d'une foi vive et efficace, faites que notre vie soit animée du même esprit, et, par son intercession, accordez-nous la grâce dont nous avons tant besoin".
Pater, Ave, Gloria.
"O Jésus, Sagesse incréée, par la confiance en vos mérites et en votre croix, que vous avez répandue dans le coeur de votre serviteur Bruno, et par le zèle qu'il a déployé pour propager votre bonté et votre miséricorde, accordez-nous la même ardeur et la grâce que nous vous demandons humblement".
Pater, Ave, Gloria.
"O Esprit-Saint, source de charité, par l'amour que vous avez allumé, pour Dieu et pour les âmes, au coeur de votre Serviteur Bruno, accordez-nous de vivre, loin du péché, dans la charité et la justice, afin que nous puissions être dignes de la grâce que nous sollicitons avec ferveur et parvenir à la félicité du ciel".
Pater, Ave, Gloria.
"Et vous, Vierge et Mère de Dieu, médiatrice de toutes les grâces, obtenez du Seigneur la glorification de son Serviteur Bruno, qui durant toute sa vie vous aima comme un fils très tendre et porpagea la dévotion anvers vous, en faisant tomber sur nous, par son intercession, la grâce que notre foi implore".
Ave Maria!
Imprimatur Curia Arch. Mediolani: 9-X-1956 + J. Schiavini, Vic. Gen.
Pendant que la Révolution française exerçait ses ravages dans les rangs du clergé, il se dépensait en oeuvres de sanctification sacerdotale, d'action catholique, d'apostolat par la parole et par la presse. Il mérite ainsi d'être appelé par le pape Pie XI: le Précurseur de l'Action catholique.
Sous l'occupation française, il continua, à Turin, son admirable ministère, et quand le pape fut enfermé à Savone, par ordre de Napoléon, il fut l'animateur des chaînes de correspondance secrète, par lesquelles l'auguste prisonnier recevait les informations utiles et communiquait ses décisions à l'Eglise. La police de Napoléon essaya en vain d'annuller cette résistance obstinée aux ordres de l'empereur. La fidelité à l'Eglise et au pape fut l'un des traits les plus frappants du caractère de don Lantéri.
Sous la Restauration, il fonda l'Amitié catholique, au sein de laquelle un Joseph de Maistre conçut et publia son livre sur le Pape. Il fonda le Convict ecclésiastique, qui davait être une vraie pépinière de saints prêtres, parmi lesquels il faut nommer St Joseph Cafasso et St Jean Bosco.
Enfin, triomphant de mille obstacles, il fonda la Congrégation des Oblats de la Vierge Marie, qui est encore, de nos jours, l'héritière de son idéal et de son zèle.
Il mourut à Pignerol, en Italie, le 5 août 1830, entrouré de ses religieux. De nombreuses faveurs on déjà été obtenues par son intercession.
NEUVAINE
en l'honneur du Vénérable P. Lanteri
"O Père céleste, qui avez rempli le coeur de votre serviteur Bruno d'une foi vive et efficace, faites que notre vie soit animée du même esprit, et, par son intercession, accordez-nous la grâce dont nous avons tant besoin".
Pater, Ave, Gloria.
"O Jésus, Sagesse incréée, par la confiance en vos mérites et en votre croix, que vous avez répandue dans le coeur de votre serviteur Bruno, et par le zèle qu'il a déployé pour propager votre bonté et votre miséricorde, accordez-nous la même ardeur et la grâce que nous vous demandons humblement".
Pater, Ave, Gloria.
"O Esprit-Saint, source de charité, par l'amour que vous avez allumé, pour Dieu et pour les âmes, au coeur de votre Serviteur Bruno, accordez-nous de vivre, loin du péché, dans la charité et la justice, afin que nous puissions être dignes de la grâce que nous sollicitons avec ferveur et parvenir à la félicité du ciel".
Pater, Ave, Gloria.
"Et vous, Vierge et Mère de Dieu, médiatrice de toutes les grâces, obtenez du Seigneur la glorification de son Serviteur Bruno, qui durant toute sa vie vous aima comme un fils très tendre et porpagea la dévotion anvers vous, en faisant tomber sur nous, par son intercession, la grâce que notre foi implore".
Ave Maria!
