Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus-Christ, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus-Christ, écoutez-nous.
Jésus-Christ, exaucez-nous.
Père Céleste qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Esprit-Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.
Esprit-Saint, qui procédez du Père et du Fils, ayez pitié de nous.
Esprit du Seigneur, qui remplissez tout l'univers, ayez pitié de nous.
Esprit-Saint, de qui Jésus a été conçu dans le sein de la Vierge Marie, ayez pitié de nous.
Esprit de sagesse et d'intelligence, ayez pitié de nous.
Esprit de conseil et de force, ayez pitié de nous.
Esprit de science et de piété, ayez pitié de nous.
Esprit de crainte du Seigneur, ayez pitié de nous.
Esprit de foi, d'espérance et d'amour, ayez pitié de nous.
Esprit d'humilité et de mansuétude, ayez pitié de nous.
Esprit de justice et de chasteté, ayez pitié de nous.
Esprit de vérité qui êtes envoyé pour nous consoler, ayez pitié de nous.
Esprit-Saint, qui répandez la charité dans nos cœurs, ayez pitié de nous.
Esprit-Saint, dont les Apôtres ont été remplis, ayez pitié de nous.
Esprit de toute grâce, qui distribuez vos dons selon votre bon plaisir, ayez pitié de nous.
Soyez-nous propice, pardonnez-nous, Seigneur.
Soyez-nous propice, exaucez-nous Seigneur.
De tout péché, délivrez-nous, Seigneur.
Des tentations et des embuches du démon, délivrez-nous, Seigneur.
De la présomption et du désespoir, délivrez-nous, Seigneur.
De la résistance à vos inspirations, délivrez-nous, Seigneur.
De l'obstination et de l'impénitence, délivrez-nous, Seigneur.
De toute souillure de corps, de cœur et d'esprit, délivrez-nous, Seigneur.
De l'esprit d'erreur et de blasphème et de tout esprit mauvais, délivrez-nous, Seigneur.
Pauvres pécheurs, nous vous en prions, écoutez-nous.
Afin que vos inspirations se manifestent dans nos œuvres, nous vous en prions, écoutez-nous.
Afin que nous ne profanions jamais notre âme dont vous avez fait votre temple, nous vous en prions, écoutez-nous.
Afin de ne pas vous contrister, vous qui êtes l'Esprit-Saint de Dieu, nous vous en prions, écoutez-nous.
Afin que, prenant gout aux choses de Dieu, nous devenions avides des dons supérieurs de votre grâce, nous vous en prions, écoutez-nous.
Afin que tous, animés d'un même Esprit, nous soyons unis dans la paix, nous vous en prions, écoutez-nous.
Afin que vous conserviez dans leur sainte vocation tous les Ordres du Clergé et toutes les Familles religieuses, nous vous en prions, écoutez-nous.
Afin que vous défendiez et reculiez les frontières de l'Église, nous vous en prions, écoutez-nous.
Par le cœur Immaculé de Marie, votre sanctuaire de prédilection, nous vous en prions, écoutez-nous.
Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, répandez en nous le Saint-Esprit.
Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, envoyez-nous le Saint-Esprit.
Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, donnez-nous le Saint-Esprit.
V. Envoyez votre Esprit et tout sera créé.
R. Et vous renouvellerez la face de la terre.
ORAISON. O Dieu qui avez préparé des biens invisibles à ceux qui vous aiment, répandez dans nos cœurs en nous donnant votre Saint-Esprit, la tendresse de votre amour, afin que, vous aimant en toutes choses et par-dessus toutes choses, nous puissions parvenir à la jouissance de vos promesses qui surpassent tous nos désirs. Par Jésus-Christ Notre-Seigneur.
Ainsi soit-il.
Imprimatur Parisiis, die 17 Octobris 1924 + BENJAMIN-OCTAVIUS Episc. Mosynopolit.
Archiconfrérie du Saint-Esprit
Notre collection et publication continuée des trésors en langue française de la piété catholique
vendredi 22 août 2008
mercredi 20 août 2008
La moisson est grande
Dieu a tant aimé le monde. (Jn 3, 16)
Je suis un Dieu d'amour, de pardon et de miséricorde. Je veux que tous les hommes sachent à quel point mon Amour les cherche, les désire, les attend pour les combler de félicité.
J'ai d'autres brebis qui ne sont pas de ce bercail, il faut que je les y amène. (Jn 10, 16)
Je veux que le monde entier lise mon désir ardent de pardonner et de sauver. Que les plus misérables ne craignent pas, que les plus coupables ne fuient pas loin de Moi, qu'ils viennent tous, Je les attends comme un Père pour leur donner la vie et le vrai bonheur.
Pourquoi restez-vous ici sans rien faire? (Mt 20, 6)
Quand un homme travaille le champ qui lui appartient, il s'acharne à en arracher toutes les mauvaises herbes et n'épargne ni peine ni fatigue jusqu'à ce qu'il y soit parvenu. Ainsi Je veux que les hommes, dès qu'ils connaitront mes désirs, travaillent avec zèle et ardeur à leur accomplissement, qu'ils ne reculent devant aucun effort, aucune souffrance, pour accroitre ma gloire et réparer les offenses du monde.
Comme mon Père m'a envoyé, Moi aussi Je vous envoie. (Jn 20, 21)
Pour que le monde sache ma bonté J'ai besoin d'apôtres qui lui révèlent mon Cœur. Que tous s'appliquent donc à étudier mon Cœur et à approfondir ses sentiments. Qu'ils s'efforcent de vivre unis à Moi, de Me parler, de Me consulter. Que leurs actions ils les revêtent de mes mérites et les couvrent de mon Sang. S'ils agissent seuls ils ne pourront pas faire grand chose, mais s'ils travaillent avec Moi, en mon Nom et pour ma Gloire, alors ils seront puissants.
