vendredi 1 mai 2009

Prière en l'honneur de la Très Sainte Vierge attribuée à Saint Éphrem

Notre-Dame de l'Ordre du CarmelEncensoir doré, lampe étincelante, vase éblouissant où se trouve la manne du ciel; table qui montre aux mortels la loi écrite, arche véritable, charte toute pleine de Dieu, vierge surpassant toutes les autres en prudence, en sagesse et en lumière; très sainte consolatrice, guide de l'univers, jeune fille plus que toute autre sanctifiée! O buisson ardent qui ne peut s'éteindre, jardin ouvert, rameau verdoyant d'Aaron: vous êtes vraiment un rameau verdoyant et la fleur en est votre Fils. Car de la souche de David et de Salomon a surgi le Christ notre Créateur, le Dieu et Seigneur tout-puissant, le seul Très-Haut. Vous avez enfanté un Dieu-homme et vous êtes demeurée vierge avant et après la naissance. Lorsque Dieu, votre Créateur, a pris chair dans votre sein virginal sans l'intermédiaire d'un homme, il n'a point brisé les verrous de la porte de l'Orient, toujours fermée. Il vous a laissée, ô Vierge glorieuse, telle que vous étiez avant qu'il naquît.
Par vous, nous avons été réconciliés avec le Christ notre Dieu, votre très doux Fils. Vous êtes l'unique avocate et l'unique secours des pécheurs et de ceux qui sont privés d'assistance. Vous êtes le port tranquille des naufragés, la consolation du monde. Vous protégez les orphelins, vous rachetez et libérez les prisonniers. Vous êtes la joie des malades, la consolation des affligés, et le salut de tous. Vous êtes le soutien des religieuses et des moines et l'espoir de ceux qui vivent dans le monde. Vous êtes la gloire, la couronne et l'allégresse des jeunes filles. Vous êtes la joie du monde, ô maitresse sublime, reine bénie, jeune fille illustre et la plus pure de toutes les Reines. A l'abri de votre miséricorde nous nous réfugions, sainte Mère de Dieu; sous les ailes de votre bonté et de votre pitié, protégez-nous et gardez-nous. Sous votre protection, nous sommes pleinement en sureté. C'est pourquoi nous nous réfugions vers vous seule et nous tombons à genoux devant vous en pleurant, ô Mère bienheureuse. Nous demandons humblement que votre Fils, notre Sauveur et le Dispensateur de toute vie, ne nous efface pas de la terre en raison de nos fautes innombrables, ne jette pas nos pauvres âmes aux lions, et ne nous abatte pas comme un figuier stérile.
Remplissez donc notre bouche de votre douceur, ô notre Dame, et illuminez notre esprit, ô pleine de grâce. Faites mouvoir notre langue et nos lèvres pour que nous puissions avec joie et empressement chanter votre louange, et surtout ce doux chant des anges que Gabriel entonna pour vous à Nazareth, ô Vierge, Mère immaculée de notre Dieu!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire