Voici venu le temps de notre salut. Prépare-toi, ô grotte, la Vierge s'approche pour enfanter. Bethléem, terre de Juda, réjouis-toi et tressaille d'allégresse car c'est de toi qu'est sorti notre Seigneur! Écoutez, montagnes et collines, contrées de Judée, car voici le Christ qui s'avance, dans son amour, pour sauver l'homme qu'il a formé.
Prépare-toi, Bethléem, maintenant l'Eden est ouvert à tous. Réjouis-toi, Ephrata, car le bois de la vie a surgi dans la grotte, enfanté par la Vierge. Voici en effet que son sein est devenu le paradis spirituel où fleurit l'arbre divin qui nous donnera le fruit de la vie et non point, comme pour Adam, le fruit de la mort. Le Christ nait pour rétablir l'image autrefois tombée.
Voici que nous voyons sur terre la Vierge Mère de Dieu qu'avaient prédite depuis longtemps les prophètes; c'est elle qu'annoncent les saints patriarches et les armées des justes, auxquels se joignent les femmes, Sara, Rébecca, Rachel, Anne et Marie, la glorieuse sœur de Moïse. Les extrémités du monde s'unissent à ces louanges, et la terre entière exulte: car Dieu va naitre dans la chair pour donner au monde sa grande miséricorde.
Notre collection et publication continuée des trésors en langue française de la piété catholique
vendredi 19 décembre 2008
vendredi 28 novembre 2008
Strophes de Joseph l'Hymnographe en l'honneur de la Mère de Dieu
Vénérons le saint palais du Roi, où il a voulu établir sa demeure. Et à celle qui ne connait point d'homme, la seule Mère de Dieu, grâce à qui nous sommes élevés jusqu'à la divinité, chantons nos hymnes!
Nous vous voyons, ô Mère et Vierge, véritablement pure avant, pendant et après l'enfantement; et vous avez porté Dieu qui fut prêché à haute voix par l'assemblée des apôtres.
Le chœur bienheureux de ceux qui prophétisaient dans l'Esprit vous a appelée, en un saint oracle inspiré par Dieu, la porte et la montagne ombragée, ô toute pure!
Illuminez, ô Vierge, les yeux de mon cœur, donnez-moi la clarté de la pénitence, arrachez-moi aux ténèbres éternelles, ô Porte de la Lumière et Refuge des chrétiens qui chantent fidèlement votre gloire!
Je vous chante, ô vous qui êtes plus que toute autre digne de louange; je veux toujours vous rendre gloire, vous à qui Dieu rend gloire; je vous magnifie, vous que magnifient toutes les générations, ô vous, Vierge magnifiée par Dieu!
vous êtes toujours en refuge pour les pécheurs, ô toute pure, vous qui avez enfanté d'une manière surnaturelle celui qui ôte le péché du monde, le Christ auquel nous chantons: Béni soyez-vous, Seigneur et Dieu de nos pères!
O miracle qui dépasse tout miracle! Comment êtes-vous mère et demeurez-vous vierge, ô toute pure Épouse de Dieu? Vous avez enfanté le Verbe, qui est de toute éternité semblable au Père; pour lui nous chantons tous: Louez le Seigneur, vous toutes ses œuvres, et exaltez-le dans toute l'éternité!
L'éclair de votre maternité a brillé et resplendi, et tout ce qui est sous le soleil a rayonné: le prince des ténèbres est abattu, ô très pure Mère de Dieu, gloire des anges et salut de tous les hommes, qui ne cesent de vous louer et de vous chanter.
Nous vous voyons, ô Mère et Vierge, véritablement pure avant, pendant et après l'enfantement; et vous avez porté Dieu qui fut prêché à haute voix par l'assemblée des apôtres.
Le chœur bienheureux de ceux qui prophétisaient dans l'Esprit vous a appelée, en un saint oracle inspiré par Dieu, la porte et la montagne ombragée, ô toute pure!
Illuminez, ô Vierge, les yeux de mon cœur, donnez-moi la clarté de la pénitence, arrachez-moi aux ténèbres éternelles, ô Porte de la Lumière et Refuge des chrétiens qui chantent fidèlement votre gloire!
Je vous chante, ô vous qui êtes plus que toute autre digne de louange; je veux toujours vous rendre gloire, vous à qui Dieu rend gloire; je vous magnifie, vous que magnifient toutes les générations, ô vous, Vierge magnifiée par Dieu!
vous êtes toujours en refuge pour les pécheurs, ô toute pure, vous qui avez enfanté d'une manière surnaturelle celui qui ôte le péché du monde, le Christ auquel nous chantons: Béni soyez-vous, Seigneur et Dieu de nos pères!
O miracle qui dépasse tout miracle! Comment êtes-vous mère et demeurez-vous vierge, ô toute pure Épouse de Dieu? Vous avez enfanté le Verbe, qui est de toute éternité semblable au Père; pour lui nous chantons tous: Louez le Seigneur, vous toutes ses œuvres, et exaltez-le dans toute l'éternité!
L'éclair de votre maternité a brillé et resplendi, et tout ce qui est sous le soleil a rayonné: le prince des ténèbres est abattu, ô très pure Mère de Dieu, gloire des anges et salut de tous les hommes, qui ne cesent de vous louer et de vous chanter.
jeudi 13 novembre 2008
Prière pour la sanctification des prêtres
O divin Sauveur, Jésus-Christ, vous avez confié aux prêtres, vos vicaires, l'œuvre de votre rédemption, le salut du monde. Par les mains de votre sainte Mère, je vous offre ce jour entier pour la sanctification de vos prêtres et des futurs prêtres: toutes mes prières, mes œuvres, mes joies, mes sacrifices et mes peines. Donnez-nous de saints prêtres qu'embrase le feu de votre amour divin et qui ne cherchent rien d'autre que la multiplication de votre gloire et le salut de nos âmes.
Et vous, Marie, mère très aimante des prêtres, protégez tous les prêtres dans les dangers qui menacent leur sainte vocation, priez pour eux et obtenez-leur la grâce de demeurer toujours fidèles à l'appel qu'ils ont reçu. Amen.
Et vous, Marie, mère très aimante des prêtres, protégez tous les prêtres dans les dangers qui menacent leur sainte vocation, priez pour eux et obtenez-leur la grâce de demeurer toujours fidèles à l'appel qu'ils ont reçu. Amen.
Prière à la Reine des Prophètes, pour obtenir une conversion
O vous qui êtes aussi bien la Reine que la vision des prophètes, Mère de Dieu et de son peuple, nous nous réfugions vers vous dans notre détresse, car nous sommes persuadés que vous, l'accomplissement de la prophétie, vous voudrez que se réalise aussi votre propre prédiction et que, parmi toutes les générations, vous amènerez N. à vous appeler la Bénie. Dites aux égarés pour qui nous prions, et en particulier à N.: "Votre lumière est venue". Dites un seul mot à votre Fils, et la gloire du Seigneur descendra sur eux et les yeux des aveugles seront ouverts, et ils contempleront l'étoile, qui les mènera à Bethléhem, la "Maison du Pain". C'est là qu'ils trouveront votre Fils et vous-même; ils mangeront du Pain véritable et vivront dans l'éternité, en possession de la joie et de l'allégresse, devant lesquelles le chagrin et le deuil s'enfuiront. O vous qui êtes la "Toute-puissance d'intercession", à la prière de qui votre Fils fit son premier miracle, suppliez-le de dire: "Moi, le Seigneur, j'accomplirai rapidement cette œuvre au temps fixé", et accordez à ceux pour qui nous prions de puiser l'eau dans la joie aux sources mêmes du Sauveur. Puissions-nous nous unir tous à vous, ô notre Mère, pour chanter votre Magnificat à lui, votre Fils, notre Seigneur Jésus-Christ, qui vit et règne avec le Père et l'Esprit Saint, Dieu dans tous les siècles. Amen.
mardi 11 novembre 2008
Prière de Saint Jean Bosco à Notre-Dame, Secours des Chrétiens
O Marie, Vierge puissante, vous êtes la grande et illustre protectrice de l'Église; vous êtes l'aide merveilleuse des chrétiens; vous êtes terrible comme une armée en ligne de bataille. Vous qui seule avez détruit toutes les hérésies dans le monde entier, protégez-nous dans notre détresse, dans notre lutte et dans notre défense difficile contre l'ennemi; et, à l'heure de notre mort, accueillez nos âmes au Paradis. Amen.
Acte de Foi de Saint Léonard de Port-Maurice
Mon doux Jésus, je crois que vous êtes réellement dans ce sacrement, avec votre corps, votre âme et votre divinité. Dieu de mes espérances, appuyé sur vos promesses, j'ose attendre de vous toute sorte de biens. Je sais que votre sang efface mes péchés, et m'ouvre les portes du ciel. O mon amour, caché sous les voiles eucharistiques, embrasez mon cœur de ces flammes de charité que vous lancez du fond de votre tabernacle, afin que je ne cesse de vous aimer autant que vous le méritez et que je le dois. Je voudrais que mon cœur se consume de vote saint amour, et que tout le monde vous aime avec moi, ô souverain Bien. Hélas! Seigneur, au lieu de vous aimer, combien de fois ne vous ai-je pas offensé! Bonté infinie, je m'en repens; pardonnez-moi, et faites par l'efficacité de votre grâce que je ne vous offense plus jamais. O mon Jésus, je vous remercie d'avoir bien voulu demeurer avec nous dans le sacrement de votre amour. Père éternel, je vous remercie de m'avoir donné Jésus: que toute la cour céleste vous rende grâce pour moi. O mon Sauveur, vous vous êtes sacrifié tout entier pour mon amour; en retour, je m'offre aussi tout entier à vous en holocauste perpétuel; que mon corps et mon âme soient désormais tout à vous, et non plus à moi-même.
mercredi 29 octobre 2008
Prière pour être récitée devant l'Image Miraculeuse de Notre-Dame de Dadizeele
O très-sainte et très-glorieuse Vierge, Mère de Dieu, ma Mère et ma Patronne, moi N., le plus grand et le plus indigne des pécheurs, je prends mon refuge vers vous: je viens avec une confiance toute filiale courber le genou devant votre sainte Image, et du fond d'un cœur qui vous est tout dévoué, mais en proie à la douleur, pousser mes gémissements vers vous, verser des larmes, vous adresser mes prières, afin qu'en ce moment d'angoisses, vous voulez, ô la plus élevée, et à la fois la plus humble des créatures et la plus compatissante des mères, m'exaucer, moi, misérable et indigne pécheur, et me réconcilier efficacement auprès de Dieu le Père, dont vous êtes la Fille bien-aimée; intercéder pour moi auprès d'un Fils, dont vous êtes la Mère chérie, et m'obtenir le secours du Saint-Esprit, dont vous êtes l'Épouse sans tache.
O Marie, jetez du haut des cieux un regard de miséricorde sur votre enfant désolé, et voyez non pas mes péchés, mais mes angoisses; non pas le peines que j'ai méritées, mais la nécessité où je me trouve; non pas mon indignité, mais mon extrême misère: sans vous je périrais infailliblement. Venez donc à mon aide, étendez sur moi votre bras protecteur! Que votre main puissante soutienne un malheureux abandonnée de tous, et qui met tout son espoir en vous.
O Marie, je viens à vous, comme un enfant se refuge dans le sein de sa mère pour éviter les regards d'un père courroucé. Sans vous où irai-je? Car vous êtes la cause de notre joie, la ressource des infirmes, le refuge des pécheurs, la consolation des affligés, le secours des chrétiens.
O Vierge sainte, vous pouvez me secourir, vous voulez, oui, vous devez me secourir.
Vous pouvez me secourir, car personne après Dieu ne vous surpasse en puissance: un seul soupir de votre cœur virginal, en faveur d'un pécheur, vaut mieux que les prières réunies de tous les Saints.
Vous voulez me secourir; car votre amour pour les hommes et surtout pour les pauvres pécheurs, ne connait point de bornes.
Vous devez me secourir, votre cœur maternel vous y porte sans cesse; en effet, vous êtes mère de ce Fils adorable, qui est notre frère selon la chair; vous êtes donc aussi ma Mère.
Tout mon espoir est en vous qui avez sauvé tant de pécheurs, courbés comme moi sous le poids de leurs iniquités.
Vous avez opéré la conversion de l'homicide et du blasphémateur, vous lui avez obtenu pardon et miséricorde.
Vous avez donné à l'impudique une vie chaste et mortifiée.
Vous avez arraché à l'enfer des milliers d'âmes vouées à la perdition.
Il n'y a donc rien, ô puissante Reine du ciel et de la terre, qui vous soit impossible.
Pourquoi ne m'aideriez-vous pas maintenant, moi, pécheur délaissé, sans appui, sans refuge? Le même Dieu m'a crée, le même sang a été le prix de ma rançon; vous êtes donc aussi mon avocate et ma Mère: et vous n'êtes pas changée, ô Marie; votre amour pour les hommes n'est pas diminué, votre miséricorde est toujours la même: pourquoi donc ne viendriez-vous pas à mon secours? Vous intercédez auprès de Dieu pour tous ceux qui vous invoquent, petits et grands, riches et pauvres, justes et pécheurs; tous peuvent venir implorer votre secours, vous ne le refusez à personne, et jamais, il n'est trop tard pour vous, qui êtes toujours prête à les secourir.
Vous avez toujours les bras ouverts pour recevoir les pécheurs. C'est pourquoi, ô Reine du Ciel et de la terre, mettant en vous toute ma confiance, je viens implorer humblement de votre miséricorde, la grâce suivante... (Spécifiez ici la faveur dont vous avez besoin.)
O Mère de Miséricorde, prêtez une oreille attentive à ma prière, ne permettez pas que je m'éloigne d'ici sans être soulagé. Laissez-vous toucher par la joie que ressentit votre cœur virginal dans l'annonciation, dans la visite à votre cousine Élisabeth, dans la naissance de Jésus,votre divin Fils, dans son oblation au temple, et son recouvrement. Ayez pitié de ma misère, je vous en supplie, par votre douleur profonde, par vos larmes et par votre délaissement, lors de la douloureuse passion de votre divin Fils, Jésus-Christ, qui doit être béni dans tous les siècles; par vos joies ineffables, et par ces douces consolations que le Ciel répandit avec tant de profusion dans votre âme, consolez mon cœur abattu et en proie à une douleur poignante. Je vous en prie, ô Marie, par toute la gloire que la Sainte Trinité a fait rejaillir sur vous, lors de la glorieuse résurrection et de l'ascension de Jésus, de la descente du Saint-Esprit, de votre Assomption, de votre couronnement dans le ciel, exaucez ma prière, aidez-moi par votre puissante intercession auprès de Dieu; je vous en conjure par tout ce qui peut émouvoir votre tendre cœur, par l'amour mutuel qui existe entre vous et Jésus, par toutes les prières des Saints, par toutes les louanges des Esprits célestes, par le culte que vous rendent les hommes, par tout ce qu'on fait et qu'on fera jamais en votre honneur, consolez un misérable en proie à la désolation, mettez un terme à tous ses maux. O Marie, ma mère, je ne cesserai de vous prier jusqu'à ce que vous me soyez venue en aide. O la plus sainte, la plus élevée, la plus humble et la plus tendre des mères, écoutez-moi, exaucez-moi, obtenez-moi cette faveur dont j'ai un si grand besoin. Je vous loue par la bouche de toutes les créatures, capables de vous louer; et que n'ai-je mille cœurs et mille bouches pour vous louer plus dignement encore.
Que votre nom, ô Marie, soit connu par toute la terre, que toutes les créatures vous invoquent, vous servent et vous honorent comme la Reine du ciel et de la terre. Je me réjouis de tous les titres qui vous sont donnés et de toutes les faveurs dont le Tout-Puissant vous a comblées, et je gémis sur le malheur de ceux qui osent méconnaitre vos privilèges et diminuer vos grandeurs. Je vous salue mille et mille fois, ô vous, qui ne laissez pas sans récompense un simple Ave, sorti d'un cœur généreux; ô vous qui possédez tout bien, gloire et honneur! Pour moi, je ne vous demande qu'une seule chose, c'est de vouloir exaucer ma prière.
Pourquoi tarder plus longtemps, ô Vierge puissante? Seriez-vous retenue par le nombre et la grandeur de mes péchés? Ah! je m'en repens de tout mon cœur, je les haïs et les déteste de toute la force de ma volonté. Ou bien serait-ce la négligence avec laquelle je vous ai servie jusqu'ici? O! dès aujourd'hui je m'engage à vous servir toute ma vie, et à faire tous les jours quelques chose en votre honneur.
Voyez donc les gémissements de ce pauvre cœur, qui vous est si dévoué; souffririez-vous , ô Marie, que je m'éloignasse d'ici, pauvre misérable, sans consolation aucune? Souffririez-vous que je perdisse mon âme, rachetée au prix du sang de votre divin Fils? Oh! non! tendre Mère, mille fois non, à jamais non!
Votre amour pour les hommes est bien plus fort que nous le pensons.
C'est donc vers vous, ô Marie, que j'élève mes mains suppliantes; ayez pitié d'un misérable pécheur; c'est la, l'unique vœu que mon cœur forme en ce moment; et il n'en formera point d'autre.
Cependant, ô Reine puissante et généreuse, puisque vous ne mettez point de bornes à vos libéralités, je vous en prie, obtenez-moi encore une foi vive une espérance ferme, un amour ardent envers Dieu et envers mes frères.
Obtenez-moi le don des larmes pour pleurer mes péchés et ceux de mes frères; obtenez-moi une vie toute chrétienne, fidèle imitation de la vôtre et de celle de votre divin Fils; secourez-moi dans toutes les circonstances difficiles de ma vie, et enfin, obtenez-moi le don de la persévérance dans le bien jusqu'à la fin de mes jours, afin qu'une mort sainte et heureuse vienne mettre un terme à mes malheurs, et couronner mes souffrances; que je rende mon dernier soupir entre vos bras; et alors, en ce moment décisif, suppléez par vos mérites à l'insuffisance des miens, prenez ma défense, ô puissante Avocate, auprès de Dieu pour tous mes péchés que je ne connais pas, mes mauvaises confessions, mes communions indignes; éloignez de moi les ennemis de mon salut, afin que ma pauvre âme, abandonnant ce corps mortel, puisse se présenter sans crainte au tribunal du souverain Juge, et vous contempler un jour, ô la plus tendre et la plus aimable des mères! ainsi que votre divin Fils, face à face pendant toute l'éternité.
Ainsi soit-il, ainsi soit-il.
Impr. A. Herman-Mathieu, Dadizeele
O Marie, jetez du haut des cieux un regard de miséricorde sur votre enfant désolé, et voyez non pas mes péchés, mais mes angoisses; non pas le peines que j'ai méritées, mais la nécessité où je me trouve; non pas mon indignité, mais mon extrême misère: sans vous je périrais infailliblement. Venez donc à mon aide, étendez sur moi votre bras protecteur! Que votre main puissante soutienne un malheureux abandonnée de tous, et qui met tout son espoir en vous.
O Marie, je viens à vous, comme un enfant se refuge dans le sein de sa mère pour éviter les regards d'un père courroucé. Sans vous où irai-je? Car vous êtes la cause de notre joie, la ressource des infirmes, le refuge des pécheurs, la consolation des affligés, le secours des chrétiens.
O Vierge sainte, vous pouvez me secourir, vous voulez, oui, vous devez me secourir.
Vous pouvez me secourir, car personne après Dieu ne vous surpasse en puissance: un seul soupir de votre cœur virginal, en faveur d'un pécheur, vaut mieux que les prières réunies de tous les Saints.
Vous voulez me secourir; car votre amour pour les hommes et surtout pour les pauvres pécheurs, ne connait point de bornes.
Vous devez me secourir, votre cœur maternel vous y porte sans cesse; en effet, vous êtes mère de ce Fils adorable, qui est notre frère selon la chair; vous êtes donc aussi ma Mère.
Tout mon espoir est en vous qui avez sauvé tant de pécheurs, courbés comme moi sous le poids de leurs iniquités.
Vous avez opéré la conversion de l'homicide et du blasphémateur, vous lui avez obtenu pardon et miséricorde.
Vous avez donné à l'impudique une vie chaste et mortifiée.
Vous avez arraché à l'enfer des milliers d'âmes vouées à la perdition.
Il n'y a donc rien, ô puissante Reine du ciel et de la terre, qui vous soit impossible.
Pourquoi ne m'aideriez-vous pas maintenant, moi, pécheur délaissé, sans appui, sans refuge? Le même Dieu m'a crée, le même sang a été le prix de ma rançon; vous êtes donc aussi mon avocate et ma Mère: et vous n'êtes pas changée, ô Marie; votre amour pour les hommes n'est pas diminué, votre miséricorde est toujours la même: pourquoi donc ne viendriez-vous pas à mon secours? Vous intercédez auprès de Dieu pour tous ceux qui vous invoquent, petits et grands, riches et pauvres, justes et pécheurs; tous peuvent venir implorer votre secours, vous ne le refusez à personne, et jamais, il n'est trop tard pour vous, qui êtes toujours prête à les secourir.
Vous avez toujours les bras ouverts pour recevoir les pécheurs. C'est pourquoi, ô Reine du Ciel et de la terre, mettant en vous toute ma confiance, je viens implorer humblement de votre miséricorde, la grâce suivante... (Spécifiez ici la faveur dont vous avez besoin.)
O Mère de Miséricorde, prêtez une oreille attentive à ma prière, ne permettez pas que je m'éloigne d'ici sans être soulagé. Laissez-vous toucher par la joie que ressentit votre cœur virginal dans l'annonciation, dans la visite à votre cousine Élisabeth, dans la naissance de Jésus,votre divin Fils, dans son oblation au temple, et son recouvrement. Ayez pitié de ma misère, je vous en supplie, par votre douleur profonde, par vos larmes et par votre délaissement, lors de la douloureuse passion de votre divin Fils, Jésus-Christ, qui doit être béni dans tous les siècles; par vos joies ineffables, et par ces douces consolations que le Ciel répandit avec tant de profusion dans votre âme, consolez mon cœur abattu et en proie à une douleur poignante. Je vous en prie, ô Marie, par toute la gloire que la Sainte Trinité a fait rejaillir sur vous, lors de la glorieuse résurrection et de l'ascension de Jésus, de la descente du Saint-Esprit, de votre Assomption, de votre couronnement dans le ciel, exaucez ma prière, aidez-moi par votre puissante intercession auprès de Dieu; je vous en conjure par tout ce qui peut émouvoir votre tendre cœur, par l'amour mutuel qui existe entre vous et Jésus, par toutes les prières des Saints, par toutes les louanges des Esprits célestes, par le culte que vous rendent les hommes, par tout ce qu'on fait et qu'on fera jamais en votre honneur, consolez un misérable en proie à la désolation, mettez un terme à tous ses maux. O Marie, ma mère, je ne cesserai de vous prier jusqu'à ce que vous me soyez venue en aide. O la plus sainte, la plus élevée, la plus humble et la plus tendre des mères, écoutez-moi, exaucez-moi, obtenez-moi cette faveur dont j'ai un si grand besoin. Je vous loue par la bouche de toutes les créatures, capables de vous louer; et que n'ai-je mille cœurs et mille bouches pour vous louer plus dignement encore.
Que votre nom, ô Marie, soit connu par toute la terre, que toutes les créatures vous invoquent, vous servent et vous honorent comme la Reine du ciel et de la terre. Je me réjouis de tous les titres qui vous sont donnés et de toutes les faveurs dont le Tout-Puissant vous a comblées, et je gémis sur le malheur de ceux qui osent méconnaitre vos privilèges et diminuer vos grandeurs. Je vous salue mille et mille fois, ô vous, qui ne laissez pas sans récompense un simple Ave, sorti d'un cœur généreux; ô vous qui possédez tout bien, gloire et honneur! Pour moi, je ne vous demande qu'une seule chose, c'est de vouloir exaucer ma prière.
Pourquoi tarder plus longtemps, ô Vierge puissante? Seriez-vous retenue par le nombre et la grandeur de mes péchés? Ah! je m'en repens de tout mon cœur, je les haïs et les déteste de toute la force de ma volonté. Ou bien serait-ce la négligence avec laquelle je vous ai servie jusqu'ici? O! dès aujourd'hui je m'engage à vous servir toute ma vie, et à faire tous les jours quelques chose en votre honneur.
Voyez donc les gémissements de ce pauvre cœur, qui vous est si dévoué; souffririez-vous , ô Marie, que je m'éloignasse d'ici, pauvre misérable, sans consolation aucune? Souffririez-vous que je perdisse mon âme, rachetée au prix du sang de votre divin Fils? Oh! non! tendre Mère, mille fois non, à jamais non!
Votre amour pour les hommes est bien plus fort que nous le pensons.
C'est donc vers vous, ô Marie, que j'élève mes mains suppliantes; ayez pitié d'un misérable pécheur; c'est la, l'unique vœu que mon cœur forme en ce moment; et il n'en formera point d'autre.
Cependant, ô Reine puissante et généreuse, puisque vous ne mettez point de bornes à vos libéralités, je vous en prie, obtenez-moi encore une foi vive une espérance ferme, un amour ardent envers Dieu et envers mes frères.
Obtenez-moi le don des larmes pour pleurer mes péchés et ceux de mes frères; obtenez-moi une vie toute chrétienne, fidèle imitation de la vôtre et de celle de votre divin Fils; secourez-moi dans toutes les circonstances difficiles de ma vie, et enfin, obtenez-moi le don de la persévérance dans le bien jusqu'à la fin de mes jours, afin qu'une mort sainte et heureuse vienne mettre un terme à mes malheurs, et couronner mes souffrances; que je rende mon dernier soupir entre vos bras; et alors, en ce moment décisif, suppléez par vos mérites à l'insuffisance des miens, prenez ma défense, ô puissante Avocate, auprès de Dieu pour tous mes péchés que je ne connais pas, mes mauvaises confessions, mes communions indignes; éloignez de moi les ennemis de mon salut, afin que ma pauvre âme, abandonnant ce corps mortel, puisse se présenter sans crainte au tribunal du souverain Juge, et vous contempler un jour, ô la plus tendre et la plus aimable des mères! ainsi que votre divin Fils, face à face pendant toute l'éternité.
Ainsi soit-il, ainsi soit-il.
Impr. A. Herman-Mathieu, Dadizeele
dimanche 19 octobre 2008
Je suis La Voie, La Vérité, La Vie. (Jean 14, 6)
Mes paroles seront lumière et vie ("Un Appel à l'Amour")
"Voici venir des jours où J'enverrai la faim dans le monde, non pas une faim de pain ni une soif d'eau mais d'entendre les PAROLES de YAHVE" (Amos 8, 11)
J'ai besoin de faire entendre un nouvel APPEL d'AMOUR... que le monde entier sache que Je suis UN DIEU d'AMOUR, de PARDON, de MISÉRICORDE.
Mes Paroles empêcheront beaucoup d'hommes de se perdre et l'on connaitra toujours davantage que ma Miséricorde et mon Amour sont inépuisables.
Ma Grâce accompagnera mes Paroles et ceux qui les feront connaitre...
La Vérité triomphera, la Paix gouvernera les hommes et le monde...
... Ne sais-tu pas ce qui arrive lorsque s'ouvre un volcan?
La puissance de ce feu est si grande qu'elle est capable d'arracher les montagnes et de les détruire, et l'on connait qu'une force irrésistible est passée par là.
Ainsi mes Paroles auront une telle force et Ma Grâce les accompagnera de telle manière que les plus obstinés seront vaincus par l'Amour...
(Un Appel à l'Amour").
"Comme la pluie et la neige descendent des Cieux et n'y remontent pas sans avoir arrosé la terre, l'avoir fécondée et fait germer pour qu'elle donne la semence au semeur et le pain.
De même la Parole qui sort de ma bouche ne Me revient pas sans résultat, sans avoir fait ce que Je voulais et réussi sa Mission." (Isaïe 55, 10-11)
Combien trouveront la vie dans mes Paroles et reprendront courage en comprenant le prix de leurs efforts.
Je ne demande pas de grandes choses... Ce que Je demande c'est l'amour.
Mes Paroles seront connues d'un point à l'autre de la terre et beaucoup, à leur lumière, se sauveront par le chemin de la confiance et de l'abandon.
Mes Paroles demeureront... elles se liront et mon Amour sera connu. ("Un Appel à l'Amour")
"Le Ciel et la terre passeront mais mes Paroles ne passeront pas" (Mathieu 24, 35)
S'adresser au Sacré-Cœur, F-34000 Montpellier; 16 Rue St-Vincent-de-Paul; F-86034 Poitiers; 9, Rue des Feuillants.
"Voici venir des jours où J'enverrai la faim dans le monde, non pas une faim de pain ni une soif d'eau mais d'entendre les PAROLES de YAHVE" (Amos 8, 11)
J'ai besoin de faire entendre un nouvel APPEL d'AMOUR... que le monde entier sache que Je suis UN DIEU d'AMOUR, de PARDON, de MISÉRICORDE.
Mes Paroles empêcheront beaucoup d'hommes de se perdre et l'on connaitra toujours davantage que ma Miséricorde et mon Amour sont inépuisables.
Ma Grâce accompagnera mes Paroles et ceux qui les feront connaitre...
La Vérité triomphera, la Paix gouvernera les hommes et le monde...
... Ne sais-tu pas ce qui arrive lorsque s'ouvre un volcan?
La puissance de ce feu est si grande qu'elle est capable d'arracher les montagnes et de les détruire, et l'on connait qu'une force irrésistible est passée par là.
Ainsi mes Paroles auront une telle force et Ma Grâce les accompagnera de telle manière que les plus obstinés seront vaincus par l'Amour...
(Un Appel à l'Amour").
"Comme la pluie et la neige descendent des Cieux et n'y remontent pas sans avoir arrosé la terre, l'avoir fécondée et fait germer pour qu'elle donne la semence au semeur et le pain.
De même la Parole qui sort de ma bouche ne Me revient pas sans résultat, sans avoir fait ce que Je voulais et réussi sa Mission." (Isaïe 55, 10-11)
Combien trouveront la vie dans mes Paroles et reprendront courage en comprenant le prix de leurs efforts.
Je ne demande pas de grandes choses... Ce que Je demande c'est l'amour.
Mes Paroles seront connues d'un point à l'autre de la terre et beaucoup, à leur lumière, se sauveront par le chemin de la confiance et de l'abandon.
Mes Paroles demeureront... elles se liront et mon Amour sera connu. ("Un Appel à l'Amour")
"Le Ciel et la terre passeront mais mes Paroles ne passeront pas" (Mathieu 24, 35)
S'adresser au Sacré-Cœur, F-34000 Montpellier; 16 Rue St-Vincent-de-Paul; F-86034 Poitiers; 9, Rue des Feuillants.
vendredi 10 octobre 2008
Prière à Marie de Saint Alphonse de Liguori
Vierge Immaculée et toute sainte, ô créature la plus humble et la plus grande devant Dieu, malgré mes misères, j'ose vous saluer comme autrefois l'Archange Gabriel. Ave, Maria, gratia plena! O vous qui avez la plénitude de la grâce, obtenez-m'en une partie. Dominus tecum. Le Seigneur a toujours été avec vous dès le premier moment de votre existence; mais il s'est uni à vous bien plus étroitement en devenant votre Fils. Benedicta tu in mulieribus. O Femme bénie entre toutes les femmes, obtenez-nous aussi les divines bénédictions. Et benedictus fructus ventris tui. O heureuse plante, qu'il est noble et saint le fruit que vous avez donné au monde. Sancta Maria, Mater Dei. O Marie je reconnais que vous êtes vraiment Mère de Dieu, et pour la défense de cette vérité je suis prêt à donner mille fois ma vie. Ora pro nobis peccatoribus. Mais si vous êtes la Mère de Dieu, vous êtes aussi la Mère des pauvres pécheurs, car c'est pour sauver les pécheurs que Dieu s'est fait homme, et, s'il vous a rendue sa Mère, c'est afin que vos prières eussent la vertu de les sauver tous. Priez donc pour nous, ô Marie, nunc et in hora mortis nostrae. Priez toujours; priez maintenant que nous sommes exposés à mille dangers de perdre Dieu; mais priez surtout à l'heure de notre mort, afin que, sauvés par les mérites de Jésus et par votre intercession, nous puissions aller vous saluer et vous louer, vous et votre divin Fils, dans le ciel, pendant toute l'éternité. Ainsi soit-il.
Source: «SAGESSE», Bulletin bimestriel (N° 431), 54 rue de la Paix, F-40700 Doazit
Source: «SAGESSE», Bulletin bimestriel (N° 431), 54 rue de la Paix, F-40700 Doazit
mardi 23 septembre 2008
Promesses de la Très Sainte Vierge concernant le Rosaire
Promesses de la Très Sainte Vierge à St Dominique et au Bienheureux Alain de la Roche en faveur de la Dévotion du Rosaire:
"Donnez-moi une armée qui récite le Rosaire, et je ferai la conquête du monde." (Saint Pie X.)
"Après l'Office divin et l'adorable Sacrifice de la Messe, aucun hommage n'est si agréable à Jésus et à Sa Sainte Mère que la récitation du Rosaire." (Saint Dominique)
Formons cette chaine du Ciel à la terre!
Soyons cette armée dévouée au saint Rosaire et par lui conquérons les âmes à Dieu!
Honorons-Le et consolons le Cœur Immaculé de Marie par tant d'outrages, sacrilèges et indifférences!
Source: "Introïbo" - "Ad Jesum per Mariam", Bulletin de liaison et d'information des membres de l'Association Noël Pinot, 54, rue Delaâge - F-49100 Angers
- A tous ceux qui réciteront dévotement mon Rosaire, Je promets ma protection toute spéciale et de très grandes grâces.
- Celui qui persévèrera dans la récitation de mon Rosaire recevra quelques grâces signalés.
- Le Rosaire sera une armure très puissante contre l'Enfer; il détruira les vices, délivrera du péché, dissipera les hérésies.
- Le Rosaire fera fleurir les vertus et les bonnes œuvres et obtiendra aux âmes les miséricordes divines les plus abondantes; il substituera dans les cœurs l'Amour de Dieu à l'amour du monde, les élevant au désire des biens célestes et éternels. Que d'âmes se sanctifieront par ce moyen!
- Celui qui se confie en moi, par le Rosaire, ne périra pas.
- Celui qui récitera pieusement mon Rosaire, en considérant ses mystères, ne sera pas accablé par le malheur. Pécheur, il se convertira; juste, il croitra en grâce et deviendra digne de la vie éternelle.
- Les vrais dévots de mon Rosaire seront aidés à leur mort par les secours du Ciel.
- Ceux qui récitent mon Rosaire trouveront pendant leur vie et à leur mort, la lumière de Dieu, la plénitude de ses grâces et ils participeront aux mérites des Bienheureux.
- Je délivrerai promptement du Purgatoire les âmes dévotes à mon Rosaire.
- Les véritables enfants de mon Rosaire jouiront d'une grande gloire dans le Ciel.
- Ce que vous demanderez par mon Rosaire, vous l'obtiendrez.
- Ceux qui propageront mon Rosaire seront secourus par moi dans toutes leurs nécessités.
- J'ai obtenu du mon Fils que tous les confrères du Rosaire aient pour frères, en la vie et à la mort, les Saints du Ciel.
- Ceux qui récitent fidèlement mon Rosaire sont tous mes fils bien-aimés, les frères et sœurs de Jésus-Christ.
- La dévotion à mon Rosaire est un grand signe de prédestination.
"Donnez-moi une armée qui récite le Rosaire, et je ferai la conquête du monde." (Saint Pie X.)
"Après l'Office divin et l'adorable Sacrifice de la Messe, aucun hommage n'est si agréable à Jésus et à Sa Sainte Mère que la récitation du Rosaire." (Saint Dominique)
Formons cette chaine du Ciel à la terre!
Soyons cette armée dévouée au saint Rosaire et par lui conquérons les âmes à Dieu!
Honorons-Le et consolons le Cœur Immaculé de Marie par tant d'outrages, sacrilèges et indifférences!