Allez enseignez toutes les nations. (Mt 27, 19)
Tous ne peuvent prêcher ni évangéliser au loin mais tous peuvent faire connaitre et aimer mon Cœur. Celui qui fait de sa vie une constante union avec la mienne Me glorifie et travaille grandement au salut du monde. Ainsi faites-vous un travail qui en soi n'a que peu de valeur, si vous l'unissez à celui que Je fis moi-même durent ma vie mortelle, de quel fruit ne sera-t-il pas, plus grand peut-être que si vous aviez prêché au monde entier.
Recevez mes leçons car Je suis doux et humble de cœur et vous trouverez le repos de vos âmes. (Mt 12, 29)
Je ne me lasse pas de vous et mon Cœur attend sans cesse que vous veniez vous réfugier en Lui, et cela d'autant plus que vous êtes plus misérable. J'enseignerai aux pécheurs que la miséricorde de mon Cœur est inépuisable, aux âmes froides et indifférentes que mon Cœur est un feu qui veut les embraser parce qu'Il les aime, aux âmes pieuses et bonnes que mon Cœur est le chemin pour arriver vers la perfection et arriver en sécurité au terme bienheureux.
Les textes qui commentent l'Evangile sont extraits du livre: "Un appel à l'Amour" Josefa Menéndez avec l'Imprimatur Julius Geraldus Saliège, Archevêque de Toulouse 2 Janvier 1944. S'adresser au Sacré-Cœur, Montpellier: 24, Rue St-Vincent-de-Paul; Poitiers: 9, Rue des Feuillants
Je suis un Dieu d'amour, de pardon et de miséricorde. Je veux que tous les hommes sachent à quel point mon Amour les cherche, les désire, les attend pour les combler de félicité.
J'ai d'autres brebis qui ne sont pas de ce bercail, il faut que je les y amène. (Jn 10, 16)
Je veux que le monde entier lise mon désir ardent de pardonner et de sauver. Que les plus misérables ne craignent pas, que les plus coupables ne fuient pas loin de Moi, qu'ils viennent tous, Je les attends comme un Père pour leur donner la vie et le vrai bonheur.
Pourquoi restez-vous ici sans rien faire? (Mt 20, 6)
Quand un homme travaille le champ qui lui appartient, il s'acharne à en arracher toutes les mauvaises herbes et n'épargne ni peine ni fatigue jusqu'à ce qu'il y soit parvenu. Ainsi Je veux que les hommes, dès qu'ils connaitront mes désirs, travaillent avec zèle et ardeur à leur accomplissement, qu'ils ne reculent devant aucun effort, aucune souffrance, pour accroitre ma gloire et réparer les offenses du monde.
Comme mon Père m'a envoyé, Moi aussi Je vous envoie. (Jn 20, 21)
Pour que le monde sache ma bonté J'ai besoin d'apôtres qui lui révèlent mon Cœur. Que tous s'appliquent donc à étudier mon Cœur et à approfondir ses sentiments. Qu'ils s'efforcent de vivre unis à Moi, de Me parler, de Me consulter. Que leurs actions ils les revêtent de mes mérites et les couvrent de mon Sang. S'ils agissent seuls ils ne pourront pas faire grand chose, mais s'ils travaillent avec Moi, en mon Nom et pour ma Gloire, alors ils seront puissants.
Allez enseignez toutes les nations. (Mt 27, 19)
Tous ne peuvent prêcher ni évangéliser au loin mais tous peuvent faire connaitre et aimer mon Cœur. Celui qui fait de sa vie une constante union avec la mienne Me glorifie et travaille grandement au salut du monde. Ainsi faites-vous un travail qui en soi n'a que peu de valeur, si vous l'unissez à celui que Je fis moi-même durent ma vie mortelle, de quel fruit ne sera-t-il pas, plus grand peut-être que si vous aviez prêché au monde entier.
Recevez mes leçons car Je suis doux et humble de cœur et vous trouverez le repos de vos âmes. (Mt 12, 29)
Je ne me lasse pas de vous et mon Cœur attend sans cesse que vous veniez vous réfugier en Lui, et cela d'autant plus que vous êtes plus misérable. J'enseignerai aux pécheurs que la miséricorde de mon Cœur est inépuisable, aux âmes froides et indifférentes que mon Cœur est un feu qui veut les embraser parce qu'Il les aime, aux âmes pieuses et bonnes que mon Cœur est le chemin pour arriver vers la perfection et arriver en sécurité au terme bienheureux.
Les textes qui commentent l'Evangile sont extraits du livre: "Un appel à l'Amour" Josefa Menéndez avec l'Imprimatur Julius Geraldus Saliège, Archevêque de Toulouse 2 Janvier 1944. S'adresser au Sacré-Cœur, Montpellier: 24, Rue St-Vincent-de-Paul; Poitiers: 9, Rue des Feuillants
mercredi 13 août 2008
Prière de la liturgie syrienne
Tout vous glorifie, mon Seigneur: le ciel, que vous avez tendu, le firmament, que vos mains ont fait, et les lumières qui lui sont fixées pour les jours et les nuits. Et la terre entière est remplie de votre bonne nouvelle jusqu'à toutes ses frontières, avec toutes les créatures qui s'y trouvent, ô vous, notre Seigneur et notre Dieu pour l'éternité.
