jeudi 30 mars 2006

Le Vénérable P. Pio Bruno Lanteri, Fondateur des Oblats de la Vierge Marie (1759-1830)

Le P. Bruno Lantéri naquit à Coni (Cuneo), en Italie, le 12 mai 1759. De bonne famille, il reçut une éducation très soignée et montra de bonne heure de belles dispositions religieuses et intellectuelles. Il entra dans la carrière ecclésiastique, fut ordonné prêtre en 1782, et initié à la vie apostolique par un saint Jésuite, le P. de Diessbach. Marchant sur les traces de son maître, il devait être pendant près de 50 ans, le centre de l'activité catholique, à Turin, avec un rayonnement efficace en Italie, en France, en Suisse et en Autriche.
Pendant que la Révolution française exerçait ses ravages dans les rangs du clergé, il se dépensait en oeuvres de sanctification sacerdotale, d'action catholique, d'apostolat par la parole et par la presse. Il mérite ainsi d'être appelé par le pape Pie XI: le Précurseur de l'Action catholique.
Sous l'occupation française, il continua, à Turin, son admirable ministère, et quand le pape fut enfermé à Savone, par ordre de Napoléon, il fut l'animateur des chaînes de correspondance secrète, par lesquelles l'auguste prisonnier recevait les informations utiles et communiquait ses décisions à l'Eglise. La police de Napoléon essaya en vain d'annuller cette résistance obstinée aux ordres de l'empereur. La fidelité à l'Eglise et au pape fut l'un des traits les plus frappants du caractère de don Lantéri.
Sous la Restauration, il fonda l'Amitié catholique, au sein de laquelle un Joseph de Maistre conçut et publia son livre sur le Pape. Il fonda le Convict ecclésiastique, qui davait être une vraie pépinière de saints prêtres, parmi lesquels il faut nommer St Joseph Cafasso et St Jean Bosco.
Enfin, triomphant de mille obstacles, il fonda la Congrégation des Oblats de la Vierge Marie, qui est encore, de nos jours, l'héritière de son idéal et de son zèle.
Il mourut à Pignerol, en Italie, le 5 août 1830, entrouré de ses religieux. De nombreuses faveurs on déjà été obtenues par son intercession.

NEUVAINE
en l'honneur du Vénérable P. Lanteri


"O Père céleste, qui avez rempli le coeur de votre serviteur Bruno d'une foi vive et efficace, faites que notre vie soit animée du même esprit, et, par son intercession, accordez-nous la grâce dont nous avons tant besoin".
Pater, Ave, Gloria.
"O Jésus, Sagesse incréée, par la confiance en vos mérites et en votre croix, que vous avez répandue dans le coeur de votre serviteur Bruno, et par le zèle qu'il a déployé pour propager votre bonté et votre miséricorde, accordez-nous la même ardeur et la grâce que nous vous demandons humblement".
Pater, Ave, Gloria.
"O Esprit-Saint, source de charité, par l'amour que vous avez allumé, pour Dieu et pour les âmes, au coeur de votre Serviteur Bruno, accordez-nous de vivre, loin du péché, dans la charité et la justice, afin que nous puissions être dignes de la grâce que nous sollicitons avec ferveur et parvenir à la félicité du ciel".
Pater, Ave, Gloria.
"Et vous, Vierge et Mère de Dieu, médiatrice de toutes les grâces, obtenez du Seigneur la glorification de son Serviteur Bruno, qui durant toute sa vie vous aima comme un fils très tendre et porpagea la dévotion anvers vous, en faisant tomber sur nous, par son intercession, la grâce que notre foi implore".
Ave Maria!

Imprimatur Curia Arch. Mediolani: 9-X-1956 + J. Schiavini, Vic. Gen.

lundi 27 mars 2006

Prière à Saint Dominique Albini

Né à Menton le 26 novembre 1790 et ordonné prêtre à Nice en 1814, le Père ALBINI entre à l'âge de 34 ans dans la Congrégation des Missionnaires Oblats de Marie Immaculée fondée par Mgr de Mazenod.
Professeur et missionnaire à Aix, Nîmes, Marseille, Ajaccio, surnommé l'Apôtre de la Corse, il est en tout et partout un modèle de vie religieuse et apostoloique. En 1836 il fonde la maison de Vico où il meurt en odeur de sainteté, le 20 mai 1839.
Sa cause de Béatification a été introduite à Rome le 14 avril 1915, et il a été reconnu Vénérable, le 4 juillet 1968.