Source: "Introïbo" - "Ad Jesum per Mariam", Bulletin de liaison et d'information des membres de l'Association Noël Pinot, 54, rue Delaâge - F-49100 Angers
mercredi 3 septembre 2008
Prière à Notre-Dame de Lourdes
Oui, ô Vierge immaculée, très clémente et très puissante, Vous êtes notre Mère. De votre trône de Reine du Ciel Vous avez daigné venir parmi nous en ce coin fortuné de la terre de France; et, à l'égal de la réalité de la foi, invisible au monde, mais non à l'innocente enfant choisie par Vous comme confidente et collaboratrice des merveilles de votre amour pour nous, Vous avez fait de cette roche de Massabielle une nouvelle montagne de la gloire de Dieu au milieu des ténèbres de l'incrédulité et du péché, un phare lumineux d'espérance pour le salut des peuples. Mais cette montagne et cette Grotte bienheureuse évoquent en nous le souvenir d'une autre montagne et d'une autre grotte, le Golgotha et le sépulcre, où votre douleur et vos larmes de Mère, à l'heure la plus terrible et la plus divine de la Rédemption, s'unissaient à la suprême torture, à la mort et à la sépulture de votre Fils crucifié, Rédempteur du monde. Ce jour-là, dans ces ténèbres, ô Reine des martyrs, votre foi, votre espérance, votre amour, demeurèrent fermes et dirigés vers le Ciel comme Vous demeuriez debout Vous-même auprès de la croix; là, Vous avez été proclamée notre Mère parla divine parole de votre Fils divin et par le Sang qui, de ses plaies, descendait sur Vous pour empourprer et consacrer votre amour pour nous. De ces ténèbres a surgi le soleil de ce jour où nous commémorons l'accomplissement de notre Rédemption. Vous, notre Corédemptrice; Vous, prémices de la grâce et de la Rédemption, ayez pitié de nous, vos pauvres fils. Donnez-nous le courage de votre foi, l'inébranlable fermeté de votre espérance, l'ardeur de votre amour pour Jésus, Fils du Père et votre Fils, notre Rédempteur et notre frère, intercédez pour nous auprès de lui, apaisez sa justice; obtenez-nous la lumière de la vérité et que celle-ci parvienne aussi aux esprits aveuglés de ceux dont l'orgueil se dresse contre l'Éternel; que les dévoyés et les fourvoyés retrouvent le droit chemin, et que par Vous, Reine de la paix, victorieuse de toute erreur, l'Église poursuive librement sa tâche et répande par le monde les fruits divins de la rédemption. Protégez le troupeaux béni de votre Fils et le Pasteur auguste qui le conduit dans les pâturages du salut. Protégez la France si chère à votre Cœur et tout le peuple chrétien accouru ici à vos pieds de toutes les parties du monde, ou qui, du moins, est tourné vers ce lieu par le désir et nous est uni dans la prière. Que par Vous, ô Vierge immaculée, ô Mère du Rédempteur, notre espérance et notre salut, l'olivier de la concorde et de la paix refleurisse sur terre, dans les cœurs la pureté, l'ardeur et la constance de la vertu et du sacrifice pour le bien; et que par ses mérites infinis le Sang du Rédempteur nous ouvre les portes du Ciel et nous plonge dans la joie de Vous contempler, Vous, ô Marie, et la Trinité bienheureuse,parmi les splendeurs des saints. Ainsi soit-il.
Extrais du discours du Cardinal Pacelli (futur Pie XII) lors du Triduum jubilaire de Lourdes - Avril 1935
Extrais du discours du Cardinal Pacelli (futur Pie XII) lors du Triduum jubilaire de Lourdes - Avril 1935
vendredi 22 août 2008
Litanies du Saint-Esprit
Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus-Christ, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus-Christ, écoutez-nous.
Jésus-Christ, exaucez-nous.
Père Céleste qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Esprit-Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.
Esprit-Saint, qui procédez du Père et du Fils, ayez pitié de nous.
Esprit du Seigneur, qui remplissez tout l'univers, ayez pitié de nous.
Esprit-Saint, de qui Jésus a été conçu dans le sein de la Vierge Marie, ayez pitié de nous.
Esprit de sagesse et d'intelligence, ayez pitié de nous.
Esprit de conseil et de force, ayez pitié de nous.
Esprit de science et de piété, ayez pitié de nous.
Esprit de crainte du Seigneur, ayez pitié de nous.
Esprit de foi, d'espérance et d'amour, ayez pitié de nous.
Esprit d'humilité et de mansuétude, ayez pitié de nous.
Esprit de justice et de chasteté, ayez pitié de nous.
Esprit de vérité qui êtes envoyé pour nous consoler, ayez pitié de nous.
Esprit-Saint, qui répandez la charité dans nos cœurs, ayez pitié de nous.
Esprit-Saint, dont les Apôtres ont été remplis, ayez pitié de nous.
Esprit de toute grâce, qui distribuez vos dons selon votre bon plaisir, ayez pitié de nous.
Soyez-nous propice, pardonnez-nous, Seigneur.
Soyez-nous propice, exaucez-nous Seigneur.
De tout péché, délivrez-nous, Seigneur.
Des tentations et des embuches du démon, délivrez-nous, Seigneur.
De la présomption et du désespoir, délivrez-nous, Seigneur.
De la résistance à vos inspirations, délivrez-nous, Seigneur.
De l'obstination et de l'impénitence, délivrez-nous, Seigneur.
De toute souillure de corps, de cœur et d'esprit, délivrez-nous, Seigneur.
De l'esprit d'erreur et de blasphème et de tout esprit mauvais, délivrez-nous, Seigneur.
Pauvres pécheurs, nous vous en prions, écoutez-nous.
Afin que vos inspirations se manifestent dans nos œuvres, nous vous en prions, écoutez-nous.
Afin que nous ne profanions jamais notre âme dont vous avez fait votre temple, nous vous en prions, écoutez-nous.
Afin de ne pas vous contrister, vous qui êtes l'Esprit-Saint de Dieu, nous vous en prions, écoutez-nous.
Afin que, prenant gout aux choses de Dieu, nous devenions avides des dons supérieurs de votre grâce, nous vous en prions, écoutez-nous.
Afin que tous, animés d'un même Esprit, nous soyons unis dans la paix, nous vous en prions, écoutez-nous.
Afin que vous conserviez dans leur sainte vocation tous les Ordres du Clergé et toutes les Familles religieuses, nous vous en prions, écoutez-nous.
Afin que vous défendiez et reculiez les frontières de l'Église, nous vous en prions, écoutez-nous.
Par le cœur Immaculé de Marie, votre sanctuaire de prédilection, nous vous en prions, écoutez-nous.
Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, répandez en nous le Saint-Esprit.
Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, envoyez-nous le Saint-Esprit.
Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, donnez-nous le Saint-Esprit.
V. Envoyez votre Esprit et tout sera créé.
R. Et vous renouvellerez la face de la terre.
ORAISON. O Dieu qui avez préparé des biens invisibles à ceux qui vous aiment, répandez dans nos cœurs en nous donnant votre Saint-Esprit, la tendresse de votre amour, afin que, vous aimant en toutes choses et par-dessus toutes choses, nous puissions parvenir à la jouissance de vos promesses qui surpassent tous nos désirs. Par Jésus-Christ Notre-Seigneur.
Ainsi soit-il.
Imprimatur Parisiis, die 17 Octobris 1924 + BENJAMIN-OCTAVIUS Episc. Mosynopolit.
Archiconfrérie du Saint-Esprit
Jésus-Christ, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus-Christ, écoutez-nous.
Jésus-Christ, exaucez-nous.
Père Céleste qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Esprit-Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.
Esprit-Saint, qui procédez du Père et du Fils, ayez pitié de nous.
Esprit du Seigneur, qui remplissez tout l'univers, ayez pitié de nous.
Esprit-Saint, de qui Jésus a été conçu dans le sein de la Vierge Marie, ayez pitié de nous.
Esprit de sagesse et d'intelligence, ayez pitié de nous.
Esprit de conseil et de force, ayez pitié de nous.
Esprit de science et de piété, ayez pitié de nous.
Esprit de crainte du Seigneur, ayez pitié de nous.
Esprit de foi, d'espérance et d'amour, ayez pitié de nous.
Esprit d'humilité et de mansuétude, ayez pitié de nous.
Esprit de justice et de chasteté, ayez pitié de nous.
Esprit de vérité qui êtes envoyé pour nous consoler, ayez pitié de nous.
Esprit-Saint, qui répandez la charité dans nos cœurs, ayez pitié de nous.
Esprit-Saint, dont les Apôtres ont été remplis, ayez pitié de nous.
Esprit de toute grâce, qui distribuez vos dons selon votre bon plaisir, ayez pitié de nous.
Soyez-nous propice, pardonnez-nous, Seigneur.
Soyez-nous propice, exaucez-nous Seigneur.
De tout péché, délivrez-nous, Seigneur.
Des tentations et des embuches du démon, délivrez-nous, Seigneur.
De la présomption et du désespoir, délivrez-nous, Seigneur.
De la résistance à vos inspirations, délivrez-nous, Seigneur.
De l'obstination et de l'impénitence, délivrez-nous, Seigneur.
De toute souillure de corps, de cœur et d'esprit, délivrez-nous, Seigneur.
De l'esprit d'erreur et de blasphème et de tout esprit mauvais, délivrez-nous, Seigneur.
Pauvres pécheurs, nous vous en prions, écoutez-nous.
Afin que vos inspirations se manifestent dans nos œuvres, nous vous en prions, écoutez-nous.
Afin que nous ne profanions jamais notre âme dont vous avez fait votre temple, nous vous en prions, écoutez-nous.
Afin de ne pas vous contrister, vous qui êtes l'Esprit-Saint de Dieu, nous vous en prions, écoutez-nous.
Afin que, prenant gout aux choses de Dieu, nous devenions avides des dons supérieurs de votre grâce, nous vous en prions, écoutez-nous.
Afin que tous, animés d'un même Esprit, nous soyons unis dans la paix, nous vous en prions, écoutez-nous.
Afin que vous conserviez dans leur sainte vocation tous les Ordres du Clergé et toutes les Familles religieuses, nous vous en prions, écoutez-nous.
Afin que vous défendiez et reculiez les frontières de l'Église, nous vous en prions, écoutez-nous.
Par le cœur Immaculé de Marie, votre sanctuaire de prédilection, nous vous en prions, écoutez-nous.
Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, répandez en nous le Saint-Esprit.
Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, envoyez-nous le Saint-Esprit.
Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, donnez-nous le Saint-Esprit.
V. Envoyez votre Esprit et tout sera créé.
R. Et vous renouvellerez la face de la terre.
ORAISON. O Dieu qui avez préparé des biens invisibles à ceux qui vous aiment, répandez dans nos cœurs en nous donnant votre Saint-Esprit, la tendresse de votre amour, afin que, vous aimant en toutes choses et par-dessus toutes choses, nous puissions parvenir à la jouissance de vos promesses qui surpassent tous nos désirs. Par Jésus-Christ Notre-Seigneur.
Ainsi soit-il.
Imprimatur Parisiis, die 17 Octobris 1924 + BENJAMIN-OCTAVIUS Episc. Mosynopolit.
Archiconfrérie du Saint-Esprit
mercredi 20 août 2008
La moisson est grande
Dieu a tant aimé le monde. (Jn 3, 16)
Je suis un Dieu d'amour, de pardon et de miséricorde. Je veux que tous les hommes sachent à quel point mon Amour les cherche, les désire, les attend pour les combler de félicité.
J'ai d'autres brebis qui ne sont pas de ce bercail, il faut que je les y amène. (Jn 10, 16)
Je veux que le monde entier lise mon désir ardent de pardonner et de sauver. Que les plus misérables ne craignent pas, que les plus coupables ne fuient pas loin de Moi, qu'ils viennent tous, Je les attends comme un Père pour leur donner la vie et le vrai bonheur.
Pourquoi restez-vous ici sans rien faire? (Mt 20, 6)
Quand un homme travaille le champ qui lui appartient, il s'acharne à en arracher toutes les mauvaises herbes et n'épargne ni peine ni fatigue jusqu'à ce qu'il y soit parvenu. Ainsi Je veux que les hommes, dès qu'ils connaitront mes désirs, travaillent avec zèle et ardeur à leur accomplissement, qu'ils ne reculent devant aucun effort, aucune souffrance, pour accroitre ma gloire et réparer les offenses du monde.
Comme mon Père m'a envoyé, Moi aussi Je vous envoie. (Jn 20, 21)
Pour que le monde sache ma bonté J'ai besoin d'apôtres qui lui révèlent mon Cœur. Que tous s'appliquent donc à étudier mon Cœur et à approfondir ses sentiments. Qu'ils s'efforcent de vivre unis à Moi, de Me parler, de Me consulter. Que leurs actions ils les revêtent de mes mérites et les couvrent de mon Sang. S'ils agissent seuls ils ne pourront pas faire grand chose, mais s'ils travaillent avec Moi, en mon Nom et pour ma Gloire, alors ils seront puissants.
Allez enseignez toutes les nations. (Mt 27, 19)
Tous ne peuvent prêcher ni évangéliser au loin mais tous peuvent faire connaitre et aimer mon Cœur. Celui qui fait de sa vie une constante union avec la mienne Me glorifie et travaille grandement au salut du monde. Ainsi faites-vous un travail qui en soi n'a que peu de valeur, si vous l'unissez à celui que Je fis moi-même durent ma vie mortelle, de quel fruit ne sera-t-il pas, plus grand peut-être que si vous aviez prêché au monde entier.
Recevez mes leçons car Je suis doux et humble de cœur et vous trouverez le repos de vos âmes. (Mt 12, 29)
Je ne me lasse pas de vous et mon Cœur attend sans cesse que vous veniez vous réfugier en Lui, et cela d'autant plus que vous êtes plus misérable. J'enseignerai aux pécheurs que la miséricorde de mon Cœur est inépuisable, aux âmes froides et indifférentes que mon Cœur est un feu qui veut les embraser parce qu'Il les aime, aux âmes pieuses et bonnes que mon Cœur est le chemin pour arriver vers la perfection et arriver en sécurité au terme bienheureux.
Les textes qui commentent l'Evangile sont extraits du livre: "Un appel à l'Amour" Josefa Menéndez avec l'Imprimatur Julius Geraldus Saliège, Archevêque de Toulouse 2 Janvier 1944. S'adresser au Sacré-Cœur, Montpellier: 24, Rue St-Vincent-de-Paul; Poitiers: 9, Rue des Feuillants
Je suis un Dieu d'amour, de pardon et de miséricorde. Je veux que tous les hommes sachent à quel point mon Amour les cherche, les désire, les attend pour les combler de félicité.
J'ai d'autres brebis qui ne sont pas de ce bercail, il faut que je les y amène. (Jn 10, 16)
Je veux que le monde entier lise mon désir ardent de pardonner et de sauver. Que les plus misérables ne craignent pas, que les plus coupables ne fuient pas loin de Moi, qu'ils viennent tous, Je les attends comme un Père pour leur donner la vie et le vrai bonheur.
Pourquoi restez-vous ici sans rien faire? (Mt 20, 6)
Quand un homme travaille le champ qui lui appartient, il s'acharne à en arracher toutes les mauvaises herbes et n'épargne ni peine ni fatigue jusqu'à ce qu'il y soit parvenu. Ainsi Je veux que les hommes, dès qu'ils connaitront mes désirs, travaillent avec zèle et ardeur à leur accomplissement, qu'ils ne reculent devant aucun effort, aucune souffrance, pour accroitre ma gloire et réparer les offenses du monde.
Comme mon Père m'a envoyé, Moi aussi Je vous envoie. (Jn 20, 21)
Pour que le monde sache ma bonté J'ai besoin d'apôtres qui lui révèlent mon Cœur. Que tous s'appliquent donc à étudier mon Cœur et à approfondir ses sentiments. Qu'ils s'efforcent de vivre unis à Moi, de Me parler, de Me consulter. Que leurs actions ils les revêtent de mes mérites et les couvrent de mon Sang. S'ils agissent seuls ils ne pourront pas faire grand chose, mais s'ils travaillent avec Moi, en mon Nom et pour ma Gloire, alors ils seront puissants.
Allez enseignez toutes les nations. (Mt 27, 19)
Tous ne peuvent prêcher ni évangéliser au loin mais tous peuvent faire connaitre et aimer mon Cœur. Celui qui fait de sa vie une constante union avec la mienne Me glorifie et travaille grandement au salut du monde. Ainsi faites-vous un travail qui en soi n'a que peu de valeur, si vous l'unissez à celui que Je fis moi-même durent ma vie mortelle, de quel fruit ne sera-t-il pas, plus grand peut-être que si vous aviez prêché au monde entier.
Recevez mes leçons car Je suis doux et humble de cœur et vous trouverez le repos de vos âmes. (Mt 12, 29)
Je ne me lasse pas de vous et mon Cœur attend sans cesse que vous veniez vous réfugier en Lui, et cela d'autant plus que vous êtes plus misérable. J'enseignerai aux pécheurs que la miséricorde de mon Cœur est inépuisable, aux âmes froides et indifférentes que mon Cœur est un feu qui veut les embraser parce qu'Il les aime, aux âmes pieuses et bonnes que mon Cœur est le chemin pour arriver vers la perfection et arriver en sécurité au terme bienheureux.
Les textes qui commentent l'Evangile sont extraits du livre: "Un appel à l'Amour" Josefa Menéndez avec l'Imprimatur Julius Geraldus Saliège, Archevêque de Toulouse 2 Janvier 1944. S'adresser au Sacré-Cœur, Montpellier: 24, Rue St-Vincent-de-Paul; Poitiers: 9, Rue des Feuillants
mercredi 13 août 2008
Prière de la liturgie syrienne
Tout vous glorifie, mon Seigneur: le ciel, que vous avez tendu, le firmament, que vos mains ont fait, et les lumières qui lui sont fixées pour les jours et les nuits. Et la terre entière est remplie de votre bonne nouvelle jusqu'à toutes ses frontières, avec toutes les créatures qui s'y trouvent, ô vous, notre Seigneur et notre Dieu pour l'éternité.
Vous êtes glorifié et digne de l'être, Seigneur, vous à qui les anges rendent gloire par leurs hymnes et que les puissances célestes adorent. Nous voulons vous chanter sans cesse et vous rendre grâces dans la joie. Avec le divin psalmiste David, nous voulons vous invoquer et dire: "Glorifiez le Seigneur avec un nouvel hymne, maintenant, et toujours, et dans l'éternité." Amen.