Vous êtes glorifié et digne de l'être, Seigneur, vous à qui les anges rendent gloire par leurs hymnes et que les puissances célestes adorent. Nous voulons vous chanter sans cesse et vous rendre grâces dans la joie. Avec le divin psalmiste David, nous voulons vous invoquer et dire: "Glorifiez le Seigneur avec un nouvel hymne, maintenant, et toujours, et dans l'éternité." Amen.
À vous, Seigneur, grand Soleil des êtres raisonnables et Père du splendide soleil de justice, reviennent l'adoration et la louange de tout ce qui existe au ciel et sur la terre. Dans votre sublime bonté, vous n'avez pas permis que le plus petit rayon qui jaillit de votre lumière éternelle soit obscurci par la témérité du Rebelle et vous avez envoyé, dans la plénitude des temps, le Verbe, votre Fils unique, splendeur glorieuse de votre substance, pour venir en aide à l'ouvrage de vos mains. Il a paru, revêtu de notre chair humaine; il a vécu parmi nous sur terre, selon votre volonté; il a purifié votre demeure de tous les dieux immondes et il l'a reconstituée; il a exhumé et retrouvé votre image royale, qui était enfouie sous la boue des passions; il a fait participer à l'allégresse universelle les esprits célestes qui se tiennent près de l'antique lumière, et libéré de l'esclavage de la morte et du démon, grâce à son bras puissant, tout le genre humain; il nous a tous appelés à devenir vos fils et ses frères; il nous a frayé lui-même un chemin vers la vie nouvelle et immortelle et nous a enseigné par son exemple à offrir nos prières et nos supplications à votre glorieuse majesté, pour notre salut. Nous vous supplions donc, Seigneur miséricordieux: accordez-nous à tous, qui vous servons et qui vous adorons, de vous prier avec une conscience nette, un cœur contrit et humilié, des lèvres pures et la confiance qui convient à des fils.
O Père, faites que l'image de votre Fils unique rayonne dans notre âme et que la splendeur de votre bonté réchauffe à jamais notre esprit. Que la lumière de votre douceur brille en nous d'un nouvel éclat, afin que nous puissions en être toujours enflammés. Que notre louange s'élève sans interruption vers vous, qui êtes le Seigneur de l'univers.
Il est digne et juste de vous glorifier, de vous adorer, de vous louer et de vous rendre gloire, vous, le Créateur de tout ce qui est visible et invisible. Votre création se donne à vous dans une louange éternelle. Le renom de votre gloire, ô Seigneur, est annoncé par les ordres des anges, les légions des archanges, la milice des esprits incorporels, qui ne cessent de faire entendre leurs cris d'allégresse et qui surabondent de connaissance, de vénération et de sagesse. Ils élèvent la voix, ils proclament et disent: Saint! Qui donc possède une sainteté si parfaite, ou plutôt, où nous faut-il chercher la source première de la sainteté, l'origine éternelle d'où proviennent les saints, si ce n'est en vous, Père, et en votre Fils adorable, et en l'Esprit-Saint? Établissez votre demeure en nous, ô sainteté incompréhensible, sanctifiez-nous, guidez-nous; non pas comme un maître implacable, mais comme un père plein de bonté! Grâce à votre amour pour les hommes, nous avons été purifiés des passions et délivrés des chaînes du péché, pour que nous puissions accueillir la sainte connaissance que votre Fils unique nous a apportée et pour que notre joie soit en vous.
Nous vous rendons gloire, action de grâces et honneur, Père, Fils et Saint-Esprit, maintenant, et toujours, et dans tous les siècles. Nous vous adorons, Seigneur, nous vous rendons grâces et nous vous glorifions pour tous vos bienfaits envers nous: vous nous avez tirés du néant, vous nous avez rendus dignes du grand honneur de la liberté et de l'intelligence et vous étendez sans vous lasser votre main sur nous pour nous conserver en vie. Nous nous prosternons devant votre nom grand et redoutable, dans la plus humble adoration. Tous les chœurs des esprits célestes se joignent à notre louange et à notre action de grâces. Car, dans votre amour ineffable pour nous les hommes et pour notre salut, votre Fils unique, le Verbe divin, l'expression parfaite de votre Être, n'a pas jugé qu'il lui fallait garder jalousement son égalité avec Dieu, mais s'est anéanti lui-même en prenant la nature d'un esclave. Il est descendu du ciel et a fait sienne notre humanité, notre corps mortel, notre âme raisonnable et immortelle, d'une vierge sainte, par la vertu de l'Esprit-Saint. Il a ainsi accompli toute cette grande et admirable économie qui avait déjà été préparée par votre providence bien avant la création du monde et qui fut consommée dans les dernier temps par votre Fils unique, notre Seigneur Jésus-Christ, dont le corps humain abrite la plénitude de la divinité. C'est lui qui est la tête de l'Église, le premier-né d'entre les morts. Il est la plénitude de tout et c'est par lui que toutes choses sont parfaites. C'est lui qui, par l'Esprit éternel, s'est offert lui-même à Dieu comme une victime immaculée et qui nous a sanctifiés par le sacrifice - fait une fois pour toutes - de son corps. C'est lui qui, par son sang répandu sur la croix, a rendu la paix à tout ce qui se trouve au ciel et sur la terre. C'est lui qui a été livré à cause de nos péchés et qui est ressuscité pour nous justifier.
Vous êtes glorifié et digne de l'être, Seigneur, vous à qui les anges rendent gloire par leurs hymnes et que les puissances célestes adorent. Nous voulons vous chanter sans cesse et vous rendre grâces dans la joie. Avec le divin psalmiste David, nous voulons vous invoquer et dire: "Glorifiez le Seigneur avec un nouvel hymne, maintenant, et toujours, et dans l'éternité." Amen.
