O très-sainte et très-glorieuse Vierge, Mère de Dieu, ma Mère et ma Patronne, moi N., le plus grand et le plus indigne des pécheurs, je prends mon refuge vers vous: je viens avec une confiance toute filiale courber le genou devant votre sainte Image, et du fond d'un cœur qui vous est tout dévoué, mais en proie à la douleur, pousser mes gémissements vers vous, verser des larmes, vous adresser mes prières, afin qu'en ce moment d'angoisses, vous voulez, ô la plus élevée, et à la fois la plus humble des créatures et la plus compatissante des mères, m'exaucer, moi, misérable et indigne pécheur, et me réconcilier efficacement auprès de Dieu le Père, dont vous êtes la Fille bien-aimée; intercéder pour moi auprès d'un Fils, dont vous êtes la Mère chérie, et m'obtenir le secours du Saint-Esprit, dont vous êtes l'Épouse sans tache.
O Marie, jetez du haut des cieux un regard de miséricorde sur votre enfant désolé, et voyez non pas mes péchés, mais mes angoisses; non pas le peines que j'ai méritées, mais la nécessité où je me trouve; non pas mon indignité, mais mon extrême misère: sans vous je périrais infailliblement. Venez donc à mon aide, étendez sur moi votre bras protecteur! Que votre main puissante soutienne un malheureux abandonnée de tous, et qui met tout son espoir en vous.
O Marie, je viens à vous, comme un enfant se refuge dans le sein de sa mère pour éviter les regards d'un père courroucé. Sans vous où irai-je? Car vous êtes la cause de notre joie, la ressource des infirmes, le refuge des pécheurs, la consolation des affligés, le secours des chrétiens.
O Vierge sainte, vous pouvez me secourir, vous voulez, oui, vous devez me secourir.
Vous pouvez me secourir, car personne après Dieu ne vous surpasse en puissance: un seul soupir de votre cœur virginal, en faveur d'un pécheur, vaut mieux que les prières réunies de tous les Saints.
Vous voulez me secourir; car votre amour pour les hommes et surtout pour les pauvres pécheurs, ne connait point de bornes.
Vous devez me secourir, votre cœur maternel vous y porte sans cesse; en effet, vous êtes mère de ce Fils adorable, qui est notre frère selon la chair; vous êtes donc aussi ma Mère.
Tout mon espoir est en vous qui avez sauvé tant de pécheurs, courbés comme moi sous le poids de leurs iniquités.
Vous avez opéré la conversion de l'homicide et du blasphémateur, vous lui avez obtenu pardon et miséricorde.
Vous avez donné à l'impudique une vie chaste et mortifiée.
Vous avez arraché à l'enfer des milliers d'âmes vouées à la perdition.
Il n'y a donc rien, ô puissante Reine du ciel et de la terre, qui vous soit impossible.
Pourquoi ne m'aideriez-vous pas maintenant, moi, pécheur délaissé, sans appui, sans refuge? Le même Dieu m'a crée, le même sang a été le prix de ma rançon; vous êtes donc aussi mon avocate et ma Mère: et vous n'êtes pas changée, ô Marie; votre amour pour les hommes n'est pas diminué, votre miséricorde est toujours la même: pourquoi donc ne viendriez-vous pas à mon secours? Vous intercédez auprès de Dieu pour tous ceux qui vous invoquent, petits et grands, riches et pauvres, justes et pécheurs; tous peuvent venir implorer votre secours, vous ne le refusez à personne, et jamais, il n'est trop tard pour vous, qui êtes toujours prête à les secourir.
Vous avez toujours les bras ouverts pour recevoir les pécheurs. C'est pourquoi, ô Reine du Ciel et de la terre, mettant en vous toute ma confiance, je viens implorer humblement de votre miséricorde, la grâce suivante... (Spécifiez ici la faveur dont vous avez besoin.)