PRIERE POUR NEUVAINE

Adorable Trinité, qui avez appelé votre serviteur Charles Dominique Albini à cette vie intérieure qui est l'âme de tout apostolat, daignez, nous vous en supplions, inspirer à nos âmes les mêmes sentiments de zèle et de piété qui enflammaient son coeur d'apôtre, et, pour glorifier sa mémoire, nous accorder par son intercession, la grâce particulière que nous sollicitons de votre infinie bonté. Ainsi soit-il.
Pater, Ave, Gloria.

Prière à Saint François-Marie de Camporosso

Padre Santo - Capucin (1804 - 1866)

O glorieux Saint François-Marie, modèle éclatant de mortification et de charité envers Dieu et envers le prochain, daignez jeter les yeux sur les peines que me causent les difficultés de la vie!
Je me confie à votre intercession. Je vous en supplie humblement: conduisez-moi sur les traces du Seigneur, obtenez-moi d'aimer comme vous la mortification qui éloigne du péché et de vivre dans la charité qui unit à Dieu. Lorsqu'une difficulté viendra m'arracher quelque plainte, ô vous qui si délicatement consolez les affligés, venez à mon secours, obtenez-moi la résignation chrétienne, soyez-moi aide et réconfort.
O "Poverello du Christ" qui sur terre - plus heureux de donner que de recevoir - aviez, pour tous les affligés et besogneux, pain, conseils et paroles d'encouragement, accueillez aujourd'hui du haut du ciel ma prière confiante; donnez-moi un témoignage de votre bon coeur, exaucez mes demandes et changez mes plaintes en hymne de joie! Ansi soit-il.

Pater, Ave et Gloria. (300 jours d'indulgence) + J. Card. Siri, Archevêque

Pour relations de grâces reçues - biographies, images et souvenirs - s'adresser à:
Convento PP. Cappuccini, Piazza Cappuccini, 1, Genova (Italie)

jeudi 16 mars 2006

"Fais aimer le Coeur de ma Mère transpercé des douleurs qui déchirèrent le mien."

"... c'est par le Coeur Douloureux et Immaculé de ma Mère que je veux triompher, parce qu'après avoir coopéré à la rédemption des âmes, ce coeur a droit à une même coopération dans les manifestations de ma justice et de mon amour."
(Notre-Seigneur à Berthe Petit).

Éditions de l'Oeuvre de Diffusion Mariale - Oeuvre mondiale d'information et de propagande mariale, Emile Canova, Bourg-Saint-Maurice (Savoie).

Berthe Petit et la Dévotion au Coeur Douloureux et Immaculé de Marie

1. - Extraits des messages de N.-Seigneur à Berthe Petit.