À vous, Seigneur, grand Soleil des êtres raisonnables et Père du splendide soleil de justice, reviennent l'adoration et la louange de tout ce qui existe au ciel et sur la terre. Dans votre sublime bonté, vous n'avez pas permis que le plus petit rayon qui jaillit de votre lumière éternelle soit obscurci par la témérité du Rebelle et vous avez envoyé, dans la plénitude des temps, le Verbe, votre Fils unique, splendeur glorieuse de votre substance, pour venir en aide à l'ouvrage de vos mains. Il a paru, revêtu de notre chair humaine; il a vécu parmi nous sur terre, selon votre volonté; il a purifié votre demeure de tous les dieux immondes et il l'a reconstituée; il a exhumé et retrouvé votre image royale, qui était enfouie sous la boue des passions; il a fait participer à l'allégresse universelle les esprits célestes qui se tiennent près de l'antique lumière, et libéré de l'esclavage de la morte et du démon, grâce à son bras puissant, tout le genre humain; il nous a tous appelés à devenir vos fils et ses frères; il nous a frayé lui-même un chemin vers la vie nouvelle et immortelle et nous a enseigné par son exemple à offrir nos prières et nos supplications à votre glorieuse majesté, pour notre salut. Nous vous supplions donc, Seigneur miséricordieux: accordez-nous à tous, qui vous servons et qui vous adorons, de vous prier avec une conscience nette, un cœur contrit et humilié, des lèvres pures et la confiance qui convient à des fils.
O Père, faites que l'image de votre Fils unique rayonne dans notre âme et que la splendeur de votre bonté réchauffe à jamais notre esprit. Que la lumière de votre douceur brille en nous d'un nouvel éclat, afin que nous puissions en être toujours enflammés. Que notre louange s'élève sans interruption vers vous, qui êtes le Seigneur de l'univers.
Il est digne et juste de vous glorifier, de vous adorer, de vous louer et de vous rendre gloire, vous, le Créateur de tout ce qui est visible et invisible. Votre création se donne à vous dans une louange éternelle. Le renom de votre gloire, ô Seigneur, est annoncé par les ordres des anges, les légions des archanges, la milice des esprits incorporels, qui ne cessent de faire entendre leurs cris d'allégresse et qui surabondent de connaissance, de vénération et de sagesse. Ils élèvent la voix, ils proclament et disent: Saint! Qui donc possède une sainteté si parfaite, ou plutôt, où nous faut-il chercher la source première de la sainteté, l'origine éternelle d'où proviennent les saints, si ce n'est en vous, Père, et en votre Fils adorable, et en l'Esprit-Saint? Établissez votre demeure en nous, ô sainteté incompréhensible, sanctifiez-nous, guidez-nous; non pas comme un maître implacable, mais comme un père plein de bonté! Grâce à votre amour pour les hommes, nous avons été purifiés des passions et délivrés des chaînes du péché, pour que nous puissions accueillir la sainte connaissance que votre Fils unique nous a apportée et pour que notre joie soit en vous.
Nous vous rendons gloire, action de grâces et honneur, Père, Fils et Saint-Esprit, maintenant, et toujours, et dans tous les siècles. Nous vous adorons, Seigneur, nous vous rendons grâces et nous vous glorifions pour tous vos bienfaits envers nous: vous nous avez tirés du néant, vous nous avez rendus dignes du grand honneur de la liberté et de l'intelligence et vous étendez sans vous lasser votre main sur nous pour nous conserver en vie. Nous nous prosternons devant votre nom grand et redoutable, dans la plus humble adoration. Tous les chœurs des esprits célestes se joignent à notre louange et à notre action de grâces. Car, dans votre amour ineffable pour nous les hommes et pour notre salut, votre Fils unique, le Verbe divin, l'expression parfaite de votre Être, n'a pas jugé qu'il lui fallait garder jalousement son égalité avec Dieu, mais s'est anéanti lui-même en prenant la nature d'un esclave. Il est descendu du ciel et a fait sienne notre humanité, notre corps mortel, notre âme raisonnable et immortelle, d'une vierge sainte, par la vertu de l'Esprit-Saint. Il a ainsi accompli toute cette grande et admirable économie qui avait déjà été préparée par votre providence bien avant la création du monde et qui fut consommée dans les dernier temps par votre Fils unique, notre Seigneur Jésus-Christ, dont le corps humain abrite la plénitude de la divinité. C'est lui qui est la tête de l'Église, le premier-né d'entre les morts. Il est la plénitude de tout et c'est par lui que toutes choses sont parfaites. C'est lui qui, par l'Esprit éternel, s'est offert lui-même à Dieu comme une victime immaculée et qui nous a sanctifiés par le sacrifice - fait une fois pour toutes - de son corps. C'est lui qui, par son sang répandu sur la croix, a rendu la paix à tout ce qui se trouve au ciel et sur la terre. C'est lui qui a été livré à cause de nos péchés et qui est ressuscité pour nous justifier.
mardi 12 août 2008
Prière à la Sainte Trinité
Seigneur Dieu tout-puissant, éternel, ineffable, sans fin et sans début, vous que nous confessons un dans la trinité et trine dans l'unité, c'est vous seul que j'adore, que je loue et que je glorifie, et c'est à vous, Seigneur clément et miséricordieux, que je viens rendre grâces: car vous m'avez arraché aux ténèbres de l'incroyance et de l'erreur et vous m'avez fait participer à votre grâce. Je vous en supplie, Seigneur: veuillez parfaire en moi l'œuvre de votre miséricorde que vous avez déjà commencée, donnez-moi toujours de penser, de dire et de faire ce qui vous plait, entourez-moi de votre bonté que je n'ai pas méritée et faites que je parvienne, tout indigne et malheureux que je sois, à vous voir un jour, ô vous qui êtes un!