À vous, Seigneur, grand Soleil des êtres raisonnables et Père du splendide soleil de justice, reviennent l'adoration et la louange de tout ce qui existe au ciel et sur la terre. Dans votre sublime bonté, vous n'avez pas permis que le plus petit rayon qui jaillit de votre lumière éternelle soit obscurci par la témérité du Rebelle et vous avez envoyé, dans la plénitude des temps, le Verbe, votre Fils unique, splendeur glorieuse de votre substance, pour venir en aide à l'ouvrage de vos mains. Il a paru, revêtu de notre chair humaine; il a vécu parmi nous sur terre, selon votre volonté; il a purifié votre demeure de tous les dieux immondes et il l'a reconstituée; il a exhumé et retrouvé votre image royale, qui était enfouie sous la boue des passions; il a fait participer à l'allégresse universelle les esprits célestes qui se tiennent près de l'antique lumière, et libéré de l'esclavage de la morte et du démon, grâce à son bras puissant, tout le genre humain; il nous a tous appelés à devenir vos fils et ses frères; il nous a frayé lui-même un chemin vers la vie nouvelle et immortelle et nous a enseigné par son exemple à offrir nos prières et nos supplications à votre glorieuse majesté, pour notre salut. Nous vous supplions donc, Seigneur miséricordieux: accordez-nous à tous, qui vous servons et qui vous adorons, de vous prier avec une conscience nette, un cœur contrit et humilié, des lèvres pures et la confiance qui convient à des fils.
O Père, faites que l'image de votre Fils unique rayonne dans notre âme et que la splendeur de votre bonté réchauffe à jamais notre esprit. Que la lumière de votre douceur brille en nous d'un nouvel éclat, afin que nous puissions en être toujours enflammés. Que notre louange s'élève sans interruption vers vous, qui êtes le Seigneur de l'univers.
Il est digne et juste de vous glorifier, de vous adorer, de vous louer et de vous rendre gloire, vous, le Créateur de tout ce qui est visible et invisible. Votre création se donne à vous dans une louange éternelle. Le renom de votre gloire, ô Seigneur, est annoncé par les ordres des anges, les légions des archanges, la milice des esprits incorporels, qui ne cessent de faire entendre leurs cris d'allégresse et qui surabondent de connaissance, de vénération et de sagesse. Ils élèvent la voix, ils proclament et disent: Saint! Qui donc possède une sainteté si parfaite, ou plutôt, où nous faut-il chercher la source première de la sainteté, l'origine éternelle d'où proviennent les saints, si ce n'est en vous, Père, et en votre Fils adorable, et en l'Esprit-Saint? Établissez votre demeure en nous, ô sainteté incompréhensible, sanctifiez-nous, guidez-nous; non pas comme un maître implacable, mais comme un père plein de bonté! Grâce à votre amour pour les hommes, nous avons été purifiés des passions et délivrés des chaînes du péché, pour que nous puissions accueillir la sainte connaissance que votre Fils unique nous a apportée et pour que notre joie soit en vous.
Nous vous rendons gloire, action de grâces et honneur, Père, Fils et Saint-Esprit, maintenant, et toujours, et dans tous les siècles. Nous vous adorons, Seigneur, nous vous rendons grâces et nous vous glorifions pour tous vos bienfaits envers nous: vous nous avez tirés du néant, vous nous avez rendus dignes du grand honneur de la liberté et de l'intelligence et vous étendez sans vous lasser votre main sur nous pour nous conserver en vie. Nous nous prosternons devant votre nom grand et redoutable, dans la plus humble adoration. Tous les chœurs des esprits célestes se joignent à notre louange et à notre action de grâces. Car, dans votre amour ineffable pour nous les hommes et pour notre salut, votre Fils unique, le Verbe divin, l'expression parfaite de votre Être, n'a pas jugé qu'il lui fallait garder jalousement son égalité avec Dieu, mais s'est anéanti lui-même en prenant la nature d'un esclave. Il est descendu du ciel et a fait sienne notre humanité, notre corps mortel, notre âme raisonnable et immortelle, d'une vierge sainte, par la vertu de l'Esprit-Saint. Il a ainsi accompli toute cette grande et admirable économie qui avait déjà été préparée par votre providence bien avant la création du monde et qui fut consommée dans les dernier temps par votre Fils unique, notre Seigneur Jésus-Christ, dont le corps humain abrite la plénitude de la divinité. C'est lui qui est la tête de l'Église, le premier-né d'entre les morts. Il est la plénitude de tout et c'est par lui que toutes choses sont parfaites. C'est lui qui, par l'Esprit éternel, s'est offert lui-même à Dieu comme une victime immaculée et qui nous a sanctifiés par le sacrifice - fait une fois pour toutes - de son corps. C'est lui qui, par son sang répandu sur la croix, a rendu la paix à tout ce qui se trouve au ciel et sur la terre. C'est lui qui a été livré à cause de nos péchés et qui est ressuscité pour nous justifier.
Vous êtes glorifié et digne de l'être, Seigneur, vous à qui les anges rendent gloire par leurs hymnes et que les puissances célestes adorent. Nous voulons vous chanter sans cesse et vous rendre grâces dans la joie. Avec le divin psalmiste David, nous voulons vous invoquer et dire: "Glorifiez le Seigneur avec un nouvel hymne, maintenant, et toujours, et dans l'éternité." Amen.
À vous, Seigneur, grand Soleil des êtres raisonnables et Père du splendide soleil de justice, reviennent l'adoration et la louange de tout ce qui existe au ciel et sur la terre. Dans votre sublime bonté, vous n'avez pas permis que le plus petit rayon qui jaillit de votre lumière éternelle soit obscurci par la témérité du Rebelle et vous avez envoyé, dans la plénitude des temps, le Verbe, votre Fils unique, splendeur glorieuse de votre substance, pour venir en aide à l'ouvrage de vos mains. Il a paru, revêtu de notre chair humaine; il a vécu parmi nous sur terre, selon votre volonté; il a purifié votre demeure de tous les dieux immondes et il l'a reconstituée; il a exhumé et retrouvé votre image royale, qui était enfouie sous la boue des passions; il a fait participer à l'allégresse universelle les esprits célestes qui se tiennent près de l'antique lumière, et libéré de l'esclavage de la morte et du démon, grâce à son bras puissant, tout le genre humain; il nous a tous appelés à devenir vos fils et ses frères; il nous a frayé lui-même un chemin vers la vie nouvelle et immortelle et nous a enseigné par son exemple à offrir nos prières et nos supplications à votre glorieuse majesté, pour notre salut. Nous vous supplions donc, Seigneur miséricordieux: accordez-nous à tous, qui vous servons et qui vous adorons, de vous prier avec une conscience nette, un cœur contrit et humilié, des lèvres pures et la confiance qui convient à des fils.
O Père, faites que l'image de votre Fils unique rayonne dans notre âme et que la splendeur de votre bonté réchauffe à jamais notre esprit. Que la lumière de votre douceur brille en nous d'un nouvel éclat, afin que nous puissions en être toujours enflammés. Que notre louange s'élève sans interruption vers vous, qui êtes le Seigneur de l'univers.
Il est digne et juste de vous glorifier, de vous adorer, de vous louer et de vous rendre gloire, vous, le Créateur de tout ce qui est visible et invisible. Votre création se donne à vous dans une louange éternelle. Le renom de votre gloire, ô Seigneur, est annoncé par les ordres des anges, les légions des archanges, la milice des esprits incorporels, qui ne cessent de faire entendre leurs cris d'allégresse et qui surabondent de connaissance, de vénération et de sagesse. Ils élèvent la voix, ils proclament et disent: Saint! Qui donc possède une sainteté si parfaite, ou plutôt, où nous faut-il chercher la source première de la sainteté, l'origine éternelle d'où proviennent les saints, si ce n'est en vous, Père, et en votre Fils adorable, et en l'Esprit-Saint? Établissez votre demeure en nous, ô sainteté incompréhensible, sanctifiez-nous, guidez-nous; non pas comme un maître implacable, mais comme un père plein de bonté! Grâce à votre amour pour les hommes, nous avons été purifiés des passions et délivrés des chaînes du péché, pour que nous puissions accueillir la sainte connaissance que votre Fils unique nous a apportée et pour que notre joie soit en vous.
Nous vous rendons gloire, action de grâces et honneur, Père, Fils et Saint-Esprit, maintenant, et toujours, et dans tous les siècles. Nous vous adorons, Seigneur, nous vous rendons grâces et nous vous glorifions pour tous vos bienfaits envers nous: vous nous avez tirés du néant, vous nous avez rendus dignes du grand honneur de la liberté et de l'intelligence et vous étendez sans vous lasser votre main sur nous pour nous conserver en vie. Nous nous prosternons devant votre nom grand et redoutable, dans la plus humble adoration. Tous les chœurs des esprits célestes se joignent à notre louange et à notre action de grâces. Car, dans votre amour ineffable pour nous les hommes et pour notre salut, votre Fils unique, le Verbe divin, l'expression parfaite de votre Être, n'a pas jugé qu'il lui fallait garder jalousement son égalité avec Dieu, mais s'est anéanti lui-même en prenant la nature d'un esclave. Il est descendu du ciel et a fait sienne notre humanité, notre corps mortel, notre âme raisonnable et immortelle, d'une vierge sainte, par la vertu de l'Esprit-Saint. Il a ainsi accompli toute cette grande et admirable économie qui avait déjà été préparée par votre providence bien avant la création du monde et qui fut consommée dans les dernier temps par votre Fils unique, notre Seigneur Jésus-Christ, dont le corps humain abrite la plénitude de la divinité. C'est lui qui est la tête de l'Église, le premier-né d'entre les morts. Il est la plénitude de tout et c'est par lui que toutes choses sont parfaites. C'est lui qui, par l'Esprit éternel, s'est offert lui-même à Dieu comme une victime immaculée et qui nous a sanctifiés par le sacrifice - fait une fois pour toutes - de son corps. C'est lui qui, par son sang répandu sur la croix, a rendu la paix à tout ce qui se trouve au ciel et sur la terre. C'est lui qui a été livré à cause de nos péchés et qui est ressuscité pour nous justifier.
mardi 12 août 2008
Prière à la Sainte Trinité
Seigneur Dieu tout-puissant, éternel, ineffable, sans fin et sans début, vous que nous confessons un dans la trinité et trine dans l'unité, c'est vous seul que j'adore, que je loue et que je glorifie, et c'est à vous, Seigneur clément et miséricordieux, que je viens rendre grâces: car vous m'avez arraché aux ténèbres de l'incroyance et de l'erreur et vous m'avez fait participer à votre grâce. Je vous en supplie, Seigneur: veuillez parfaire en moi l'œuvre de votre miséricorde que vous avez déjà commencée, donnez-moi toujours de penser, de dire et de faire ce qui vous plait, entourez-moi de votre bonté que je n'ai pas méritée et faites que je parvienne, tout indigne et malheureux que je sois, à vous voir un jour, ô vous qui êtes un!
Seigneur Dieu, Père tout-puissant, qui avez engendré d'une manière ineffable avant tous les siècles votre Fils consubstantiel et co-éternel à vous-même, vous qui, avec lui et avec l'Esprit-Saint qui procède de vous et du même Fils, avez créé tout ce qui et visible et invisible, je vous adore, je vous loue et je vous glorifie. Soyez propice, je vous en supplie, au pécheur que je suis, ne méprisez pas l'œuvre de vos mains, mais sauvez-moi et secourez-moi, à cause de votre saint nom.
Seigneur Jésus-Christ, Fils du Dieu vivant, vous qui êtes le Dieu véritable et tout-puissant, splendeur et image du Père, vie éternelle, d'une seule substance avec le père et l'Esprit-Saint, vous qui possédez le même honneur, la même gloire et la même majesté co-éternelle, je vous adore, je vous loue et je vous glorifie. Ne souffrez pas, je vous en supplie, que je périsse, mais sauvez-moi et envoyez-moi votre aide que je n'ai pas méritée, ô vous qui avez daigné me racheter de votre sang précieux.
Seigneur Esprit-Saint, Dieu tout-puissant, qui possédez une existence égale, co-éternelle et consubstantielle au Père et au Fils et qui procédez d'eux d'une manière ineffable; vous qui êtes descendu sur le même Seigneur Jésus-Christ sous l'apparence d'une langue de feu, je vous adore, je vous loue et je vous glorifie. Écartez de moi, je vous en supplie, les ténèbres de l'injustice et de l'incroyance et enflammez en moi la lumière de votre miséricorde et le feu de votre très saint et très doux amour.
Wikipedia: Trinité chrétienne
Seigneur Dieu, Père tout-puissant, qui avez engendré d'une manière ineffable avant tous les siècles votre Fils consubstantiel et co-éternel à vous-même, vous qui, avec lui et avec l'Esprit-Saint qui procède de vous et du même Fils, avez créé tout ce qui et visible et invisible, je vous adore, je vous loue et je vous glorifie. Soyez propice, je vous en supplie, au pécheur que je suis, ne méprisez pas l'œuvre de vos mains, mais sauvez-moi et secourez-moi, à cause de votre saint nom.
Seigneur Jésus-Christ, Fils du Dieu vivant, vous qui êtes le Dieu véritable et tout-puissant, splendeur et image du Père, vie éternelle, d'une seule substance avec le père et l'Esprit-Saint, vous qui possédez le même honneur, la même gloire et la même majesté co-éternelle, je vous adore, je vous loue et je vous glorifie. Ne souffrez pas, je vous en supplie, que je périsse, mais sauvez-moi et envoyez-moi votre aide que je n'ai pas méritée, ô vous qui avez daigné me racheter de votre sang précieux.
Seigneur Esprit-Saint, Dieu tout-puissant, qui possédez une existence égale, co-éternelle et consubstantielle au Père et au Fils et qui procédez d'eux d'une manière ineffable; vous qui êtes descendu sur le même Seigneur Jésus-Christ sous l'apparence d'une langue de feu, je vous adore, je vous loue et je vous glorifie. Écartez de moi, je vous en supplie, les ténèbres de l'injustice et de l'incroyance et enflammez en moi la lumière de votre miséricorde et le feu de votre très saint et très doux amour.
Wikipedia: Trinité chrétienne
lundi 11 août 2008
Prière de louange de Sainte Gertrude la Grande
O inaccessible hauteur d'étonnante majesté! Abime insondable de sagesse cachée! Largeur infinie d'amour tant désiré! Personne ne peut vous louer dignement, si ce n'est vous-même, qui êtes seul à connaitre votre magnificence infinie et la manière dont il faut vous rendre gloire. Que vous louent à ma place, Seigneur mon Dieu, votre divinité éternelle, votre majesté illimitée, votre bonté infinie. Que vous louent à ma place, Seigneur mon Dieu, votre très haute sagesse, votre grande miséricorde et votre profonde justice. Que vous louent à ma place votre grandeur illimitée, votre douceur pénétrante, votre bonté bienveillante. Que tous les noms, tous les titres et tous les emblèmes dont on peut vous appeler ou qu'on peut concevoir à votre sujet vous bénissent, exultent devant vous, vous exaltent à ma place et vous rendent grâces pour tout le bien que vous avez donné et que vous continuerez de donner, à moi-même et à toutes les créatures.
Que la très adorable humanité de Jésus-Christ vous loue et exulte en vous pour moi; ô Seigneur, mon Dieu; que sa très sainte vie sur la terre, que ses vertus et grâces divines, que son sang et ses larmes très précieux, que ses blessures et meurtrissures très cruelles, que sa passion et sa mort très amères suppléent à tout ce qui me manque pour vous glorifier.
Que la sublime Reine du ciel, que la très chaste vierge Marie vous magnifie et vous exalte, ô Dieu mon Créateur, et avec elle les dix fois cent mille légions d'esprits bienheureux et l'armée innombrable de vos saints; qu'ils vous rendent gloire à ma place pour l'éternité. Que notre très sainte mère l'Église vous chante et exulte en vous à ma place; que vous louent les sept sacrements, que vous vénèrent les saintes cérémonies et rites de votre Église; que tous ses psaumes et ses prières vous louent, avec toutes ses forces et sanctifications, tout son dévouement et tout son amour, tout son désir, par lesquels elle soupire après vous dans cette vallée de larmes.
Que la très adorable humanité de Jésus-Christ vous loue et exulte en vous pour moi; ô Seigneur, mon Dieu; que sa très sainte vie sur la terre, que ses vertus et grâces divines, que son sang et ses larmes très précieux, que ses blessures et meurtrissures très cruelles, que sa passion et sa mort très amères suppléent à tout ce qui me manque pour vous glorifier.
Que la sublime Reine du ciel, que la très chaste vierge Marie vous magnifie et vous exalte, ô Dieu mon Créateur, et avec elle les dix fois cent mille légions d'esprits bienheureux et l'armée innombrable de vos saints; qu'ils vous rendent gloire à ma place pour l'éternité. Que notre très sainte mère l'Église vous chante et exulte en vous à ma place; que vous louent les sept sacrements, que vous vénèrent les saintes cérémonies et rites de votre Église; que tous ses psaumes et ses prières vous louent, avec toutes ses forces et sanctifications, tout son dévouement et tout son amour, tout son désir, par lesquels elle soupire après vous dans cette vallée de larmes.
vendredi 8 août 2008
Prière du Vénérable Cardinal Newman
Vous êtes saint, ô Seigneur, et, dans votre sainteté, vous êtes infiniment séparé de tout ce qui existe en dehors de vous et incommunicable. Je vous adore, ô Seigneur, dans cette sainteté et cette pureté continuelles qui sont vôtres, car toute votre sainteté jaillit du plus profond de votre être et rien de ce qui vient de l'extérieur ne vous touche. Je vous adore, car vous êtes infiniment saint et vous possédez toute cette sainteté en vous-même. Je vous adore dans cette connaissance parfaite et très sainte que vous avez de vous-même, dans laquelle nous nous représentons la génération du Verbe. Je vous adore dans cet amour infini et très pur que vous avez de vous-même, amour pour votre Fils et amour de votre Fils pour vous, dans lequel nous nous représentons la procession de l'Esprit-Saint.
Je vous adore dans cette sainteté que vous possédez vraiment en vous-même de toute éternité. Mon Dieu, je ne comprends pas ces choses célestes. J'emploie des mots dont je ne suis point le maître; mais je crois, ô Dieu, que ce que j'exprime si faiblement dans l'humain langage est la vérité même.
Je vous adore dans cette sainteté que vous possédez vraiment en vous-même de toute éternité. Mon Dieu, je ne comprends pas ces choses célestes. J'emploie des mots dont je ne suis point le maître; mais je crois, ô Dieu, que ce que j'exprime si faiblement dans l'humain langage est la vérité même.