Imprimatur Curia Arch. Mediolani: 9-X-1956 + J. Schiavini, Vic. Gen.
lundi 27 mars 2006
Prière à Saint Dominique Albini
Né à Menton le 26 novembre 1790 et ordonné prêtre à Nice en 1814, le Père ALBINI entre à l'âge de 34 ans dans la Congrégation des Missionnaires Oblats de Marie Immaculée fondée par Mgr de Mazenod.
Professeur et missionnaire à Aix, Nîmes, Marseille, Ajaccio, surnommé l'Apôtre de la Corse, il est en tout et partout un modèle de vie religieuse et apostoloique. En 1836 il fonde la maison de Vico où il meurt en odeur de sainteté, le 20 mai 1839.
Sa cause de Béatification a été introduite à Rome le 14 avril 1915, et il a été reconnu Vénérable, le 4 juillet 1968.
PRIERE POUR NEUVAINE
Adorable Trinité, qui avez appelé votre serviteur Charles Dominique Albini à cette vie intérieure qui est l'âme de tout apostolat, daignez, nous vous en supplions, inspirer à nos âmes les mêmes sentiments de zèle et de piété qui enflammaient son coeur d'apôtre, et, pour glorifier sa mémoire, nous accorder par son intercession, la grâce particulière que nous sollicitons de votre infinie bonté. Ainsi soit-il.
Pater, Ave, Gloria.
Professeur et missionnaire à Aix, Nîmes, Marseille, Ajaccio, surnommé l'Apôtre de la Corse, il est en tout et partout un modèle de vie religieuse et apostoloique. En 1836 il fonde la maison de Vico où il meurt en odeur de sainteté, le 20 mai 1839.
Sa cause de Béatification a été introduite à Rome le 14 avril 1915, et il a été reconnu Vénérable, le 4 juillet 1968.
PRIERE POUR NEUVAINE
Adorable Trinité, qui avez appelé votre serviteur Charles Dominique Albini à cette vie intérieure qui est l'âme de tout apostolat, daignez, nous vous en supplions, inspirer à nos âmes les mêmes sentiments de zèle et de piété qui enflammaient son coeur d'apôtre, et, pour glorifier sa mémoire, nous accorder par son intercession, la grâce particulière que nous sollicitons de votre infinie bonté. Ainsi soit-il.
Pater, Ave, Gloria.
Prière à Saint François-Marie de Camporosso
Padre Santo - Capucin (1804 - 1866)
O glorieux Saint François-Marie, modèle éclatant de mortification et de charité envers Dieu et envers le prochain, daignez jeter les yeux sur les peines que me causent les difficultés de la vie!
Je me confie à votre intercession. Je vous en supplie humblement: conduisez-moi sur les traces du Seigneur, obtenez-moi d'aimer comme vous la mortification qui éloigne du péché et de vivre dans la charité qui unit à Dieu. Lorsqu'une difficulté viendra m'arracher quelque plainte, ô vous qui si délicatement consolez les affligés, venez à mon secours, obtenez-moi la résignation chrétienne, soyez-moi aide et réconfort.
O "Poverello du Christ" qui sur terre - plus heureux de donner que de recevoir - aviez, pour tous les affligés et besogneux, pain, conseils et paroles d'encouragement, accueillez aujourd'hui du haut du ciel ma prière confiante; donnez-moi un témoignage de votre bon coeur, exaucez mes demandes et changez mes plaintes en hymne de joie! Ansi soit-il.
Pater, Ave et Gloria. (300 jours d'indulgence) + J. Card. Siri, Archevêque
Pour relations de grâces reçues - biographies, images et souvenirs - s'adresser à:
Convento PP. Cappuccini, Piazza Cappuccini, 1, Genova (Italie)
O glorieux Saint François-Marie, modèle éclatant de mortification et de charité envers Dieu et envers le prochain, daignez jeter les yeux sur les peines que me causent les difficultés de la vie!
Je me confie à votre intercession. Je vous en supplie humblement: conduisez-moi sur les traces du Seigneur, obtenez-moi d'aimer comme vous la mortification qui éloigne du péché et de vivre dans la charité qui unit à Dieu. Lorsqu'une difficulté viendra m'arracher quelque plainte, ô vous qui si délicatement consolez les affligés, venez à mon secours, obtenez-moi la résignation chrétienne, soyez-moi aide et réconfort.