Seigneur Dieu, Père tout-puissant, qui avez engendré d'une manière ineffable avant tous les siècles votre Fils consubstantiel et co-éternel à vous-même, vous qui, avec lui et avec l'Esprit-Saint qui procède de vous et du même Fils, avez créé tout ce qui et visible et invisible, je vous adore, je vous loue et je vous glorifie. Soyez propice, je vous en supplie, au pécheur que je suis, ne méprisez pas l'œuvre de vos mains, mais sauvez-moi et secourez-moi, à cause de votre saint nom.
Seigneur Jésus-Christ, Fils du Dieu vivant, vous qui êtes le Dieu véritable et tout-puissant, splendeur et image du Père, vie éternelle, d'une seule substance avec le père et l'Esprit-Saint, vous qui possédez le même honneur, la même gloire et la même majesté co-éternelle, je vous adore, je vous loue et je vous glorifie. Ne souffrez pas, je vous en supplie, que je périsse, mais sauvez-moi et envoyez-moi votre aide que je n'ai pas méritée, ô vous qui avez daigné me racheter de votre sang précieux.
Seigneur Esprit-Saint, Dieu tout-puissant, qui possédez une existence égale, co-éternelle et consubstantielle au Père et au Fils et qui procédez d'eux d'une manière ineffable; vous qui êtes descendu sur le même Seigneur Jésus-Christ sous l'apparence d'une langue de feu, je vous adore, je vous loue et je vous glorifie. Écartez de moi, je vous en supplie, les ténèbres de l'injustice et de l'incroyance et enflammez en moi la lumière de votre miséricorde et le feu de votre très saint et très doux amour.
Wikipedia: Trinité chrétienne
Seigneur Dieu, Père tout-puissant, qui avez engendré d'une manière ineffable avant tous les siècles votre Fils consubstantiel et co-éternel à vous-même, vous qui, avec lui et avec l'Esprit-Saint qui procède de vous et du même Fils, avez créé tout ce qui et visible et invisible, je vous adore, je vous loue et je vous glorifie. Soyez propice, je vous en supplie, au pécheur que je suis, ne méprisez pas l'œuvre de vos mains, mais sauvez-moi et secourez-moi, à cause de votre saint nom.
Seigneur Jésus-Christ, Fils du Dieu vivant, vous qui êtes le Dieu véritable et tout-puissant, splendeur et image du Père, vie éternelle, d'une seule substance avec le père et l'Esprit-Saint, vous qui possédez le même honneur, la même gloire et la même majesté co-éternelle, je vous adore, je vous loue et je vous glorifie. Ne souffrez pas, je vous en supplie, que je périsse, mais sauvez-moi et envoyez-moi votre aide que je n'ai pas méritée, ô vous qui avez daigné me racheter de votre sang précieux.
Seigneur Esprit-Saint, Dieu tout-puissant, qui possédez une existence égale, co-éternelle et consubstantielle au Père et au Fils et qui procédez d'eux d'une manière ineffable; vous qui êtes descendu sur le même Seigneur Jésus-Christ sous l'apparence d'une langue de feu, je vous adore, je vous loue et je vous glorifie. Écartez de moi, je vous en supplie, les ténèbres de l'injustice et de l'incroyance et enflammez en moi la lumière de votre miséricorde et le feu de votre très saint et très doux amour.
Wikipedia: Trinité chrétienne
lundi 11 août 2008
Prière de louange de Sainte Gertrude la Grande
O inaccessible hauteur d'étonnante majesté! Abime insondable de sagesse cachée! Largeur infinie d'amour tant désiré! Personne ne peut vous louer dignement, si ce n'est vous-même, qui êtes seul à connaitre votre magnificence infinie et la manière dont il faut vous rendre gloire. Que vous louent à ma place, Seigneur mon Dieu, votre divinité éternelle, votre majesté illimitée, votre bonté infinie. Que vous louent à ma place, Seigneur mon Dieu, votre très haute sagesse, votre grande miséricorde et votre profonde justice. Que vous louent à ma place votre grandeur illimitée, votre douceur pénétrante, votre bonté bienveillante. Que tous les noms, tous les titres et tous les emblèmes dont on peut vous appeler ou qu'on peut concevoir à votre sujet vous bénissent, exultent devant vous, vous exaltent à ma place et vous rendent grâces pour tout le bien que vous avez donné et que vous continuerez de donner, à moi-même et à toutes les créatures.
Que la très adorable humanité de Jésus-Christ vous loue et exulte en vous pour moi; ô Seigneur, mon Dieu; que sa très sainte vie sur la terre, que ses vertus et grâces divines, que son sang et ses larmes très précieux, que ses blessures et meurtrissures très cruelles, que sa passion et sa mort très amères suppléent à tout ce qui me manque pour vous glorifier.
Que la sublime Reine du ciel, que la très chaste vierge Marie vous magnifie et vous exalte, ô Dieu mon Créateur, et avec elle les dix fois cent mille légions d'esprits bienheureux et l'armée innombrable de vos saints; qu'ils vous rendent gloire à ma place pour l'éternité. Que notre très sainte mère l'Église vous chante et exulte en vous à ma place; que vous louent les sept sacrements, que vous vénèrent les saintes cérémonies et rites de votre Église; que tous ses psaumes et ses prières vous louent, avec toutes ses forces et sanctifications, tout son dévouement et tout son amour, tout son désir, par lesquels elle soupire après vous dans cette vallée de larmes.