Prière de Saint Pierre Canisius
Je confesse votre nom, ô Dieu, lumière et force de mon âme, vous qui me gouvernez et dirigez depuis l'enfance et qui avez compté tous les cheveux de ma tête. Je vous rends grâces pour tous les bienfaits que vous avez voulu opérer en moi, par moi et à cause de moi. Vous m'avez protégé jour et nuit à l'ombre de vos ailes et vous m'avez gardé comme la pupille de votre œil, semblable à l'aigle qui invite ses petits à voler et qui vole au dessus d'eux, étend ses ailes et les prend et porte sur ses épaules. Vous avez prévu toute mes voies, vous avez sondé mes reins, vous avez étendu votre main sur la colère de mes ennemis et vous m'avez sauvé, non point par ma justice, mais par votre droite miséricordieuse. À vous soient la louange et la gloire dans tous les siècles.
lundi 4 août 2008
Prière de Sainte Catherine de Sienne
Merci, merci à vous Père éternel, qui ne m'avez pas méprisée moi, votre créature, qui n'avez pas détourné de moi votre visage, mais avez au contraire exaucé mes désirs. Vous la lumière, vous n'avez pas regardé à mes ténèbres; vous la vie, vous ne m'avez pas repoussée, moi qui suis la mort. Vous le médecin, vous n'avez pas fui de moi, à cause de mes graves infirmités. Vous pureté éternelle, vous n'avez pas été rebuté par mes innombrables souillures. Vous l'infini, vos yeux se sont abaissés sur moi, qui suis finie. Vous la Sagesse, vous avez condescendu à ma folie. Ni le nombre ni l'énormité de mes fautes n'ont arrêté votre sagesse, votre bonté, votre clémence, votre bien infini; vous ne m'avez point méprisée, malgré les innombrables misères qui sont en moi. Votre clémence m'a fait connaitre la vérité et avec elle j'ai troublé votre charité et l'amour du prochain. Et qui donc vous a déterminé? Pas mes vertus assurément, mais votre amour, uniquement votre amour! C'est votre amour qui vous a porté à éclairer mon intelligence de la lumière de la foi, pour que je puisse connaitre et entendre la vérité que vous m'avez révélée.
O trinité éternelle, dans votre lumière, que vous m'avez donnée et que j'ai reçue, avec la lumière de la très sainte foi, j'ai connu, par des instructions aussi nombreuses qu'admirables, la voie de la grande perfection. Vous me l'avez montrée, pour que je vous serve dans la lumière et non dans les ténèbres, pour que je sois un miroir de bonne et sainte vie, et que je renonce enfin à cette existence misérable où, jusqu'ici et par ma faute, je vous ai servi dans les ténèbres.
Je ne connaissais pas votre vérité, voilà pourquoi je ne l'ai pas aimée! Et pourquoi vous ai-je ignoré? Parce que je ne vous voyais pas à la glorieuse lumière de la très sainte foi, parce que la nuée de l'amour-propre obscurcissait l'œil de mon esprit! Et c'est vous, Trinité éternelle, qui par votre lumière avez dispersé ces ténèbres. Qui donc pourra s'élever jusqu'à votre hauteur, pour vous remercier de vos largesses divines et de l'immense bienfait que vous m'avez accordé, par cette doctrine de vérité? C'est vous-même qui me l'avez apprise, elle est un don particulier que vous m'avez fait, en dehors des grâces communes que vous répandez sur les autres créatures! Vous avez voulu condescendre à ma nécessité et à celle des autres âmes qui voudront y trouver un miroir de vie.
Mais répondez vous-même, Seigneur, à tant de bienfaits! C'est vous qui avez donné, remerciez vous-même et rendez grâces en répandant en moi une lumière surnaturelle, afin que par cette lumière je puisse vous dire ma reconnaissance. Revêtez-moi, vérité éternelle, revêtez-moi de vous-même, pour que je passe cette vie mortelle dans la véritable obéissance et dans la lumière de la foi très sainte, dont vous avez à nouveau enivré mon âme.
O trinité éternelle, dans votre lumière, que vous m'avez donnée et que j'ai reçue, avec la lumière de la très sainte foi, j'ai connu, par des instructions aussi nombreuses qu'admirables, la voie de la grande perfection. Vous me l'avez montrée, pour que je vous serve dans la lumière et non dans les ténèbres, pour que je sois un miroir de bonne et sainte vie, et que je renonce enfin à cette existence misérable où, jusqu'ici et par ma faute, je vous ai servi dans les ténèbres.
Je ne connaissais pas votre vérité, voilà pourquoi je ne l'ai pas aimée! Et pourquoi vous ai-je ignoré? Parce que je ne vous voyais pas à la glorieuse lumière de la très sainte foi, parce que la nuée de l'amour-propre obscurcissait l'œil de mon esprit! Et c'est vous, Trinité éternelle, qui par votre lumière avez dispersé ces ténèbres. Qui donc pourra s'élever jusqu'à votre hauteur, pour vous remercier de vos largesses divines et de l'immense bienfait que vous m'avez accordé, par cette doctrine de vérité? C'est vous-même qui me l'avez apprise, elle est un don particulier que vous m'avez fait, en dehors des grâces communes que vous répandez sur les autres créatures! Vous avez voulu condescendre à ma nécessité et à celle des autres âmes qui voudront y trouver un miroir de vie.
Mais répondez vous-même, Seigneur, à tant de bienfaits! C'est vous qui avez donné, remerciez vous-même et rendez grâces en répandant en moi une lumière surnaturelle, afin que par cette lumière je puisse vous dire ma reconnaissance. Revêtez-moi, vérité éternelle, revêtez-moi de vous-même, pour que je passe cette vie mortelle dans la véritable obéissance et dans la lumière de la foi très sainte, dont vous avez à nouveau enivré mon âme.
vendredi 1 août 2008
Prière de louange composée par Jean de Fécamp
C'est à vous que les saints et les humbles de cœur, les esprits et les âmes des justes, les citoyens de la cité céleste et tous les ordres des esprits bienheureux rendent honneur et gloire; c'est vous qu'ils supplient, qu'ils adorent et qu'ils chantent à jamais. Les membres de la cité d'en-haut vous louent, Seigneur, avec magnificence, et l'homme aussi, qui est une partie si importante de votre création, vous apporte ses louanges. Moi-même, misérable pécheur, je désire d'une grande ardeur vous louer, je souhaite de vous aimer d'un amour immense, ô mon Dieu, ma vie, ma force et ma gloire. Rendez-moi digne de vous louer, donnez la lumière à mon cœur, la parole à ma bouche, pour que mon cœur médite votre gloire et que ma langue chante tout le jour vos louanges.
Mais la louange n'est pas belle dans la bouche du pécheur et je suis un homme aux lèvres souillées. Je vous en supplie donc: purifiez mon cœur de toute corruption, sanctifiez-moi intérieurement et extérieurement, Sanctificateur tout-puissant, et rendez-moi digne de vous louer. Acceptez le sacrifice de mes lèves, faites qu'il soit acceptable en votre présence et qu'il s'élève vers vous comme un doux parfum. Que votre souvenir et votre douceur possèdent mon âme tout entière et l'entrainent à l'amour des choses invisibles; qu'elle passe du terrestre au céleste, du temporel à l'éternel, qu'elle passe et parvienne à la vision admirable!
La multitude immortelle des anges vous loue, Seigneur, et les puissances célestes glorifient votre nom. Elles n'ont point besoin des écrits des hommes pour connaitre votre sainte et indivisible Trinité. Car elles contemplent toujours votre visage et elles y lisent, sans faire usage de mots écrits, votre éternelle volonté. Elle y lisent et aiment. Elles y lisent toujours, car ce qu'elles lisent ne passe point. Elles y lisent vos desseins immuables, et ce livre n'est jamais fermé pour elles, car c'est vous-même qui êtes ce livre, et vous demeurez éternellement. Bienheureuses sont-elles, ces puissances célestes, qui peuvent vous rendre gloire saintement et purement, dans une douceur et une exaltation ineffables!
Mais nous qu'oppresse notre chair, nous qui sommes placés loin de votre visage, dans ce pèlerinage que nous faisons, nous que retiennent les divertissements du monde, nous ne pouvons vous rendre dignement gloire. Nous vous louons pourtant, par la foi, puisque nous ne pouvons le faire par la contemplation. Les anges vous louent par la contemplation, mais non pas par la foi. Notre corps nous oblige à vous rendre gloire autrement que ces puissances célestes. Mais vous n'en demeurez pas moins le seul Dieu Créateur de toutes choses, et c'est à vous que l'on offre au ciel et sur la terre le sacrifice de louange. Grâce à votre bonté, nous irons un jour nous joindre à elles, et avec elles nous vous verrons sans fin et nous vous rendrons gloire. Faites, Seigneur, que pendant le temps où je demeure dans ce corps fragile, mon cœur et ma langue vous louent et tous mes os vous disent: Seigneur, qui est semblable à vous?
Vous êtes le Dieu tout puissant, que nous adorons, trois en personnes, un en substance divine, le Père incréé, le Fils unique du Père, l'Esprit-Saint procédant des deux et demeurant en eux. Trinité sainte et indivisible, le seul Dieu tout-puissant. Alors que nous n'existions pas, votre puissance nous a créés; alors que nous nous étions perdus par notre faute, votre amour et votre bonté nous ont restaurés d'une manière admirable. Ne permettez pas, je vous en supplie, que nous soyons ingrats pour tant de bienfaits et indignes pour des bontés si nombreuses. Augmentez notre foi, notre espérance et notre charité.
Que votre grâce nous maintienne toujours solides dans la foi et actifs dans nos œuvres, en sorte que nous parvenions, avec votre secours et par une foi droite et des actions qui en soient dignes, à la vie éternelle, où nous contemplerons votre gloire telle qu'elle est, où nous adorerons votre majesté, et dirons avec ceux que vous aurez rendus dignes de voire cette gloire: Gloire au Père, qui nous a créés, gloire au Fils, qui nous a rachetés, gloire à l'Esprit-Saint, qui nous a sanctifiés. Gloire à la très-haute et indivisible Trinité, dont les œuvres sont inséparables et dont le pouvoir demeure à jamais. A vous revient la louange, à vous notre hymne, à vous tout honneur et toute bénédiction, à vous notre amour, à vous l'action de grâces, l'honneur, la puissance et la force, ô notre Dieu, dans tous les siècles. Amen.
Mais la louange n'est pas belle dans la bouche du pécheur et je suis un homme aux lèvres souillées. Je vous en supplie donc: purifiez mon cœur de toute corruption, sanctifiez-moi intérieurement et extérieurement, Sanctificateur tout-puissant, et rendez-moi digne de vous louer. Acceptez le sacrifice de mes lèves, faites qu'il soit acceptable en votre présence et qu'il s'élève vers vous comme un doux parfum. Que votre souvenir et votre douceur possèdent mon âme tout entière et l'entrainent à l'amour des choses invisibles; qu'elle passe du terrestre au céleste, du temporel à l'éternel, qu'elle passe et parvienne à la vision admirable!
La multitude immortelle des anges vous loue, Seigneur, et les puissances célestes glorifient votre nom. Elles n'ont point besoin des écrits des hommes pour connaitre votre sainte et indivisible Trinité. Car elles contemplent toujours votre visage et elles y lisent, sans faire usage de mots écrits, votre éternelle volonté. Elle y lisent et aiment. Elles y lisent toujours, car ce qu'elles lisent ne passe point. Elles y lisent vos desseins immuables, et ce livre n'est jamais fermé pour elles, car c'est vous-même qui êtes ce livre, et vous demeurez éternellement. Bienheureuses sont-elles, ces puissances célestes, qui peuvent vous rendre gloire saintement et purement, dans une douceur et une exaltation ineffables!
Mais nous qu'oppresse notre chair, nous qui sommes placés loin de votre visage, dans ce pèlerinage que nous faisons, nous que retiennent les divertissements du monde, nous ne pouvons vous rendre dignement gloire. Nous vous louons pourtant, par la foi, puisque nous ne pouvons le faire par la contemplation. Les anges vous louent par la contemplation, mais non pas par la foi. Notre corps nous oblige à vous rendre gloire autrement que ces puissances célestes. Mais vous n'en demeurez pas moins le seul Dieu Créateur de toutes choses, et c'est à vous que l'on offre au ciel et sur la terre le sacrifice de louange. Grâce à votre bonté, nous irons un jour nous joindre à elles, et avec elles nous vous verrons sans fin et nous vous rendrons gloire. Faites, Seigneur, que pendant le temps où je demeure dans ce corps fragile, mon cœur et ma langue vous louent et tous mes os vous disent: Seigneur, qui est semblable à vous?
Vous êtes le Dieu tout puissant, que nous adorons, trois en personnes, un en substance divine, le Père incréé, le Fils unique du Père, l'Esprit-Saint procédant des deux et demeurant en eux. Trinité sainte et indivisible, le seul Dieu tout-puissant. Alors que nous n'existions pas, votre puissance nous a créés; alors que nous nous étions perdus par notre faute, votre amour et votre bonté nous ont restaurés d'une manière admirable. Ne permettez pas, je vous en supplie, que nous soyons ingrats pour tant de bienfaits et indignes pour des bontés si nombreuses. Augmentez notre foi, notre espérance et notre charité.
Que votre grâce nous maintienne toujours solides dans la foi et actifs dans nos œuvres, en sorte que nous parvenions, avec votre secours et par une foi droite et des actions qui en soient dignes, à la vie éternelle, où nous contemplerons votre gloire telle qu'elle est, où nous adorerons votre majesté, et dirons avec ceux que vous aurez rendus dignes de voire cette gloire: Gloire au Père, qui nous a créés, gloire au Fils, qui nous a rachetés, gloire à l'Esprit-Saint, qui nous a sanctifiés. Gloire à la très-haute et indivisible Trinité, dont les œuvres sont inséparables et dont le pouvoir demeure à jamais. A vous revient la louange, à vous notre hymne, à vous tout honneur et toute bénédiction, à vous notre amour, à vous l'action de grâces, l'honneur, la puissance et la force, ô notre Dieu, dans tous les siècles. Amen.
(Tirée des méditions longtemps attribuées à saint Augustin)
mercredi 30 juillet 2008
Prière de Frédéric Mistral (1830-1914) à l'Immaculée Conception
O Belle Vierge immaculée - qui, emmantelée dans les astres, - veilles sur notre monde et nos vaines agitations, - ô douce Reine de la France - qui d'un regard béatifique - peux confondre l'enfer et ses sarcasmes, - des mains indignes du félibre - reçois bienveillante ce livre - où les peuples de la France ont imprimé leur foi.
Sur chaque puy, sur chaque cime - notre nation très chrétienne - t'éleva des chapelles au ras des nues; - toutes les fleurs de ses montagnes, - de Provence à la Bretagne - te brulèrent leur encens; et tous ses oisillons - te chantent les Sept Allégresses - qu'à Bethléem tu leur appris - quand tu berçais ton Fils enveloppé de lumière.
Il n'y a point de bourg qui, en émoi - ne te consacre chaque année son mois de mai - ô femme triomphante qui écrasa le serpent! et point de reine sur le trône - et point de prêtre dans son prêche, - sur mer point de marin ou de pâtre au désert - qui ne t'appelle Notre-Dame! - et l'univers, d'âme et de cœur, - Te prie agenouillé et s'unit au concert.
Mais si tu es, ô Bienheureuse, à Toulouse - Notre-Dame la Daurade, - car l'or pur du soleil est effacé par toi; - si entre Avignon, Marseille et Vence, - si tu es Notre-Dame de Provence, - car sainte Anne et sa tombe y appellent tes bienfaits, - sur la roche Corneille - du Puy, tu es, ô Vierge aimée, - Notre Dame de France, un nom que nous te fîmes!
Ta gloire croît de siècle en siècle, - car ton sein vierge est un ciboire - où mon Rédempteur s'incarne pour moi! - et tu es la merveille humaine - car dans son sang et dans sa fille, - Adam peut vénérer la Mère de son Dieu; - tu es près de Dieu l'avocate - qui défend l'homme et qui le couvre - contre le courroux du ciel et ses foudres vengeresses.
De ta couronne virginale - hier enfin unanime l'Église - a voulu dévoiler le diamant le plus beau; et le grand prêtre du Très-Haut, - celui qui tient l'anneau de Pierre, - a fait sur nos ténèbres resplendir le flambeau, - te proclamant Immaculée - comme la neige amoncelée - qui se fond en rivière au lever du soleil.
Neige du Liban, neige éternelle - où l'Idéal divin - s'était dit avant le temps de jeter son rayon, - neige pure, éblouissante, neige blanche - qui, au contact de l'étincelle, - illumina d'amour la terre et le ciel bleu, - neige plus que les lis brillante - que l'ange, nous dit l'Évangile, - de la part du Seigneur vint saluer!
Aujourd'hui les langues antiques - de notre France, ô fleur mystique, - veulent te saluer pour embaumer leur fin: - mères du peuple, humbles et craintives, - mais avec foi et de bon cœur, - avant que de mourir, elles viennent te demander - le sauvement de cette France - qui tant de fois rompit sa lance - pour défendre les uns ou pour aider les autres.
Les populaires parleries - de saint Elzéar, saint Hilaire, - de saint Vincent de Paul, du pèlerin saint Roch , - les pauvres vieilles défaillantes - que, dédaigneux, le monde oublie, - viennent te rendre grâce de t'être sur nos rocs - manifestée à l'innocence, - lorsque tu la ravis dans l'éclat de l'Extase, - lui parlant doucement en notre langue d'oc.
Louange à toi, Mère du Verbe! - Tu abaisses ainsi les superbes, - élevant les petits jusques à tes pieds blancs... - Et sur les montagnes bénies - que tu t'es choisies pour autels, - à la pointe des Alpes, au front des Pyrénées, - aussitôt prononcés tes oracles, - aussitôt les miracles se montrent, - et ta source aux malades moribonds rend la vie!
Arrière donc, science profane, - avec ta présomption qui s'obstine - à nier les pouvoirs du Maître tout-puissant; - toi qui te vantes d'êtres à point - pour maîtriser la grande nature, - arrière! Au fond des cœurs une autre voix s'entend - qui, surnaturelle, crie: - En bas, la science est défleurie, - en haut, au sein de Dieu, la science reste en fleurs.
