C'est à vous que j'appartiens, ô Jésus. Vous avez sur moi tous les droits, et je ne veux Vous en disputer aucun. De quelque manière que Vous me traitiez ou disposiez de moi, je m'y soumets à l'avance, j'accepte généreusement et humblement tous les décrets de votre sainte et adorable Volonté.
S'il m'arrive, en face des épreuves, des humiliations et des souffrances, de ressentir les oppositions et les révoltes de ma nature, je les désavoue à l'avance; car ce que je veux avant tout, ô mon adorable Maitre, c'est que votre Volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Lorsque je Vous contemple, ô mon Jésus, je constate que Vous n'avez vécu que pour accomplir les volontés de votre divin Père; et, malgré les tortures et les angoisses de votre Passion, Vous êtes mort dans la satisfaction pleine et entière de tous les désirs de votre Cœur, parce que Vous faisiez la volonté de Celui qui Vous avait envoyé. A votre exemple, et quoi qu'il m'en coute, je veux aimer par dessus tout votre sainte et adorable Volonté.
S'il entre dans vos desseins, ô Jésus, que ma vie soit traversé par des peines et des privations de tout genre, - que je connaisse, avec les souffrances du corps, les angoisses de l'âme, - que je subisse l'abandon des créatures et l'injustice des hommes, - que les deuils se multiplient autour de moi et que j'erre comme abandonné sur la terre; cela encore, je l'accepte, je le veux et je l'aime, parce que c'est votre sainte et adorable Volonté.
Pourvu que Vous me restiez, ô Jésus, mon Seigneur et mon Tout, j'accepte d'être privé de tout le reste. Et pourtant, il Vos plaira peut-être de m'associer plus intimement à vos souffrances et à vos immolations..., mais lors même que Vous me plongeriez dans toutes les peines de l'esprit et du cœur et que, Vous taisant et Vous cachant, Vous sembleriez m'abandonner, je croirai toujours en Vous et je Vous adorerai dans toutes les manifestations de votre sainte et adorable Volonté.
Lorsque je me suis donné à Vous, j'ai fait à l'avance le sacrifice de toutes les joies de la terre; je ne me suis rien réservé, afin d'être plus libre d'accomplir toujours votre unique bon plaisir, et, dans l'ardeur de mon amour, j'ai osé Vous prier de ne pas Vous gêner avec moi... Vous m'avez pris au mot, ô mon Jésus, et Vous m'avez fait l'honneur de me crucifier avec Vous. J'apprécie trop votre grande miséricorde à mon égard pour vouloir rien changer au pacte que j'ai fait avec Vous et, tous les jours de ma vie, je ne veux avoir qu'un désir: celui de faire toujours votre sainte et adorable Volonté.
Quel sera le reste de ma vie? L'avenir ressemblera-t-il au présent et au passé, ou modifiera-t-il mon existence? Je n'y veux pas penser. L'avenir est à Dieu, et il appartient à Lui seul de le faire ce qu'il veut. Ce dont je suis sûr, ô mon Jésus, c'est que Vous ne cesserez de m'aimer et ne serez étranger à aucune de mes peines et de mes joies. Aussi, je veux continuer à Vous laisser le choix de mes croix et de mes épreuves; les meilleures pour moi seront toujours celles qui sont marquées du sceau de votre sainte et adorable Volonté.
Sur la terre comme au ciel,
je veux chanter
le cantique de la soumission amoureuse
à la sainte et adorable Volonté de Jésus:
Fiat Voluntas tua
sicut in coelo et in terra.
je veux chanter
le cantique de la soumission amoureuse
à la sainte et adorable Volonté de Jésus:
Fiat Voluntas tua
sicut in coelo et in terra.
Paris. - Avec permission de l'Ordinaire. - Maison du Bon-Pasteur, 228, Boulevard Péreire, Paris.
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