Que la très adorable humanité de Jésus-Christ vous loue et exulte en vous pour moi; ô Seigneur, mon Dieu; que sa très sainte vie sur la terre, que ses vertus et grâces divines, que son sang et ses larmes très précieux, que ses blessures et meurtrissures très cruelles, que sa passion et sa mort très amères suppléent à tout ce qui me manque pour vous glorifier.
Que la sublime Reine du ciel, que la très chaste vierge Marie vous magnifie et vous exalte, ô Dieu mon Créateur, et avec elle les dix fois cent mille légions d'esprits bienheureux et l'armée innombrable de vos saints; qu'ils vous rendent gloire à ma place pour l'éternité. Que notre très sainte mère l'Église vous chante et exulte en vous à ma place; que vous louent les sept sacrements, que vous vénèrent les saintes cérémonies et rites de votre Église; que tous ses psaumes et ses prières vous louent, avec toutes ses forces et sanctifications, tout son dévouement et tout son amour, tout son désir, par lesquels elle soupire après vous dans cette vallée de larmes.
vendredi 8 août 2008
Prière du Vénérable Cardinal Newman
Vous êtes saint, ô Seigneur, et, dans votre sainteté, vous êtes infiniment séparé de tout ce qui existe en dehors de vous et incommunicable. Je vous adore, ô Seigneur, dans cette sainteté et cette pureté continuelles qui sont vôtres, car toute votre sainteté jaillit du plus profond de votre être et rien de ce qui vient de l'extérieur ne vous touche. Je vous adore, car vous êtes infiniment saint et vous possédez toute cette sainteté en vous-même. Je vous adore dans cette connaissance parfaite et très sainte que vous avez de vous-même, dans laquelle nous nous représentons la génération du Verbe. Je vous adore dans cet amour infini et très pur que vous avez de vous-même, amour pour votre Fils et amour de votre Fils pour vous, dans lequel nous nous représentons la procession de l'Esprit-Saint.
Je vous adore dans cette sainteté que vous possédez vraiment en vous-même de toute éternité. Mon Dieu, je ne comprends pas ces choses célestes. J'emploie des mots dont je ne suis point le maître; mais je crois, ô Dieu, que ce que j'exprime si faiblement dans l'humain langage est la vérité même.
Je vous adore dans cette sainteté que vous possédez vraiment en vous-même de toute éternité. Mon Dieu, je ne comprends pas ces choses célestes. J'emploie des mots dont je ne suis point le maître; mais je crois, ô Dieu, que ce que j'exprime si faiblement dans l'humain langage est la vérité même.
Prière de Saint Pierre Canisius
Je confesse votre nom, ô Dieu, lumière et force de mon âme, vous qui me gouvernez et dirigez depuis l'enfance et qui avez compté tous les cheveux de ma tête. Je vous rends grâces pour tous les bienfaits que vous avez voulu opérer en moi, par moi et à cause de moi. Vous m'avez protégé jour et nuit à l'ombre de vos ailes et vous m'avez gardé comme la pupille de votre œil, semblable à l'aigle qui invite ses petits à voler et qui vole au dessus d'eux, étend ses ailes et les prend et porte sur ses épaules. Vous avez prévu toute mes voies, vous avez sondé mes reins, vous avez étendu votre main sur la colère de mes ennemis et vous m'avez sauvé, non point par ma justice, mais par votre droite miséricordieuse. À vous soient la louange et la gloire dans tous les siècles.
lundi 4 août 2008
Prière de Sainte Catherine de Sienne
Merci, merci à vous Père éternel, qui ne m'avez pas méprisée moi, votre créature, qui n'avez pas détourné de moi votre visage, mais avez au contraire exaucé mes désirs. Vous la lumière, vous n'avez pas regardé à mes ténèbres; vous la vie, vous ne m'avez pas repoussée, moi qui suis la mort. Vous le médecin, vous n'avez pas fui de moi, à cause de mes graves infirmités. Vous pureté éternelle, vous n'avez pas été rebuté par mes innombrables souillures. Vous l'infini, vos yeux se sont abaissés sur moi, qui suis finie. Vous la Sagesse, vous avez condescendu à ma folie. Ni le nombre ni l'énormité de mes fautes n'ont arrêté votre sagesse, votre bonté, votre clémence, votre bien infini; vous ne m'avez point méprisée, malgré les innombrables misères qui sont en moi. Votre clémence m'a fait connaitre la vérité et avec elle j'ai troublé votre charité et l'amour du prochain. Et qui donc vous a déterminé? Pas mes vertus assurément, mais votre amour, uniquement votre amour! C'est votre amour qui vous a porté à éclairer mon intelligence de la lumière de la foi, pour que je puisse connaitre et entendre la vérité que vous m'avez révélée.
O trinité éternelle, dans votre lumière, que vous m'avez donnée et que j'ai reçue, avec la lumière de la très sainte foi, j'ai connu, par des instructions aussi nombreuses qu'admirables, la voie de la grande perfection. Vous me l'avez montrée, pour que je vous serve dans la lumière et non dans les ténèbres, pour que je sois un miroir de bonne et sainte vie, et que je renonce enfin à cette existence misérable où, jusqu'ici et par ma faute, je vous ai servi dans les ténèbres.
Je ne connaissais pas votre vérité, voilà pourquoi je ne l'ai pas aimée! Et pourquoi vous ai-je ignoré? Parce que je ne vous voyais pas à la glorieuse lumière de la très sainte foi, parce que la nuée de l'amour-propre obscurcissait l'œil de mon esprit! Et c'est vous, Trinité éternelle, qui par votre lumière avez dispersé ces ténèbres. Qui donc pourra s'élever jusqu'à votre hauteur, pour vous remercier de vos largesses divines et de l'immense bienfait que vous m'avez accordé, par cette doctrine de vérité? C'est vous-même qui me l'avez apprise, elle est un don particulier que vous m'avez fait, en dehors des grâces communes que vous répandez sur les autres créatures! Vous avez voulu condescendre à ma nécessité et à celle des autres âmes qui voudront y trouver un miroir de vie.