Sainte Marie, éclaire-nous! - Que notre race ne s'enténèbre pas - dans les ivresses, la fumée et l'orgueil - de la matière! Oui, déchire - de ta splendeur la nuit obscure - qu'aujourd'hui sur le monde entier le mal répand; - avec ton Fils qui saigne encore sur ton giron, éblouis, ô Mère, - tous les malfaiteurs qui sèment l'ivraie.
Sur chaque puy, sur chaque cime - notre nation très chrétienne - t'éleva des chapelles au ras des nues; - toutes les fleurs de ses montagnes, - de Provence à la Bretagne - te brulèrent leur encens; et tous ses oisillons - te chantent les Sept Allégresses - qu'à Bethléem tu leur appris - quand tu berçais ton Fils enveloppé de lumière.
Il n'y a point de bourg qui, en émoi - ne te consacre chaque année son mois de mai - ô femme triomphante qui écrasa le serpent! et point de reine sur le trône - et point de prêtre dans son prêche, - sur mer point de marin ou de pâtre au désert - qui ne t'appelle Notre-Dame! - et l'univers, d'âme et de cœur, - Te prie agenouillé et s'unit au concert.
Mais si tu es, ô Bienheureuse, à Toulouse - Notre-Dame la Daurade, - car l'or pur du soleil est effacé par toi; - si entre Avignon, Marseille et Vence, - si tu es Notre-Dame de Provence, - car sainte Anne et sa tombe y appellent tes bienfaits, - sur la roche Corneille - du Puy, tu es, ô Vierge aimée, - Notre Dame de France, un nom que nous te fîmes!
Ta gloire croît de siècle en siècle, - car ton sein vierge est un ciboire - où mon Rédempteur s'incarne pour moi! - et tu es la merveille humaine - car dans son sang et dans sa fille, - Adam peut vénérer la Mère de son Dieu; - tu es près de Dieu l'avocate - qui défend l'homme et qui le couvre - contre le courroux du ciel et ses foudres vengeresses.
De ta couronne virginale - hier enfin unanime l'Église - a voulu dévoiler le diamant le plus beau; et le grand prêtre du Très-Haut, - celui qui tient l'anneau de Pierre, - a fait sur nos ténèbres resplendir le flambeau, - te proclamant Immaculée - comme la neige amoncelée - qui se fond en rivière au lever du soleil.
Neige du Liban, neige éternelle - où l'Idéal divin - s'était dit avant le temps de jeter son rayon, - neige pure, éblouissante, neige blanche - qui, au contact de l'étincelle, - illumina d'amour la terre et le ciel bleu, - neige plus que les lis brillante - que l'ange, nous dit l'Évangile, - de la part du Seigneur vint saluer!
Aujourd'hui les langues antiques - de notre France, ô fleur mystique, - veulent te saluer pour embaumer leur fin: - mères du peuple, humbles et craintives, - mais avec foi et de bon cœur, - avant que de mourir, elles viennent te demander - le sauvement de cette France - qui tant de fois rompit sa lance - pour défendre les uns ou pour aider les autres.
Les populaires parleries - de saint Elzéar, saint Hilaire, - de saint Vincent de Paul, du pèlerin saint Roch , - les pauvres vieilles défaillantes - que, dédaigneux, le monde oublie, - viennent te rendre grâce de t'être sur nos rocs - manifestée à l'innocence, - lorsque tu la ravis dans l'éclat de l'Extase, - lui parlant doucement en notre langue d'oc.
Louange à toi, Mère du Verbe! - Tu abaisses ainsi les superbes, - élevant les petits jusques à tes pieds blancs... - Et sur les montagnes bénies - que tu t'es choisies pour autels, - à la pointe des Alpes, au front des Pyrénées, - aussitôt prononcés tes oracles, - aussitôt les miracles se montrent, - et ta source aux malades moribonds rend la vie!
Arrière donc, science profane, - avec ta présomption qui s'obstine - à nier les pouvoirs du Maître tout-puissant; - toi qui te vantes d'êtres à point - pour maîtriser la grande nature, - arrière! Au fond des cœurs une autre voix s'entend - qui, surnaturelle, crie: - En bas, la science est défleurie, - en haut, au sein de Dieu, la science reste en fleurs.
Sainte Marie, éclaire-nous! - Que notre race ne s'enténèbre pas - dans les ivresses, la fumée et l'orgueil - de la matière! Oui, déchire - de ta splendeur la nuit obscure - qu'aujourd'hui sur le monde entier le mal répand; - avec ton Fils qui saigne encore sur ton giron, éblouis, ô Mère, - tous les malfaiteurs qui sèment l'ivraie.
8 décembre 1880 (Bloud et Gay, édit.)
lundi 28 juillet 2008
Confiance
"Nous avons reconnu l'Amour que Dieu a pour nous et nous y avons cru". (I Jn III, 16)
Je veux que les hommes raniment leur foi et leur amour et qu'ils vivent de confiance et d'intimité avec Celui qu'ils aiment et qui les aime.
Je veux qu'ils Me cherchent au dedans d'eux-mêmes puisqu'ils savent que l'âme en état de grâce est la demeure de l'Esprit-Saint.
Et là, qu'ils Me voient tel que Je suis, c'est à dire comme Dieu, mais Dieu d'Amour.
Qu'ils aient plus d'amour que de crainte, qu'ils croient à mon Amour et qu'ils n'en doutent jamais...
... Lorsque leurs faiblesses les accablent, peut-être même leurs fautes, alors la tristesse les saisit à la pensée que Je n'ai plus pour eux le même Amour qu'autrefois.
Ils n'ont pas compris ce qu'est mon Amour, car ce sont précisément leurs faiblesses et leurs fautes qui inclinent ma Bonté vers eux.
Et lorsque, reconnaissant leur impuissance et leur faiblesse, ils s'humilient et viennent à Moi en toute confiance, c'est alors qu'ils Me glorifient plus encore qu'avant leur faute.
Que les hommes n'aient pas peur de Moi... Que les pécheurs ne s'éloignent pas de Moi. Mon Amour ne refuse jamais le pardon à celui qui s'humilie, surtout à celui qui le demande avec une vraie confiance.
"Pourquoi craignez-vous, hommes de peu de foi?" (Mt 8, 26)
De même quand ces hommes prient pour eux ou pour d'autres, s'ils hésitent, s'ils doutent de Moi, ils ne M'honorent pas. Tandis qu'ils Me glorifient quand ils attendent avec sécurité ce qu'ils demandent, sachant bien que Je ne puis leur refuser que ce qui ne convient pas à leur âme.
Quand le centurion vient Me supplier de guérir son serviteur, il Me dit avec une grande humilité: "Je ne suis pas digne que Vous entriez dans ma maison" mais plein de foi et de confiance il ajouta: "cependant, Seigneur, dites seulement une parole, et mon serviteur sera guéri".
Cet homme connaissait mon Cœur. Il savait que Je ne puis résister à la supplication de ceux qui attendent tout de Moi. Il M'a grandement glorifié car à l'humilité il a joint la ferme et entière confiance.
Oui, cet homme connaissait mon Cœur.
C'est par la confiance que les hommes obtiendront d'innombrables grâces non seulement pour eux, mais aussi pour les autres, et c'est ce que Je veux qu'ils comprennent à fond, car Je désire que tous révèlent mon Amour à ceux qui ne Le connaissent pas.
Extrait de "Un appel à l'Amour" Josefa Menéndez, avec l'Imprimatur Julius Geraldus Saliège, Archevêque de Toulouse 2-1-1944. S'adresser au Sacré-Coeur, 16, rue Saint-Vincent-de-Paul, F-34000 Montpellier - 9, rue des Feuillants F-86034 Poitiers.
Je veux que les hommes raniment leur foi et leur amour et qu'ils vivent de confiance et d'intimité avec Celui qu'ils aiment et qui les aime.
Je veux qu'ils Me cherchent au dedans d'eux-mêmes puisqu'ils savent que l'âme en état de grâce est la demeure de l'Esprit-Saint.
Et là, qu'ils Me voient tel que Je suis, c'est à dire comme Dieu, mais Dieu d'Amour.
Qu'ils aient plus d'amour que de crainte, qu'ils croient à mon Amour et qu'ils n'en doutent jamais...
... Lorsque leurs faiblesses les accablent, peut-être même leurs fautes, alors la tristesse les saisit à la pensée que Je n'ai plus pour eux le même Amour qu'autrefois.
Ils n'ont pas compris ce qu'est mon Amour, car ce sont précisément leurs faiblesses et leurs fautes qui inclinent ma Bonté vers eux.
Et lorsque, reconnaissant leur impuissance et leur faiblesse, ils s'humilient et viennent à Moi en toute confiance, c'est alors qu'ils Me glorifient plus encore qu'avant leur faute.
Que les hommes n'aient pas peur de Moi... Que les pécheurs ne s'éloignent pas de Moi. Mon Amour ne refuse jamais le pardon à celui qui s'humilie, surtout à celui qui le demande avec une vraie confiance.
"Pourquoi craignez-vous, hommes de peu de foi?" (Mt 8, 26)
De même quand ces hommes prient pour eux ou pour d'autres, s'ils hésitent, s'ils doutent de Moi, ils ne M'honorent pas. Tandis qu'ils Me glorifient quand ils attendent avec sécurité ce qu'ils demandent, sachant bien que Je ne puis leur refuser que ce qui ne convient pas à leur âme.
Quand le centurion vient Me supplier de guérir son serviteur, il Me dit avec une grande humilité: "Je ne suis pas digne que Vous entriez dans ma maison" mais plein de foi et de confiance il ajouta: "cependant, Seigneur, dites seulement une parole, et mon serviteur sera guéri".
Cet homme connaissait mon Cœur. Il savait que Je ne puis résister à la supplication de ceux qui attendent tout de Moi. Il M'a grandement glorifié car à l'humilité il a joint la ferme et entière confiance.
Oui, cet homme connaissait mon Cœur.
C'est par la confiance que les hommes obtiendront d'innombrables grâces non seulement pour eux, mais aussi pour les autres, et c'est ce que Je veux qu'ils comprennent à fond, car Je désire que tous révèlent mon Amour à ceux qui ne Le connaissent pas.
Extrait de "Un appel à l'Amour" Josefa Menéndez, avec l'Imprimatur Julius Geraldus Saliège, Archevêque de Toulouse 2-1-1944. S'adresser au Sacré-Coeur, 16, rue Saint-Vincent-de-Paul, F-34000 Montpellier - 9, rue des Feuillants F-86034 Poitiers.
mercredi 23 juillet 2008
L'excellence du sacrement de l'autel et de la dignité du sacerdoce
VOIX DU BIEN-AIMÉ
1. Quand vous auriez la pureté des Anges et la sainteté de Jean Baptiste, vous ne seriez pas digne de recevoir ni même de toucher ce sacrement.
Car ce ne sont pas les mérites de l'homme qui lui donnent le droit de consacrer et de toucher le corps de Jésus-Christ et de se nourrir du pain des Anges.
O mystère ineffable! ô sublime dignité des prêtres, auxquels est donné ce qui n'a point été accordé aux Anges!
Car les prêtres validement ordonnés dans l'Église ont seuls le pouvoir de célébrer et de consacrer le corps de Jésus-Christ.
Le prêtre est le ministre de Dieu, il use de la parole de Dieu selon le commandement et l'institution de Dieu; mais Dieu, à la volonté de qui tout est soumis, à qui tout obéit lorsqu'il commande, est le principal auteur du miracle qui s'accomplit sur l'autel, et c'est lui qui l'opère invisiblement.
2. Vous devez donc, dans cet auguste Sacrement, croire plus à la tout-puissance de Dieu qu'à vos propres sens et à ce qui parait aux yeux: et vous ne sauriez dès lors approcher de l'autel avec assez de respect et de crainte.
Pensez à ce que vous êtes, et considérez quel est celui dont vous avez été fait le ministre par l'imposition des mains de l'évêque.
Vous avez été fait prêtre, et consacré pour célébrer les saints mystères: maintenant soyez fidèle à offrir à Dieu le sacrifice avec ferveur, au temps convenable, et que toute votre conduite soit irrépréhensible.
Votre fardeau n'est pas plus léger; vous êtes lié, au contraire, par des obligations plus étroites, et obligé à une plus grande sainteté.
Un prêtre doit être orné de toutes les vertus et donner aux autres l'exemple d'une vie pure.
Ses mœurs ne doivent point ressembler à celles du peuple: il ne doit pas marcher dans les voies communes, mais il doit vivre comme les Anges dans le ciel, ou comme les hommes parfaits sur la terre.
3. Le prêtre revêtu des habits sacrés tient la place de Jésus-Christ, afin d'offrir à Dieu d'humbles supplications pour lui-même et pour tout le peuple.
Il porte devant et derrière lui le signe de la croix du Sauveur, afin que le souvenir de sa passion lui soit toujours présent.
Il porte devant lui la croix sur la chasuble, afin de considérer attentivement les traces de Jésus Christ, et de s'animer à les suivre.
Il porte la croix derrière lui, afin d'apprendre à souffrir avec douceur pour Dieu tout ce que les hommes peuvent lui faire de mal.
Il porte la croix devant lui, afin de pleurer ses propres péchés: derrière lui, afin que, par une tendre compassion, il pleure aussi les péchés des autres; et se souvenant qu'il est établi médiateur entre Dieu et le pécheur il ne se lasse point d'offrir des prières et des sacrifices, jusqu'à ce qu'il ait obtenu grâce et miséricorde.
Quand le prêtre célèbre, il honore Dieu, il réjouit les Anges, il édifie l'Église, il procure des secours aux vivants, du repos aux morts, et se rend lui-même participant de tous les biens.
L'Imitation de Notre Seigneur Jésus-Christ, Traduction de l'Abbé F. de la Mennais, Préface de Daniel-Rops, de l'Académie Française (1961), Livre Quatrième, Du Sacrement de l'Eucharistie, Chapitre V.
mardi 22 juillet 2008
J'adresse mon APPEL à TOUS
Je veux que le monde entier sache que Je suis un Dieu d'AMOUR, de PARDON et de MISÉRICORDE.
Je veux pardonner aux hommes et aux nations.
Je veux répandre ma Paix jusqu'aux extrémités du monde.
J'ai besoin de faire entendre un nouvel Appel d'Amour:
ce que Je dis ce n'est rien de nouveau, mais de même que la flamme a besoin d'aliment pour ne pas s'éteindre, de même les hommes ont besoin d'un nouvel élan qui les fasse avancer et d'une nouvelle chaleur qui les ranime.
Que les plus misérables ne craignent pas...
Que les plus coupables ne fuient pas loin de Moi...
Je les attends comme un Père pour leur donner la Vie.
Cherchez votre DIEU et vous Le trouverez TOUJOURS.
Si les hommes savaient combien Je les attends plein de Miséricorde?
Ne vous appuyez pas sur vous mais recourez à Moi avec confiance car Je vous soutiendrai.
Peu M'importe les misères, ce que Je veux c'est l'amour.
Peu M'importe les faiblesses, ce que Je veux c'est la confiance.
Comptez sur mon Pardon et croyez que vos péchés n'arriveront jamais à dépasser ma Miséricorde car elle est infinie...
Tant qu'il reste à l'homme un souffle de vie, il peut encore recourir à la Miséricorde et implorer le pardon.
JE suis TOUJOURS là, attendant avec AMOUR que vous veniez à Moi.
La MISÉRICORDE pardonne tout.
Ne crains rien, Je te connais.
Aucune faiblesse ne détourneras de toi mon Amour.
Ce n'est pas ce que tu es qui fait que Je t'aime, c'est ce que tu n'es pas, c'est à dire ta faiblesse et ton rien.
Que la vue de ta faiblesse t'affermisse dans l'humilité mais n'atteigne jamais ta confiance.
Ne te décourage pas car c'est dans ta fragilité que resplendit le mieux ma grande Miséricorde.
Je soutiens ta faiblesse et tes chutes même appellent avec plus de force ma Bonté.
Je ne peux pas t'abandonner parce que mon AMOUR pour toi est sans mesure.
REGARDE au fond de mon CŒUR.
Il est le creuset où les cœurs les plus souillés seront purifiés...
Il est l'asile des misérables et par conséquent le tien...
Il est la source d'eau vive et Je veux que tous viennent à cette source pour y trouver leur rafraichissement.
Je suis un Dieu de Miséricorde toujours prêt à vous recevoir...
L'Amour ne se lasse pas...
La Miséricorde ne s'épuise jamais.
VENEZ TOUS À MOI et NE CRAIGNEZ PAS... CAR JE VOUS AIME...
Extrait de "Un appel à l'Amour" Josefa Menéndez. S'adresser au Sacré-Cœur, F-34000 Montpellier, 16 Rue St-Vincent-de-Paul
Je veux pardonner aux hommes et aux nations.
Je veux répandre ma Paix jusqu'aux extrémités du monde.
J'ai besoin de faire entendre un nouvel Appel d'Amour:
ce que Je dis ce n'est rien de nouveau, mais de même que la flamme a besoin d'aliment pour ne pas s'éteindre, de même les hommes ont besoin d'un nouvel élan qui les fasse avancer et d'une nouvelle chaleur qui les ranime.
Que les plus misérables ne craignent pas...
Que les plus coupables ne fuient pas loin de Moi...
Je les attends comme un Père pour leur donner la Vie.
Cherchez votre DIEU et vous Le trouverez TOUJOURS.
Si les hommes savaient combien Je les attends plein de Miséricorde?
Ne vous appuyez pas sur vous mais recourez à Moi avec confiance car Je vous soutiendrai.
Peu M'importe les misères, ce que Je veux c'est l'amour.
Peu M'importe les faiblesses, ce que Je veux c'est la confiance.
Comptez sur mon Pardon et croyez que vos péchés n'arriveront jamais à dépasser ma Miséricorde car elle est infinie...
Tant qu'il reste à l'homme un souffle de vie, il peut encore recourir à la Miséricorde et implorer le pardon.
JE suis TOUJOURS là, attendant avec AMOUR que vous veniez à Moi.
La MISÉRICORDE pardonne tout.
Ne crains rien, Je te connais.
Aucune faiblesse ne détourneras de toi mon Amour.
Ce n'est pas ce que tu es qui fait que Je t'aime, c'est ce que tu n'es pas, c'est à dire ta faiblesse et ton rien.
Que la vue de ta faiblesse t'affermisse dans l'humilité mais n'atteigne jamais ta confiance.
