samedi 15 décembre 2007

«Ma Croix est la porte de la véritable Vie»


"Ne fallait-il pas que le Christ souffrit pour entrer dans sa gloire?" (Luc XXIV, 26)

Ne sais-tu pas que ma Croix et Moi nous sommes inséparables?
Si tu Me rencontres, tu rencontreras ma Croix et quand tu trouves ma Croix, c'est Moi que tu trouves. Celui qui M'aime, aime ma Croix, et celui qui aime ma Croix, M'aime.
Personne ne possèdera la Vie éternelle sans aimer la Croix et sans l'embrasser volontiers pour mon Amour.
Le chemin de la vertu et de la sainteté est fait d'abnégation et de souffrance. L'âme qui accepte et embrasse généreusement la Croix, marche dans la vraie lumière. Elle suit un sentier droit et sûr où elle n'a pas à craindre de glisser sur les pentes, car il n'y en a pas.
Ma Croix est la porte de la véritable Vie, c'est pourquoi elle est resplendissante. Et l'âme qui a su l'accepter et l'aimer telle que Je la lui ai donnée, entrera, par elle, dans les splendeurs de la Vie éternelle.
Comprends-tu maintenant, combien ma Croix est précieuse? Ne la crains pas... Aime-la, car c'est Moi qui te la donne. Je ne te laisserai jamais sans les forces nécessaires pour la soutenir.
Vois comme Je l'ai portée pour ton amour. Toi, porte-la pour mon amour.
Beaucoup d'âmes Me reçoivent bien lorsque Je les visite par la consolation. Beaucoup m'accueillent avec joie dans la Communion. Mais il y en a peu qui M'ouvrent volontiers quand Je frappe à leur porte avec ma Croix.
Quand une âme est étendue sur ma Croix et s'y abandonne, cette âme Me glorifie... cette âme Me console... Elle est la plus proche de Moi.
Si tu savais combien la souffrance profite aux âmes! Souffre avec Moi afin que le monde Me connaisse et que les âmes viennent à Moi. La souffrance fera triompher l'Amour.

Offre à mon Père éternel les tourments de ma passion pour la conversion des âmes:
O mon Père! ô Père céleste! Regardez les plaies de votre Fils... Recevez-les afin que les âmes s'ouvrent à votre grâce. Je vous offre, ô Dieu de miséricorde, le délaissement de votre Fils sur la Croix, sa soif et tous ses tourments, afin que les pécheurs retrouvent la consolation et la paix dans la douleur de leurs fautes. Et de même que les tourments de votre divin Fils se sont achevés dans sa béatitude éternelle, qu'ainsi, les souffrances des âmes qui réparent et font pénitence, soient éternellement couronnées par la récompense de votre gloire.

Extrait de "Un appel à l'Amour" - Josefa Menéndez - avec l'Imprimatur - Julius Geraldus Saliège, Archevêque de Toulouse, 2 Janiver 1944.

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