Mais répondez vous-même, Seigneur, à tant de bienfaits! C'est vous qui avez donné, remerciez vous-même et rendez grâces en répandant en moi une lumière surnaturelle, afin que par cette lumière je puisse vous dire ma reconnaissance. Revêtez-moi, vérité éternelle, revêtez-moi de vous-même, pour que je passe cette vie mortelle dans la véritable obéissance et dans la lumière de la foi très sainte, dont vous avez à nouveau enivré mon âme.
O trinité éternelle, dans votre lumière, que vous m'avez donnée et que j'ai reçue, avec la lumière de la très sainte foi, j'ai connu, par des instructions aussi nombreuses qu'admirables, la voie de la grande perfection. Vous me l'avez montrée, pour que je vous serve dans la lumière et non dans les ténèbres, pour que je sois un miroir de bonne et sainte vie, et que je renonce enfin à cette existence misérable où, jusqu'ici et par ma faute, je vous ai servi dans les ténèbres.
Je ne connaissais pas votre vérité, voilà pourquoi je ne l'ai pas aimée! Et pourquoi vous ai-je ignoré? Parce que je ne vous voyais pas à la glorieuse lumière de la très sainte foi, parce que la nuée de l'amour-propre obscurcissait l'œil de mon esprit! Et c'est vous, Trinité éternelle, qui par votre lumière avez dispersé ces ténèbres. Qui donc pourra s'élever jusqu'à votre hauteur, pour vous remercier de vos largesses divines et de l'immense bienfait que vous m'avez accordé, par cette doctrine de vérité? C'est vous-même qui me l'avez apprise, elle est un don particulier que vous m'avez fait, en dehors des grâces communes que vous répandez sur les autres créatures! Vous avez voulu condescendre à ma nécessité et à celle des autres âmes qui voudront y trouver un miroir de vie.
Mais répondez vous-même, Seigneur, à tant de bienfaits! C'est vous qui avez donné, remerciez vous-même et rendez grâces en répandant en moi une lumière surnaturelle, afin que par cette lumière je puisse vous dire ma reconnaissance. Revêtez-moi, vérité éternelle, revêtez-moi de vous-même, pour que je passe cette vie mortelle dans la véritable obéissance et dans la lumière de la foi très sainte, dont vous avez à nouveau enivré mon âme.
vendredi 1 août 2008
Prière de louange composée par Jean de Fécamp
C'est à vous que les saints et les humbles de cœur, les esprits et les âmes des justes, les citoyens de la cité céleste et tous les ordres des esprits bienheureux rendent honneur et gloire; c'est vous qu'ils supplient, qu'ils adorent et qu'ils chantent à jamais. Les membres de la cité d'en-haut vous louent, Seigneur, avec magnificence, et l'homme aussi, qui est une partie si importante de votre création, vous apporte ses louanges. Moi-même, misérable pécheur, je désire d'une grande ardeur vous louer, je souhaite de vous aimer d'un amour immense, ô mon Dieu, ma vie, ma force et ma gloire. Rendez-moi digne de vous louer, donnez la lumière à mon cœur, la parole à ma bouche, pour que mon cœur médite votre gloire et que ma langue chante tout le jour vos louanges.
Mais la louange n'est pas belle dans la bouche du pécheur et je suis un homme aux lèvres souillées. Je vous en supplie donc: purifiez mon cœur de toute corruption, sanctifiez-moi intérieurement et extérieurement, Sanctificateur tout-puissant, et rendez-moi digne de vous louer. Acceptez le sacrifice de mes lèves, faites qu'il soit acceptable en votre présence et qu'il s'élève vers vous comme un doux parfum. Que votre souvenir et votre douceur possèdent mon âme tout entière et l'entrainent à l'amour des choses invisibles; qu'elle passe du terrestre au céleste, du temporel à l'éternel, qu'elle passe et parvienne à la vision admirable!
La multitude immortelle des anges vous loue, Seigneur, et les puissances célestes glorifient votre nom. Elles n'ont point besoin des écrits des hommes pour connaitre votre sainte et indivisible Trinité. Car elles contemplent toujours votre visage et elles y lisent, sans faire usage de mots écrits, votre éternelle volonté. Elle y lisent et aiment. Elles y lisent toujours, car ce qu'elles lisent ne passe point. Elles y lisent vos desseins immuables, et ce livre n'est jamais fermé pour elles, car c'est vous-même qui êtes ce livre, et vous demeurez éternellement. Bienheureuses sont-elles, ces puissances célestes, qui peuvent vous rendre gloire saintement et purement, dans une douceur et une exaltation ineffables!
Mais nous qu'oppresse notre chair, nous qui sommes placés loin de votre visage, dans ce pèlerinage que nous faisons, nous que retiennent les divertissements du monde, nous ne pouvons vous rendre dignement gloire. Nous vous louons pourtant, par la foi, puisque nous ne pouvons le faire par la contemplation. Les anges vous louent par la contemplation, mais non pas par la foi. Notre corps nous oblige à vous rendre gloire autrement que ces puissances célestes. Mais vous n'en demeurez pas moins le seul Dieu Créateur de toutes choses, et c'est à vous que l'on offre au ciel et sur la terre le sacrifice de louange. Grâce à votre bonté, nous irons un jour nous joindre à elles, et avec elles nous vous verrons sans fin et nous vous rendrons gloire. Faites, Seigneur, que pendant le temps où je demeure dans ce corps fragile, mon cœur et ma langue vous louent et tous mes os vous disent: Seigneur, qui est semblable à vous?