Ne te décourage pas car c'est dans ta fragilité que resplendit le mieux ma grande Miséricorde.
Je soutiens ta faiblesse et tes chutes même appellent avec plus de force ma Bonté.
Je ne peux pas t'abandonner parce que mon AMOUR pour toi est sans mesure.
REGARDE au fond de mon CŒUR.
Il est le creuset où les cœurs les plus souillés seront purifiés...
Il est l'asile des misérables et par conséquent le tien...
Il est la source d'eau vive et Je veux que tous viennent à cette source pour y trouver leur rafraichissement.
Je suis un Dieu de Miséricorde toujours prêt à vous recevoir...
L'Amour ne se lasse pas...
La Miséricorde ne s'épuise jamais.
VENEZ TOUS À MOI et NE CRAIGNEZ PAS... CAR JE VOUS AIME...
Extrait de "Un appel à l'Amour" Josefa Menéndez. S'adresser au Sacré-Cœur, F-34000 Montpellier, 16 Rue St-Vincent-de-Paul
lundi 21 juillet 2008
Après l'Offrande à l'Amour Miséricordieux - 04
APPENDICE
31. - Est-il nécessaire et suffisant, pour être une vraie Victime d'Amour, de réciter souvent l'Acte d'Offrande composé par Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus?
- Non, ce n'est pas nécessaire, car Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus nous a dit, dans la formule même de cet Acte: "Je veux, ô mon Bien-Aimé, à chaque battement de mon cœur, vous renouveler cette offrande un nombre infini de fois", ce qui ne comporte la récitation d'aucune parole; et ce n'est pas suffisant, la donation plénière de la Victime d'Amour étant, avant tout, "une disposition du cœur".
Elle ne dépend donc pas de l'usage plus ou moins fréquent d'une formule quelconque. Néanmoins, la Sainte Église, voulant inviter les fidèles, non seulement à réaliser cet Acte d'Offrande, mais encore à se pénétrer des pensées et des paroles mêmes de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus qui le répétait souvent, a enrichi de précieuses indulgences le texte de la prière qui a jailli du cœur de la Sainte, sous le souffle de l'Ésprit divin.
Voici le détail de ces indulgences:
INDULGENCES attachées à perpétuité à la récitation de l'ACTE D'OFFRANDE composé par Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus (a partir de ces mots: "Afin de vivre dans un acte de parfait amour..."):
1° 3 ANS toutes les fois que les fidèles réciteront d'un cœur contrit et avec dévotion cet Acte d'Offrande.
2° Une indulgence PLÉNIÈRE chaque mois, aux conditions ordinaires, à quiconque aura récité cet Acte tous les jours du mois.
Donné à Rome, à la S. Pénitencerie, 31 juillet 1923 et 23 décembre 1935.
ACTE D'OFFRANDE
à
l'Amour miséricordieux du bon Dieu
(Prière indulgenciée)
à
l'Amour miséricordieux du bon Dieu
(Prière indulgenciée)
"... Afin de vivre dans un acte de parfait Amour, je m'offre comme Victime d'holocauste à votre amour miséricordieux, vous suppliant de me consumer sans cesse, laissant déborder en mon âme, les flots de tendresse infinie qui sont renfermés en Vous, et qu'ainsi je devienne martyre de votre Amour, ô mon Dieu!...
"Que ce martyre, après m'avoir préparée à paraître devant Vous, me fasse enfin mourir, et que mon âme s'élance sans retard dans l'éternel embrassement de Votre miséricordieux Amour.
"Je veux, ô mon Bien-aimé, à chaque battement de mon cœur, vous renouveler cette offrande un nombre infini de fois, jusqu'à ce que, les ombres s'étant évanouies, je puisse vous redire mon Amour dans un face à face éternel!..."
Petit Catéchisme de l'Acte d'Offrande de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus comme Victime d'Holocauste à l'Amour Miséricordieux du Bon Dieu.
mercredi 16 juillet 2008
Je veux conquérir les coeurs par la force de Mon Amour
UN APPEL DU CŒUR DE JÉSUS
Je veux que le monde entier sache que Je suis un Dieu d'Amour, de pardon et de miséricorde...
Je veux pardonner aux âmes et aux nations.
Je veux régner sur les âmes, sur les nations et sur le monde entier!
Pour effacer son ingratitude, Je répandrai un torrent de miséricorde...
Pour régner, Je commencerai par faire miséricorde, car mon Règne est de paix et d'Amour: voilà la fin que Je veux réaliser, voilà mon ŒUVRE D'AMOUR!
J'enseignerai aux pécheurs que la Miséricorde de mon Cœur est inépuisable; aux âmes froides et indifférents, que mon Cœur est un feu qui veut les embraser, parce qu'il les aime; aux âmes pieuses et bonnes, que mon Cœur est le chemin pour avancer dans la perfection et arriver en sécurité au terme bienheureux. Enfin, aux âmes qui Me sont consacrées, aux prêtres, aux religieux, à mes âmes choisies et préférées, Je demanderai une fois de plus qu'elles Me donnent leur confiance et ne doutent pas de ma Miséricorde. Il est si facile d'attendre tout de Mon Cœur!
Je ferai connaître que la mesure de mon Amour et de ma Miséricorde envers les âmes tombées n'a pas de limites. Je désire pardonner... Je Me repose en pardonnant... Je suis toujours là, attendant avec amour que les âmes viennent à Moi... Qu'elles ne se découragent pas! Qu'elles viennet! Qu'elles se jettent dans mes bras! Qu'elles ne craignent rien: Je suis leur Père!...
Beaucoup d'âmes ne comprennent pas assez tout ce qu'elles peuvent faire pour attirer à mon Cœur celles qui sont plongées dans un abîme d'ignorance, sans savoir combien Je désire les rapprocher de Moi pour leur donner la Vie... la véritable Vie.
Que d'âmes trouveront la vie dans mes paroles! Combien reprendront courage en comprenant le fruit de leurs efforts: un petit acte de générosité, de patience, de pauvreté, peut devenir un trésor et gagner à mon Cœur un grand nombre d'âmes... Je ne regarde pas l'action, Je regard l'intention. L'acte le plus minime, fait par amour, peut acquérir tant de mérite et Me donner tant de consolation! Car mon Cœur donne une valeur divine aux moindres de ces choses. Ce que Je veux, c'est l'amour. Je ne cherche que l'amour. Je ne demande que l'amour.
L'âme qui sait faire de sa vie une constante union avec la Mienne, Me glorifie et travaille grandement au profit des âmes. Ainsi fait-elle un travail qui, en soi, n'a que peu de valeur, si elle le baigne dans mon Sang ou l'unit à celui que Je fis Moi-même durant ma vie mortelle, de quel fruit ne sera-t-il pas pour le monde!...
Je désire tant que les âmes comprennent cela! Ce n'est pas l'action qui a quelque valeur en soi, c'est l'intention et l'union dans lesquelles elle est accomplie. Quand Je balayais et travaillais dans l'atelier de Nazareth, Je donnais autant de gloire à mon Père que lorsque Je prêchais au cours de ma vie publique.
Il y a beaucoup d'âmes qui, aux yeux du monde, ont une charge importante et procurent, il est vrai, une grande gloire à mon Cœur; mais j'ai aussi beaucoup d'âmes cachées qui, dans leurs humbles travaux, sont des ouvrières bien utiles à ma vigne, car c'est l'amour qui les fait agir et elles savent recouvrir d'or surnaturel leurs plus petites actions en les baignant dans mon Sang.
Quand, dès le matin, elles s'unissent à Moi, offrant toute leur journée avec l'ardent désir que mon Cœur s'en serve pour le profit des âmes... quand, avec amour, elles font tout leur devoir, heure par heure et moment par moment, quels trésors n'amassent-elles pas en un jour!
Je leur découvrirai de plus en plus mon Amour: il est inépuisable et il est si facile à l'âme qui aime de se laisser guider par l'Amour.
(Extrait du Livre: "UN APPELA L'AMOUR", Sœur Josefa Menéndez).
NEUVAINE DE CONFIANCE AU SACRÉ CŒUR DE JÉSUS
O Jésus, à votre CŒUR je confie... (telle âme... telle intention... telle peine... telle affaire...)
Regardez... Puis faites ce que votre CŒUR Vous dira...
Laissez agir votre CŒUR...
Je compte sur Vous...
Je m'abandonne à Vous...
O Jésus, je suis sûr de Vous!
Imprimatur: Montepessulano, die 25 Martii 1957, François Poursines V. G.
mardi 15 juillet 2008
Après l'Offrande à l'Amour Miséricordieux - 03
Suite de "Après l'Offrande à l'Amour Miséricordieux - 02"
25. - La Victime d'Amour se dévoue-t-elle, en vertu de son Offrande, à des souffrances exceptionnelles?
- Elle ne vise que l'Amour, "le don le plus excellent (I Cor. XIII, 31.)." C'est à l'Amour Miséricordieux - c'est-à-dire doux et compatissant - du bon Dieu, qu'elle s'abandonne, sans autre désir que de l'aimer et de le faire aimer, sans retour sur elle-même et ce qui peut lui advenir.
"C'est l'enfant qui se livre aux vouloirs de son Père, pour souffrir ou jouir, au gré de son amour ("Rien d'impossible pour être un Saint." Carmel de Lisieux.)."
26. - Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus envisageait-elle donc une disposition plus parfaite que le désir de la souffrance?
- Oui, et c'est ce que précise, dès ses premières lignes, la formule de l'Acte d'Offrande: "Je désire, ô mon Dieu, accomplir parfaitement votre volonté."
A la fin de sa vie, notre Sainte confirme ainsi sa pensée sur ce point: "Je ne sais plus rien demander avec ardeur, excepté l'accomplissement parfait de la volonté de Dieu sur mon âme... Je ne désire plus la souffrance ni la mort. Longtemps je les ai appelées comme des messagères de joie... Aujourd'hui, c'est l'Abandon seul qui me guide, je n'ai point d'autre boussole."
Et elle répète sur son lit de mort: "Je n'aime pas mieux une chose que l'autre. Ce que le bon Dieu aime mieux et choisit pour moi, voilà ce qui me plaît davantage. C'est ce qu'il fait que j'aime!"
27. - Est-ce pour cela que notre Sainte appelle la Victime d'Amour "heureuse Victime"?
- Oui, c'est précisément parce que cet Abandon, "fruit délicieux de l'Amour (Saint Augustin)", est suavité, même dans la souffrance. L'Amour, en effet, "rend doux ce qu'il y a de plus amer (Im. III, v, 3.)."
Sans doute "il a ses temps d'épreuve comme ses temps de jouissance (Id. Réflexion)", mais il possède toujours le privilège unique de pouvoir transformer la douleur en joie, joie non sensible, peut-être, comme cet Amour même, mais "au-dessus de toute joie" et que Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus avait expérimentée lorsqu'elle chantait: "Oui, souffrir en aimant, c'est le plus pur bonheur... Ma joie est d'aimer la souffrance..."
C'est cette joie parfaite, fleur exquise de l 'Amour, qu'elle entrevoit comme apanage des heureuses Victimes de sa Légion et qu'elle veut léguer à ses sœurs comme gage suprême de sa tendresse fraternelle: "Je ne vous promets pas de vous épargner les épreuves, leur disait-elle, avant de les quitter pour le Ciel, mais je vous les ferai aimer, et vous en viendrez à dire avec moi: Vous me comblez de joie, Seigneur, par tout ce que vous faites (Ps. XCI, 4.)."
28. - En résumé, ne peut-on pas coclure que l'Acte d'Offrande à l'Amour Miséricordieux procure le vrai bonheur de l'âme Victime?
- Oui, l'âme Victime, en faisant appel à la "tendresse infinie du bon Dieu", a tout à gagner en paix et joie intérieures, car la charité divine envahissant un cœur humain ne peut qu'y apporter tous les germes de bonheur.
De plus, l'Acte d'Offrande, en livrant l'âme à la merci de l'Amour MISÉRICORDIEUX, lui acquiert l'assurance que cet Amour "aura compassion de sa faiblesse, la traitera - en toute rencontre, à travers toutes les vicissitudes de l'exil - avec douceur, avec MISÉRICORDE" et une souveraine libéralité.
Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus le proclamait dans cette "épreuve dernière (Histoire d'une Âme, Chap. IX.) qui, de son propre aveu, lui enlevait tout sentiment de jouissance: Jamais je n'ai si bien senti que le Seigneur est doux et miséricordieux!..." Et, déjà descendue dans les angoisses et les ombres de la mort, elle redisait encore, comme un chant de victoire: "Je ne me repens pas de m'être livré à l'Amour, au contraire!..."
29. - Mourir d'amour, serait-ce donc mourir dans les transports?
- Si la mort d'amour implique, pour l'âme Victime, une disposition foncière de paix et d'amoureuse confiance, elle ne suppose pas, cependant, la suppression des souffrances, qui sont, dans la mort, le tribut du péché.
Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus nous le fait remarquer, elle qui reçut une communication très grande de souffrances rédemptrices: "Notre-Seigneur est mort sur la Croix, dans les angoisses, et voilà pourtant la plus belle mort d'amour qu'on ait jamais vue! Mourir d'amour, ce n'est pas mourir dans les transports."
Elle avait tenu à en avertir ses sœurs au début de sa maladie: "Ne vous faites pas de peine, leur disait-elle, si je souffre beaucoup et si vous ne voyez en moi aucun signe de bonheur au moment de la mort... Notre-Seigneur est bien mort Victime d'amour, et voyez quelle a été son agonie!"
Mais les souffrances des derniers instants, dispensées à chaque âme différemment, selon les desseins de la Sagesse divine, sont néanmoins adoucies pour la Victime d'Amour, par la certitude que Celui en qui elle s'est aveuglément confiée "lui donnera du courage en proportion de ses souffrances... Je n'ai pas peur, si elles augmentent a-t-elle le droit de redire avec Sainte Thérèse, car Il augmentera en même temps ma patience."
30. - Que signifie donc, en réalité, l'expression Mourir d'amour?
- D'après la pensée de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, et sans prétendre épuiser les secrets de la divine Miséricorde, cette expression mourir d'amour signifie, qu'à l'heur suprême, le bon Dieu fera "déborder, avec une profusion insoupçonnée, les flots de sa tendresse infinie sur la Victime d'Holocauste, la préparant, en un instant, à paraître devant Lui et rompra tout à coup la toile de sa vie (C'est le mot de notre Sainte inspiré par St Jean de la Croix:)" sous la pression de son Amour.
Parce qu'elle est celle de la plus extrême MISÈRE pour tous les fils d'Adam, cette heure de détresse provoquera l'Amour MISÉRICORDIEUX du Père céleste, à s'épancher totalement, au delà de toute mesure, sur la petite Victime, jusqu'à la transformer en Lui dans un "embrassement éternel..."
Cette mort toute d'amour, splendide conclusion d'une existence terrestre, n'est pas nécessairement sentie, ni manifestée au dehors; elle n'est pas liée à des signes extérieurs de joie, ni même de pleine connaissance ou de dévotion. Mais, comment ne pas croire qu'elle se produit infailliblement selon que la Victime fidèle l'aura espéré de la Miséricorde du bon Dieu, car il est magnifique dans ses récompenses, "il peut faire en nous infiniment au delà de tout ce que nous demandons ou conservons (Eph. III, 21.) et "c'est le glorifier que d'espérer de Lui de grandes choses (Saint Jean de la Croix.)."
25. - La Victime d'Amour se dévoue-t-elle, en vertu de son Offrande, à des souffrances exceptionnelles?
- Elle ne vise que l'Amour, "le don le plus excellent (I Cor. XIII, 31.)." C'est à l'Amour Miséricordieux - c'est-à-dire doux et compatissant - du bon Dieu, qu'elle s'abandonne, sans autre désir que de l'aimer et de le faire aimer, sans retour sur elle-même et ce qui peut lui advenir.
"C'est l'enfant qui se livre aux vouloirs de son Père, pour souffrir ou jouir, au gré de son amour ("Rien d'impossible pour être un Saint." Carmel de Lisieux.)."
26. - Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus envisageait-elle donc une disposition plus parfaite que le désir de la souffrance?
- Oui, et c'est ce que précise, dès ses premières lignes, la formule de l'Acte d'Offrande: "Je désire, ô mon Dieu, accomplir parfaitement votre volonté."
A la fin de sa vie, notre Sainte confirme ainsi sa pensée sur ce point: "Je ne sais plus rien demander avec ardeur, excepté l'accomplissement parfait de la volonté de Dieu sur mon âme... Je ne désire plus la souffrance ni la mort. Longtemps je les ai appelées comme des messagères de joie... Aujourd'hui, c'est l'Abandon seul qui me guide, je n'ai point d'autre boussole."
Et elle répète sur son lit de mort: "Je n'aime pas mieux une chose que l'autre. Ce que le bon Dieu aime mieux et choisit pour moi, voilà ce qui me plaît davantage. C'est ce qu'il fait que j'aime!"
27. - Est-ce pour cela que notre Sainte appelle la Victime d'Amour "heureuse Victime"?
- Oui, c'est précisément parce que cet Abandon, "fruit délicieux de l'Amour (Saint Augustin)", est suavité, même dans la souffrance. L'Amour, en effet, "rend doux ce qu'il y a de plus amer (Im. III, v, 3.)."
Sans doute "il a ses temps d'épreuve comme ses temps de jouissance (Id. Réflexion)", mais il possède toujours le privilège unique de pouvoir transformer la douleur en joie, joie non sensible, peut-être, comme cet Amour même, mais "au-dessus de toute joie" et que Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus avait expérimentée lorsqu'elle chantait: "Oui, souffrir en aimant, c'est le plus pur bonheur... Ma joie est d'aimer la souffrance..."
C'est cette joie parfaite, fleur exquise de l 'Amour, qu'elle entrevoit comme apanage des heureuses Victimes de sa Légion et qu'elle veut léguer à ses sœurs comme gage suprême de sa tendresse fraternelle: "Je ne vous promets pas de vous épargner les épreuves, leur disait-elle, avant de les quitter pour le Ciel, mais je vous les ferai aimer, et vous en viendrez à dire avec moi: Vous me comblez de joie, Seigneur, par tout ce que vous faites (Ps. XCI, 4.)."
28. - En résumé, ne peut-on pas coclure que l'Acte d'Offrande à l'Amour Miséricordieux procure le vrai bonheur de l'âme Victime?