O "Poverello du Christ" qui sur terre - plus heureux de donner que de recevoir - aviez, pour tous les affligés et besogneux, pain, conseils et paroles d'encouragement, accueillez aujourd'hui du haut du ciel ma prière confiante; donnez-moi un témoignage de votre bon coeur, exaucez mes demandes et changez mes plaintes en hymne de joie! Ansi soit-il.
Pater, Ave et Gloria. (300 jours d'indulgence) + J. Card. Siri, Archevêque
Pour relations de grâces reçues - biographies, images et souvenirs - s'adresser à:
Convento PP. Cappuccini, Piazza Cappuccini, 1, Genova (Italie)
jeudi 16 mars 2006
"Fais aimer le Coeur de ma Mère transpercé des douleurs qui déchirèrent le mien."
"... c'est par le Coeur Douloureux et Immaculé de ma Mère que je veux triompher, parce qu'après avoir coopéré à la rédemption des âmes, ce coeur a droit à une même coopération dans les manifestations de ma justice et de mon amour."
(Notre-Seigneur à Berthe Petit).
Éditions de l'Oeuvre de Diffusion Mariale - Oeuvre mondiale d'information et de propagande mariale, Emile Canova, Bourg-Saint-Maurice (Savoie).
(Notre-Seigneur à Berthe Petit).
Éditions de l'Oeuvre de Diffusion Mariale - Oeuvre mondiale d'information et de propagande mariale, Emile Canova, Bourg-Saint-Maurice (Savoie).
Berthe Petit et la Dévotion au Coeur Douloureux et Immaculé de Marie
1. - Extraits des messages de N.-Seigneur à Berthe Petit.
Le Coeur de ma Mère a droit au titre de Douloureux et Je le veux placé avant celui d'Immaculé, parce qu'elle l'a acqui Elle-même. L'Eglise a reconnu en ma Mère ce que Je fis moi-même: sa Conception Immaculée. Il faut maintenant et Je veux que soit compris et reconnu le droit qu'a ma Mère à un titre de justice, titre que lui ont valu son identification à toutes mes douleurs, ses souffrances, ses sacrifices, son immolation au Calvaire, acceptés dans une pleine correspondance à Ma grâce et supportés pour le salut de l'humanité.
C'est dans cette corédemption que ma Mère fut surtout grande et c'est pourquoi Je demande que l'Invocation telle que Je l'ai dictée, soit approuvée et répandue dans toute l'Eglise, à l'égale de celle adressée à mont Coeur et qu'elle soit récitée par chacun de mes prêtres après le sacrifice de la Messe. Elle a déjà obtenu des grâces; elle en obtiendra encore plus; elle sera répandue, en attendant que, par la Consécration au Coeur Douloureux et Immaculé de ma Mère, l'Eglise soit relevée et le monde renouvelé.
Ce que je veux découle de ce que Je fis au Calvaire. En donnant à ma Mère Jean pour fils ne lui confiai-Je pas la Maternité douloureuse du monde entier?
Les pires calamités que j'avais prédites, sont déchaînées, aussi est-il temps et Je veux:
Que les peuples se tournent vers le Coeur Douloureux de ma Mère;
Qu'un même cri s'échappe de toutes les âmes: "Coeur Douloureux et Immaculé de Marie priez pour nous."
Que cette prière, indiquée par mon amour comme un suprême recours, soit approuvée et indulgenciée, non plus seulement partiellement et pour une petite part de mon troupeau, mais pour tout l'univers, afin qu'elle se répande comme un souffle réparateur et purificateur qui apaisera mon courroux.
Cette dévotion au Coeur Douloureux et Immaculé de ma Mère reanimera la foi et l'espérance dans les Coeurs brisés et les familles détruites; elle aidera à réparer les ruines, elle adoucira les douleurs, elle sera une nouvelle force pour mon Eglise en portant les âmes, non seulement à la confiance en mon Coeur, mais encore à l'abandon au Coeur Douloureux de ma Mère.
C'est vers une tourmente affreuse que va l'humanité; elle divisera de plus en plus les peuples, elle réduira à néant les combinaisons humaines, elle montrera que rien ne subsiste sans Moi et que Je reste le seul Maître des destinées des peuples.
C'est par le Coeur Douloureux et Immaculé de ma Mère que je veux triompher, parce qu'après avoir coopéré à la rédemption des âmes, ce coeur a droit à une même coopération dans les manifestations de ma justice et de mon amour.