Vous êtes le Dieu tout puissant, que nous adorons, trois en personnes, un en substance divine, le Père incréé, le Fils unique du Père, l'Esprit-Saint procédant des deux et demeurant en eux. Trinité sainte et indivisible, le seul Dieu tout-puissant. Alors que nous n'existions pas, votre puissance nous a créés; alors que nous nous étions perdus par notre faute, votre amour et votre bonté nous ont restaurés d'une manière admirable. Ne permettez pas, je vous en supplie, que nous soyons ingrats pour tant de bienfaits et indignes pour des bontés si nombreuses. Augmentez notre foi, notre espérance et notre charité.
Que votre grâce nous maintienne toujours solides dans la foi et actifs dans nos œuvres, en sorte que nous parvenions, avec votre secours et par une foi droite et des actions qui en soient dignes, à la vie éternelle, où nous contemplerons votre gloire telle qu'elle est, où nous adorerons votre majesté, et dirons avec ceux que vous aurez rendus dignes de voire cette gloire: Gloire au Père, qui nous a créés, gloire au Fils, qui nous a rachetés, gloire à l'Esprit-Saint, qui nous a sanctifiés. Gloire à la très-haute et indivisible Trinité, dont les œuvres sont inséparables et dont le pouvoir demeure à jamais. A vous revient la louange, à vous notre hymne, à vous tout honneur et toute bénédiction, à vous notre amour, à vous l'action de grâces, l'honneur, la puissance et la force, ô notre Dieu, dans tous les siècles. Amen.
Mais la louange n'est pas belle dans la bouche du pécheur et je suis un homme aux lèvres souillées. Je vous en supplie donc: purifiez mon cœur de toute corruption, sanctifiez-moi intérieurement et extérieurement, Sanctificateur tout-puissant, et rendez-moi digne de vous louer. Acceptez le sacrifice de mes lèves, faites qu'il soit acceptable en votre présence et qu'il s'élève vers vous comme un doux parfum. Que votre souvenir et votre douceur possèdent mon âme tout entière et l'entrainent à l'amour des choses invisibles; qu'elle passe du terrestre au céleste, du temporel à l'éternel, qu'elle passe et parvienne à la vision admirable!
La multitude immortelle des anges vous loue, Seigneur, et les puissances célestes glorifient votre nom. Elles n'ont point besoin des écrits des hommes pour connaitre votre sainte et indivisible Trinité. Car elles contemplent toujours votre visage et elles y lisent, sans faire usage de mots écrits, votre éternelle volonté. Elle y lisent et aiment. Elles y lisent toujours, car ce qu'elles lisent ne passe point. Elles y lisent vos desseins immuables, et ce livre n'est jamais fermé pour elles, car c'est vous-même qui êtes ce livre, et vous demeurez éternellement. Bienheureuses sont-elles, ces puissances célestes, qui peuvent vous rendre gloire saintement et purement, dans une douceur et une exaltation ineffables!
Mais nous qu'oppresse notre chair, nous qui sommes placés loin de votre visage, dans ce pèlerinage que nous faisons, nous que retiennent les divertissements du monde, nous ne pouvons vous rendre dignement gloire. Nous vous louons pourtant, par la foi, puisque nous ne pouvons le faire par la contemplation. Les anges vous louent par la contemplation, mais non pas par la foi. Notre corps nous oblige à vous rendre gloire autrement que ces puissances célestes. Mais vous n'en demeurez pas moins le seul Dieu Créateur de toutes choses, et c'est à vous que l'on offre au ciel et sur la terre le sacrifice de louange. Grâce à votre bonté, nous irons un jour nous joindre à elles, et avec elles nous vous verrons sans fin et nous vous rendrons gloire. Faites, Seigneur, que pendant le temps où je demeure dans ce corps fragile, mon cœur et ma langue vous louent et tous mes os vous disent: Seigneur, qui est semblable à vous?
Vous êtes le Dieu tout puissant, que nous adorons, trois en personnes, un en substance divine, le Père incréé, le Fils unique du Père, l'Esprit-Saint procédant des deux et demeurant en eux. Trinité sainte et indivisible, le seul Dieu tout-puissant. Alors que nous n'existions pas, votre puissance nous a créés; alors que nous nous étions perdus par notre faute, votre amour et votre bonté nous ont restaurés d'une manière admirable. Ne permettez pas, je vous en supplie, que nous soyons ingrats pour tant de bienfaits et indignes pour des bontés si nombreuses. Augmentez notre foi, notre espérance et notre charité.
Que votre grâce nous maintienne toujours solides dans la foi et actifs dans nos œuvres, en sorte que nous parvenions, avec votre secours et par une foi droite et des actions qui en soient dignes, à la vie éternelle, où nous contemplerons votre gloire telle qu'elle est, où nous adorerons votre majesté, et dirons avec ceux que vous aurez rendus dignes de voire cette gloire: Gloire au Père, qui nous a créés, gloire au Fils, qui nous a rachetés, gloire à l'Esprit-Saint, qui nous a sanctifiés. Gloire à la très-haute et indivisible Trinité, dont les œuvres sont inséparables et dont le pouvoir demeure à jamais. A vous revient la louange, à vous notre hymne, à vous tout honneur et toute bénédiction, à vous notre amour, à vous l'action de grâces, l'honneur, la puissance et la force, ô notre Dieu, dans tous les siècles. Amen.
(Tirée des méditions longtemps attribuées à saint Augustin)