Les bourreaux inhumains procèdent au dernier supplice, fixent ses pieds, ses mains sur le bois de son sacrifice: ses membres sont percés de clous, le sang, il jaillit sous les coups. O divine justice! Nous épargnerez-vous?
Considérons Jésus-Christ s'offrant à ses bourreaux pour être crucifié, et s'étendant lui-même sur l'arbre de la Croix. Quels tourments ne dut-il pas endurer dans le temps que les coups de marteau enfonçaient les clous dans ses pieds et dans ses mains adorables! Alors sa chair se déchire, ses os se froissent, ses nerfs se rompent, ses veines se brisent. Le sang coulant à grands flots épuise ses forces, et ajoute à de si horribles supplices celui de la soif la plus ardente.
O péché, maudit péché! c'est toi qui fus la cause de cette mer de douleurs dans laquelle nous contemplons la victime de notre salut. Ah! chrétiens, quel excès d'amour! quelle immense charité! Qu'à cette vue nos coeurs se déchirent et s'embrasent; qu'ils renoncent à tous les plaisirs de la terre; qu'ils soient sans cesse crucifiés avec celui de Jésus, et que nos yeux versent des torrents de larmes.
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