Grande est ma Mère en tout, mais Elle l'est surtout dans son Coeur meutri, transpercé de la blessure du mien.
C'est pourquoi, voulant pour ce Coeur un triomphe éclatant, J'ai attendu l'heure d'une universelle détresse, trouvant écho dans le Coeur Douloureux de ma Mère, universel comme mon Coeur.
Adopter cette dévotion et la répandre, c'est accomplir ma volonté et répondre à l'attente de mon Coeur. Car, par la prière et la consécration faite à ce Coeur des grâces de lumière seront obtenues. Elles amèneront graduellement les âmes à la pleine connaissance de nos coeurs unis qui ont été blessés d'une même blessure, source inépuisable de tout bien pour l'humanité et dont la gloire fait et fera le bonheur des élus dans l'Eternité.
Le salut de ta patrie, la paix intérieure, le relèvement moral du peuple, la confiance en mon Eglise renaîtront par la dévotion active et la consécration, que Je veux, pour que soit aimé et glorifié le Coeur Douloureux et Immaculé de ma Mère uni en tout à mon Coeur. Le salut sera ainsi l'Oeuvre de nos deux Coeurs, le triomphe de leur amour envers le peuple, que cette consécration rendra confiant en ma promesse.
Fais aimer le Coeur de ma Mère transpercé des douleurs qui déchirèrent le mien.
Il faut penser au Coeur de ma Mère comme tu penses au mien, vivre dans ce coeur comme tu veux vivre dans le mien, te donner à ce Coeur comme tu te donnes au mien. Il faut répandre l'amour de ce Coeur tout unifié au mien.
Je t'ai dit les désirs de mon Coeur sur la dévotion à Celui de ma Mère. Aime-le, fais-le aimer. Cet amour sera pour toi et pour le monde une source de grâces et il attirera de grandes bénédictions. Livre-toi à mon amour.
Ce sont les coeurs qui doivent être changés; cela ne se fera que par la dévotion, connue, développée, prêchée et conseillée partout. C'est le dernier secours que Dieu donne avant la fin des temps: le recours à Sa Mère, sous le titre qu'Il veut pour Elle, universellement.
L'envahisseur reste à Ma Merci pour le châtiment qu'il mérite. Justice sera faite en tout. Le châtiment gronde; les chefs le sentent venir; ils s'en épouvantent et se rendent compte qu'ils ne peuvent plus rien conjurer. C'est alors qu'on verrra Mon Jugement et la puissance de Ma volonté. L'Oeuvre se fera. La Belgique redeviendra prospère. (4 nov. 1941).
Une tourmente affreuse se prépare. On va voir se déclencher toutes ces forces préparées avec rage. C'est le moment ou jamais de vous livrer tous au Coeur Douloureux et Immaculé de Ma Mère. C'est par l'acceptation du Calvaire que Ma Mère a participé à toutes Mes douleurs. La dévotion à Son Coeur uni au Mien donnera la paix, la vraie Paix, tant demandée et encore si peu méritée.
A l'heure du triomphe il ne sera visible que Moi seul, J'ai inspiré aux instruments que dans ma liberté Je me suis choisis, une dévotion qui doit être semblable à celle dont est honorée mon Coeur.
C'est en Fils que Je l'ai conçue pour ma Mère. C'est en Dieu que Je la veux.
2. - Messages de la Vierge Marie
Les Evénements approchent telle une ombre grandissante qui s'étend sans que l'on en tienne compte, alors qu'elle recèle de terribles étincelles qui vont replonger les nations dans le feu et le sang. Oh! l'affreuse perspective! Mon coeur de Mère se briserait si Je ne voyais à quel point la Justice Divine est imposante pour le salut des âmes et la purification des peuples.
Vois la blessure de mon Coeur semblable à celle de mon Fils et le torrent de grâces prêt à en jaillir.
Ne te laisse donc rebuter par aucune peine, aucune déception, aucune souffrance.
Tu as la compréhension des douleurs qu'endura mon Coeur, des souffrances de tout mon être, pour le salut du monde.
"Je me suis nommée l'Immaculée Conception. A toi Je me nomme la Mère au Coeur Douloureux. Ce titre que veut mon Fils m'est cher entre tous, et c'est par lui qu'il sera accordé, répandu partout des grâces de miséricorde et de salut.