Le Coeur de ma Mère a droit au titre de Douloureux et Je le veux placé avant celui d'Immaculé, parce qu'elle l'a acqui Elle-même. L'Eglise a reconnu en ma Mère ce que Je fis moi-même: sa Conception Immaculée. Il faut maintenant et Je veux que soit compris et reconnu le droit qu'a ma Mère à un titre de justice, titre que lui ont valu son identification à toutes mes douleurs, ses souffrances, ses sacrifices, son immolation au Calvaire, acceptés dans une pleine correspondance à Ma grâce et supportés pour le salut de l'humanité.
C'est dans cette corédemption que ma Mère fut surtout grande et c'est pourquoi Je demande que l'Invocation telle que Je l'ai dictée, soit approuvée et répandue dans toute l'Eglise, à l'égale de celle adressée à mont Coeur et qu'elle soit récitée par chacun de mes prêtres après le sacrifice de la Messe. Elle a déjà obtenu des grâces; elle en obtiendra encore plus; elle sera répandue, en attendant que, par la Consécration au Coeur Douloureux et Immaculé de ma Mère, l'Eglise soit relevée et le monde renouvelé.
Ce que je veux découle de ce que Je fis au Calvaire. En donnant à ma Mère Jean pour fils ne lui confiai-Je pas la Maternité douloureuse du monde entier?
Les pires calamités que j'avais prédites, sont déchaînées, aussi est-il temps et Je veux:
Que les peuples se tournent vers le Coeur Douloureux de ma Mère;
Qu'un même cri s'échappe de toutes les âmes: "Coeur Douloureux et Immaculé de Marie priez pour nous."
Que cette prière, indiquée par mon amour comme un suprême recours, soit approuvée et indulgenciée, non plus seulement partiellement et pour une petite part de mon troupeau, mais pour tout l'univers, afin qu'elle se répande comme un souffle réparateur et purificateur qui apaisera mon courroux.
Cette dévotion au Coeur Douloureux et Immaculé de ma Mère reanimera la foi et l'espérance dans les Coeurs brisés et les familles détruites; elle aidera à réparer les ruines, elle adoucira les douleurs, elle sera une nouvelle force pour mon Eglise en portant les âmes, non seulement à la confiance en mon Coeur, mais encore à l'abandon au Coeur Douloureux de ma Mère.
C'est vers une tourmente affreuse que va l'humanité; elle divisera de plus en plus les peuples, elle réduira à néant les combinaisons humaines, elle montrera que rien ne subsiste sans Moi et que Je reste le seul Maître des destinées des peuples.
C'est par le Coeur Douloureux et Immaculé de ma Mère que je veux triompher, parce qu'après avoir coopéré à la rédemption des âmes, ce coeur a droit à une même coopération dans les manifestations de ma justice et de mon amour.
Grande est ma Mère en tout, mais Elle l'est surtout dans son Coeur meutri, transpercé de la blessure du mien.
C'est pourquoi, voulant pour ce Coeur un triomphe éclatant, J'ai attendu l'heure d'une universelle détresse, trouvant écho dans le Coeur Douloureux de ma Mère, universel comme mon Coeur.
Adopter cette dévotion et la répandre, c'est accomplir ma volonté et répondre à l'attente de mon Coeur. Car, par la prière et la consécration faite à ce Coeur des grâces de lumière seront obtenues. Elles amèneront graduellement les âmes à la pleine connaissance de nos coeurs unis qui ont été blessés d'une même blessure, source inépuisable de tout bien pour l'humanité et dont la gloire fait et fera le bonheur des élus dans l'Eternité.
Le salut de ta patrie, la paix intérieure, le relèvement moral du peuple, la confiance en mon Eglise renaîtront par la dévotion active et la consécration, que Je veux, pour que soit aimé et glorifié le Coeur Douloureux et Immaculé de ma Mère uni en tout à mon Coeur. Le salut sera ainsi l'Oeuvre de nos deux Coeurs, le triomphe de leur amour envers le peuple, que cette consécration rendra confiant en ma promesse.
Fais aimer le Coeur de ma Mère transpercé des douleurs qui déchirèrent le mien.
Il faut penser au Coeur de ma Mère comme tu penses au mien, vivre dans ce coeur comme tu veux vivre dans le mien, te donner à ce Coeur comme tu te donnes au mien. Il faut répandre l'amour de ce Coeur tout unifié au mien.
Je t'ai dit les désirs de mon Coeur sur la dévotion à Celui de ma Mère. Aime-le, fais-le aimer. Cet amour sera pour toi et pour le monde une source de grâces et il attirera de grandes bénédictions. Livre-toi à mon amour.
Ce sont les coeurs qui doivent être changés; cela ne se fera que par la dévotion, connue, développée, prêchée et conseillée partout. C'est le dernier secours que Dieu donne avant la fin des temps: le recours à Sa Mère, sous le titre qu'Il veut pour Elle, universellement.
L'envahisseur reste à Ma Merci pour le châtiment qu'il mérite. Justice sera faite en tout. Le châtiment gronde; les chefs le sentent venir; ils s'en épouvantent et se rendent compte qu'ils ne peuvent plus rien conjurer. C'est alors qu'on verrra Mon Jugement et la puissance de Ma volonté. L'Oeuvre se fera. La Belgique redeviendra prospère. (4 nov. 1941).
Une tourmente affreuse se prépare. On va voir se déclencher toutes ces forces préparées avec rage. C'est le moment ou jamais de vous livrer tous au Coeur Douloureux et Immaculé de Ma Mère. C'est par l'acceptation du Calvaire que Ma Mère a participé à toutes Mes douleurs. La dévotion à Son Coeur uni au Mien donnera la paix, la vraie Paix, tant demandée et encore si peu méritée.
A l'heure du triomphe il ne sera visible que Moi seul, J'ai inspiré aux instruments que dans ma liberté Je me suis choisis, une dévotion qui doit être semblable à celle dont est honorée mon Coeur.
C'est en Fils que Je l'ai conçue pour ma Mère. C'est en Dieu que Je la veux.