- Oui, l'âme Victime, en faisant appel à la "tendresse infinie du bon Dieu", a tout à gagner en paix et joie intérieures, car la charité divine envahissant un cœur humain ne peut qu'y apporter tous les germes de bonheur.
De plus, l'Acte d'Offrande, en livrant l'âme à la merci de l'Amour MISÉRICORDIEUX, lui acquiert l'assurance que cet Amour "aura compassion de sa faiblesse, la traitera - en toute rencontre, à travers toutes les vicissitudes de l'exil - avec douceur, avec MISÉRICORDE" et une souveraine libéralité.
Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus le proclamait dans cette "épreuve dernière (Histoire d'une Âme, Chap. IX.) qui, de son propre aveu, lui enlevait tout sentiment de jouissance: Jamais je n'ai si bien senti que le Seigneur est doux et miséricordieux!..." Et, déjà descendue dans les angoisses et les ombres de la mort, elle redisait encore, comme un chant de victoire: "Je ne me repens pas de m'être livré à l'Amour, au contraire!..."
29. - Mourir d'amour, serait-ce donc mourir dans les transports?
- Si la mort d'amour implique, pour l'âme Victime, une disposition foncière de paix et d'amoureuse confiance, elle ne suppose pas, cependant, la suppression des souffrances, qui sont, dans la mort, le tribut du péché.
Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus nous le fait remarquer, elle qui reçut une communication très grande de souffrances rédemptrices: "Notre-Seigneur est mort sur la Croix, dans les angoisses, et voilà pourtant la plus belle mort d'amour qu'on ait jamais vue! Mourir d'amour, ce n'est pas mourir dans les transports."
Elle avait tenu à en avertir ses sœurs au début de sa maladie: "Ne vous faites pas de peine, leur disait-elle, si je souffre beaucoup et si vous ne voyez en moi aucun signe de bonheur au moment de la mort... Notre-Seigneur est bien mort Victime d'amour, et voyez quelle a été son agonie!"
Mais les souffrances des derniers instants, dispensées à chaque âme différemment, selon les desseins de la Sagesse divine, sont néanmoins adoucies pour la Victime d'Amour, par la certitude que Celui en qui elle s'est aveuglément confiée "lui donnera du courage en proportion de ses souffrances... Je n'ai pas peur, si elles augmentent a-t-elle le droit de redire avec Sainte Thérèse, car Il augmentera en même temps ma patience."
30. - Que signifie donc, en réalité, l'expression Mourir d'amour?
- D'après la pensée de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, et sans prétendre épuiser les secrets de la divine Miséricorde, cette expression mourir d'amour signifie, qu'à l'heur suprême, le bon Dieu fera "déborder, avec une profusion insoupçonnée, les flots de sa tendresse infinie sur la Victime d'Holocauste, la préparant, en un instant, à paraître devant Lui et rompra tout à coup la toile de sa vie (C'est le mot de notre Sainte inspiré par St Jean de la Croix:)" sous la pression de son Amour.
Parce qu'elle est celle de la plus extrême MISÈRE pour tous les fils d'Adam, cette heure de détresse provoquera l'Amour MISÉRICORDIEUX du Père céleste, à s'épancher totalement, au delà de toute mesure, sur la petite Victime, jusqu'à la transformer en Lui dans un "embrassement éternel..."
Cette mort toute d'amour, splendide conclusion d'une existence terrestre, n'est pas nécessairement sentie, ni manifestée au dehors; elle n'est pas liée à des signes extérieurs de joie, ni même de pleine connaissance ou de dévotion. Mais, comment ne pas croire qu'elle se produit infailliblement selon que la Victime fidèle l'aura espéré de la Miséricorde du bon Dieu, car il est magnifique dans ses récompenses, "il peut faire en nous infiniment au delà de tout ce que nous demandons ou conservons (Eph. III, 21.) et "c'est le glorifier que d'espérer de Lui de grandes choses (Saint Jean de la Croix.)."
lundi 14 juillet 2008
Si vous croyez en Moi pourquoi vous inquiéter?
"Ne crains riens"
Je suis l'Amour, la Bonté, la Miséricorde.
C'est l'Amour qui te conduit, c'est Lui qui te soutiendra.
Si ta misère est grande, beaucoup plus grand est mon Amour pour toi.
Plus de misère se trouve en toi, plus d'Amour tu trouveras en Moi.
Aime-Moi et ne crains rien de ta faiblesse.
Même s'il te semble que la bourrasque va fondre sur toi, abandonne-toi à ma garde et ne doute jamais de la Bonté de mon Cœur.
Je suis ta vie et ta force et, c'est sur ta faiblesse que travaillera ma Force.
Je ne t'abandonnerai jamais.
Je M'incline vers les pauvres pécheurs avec une Miséricorde infinie.
Crois en ma Miséricorde.
Attends tout de ma Bonté.
Ne doute jamais de mon Pardon.
"Sa Bonté l'incline vers les petits et sa force soutient les faibles" (la Ste Vierge)
"Ne crains rien"
Je désire que tu ne sois riens parce qu'ainsi, Moi, Je serai tout.
Ne t'inquiète pas de ce que tu peux ou de ce que tu ne peux pas.
Je suis Celui qui veut et peut tout.
Je veux ce que tu ne veux pas mais Je peux ce que tu ne pourras pas.
Il ne t'appartient pas de choisir mais de t'abandonner.
Je supplée à tout ce qui te manque.
Je marche devant toi.
Aucun chemin, aucun état n'est vil ni humiliant dès qu'il s'agit de suivre la Volonté de Dieu.
Laisse-toi guider... Cela suffit... Va...
"Je trouverai toujours la vraie paix à faire la Volonté de Dieu par l'entier renoncement à moi-même" (Sr Josefa)
"Ne crains rien"
Ne crains pas de souffrir, ta souffrance n'égalera jamais la Mienne.
Jamais la Croix ne dépassera tes forces car Je l'ai mesurée et pesée dans la balance de l'Amour.
Ne la crois jamais inutile.
Accepte généreusement toutes les souffrances que ma Volonté t'envoie afin de les offrir à mon Père Céleste.
C'est Moi qui permet la souffrance aux âmes que J'aime.
Elle est nécessaire à toutes.
Elle les purifie.
Tu ne peux mesurer la valeur réparatrice de la souffrance.
Quand le poids de la Croix semble dépasser tes forces, demande secours à mon Cœur.
J'ai compassion de ta faiblesse; la force suffisante ne te manquera pas.
Je te donnerai le courage pour tout ce que Je te demanderai, ma Grâce t'assistera.
"Les âmes qui souffrent par amour verront de grandes choses non dans le temps mais dans l'éternité" (Ste Mad. Sophie Barat)
VENEZ TOUS À MOI ET NE CRAIGNEZ PAS CAR JE VOUS AIME.
Extrait de "Un appel à l'Amour" Josefa Menendez - avec l'Imprimatur - Julius Geraldus Saliège, Archévêque de Toulouse, 2 Janvier 1944. S'adresser au Sacré-Cœur, 16, rue St-Vincent-de-Paul 34 - Montpellier
Je suis l'Amour, la Bonté, la Miséricorde.
C'est l'Amour qui te conduit, c'est Lui qui te soutiendra.
Si ta misère est grande, beaucoup plus grand est mon Amour pour toi.
Plus de misère se trouve en toi, plus d'Amour tu trouveras en Moi.
Aime-Moi et ne crains rien de ta faiblesse.
Même s'il te semble que la bourrasque va fondre sur toi, abandonne-toi à ma garde et ne doute jamais de la Bonté de mon Cœur.
Je suis ta vie et ta force et, c'est sur ta faiblesse que travaillera ma Force.
Je ne t'abandonnerai jamais.
Je M'incline vers les pauvres pécheurs avec une Miséricorde infinie.
Crois en ma Miséricorde.
Attends tout de ma Bonté.
Ne doute jamais de mon Pardon.
"Sa Bonté l'incline vers les petits et sa force soutient les faibles" (la Ste Vierge)
"Ne crains rien"
Je désire que tu ne sois riens parce qu'ainsi, Moi, Je serai tout.
Ne t'inquiète pas de ce que tu peux ou de ce que tu ne peux pas.
Je suis Celui qui veut et peut tout.
Je veux ce que tu ne veux pas mais Je peux ce que tu ne pourras pas.
Il ne t'appartient pas de choisir mais de t'abandonner.
Je supplée à tout ce qui te manque.
Je marche devant toi.
Aucun chemin, aucun état n'est vil ni humiliant dès qu'il s'agit de suivre la Volonté de Dieu.
Laisse-toi guider... Cela suffit... Va...
"Je trouverai toujours la vraie paix à faire la Volonté de Dieu par l'entier renoncement à moi-même" (Sr Josefa)
"Ne crains rien"
Ne crains pas de souffrir, ta souffrance n'égalera jamais la Mienne.
Jamais la Croix ne dépassera tes forces car Je l'ai mesurée et pesée dans la balance de l'Amour.
Ne la crois jamais inutile.
Accepte généreusement toutes les souffrances que ma Volonté t'envoie afin de les offrir à mon Père Céleste.
C'est Moi qui permet la souffrance aux âmes que J'aime.
Elle est nécessaire à toutes.
Elle les purifie.
Tu ne peux mesurer la valeur réparatrice de la souffrance.
Quand le poids de la Croix semble dépasser tes forces, demande secours à mon Cœur.
J'ai compassion de ta faiblesse; la force suffisante ne te manquera pas.
Je te donnerai le courage pour tout ce que Je te demanderai, ma Grâce t'assistera.
"Les âmes qui souffrent par amour verront de grandes choses non dans le temps mais dans l'éternité" (Ste Mad. Sophie Barat)
VENEZ TOUS À MOI ET NE CRAIGNEZ PAS CAR JE VOUS AIME.
Extrait de "Un appel à l'Amour" Josefa Menendez - avec l'Imprimatur - Julius Geraldus Saliège, Archévêque de Toulouse, 2 Janvier 1944. S'adresser au Sacré-Cœur, 16, rue St-Vincent-de-Paul 34 - Montpellier
samedi 28 juin 2008
Prière en l'honneur de Saint Vincent de Paul
Dieu tout-puissant et éternel, qui avez rempli de charité le cœur de St Vincent de Paul, écoutez notre prière et donnez-nous votre amour.
A son exemple, faites-nous découvrir et servir Jésus-Christ, votre Fils, en nos frères pauvres et malheureux.
A son école, apprenez-nous à aimer à la sueur de nos visages et à la force de nos bras.
A sa prière, délivrez nos cœurs de la haine et de l'égoïsme: faites-nous nous souvenir que tous, un jour, nous serons jugés sur l'amour.
Dieu, qui voulez le salut de tous les hommes, donnez à notre pays les prêtres et les religieuses dont il a tant besoin. Qu'ils soient, parmi nous, les premiers témoins de votre amour.
Vierge des Pauvres et Reine de la Paix, à notre monde divisé et angoissé, obtenez l'amour et la paix. Ainsi soit-il.
Monsieur Vincent nous invite:
1° à prendre l'Évangile pour règle de vie.
2° à faire une confession générale.
3° à aider un pauvre ou une œuvre catholique de secours.
4° à prier Notre-Dame pour la paix.
Extraits des lettres et entretiens de saint Vincent de Paul:
"... Il ne faut pas craindre d'entreprendre quoi que ce soit de tout ce que la volonté de Dieu fait voir nécessaire pour son service ou celui des Pauvres".
"... Ceux qui ont la vraie charité au-dedans la montrent au-dehors. La charité doit passer dans les œuvres. Alors elle est parfaite et devient féconde, en ce sens qu'elle engendre l'amour".
"... Disons les choses, comme nous les avons au cœur. Agissons bonnement, droitement, toujours en vue de Dieu".
"... Il est impossible que vous viviez sans oraison...".
"... La charité de Jésus-Christ nous presse...".
"... C'est aller à Dieu que servir les pauvres...vous devez regader Dieu en leur personne... Vous n'êtes pas seulement pour leur corps mais pour les aider à se sauver..."
A son exemple, faites-nous découvrir et servir Jésus-Christ, votre Fils, en nos frères pauvres et malheureux.
A son école, apprenez-nous à aimer à la sueur de nos visages et à la force de nos bras.
A sa prière, délivrez nos cœurs de la haine et de l'égoïsme: faites-nous nous souvenir que tous, un jour, nous serons jugés sur l'amour.
Dieu, qui voulez le salut de tous les hommes, donnez à notre pays les prêtres et les religieuses dont il a tant besoin. Qu'ils soient, parmi nous, les premiers témoins de votre amour.
Vierge des Pauvres et Reine de la Paix, à notre monde divisé et angoissé, obtenez l'amour et la paix. Ainsi soit-il.
Monsieur Vincent nous invite:
1° à prendre l'Évangile pour règle de vie.
2° à faire une confession générale.
3° à aider un pauvre ou une œuvre catholique de secours.
4° à prier Notre-Dame pour la paix.
Extraits des lettres et entretiens de saint Vincent de Paul:
"... Il ne faut pas craindre d'entreprendre quoi que ce soit de tout ce que la volonté de Dieu fait voir nécessaire pour son service ou celui des Pauvres".
"... Ceux qui ont la vraie charité au-dedans la montrent au-dehors. La charité doit passer dans les œuvres. Alors elle est parfaite et devient féconde, en ce sens qu'elle engendre l'amour".
"... Disons les choses, comme nous les avons au cœur. Agissons bonnement, droitement, toujours en vue de Dieu".
"... Il est impossible que vous viviez sans oraison...".
"... La charité de Jésus-Christ nous presse...".
"... C'est aller à Dieu que servir les pauvres...vous devez regader Dieu en leur personne... Vous n'êtes pas seulement pour leur corps mais pour les aider à se sauver..."
vendredi 27 juin 2008
L'Eau Bénite - Un puissant secours pour les âmes du purgatoire
L'eau bénite, quand on en fait usage avec foi et confiance, est de la plus grande efficacité pour le corps et pour l'âme et peut merveilleusement venir en aide aux âmes du purgatoire.
Chaque fois que le prêtre bénit l'eau, il agit comme représentant de l'Église, dont le Sauveur accueille toujours les prières avec complaisance.
Par conséquent, celui qui prend de l'eau bénite en faisant le signe de la croix, et s'asperge lui-même ainsi que d'autres objets, peut être assuré que, chaque fois, la prière de l'Église monte vers le ciel et attire des grâces sur son corps, son âme et sur tous les objets touchés par l'eau bénite.
L'eau bénite déroute la puissance des mauvais esprits. D'où le proverbe: "il a peur de ceci, de cela ... comme le diable de l'eau bénite". C'est par millions que l'on pourrait énumérer les exemples qui prouvent de quelle indicible frayeur l'eau bénite remplit le démon.
Mais comment peut-on venir en aide aux âmes du purgatoire, en leur donnant de l'eau bénite?
Ce que nous avons dit l'explique. Chaque fois que vous donnez de l'eau bénite, à un frère, la prière de de l'Église qui y est attachée monte vers le Cœur de Jésus et Le supplie de prendre sous sa protection vos parents, corps et âmes; il en est de même pour les pauvres âmes du purgatoire. Qui dira le soulagement qu'une seule goutte d'eau bénite apporte aux âmes qui souffrent dans les flammes?
Une goutte d'eau bénite est parfois d'une plus grande efficacité qu'une longue prière, parce que notre prière est souvent tiède et pleine de distractions. Il en est autrement de la prière que l'Église attache à l'eau bénite. Cette prière-là plait au divin Sauveur, à tout instant, en tout lieu et partout, où que ce soit. Voilà pourquoi les saintes âmes soupirent après l'eau bénite. Si nous pouvions voir de quel tourment elles sont torturées, si nous pouvions percevoir leur instante supplication: il n'est pas douteux que nous tâcherions au moins le matin et le soir, de faire avec de l'eau bénite le signe de la Croix en priant pour les âmes du purgatoire.
Plaçons un bénitier au chevet de notre lit. Cela nous aidera à réaliser cette bienfaisante pratique.
Imprimatur Parisiis 15 Februarii 1956 Mauritius Bohan, Vic. gén. - Procure du Sacré-Coeur 37, Rue Wasse, Amiens (Somme)
Chaque fois que le prêtre bénit l'eau, il agit comme représentant de l'Église, dont le Sauveur accueille toujours les prières avec complaisance.
Par conséquent, celui qui prend de l'eau bénite en faisant le signe de la croix, et s'asperge lui-même ainsi que d'autres objets, peut être assuré que, chaque fois, la prière de l'Église monte vers le ciel et attire des grâces sur son corps, son âme et sur tous les objets touchés par l'eau bénite.
L'eau bénite déroute la puissance des mauvais esprits. D'où le proverbe: "il a peur de ceci, de cela ... comme le diable de l'eau bénite". C'est par millions que l'on pourrait énumérer les exemples qui prouvent de quelle indicible frayeur l'eau bénite remplit le démon.
Mais comment peut-on venir en aide aux âmes du purgatoire, en leur donnant de l'eau bénite?
Ce que nous avons dit l'explique. Chaque fois que vous donnez de l'eau bénite, à un frère, la prière de de l'Église qui y est attachée monte vers le Cœur de Jésus et Le supplie de prendre sous sa protection vos parents, corps et âmes; il en est de même pour les pauvres âmes du purgatoire. Qui dira le soulagement qu'une seule goutte d'eau bénite apporte aux âmes qui souffrent dans les flammes?
Une goutte d'eau bénite est parfois d'une plus grande efficacité qu'une longue prière, parce que notre prière est souvent tiède et pleine de distractions. Il en est autrement de la prière que l'Église attache à l'eau bénite. Cette prière-là plait au divin Sauveur, à tout instant, en tout lieu et partout, où que ce soit. Voilà pourquoi les saintes âmes soupirent après l'eau bénite. Si nous pouvions voir de quel tourment elles sont torturées, si nous pouvions percevoir leur instante supplication: il n'est pas douteux que nous tâcherions au moins le matin et le soir, de faire avec de l'eau bénite le signe de la Croix en priant pour les âmes du purgatoire.
Plaçons un bénitier au chevet de notre lit. Cela nous aidera à réaliser cette bienfaisante pratique.
Imprimatur Parisiis 15 Februarii 1956 Mauritius Bohan, Vic. gén. - Procure du Sacré-Coeur 37, Rue Wasse, Amiens (Somme)