C'est d'une volonté inébranlable que mon Fils veut voir les âmes recourir à mon Coeur Douloureux. J'attends ce mouvement des âmes, le coeur débordant de tendresse, ne demandant qu'à redire au Coeur de mon Fils ce qui sera confié à mon Coeur et à obtenir, pour tous, des grâces de salut.
Nihil Obstat Fr. Cuttaz, Censeur, Annecy, le 9 Juillet 1947. - Imprimatur Annecy, le 10 Juillet 1947 J. Pernoud V.G.
Transcription du cahier "Berthe Petit et la Dévotion au Coeur Douloureux et Immaculé de Marie" des Éditions de l'Oeuvre de Diffusion Mariale (Emile CANOVA), Bourg-Sainit-Maurice (Savoie)
Le Coeur de ma Mère a droit au titre de Douloureux et Je le veux placé avant celui d'Immaculé, parce qu'elle l'a acqui Elle-même. L'Eglise a reconnu en ma Mère ce que Je fis moi-même: sa Conception Immaculée. Il faut maintenant et Je veux que soit compris et reconnu le droit qu'a ma Mère à un titre de justice, titre que lui ont valu son identification à toutes mes douleurs, ses souffrances, ses sacrifices, son immolation au Calvaire, acceptés dans une pleine correspondance à Ma grâce et supportés pour le salut de l'humanité.
C'est dans cette corédemption que ma Mère fut surtout grande et c'est pourquoi Je demande que l'Invocation telle que Je l'ai dictée, soit approuvée et répandue dans toute l'Eglise, à l'égale de celle adressée à mont Coeur et qu'elle soit récitée par chacun de mes prêtres après le sacrifice de la Messe. Elle a déjà obtenu des grâces; elle en obtiendra encore plus; elle sera répandue, en attendant que, par la Consécration au Coeur Douloureux et Immaculé de ma Mère, l'Eglise soit relevée et le monde renouvelé.
Ce que je veux découle de ce que Je fis au Calvaire. En donnant à ma Mère Jean pour fils ne lui confiai-Je pas la Maternité douloureuse du monde entier?
Les pires calamités que j'avais prédites, sont déchaînées, aussi est-il temps et Je veux:
Que les peuples se tournent vers le Coeur Douloureux de ma Mère;
Qu'un même cri s'échappe de toutes les âmes: "Coeur Douloureux et Immaculé de Marie priez pour nous."
Que cette prière, indiquée par mon amour comme un suprême recours, soit approuvée et indulgenciée, non plus seulement partiellement et pour une petite part de mon troupeau, mais pour tout l'univers, afin qu'elle se répande comme un souffle réparateur et purificateur qui apaisera mon courroux.
Cette dévotion au Coeur Douloureux et Immaculé de ma Mère reanimera la foi et l'espérance dans les Coeurs brisés et les familles détruites; elle aidera à réparer les ruines, elle adoucira les douleurs, elle sera une nouvelle force pour mon Eglise en portant les âmes, non seulement à la confiance en mon Coeur, mais encore à l'abandon au Coeur Douloureux de ma Mère.
C'est vers une tourmente affreuse que va l'humanité; elle divisera de plus en plus les peuples, elle réduira à néant les combinaisons humaines, elle montrera que rien ne subsiste sans Moi et que Je reste le seul Maître des destinées des peuples.
C'est par le Coeur Douloureux et Immaculé de ma Mère que je veux triompher, parce qu'après avoir coopéré à la rédemption des âmes, ce coeur a droit à une même coopération dans les manifestations de ma justice et de mon amour.
Grande est ma Mère en tout, mais Elle l'est surtout dans son Coeur meutri, transpercé de la blessure du mien.
C'est pourquoi, voulant pour ce Coeur un triomphe éclatant, J'ai attendu l'heure d'une universelle détresse, trouvant écho dans le Coeur Douloureux de ma Mère, universel comme mon Coeur.
Adopter cette dévotion et la répandre, c'est accomplir ma volonté et répondre à l'attente de mon Coeur. Car, par la prière et la consécration faite à ce Coeur des grâces de lumière seront obtenues. Elles amèneront graduellement les âmes à la pleine connaissance de nos coeurs unis qui ont été blessés d'une même blessure, source inépuisable de tout bien pour l'humanité et dont la gloire fait et fera le bonheur des élus dans l'Eternité.