O Mère de Miséricorde, prêtez une oreille attentive à ma prière, ne permettez pas que je m'éloigne d'ici sans être soulagé. Laissez-vous toucher par la joie que ressentit votre cœur virginal dans l'annonciation, dans la visite à votre cousine Élisabeth, dans la naissance de Jésus,votre divin Fils, dans son oblation au temple, et son recouvrement. Ayez pitié de ma misère, je vous en supplie, par votre douleur profonde, par vos larmes et par votre délaissement, lors de la douloureuse passion de votre divin Fils, Jésus-Christ, qui doit être béni dans tous les siècles; par vos joies ineffables, et par ces douces consolations que le Ciel répandit avec tant de profusion dans votre âme, consolez mon cœur abattu et en proie à une douleur poignante. Je vous en prie, ô Marie, par toute la gloire que la Sainte Trinité a fait rejaillir sur vous, lors de la glorieuse résurrection et de l'ascension de Jésus, de la descente du Saint-Esprit, de votre Assomption, de votre couronnement dans le ciel, exaucez ma prière, aidez-moi par votre puissante intercession auprès de Dieu; je vous en conjure par tout ce qui peut émouvoir votre tendre cœur, par l'amour mutuel qui existe entre vous et Jésus, par toutes les prières des Saints, par toutes les louanges des Esprits célestes, par le culte que vous rendent les hommes, par tout ce qu'on fait et qu'on fera jamais en votre honneur, consolez un misérable en proie à la désolation, mettez un terme à tous ses maux. O Marie, ma mère, je ne cesserai de vous prier jusqu'à ce que vous me soyez venue en aide. O la plus sainte, la plus élevée, la plus humble et la plus tendre des mères, écoutez-moi, exaucez-moi, obtenez-moi cette faveur dont j'ai un si grand besoin. Je vous loue par la bouche de toutes les créatures, capables de vous louer; et que n'ai-je mille cœurs et mille bouches pour vous louer plus dignement encore.
Que votre nom, ô Marie, soit connu par toute la terre, que toutes les créatures vous invoquent, vous servent et vous honorent comme la Reine du ciel et de la terre. Je me réjouis de tous les titres qui vous sont donnés et de toutes les faveurs dont le Tout-Puissant vous a comblées, et je gémis sur le malheur de ceux qui osent méconnaitre vos privilèges et diminuer vos grandeurs. Je vous salue mille et mille fois, ô vous, qui ne laissez pas sans récompense un simple Ave, sorti d'un cœur généreux; ô vous qui possédez tout bien, gloire et honneur! Pour moi, je ne vous demande qu'une seule chose, c'est de vouloir exaucer ma prière.
Pourquoi tarder plus longtemps, ô Vierge puissante? Seriez-vous retenue par le nombre et la grandeur de mes péchés? Ah! je m'en repens de tout mon cœur, je les haïs et les déteste de toute la force de ma volonté. Ou bien serait-ce la négligence avec laquelle je vous ai servie jusqu'ici? O! dès aujourd'hui je m'engage à vous servir toute ma vie, et à faire tous les jours quelques chose en votre honneur.
Voyez donc les gémissements de ce pauvre cœur, qui vous est si dévoué; souffririez-vous , ô Marie, que je m'éloignasse d'ici, pauvre misérable, sans consolation aucune? Souffririez-vous que je perdisse mon âme, rachetée au prix du sang de votre divin Fils? Oh! non! tendre Mère, mille fois non, à jamais non!
Votre amour pour les hommes est bien plus fort que nous le pensons.
C'est donc vers vous, ô Marie, que j'élève mes mains suppliantes; ayez pitié d'un misérable pécheur; c'est la, l'unique vœu que mon cœur forme en ce moment; et il n'en formera point d'autre.
Cependant, ô Reine puissante et généreuse, puisque vous ne mettez point de bornes à vos libéralités, je vous en prie, obtenez-moi encore une foi vive une espérance ferme, un amour ardent envers Dieu et envers mes frères.
Obtenez-moi le don des larmes pour pleurer mes péchés et ceux de mes frères; obtenez-moi une vie toute chrétienne, fidèle imitation de la vôtre et de celle de votre divin Fils; secourez-moi dans toutes les circonstances difficiles de ma vie, et enfin, obtenez-moi le don de la persévérance dans le bien jusqu'à la fin de mes jours, afin qu'une mort sainte et heureuse vienne mettre un terme à mes malheurs, et couronner mes souffrances; que je rende mon dernier soupir entre vos bras; et alors, en ce moment décisif, suppléez par vos mérites à l'insuffisance des miens, prenez ma défense, ô puissante Avocate, auprès de Dieu pour tous mes péchés que je ne connais pas, mes mauvaises confessions, mes communions indignes; éloignez de moi les ennemis de mon salut, afin que ma pauvre âme, abandonnant ce corps mortel, puisse se présenter sans crainte au tribunal du souverain Juge, et vous contempler un jour, ô la plus tendre et la plus aimable des mères! ainsi que votre divin Fils, face à face pendant toute l'éternité.
Ainsi soit-il, ainsi soit-il.
Impr. A. Herman-Mathieu, Dadizeele
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