Le salut de ta patrie, la paix intérieure, le relèvement moral du peuple, la confiance en mon Eglise renaîtront par la dévotion active et la consécration, que Je veux, pour que soit aimé et glorifié le Coeur Douloureux et Immaculé de ma Mère uni en tout à mon Coeur. Le salut sera ainsi l'Oeuvre de nos deux Coeurs, le triomphe de leur amour envers le peuple, que cette consécration rendra confiant en ma promesse.
Fais aimer le Coeur de ma Mère transpercé des douleurs qui déchirèrent le mien.
Il faut penser au Coeur de ma Mère comme tu penses au mien, vivre dans ce coeur comme tu veux vivre dans le mien, te donner à ce Coeur comme tu te donnes au mien. Il faut répandre l'amour de ce Coeur tout unifié au mien.
Je t'ai dit les désirs de mon Coeur sur la dévotion à Celui de ma Mère. Aime-le, fais-le aimer. Cet amour sera pour toi et pour le monde une source de grâces et il attirera de grandes bénédictions. Livre-toi à mon amour.
Ce sont les coeurs qui doivent être changés; cela ne se fera que par la dévotion, connue, développée, prêchée et conseillée partout. C'est le dernier secours que Dieu donne avant la fin des temps: le recours à Sa Mère, sous le titre qu'Il veut pour Elle, universellement.
L'envahisseur reste à Ma Merci pour le châtiment qu'il mérite. Justice sera faite en tout. Le châtiment gronde; les chefs le sentent venir; ils s'en épouvantent et se rendent compte qu'ils ne peuvent plus rien conjurer. C'est alors qu'on verrra Mon Jugement et la puissance de Ma volonté. L'Oeuvre se fera. La Belgique redeviendra prospère. (4 nov. 1941).
Une tourmente affreuse se prépare. On va voir se déclencher toutes ces forces préparées avec rage. C'est le moment ou jamais de vous livrer tous au Coeur Douloureux et Immaculé de Ma Mère. C'est par l'acceptation du Calvaire que Ma Mère a participé à toutes Mes douleurs. La dévotion à Son Coeur uni au Mien donnera la paix, la vraie Paix, tant demandée et encore si peu méritée.
A l'heure du triomphe il ne sera visible que Moi seul, J'ai inspiré aux instruments que dans ma liberté Je me suis choisis, une dévotion qui doit être semblable à celle dont est honorée mon Coeur.
C'est en Fils que Je l'ai conçue pour ma Mère. C'est en Dieu que Je la veux.
2. - Messages de la Vierge Marie
Les Evénements approchent telle une ombre grandissante qui s'étend sans que l'on en tienne compte, alors qu'elle recèle de terribles étincelles qui vont replonger les nations dans le feu et le sang. Oh! l'affreuse perspective! Mon coeur de Mère se briserait si Je ne voyais à quel point la Justice Divine est imposante pour le salut des âmes et la purification des peuples.
Vois la blessure de mon Coeur semblable à celle de mon Fils et le torrent de grâces prêt à en jaillir.
Ne te laisse donc rebuter par aucune peine, aucune déception, aucune souffrance.
Tu as la compréhension des douleurs qu'endura mon Coeur, des souffrances de tout mon être, pour le salut du monde.
"Je me suis nommée l'Immaculée Conception. A toi Je me nomme la Mère au Coeur Douloureux. Ce titre que veut mon Fils m'est cher entre tous, et c'est par lui qu'il sera accordé, répandu partout des grâces de miséricorde et de salut.
C'est d'une volonté inébranlable que mon Fils veut voir les âmes recourir à mon Coeur Douloureux. J'attends ce mouvement des âmes, le coeur débordant de tendresse, ne demandant qu'à redire au Coeur de mon Fils ce qui sera confié à mon Coeur et à obtenir, pour tous, des grâces de salut.
Nihil Obstat Fr. Cuttaz, Censeur, Annecy, le 9 Juillet 1947. - Imprimatur Annecy, le 10 Juillet 1947 J. Pernoud V.G.
Transcription du cahier "Berthe Petit et la Dévotion au Coeur Douloureux et Immaculé de Marie" des Éditions de l'Oeuvre de Diffusion Mariale (Emile CANOVA), Bourg-Sainit-Maurice (Savoie)