2. - Messages de la Vierge Marie

Les Evénements approchent telle une ombre grandissante qui s'étend sans que l'on en tienne compte, alors qu'elle recèle de terribles étincelles qui vont replonger les nations dans le feu et le sang. Oh! l'affreuse perspective! Mon coeur de Mère se briserait si Je ne voyais à quel point la Justice Divine est imposante pour le salut des âmes et la purification des peuples.
Vois la blessure de mon Coeur semblable à celle de mon Fils et le torrent de grâces prêt à en jaillir.
Ne te laisse donc rebuter par aucune peine, aucune déception, aucune souffrance.
Tu as la compréhension des douleurs qu'endura mon Coeur, des souffrances de tout mon être, pour le salut du monde.
"Je me suis nommée l'Immaculée Conception. A toi Je me nomme la Mère au Coeur Douloureux. Ce titre que veut mon Fils m'est cher entre tous, et c'est par lui qu'il sera accordé, répandu partout des grâces de miséricorde et de salut.
C'est d'une volonté inébranlable que mon Fils veut voir les âmes recourir à mon Coeur Douloureux. J'attends ce mouvement des âmes, le coeur débordant de tendresse, ne demandant qu'à redire au Coeur de mon Fils ce qui sera confié à mon Coeur et à obtenir, pour tous, des grâces de salut.

Nihil Obstat Fr. Cuttaz, Censeur, Annecy, le 9 Juillet 1947. - Imprimatur Annecy, le 10 Juillet 1947 J. Pernoud V.G.

Transcription du cahier "Berthe Petit et la Dévotion au Coeur Douloureux et Immaculé de Marie" des Éditions de l'Oeuvre de Diffusion Mariale (Emile CANOVA), Bourg-Sainit-Maurice (Savoie)

lundi 13 mars 2006

Notre-Dame du Chêne - Dans l'attente d'une chapelle

Si le village de Maisières, à qui appartenait le bois de Grandchamps où la découverte s'était faite, avait possédé un lieu de culte, il n'est pas douteux qu'on y eût transporté immédiatement la statue, et qu'en conséquence, jamais Notre-Dame du Chêne n'aurait eu, sur le terrain même où elle s'était révélée, sa chapelle à elle pour rayonner de là sur toute la région. Mais le centre paroissial se trouvant à Scey-en-Varais, la commune voisine, les gens de Maisières qui prétendaient bien - cela se comprend - garder pour eux leur trésor, décidèrent, pour couper court à toute contestation, que la Notre-Dame, déposée provisoirement chez la maîtresse d'école, la veuve Jacquine, dans une armoire garnie de saintes images devant laquelle on venait prier secrètement pendant la Terreur, serait reportée dans le vieux chêne, ce qui se fit en grande solennité, au début de septembre de cette même année 1803, probablement en la fête de la Nativité de la Sainte Vierge, au milieu d'un peuple nombreux accouru de toute la région voisine.
En 1839, le service de la voirie ayant décidé d'élargir la route, le chêne, bien vieilli d'ailleurs, fut abattu, et la statue placée dans une niche de fer adaptée contre une croix de bois que la commune de Maisières fit élever en arrière de l'emplacement de l'arbre. Pour cette cérémonie, le curé de Scey, M. Roland, attendit le jour des Rogations, et tout Maizières escorta processionnellement la sainte image depuis la maison appelée aujourd'hui "Le Chavot" où elle avait été confiée à la garde de Mme de Maléchard-Verny, jusqu'au bois de Grandchamp; mais, comme l'écrira plus tard le premier chapelain, M. Grosjean, "chacun fit la réflexion que ce n'était guère bien de mettre sur la croix la bonne Notre-Dame et qu'il fallait au plus tôt lui bâtir une chapelle".
L'abbé Gros, qui prit possession de la cure de Scey en 1840, ne put souffrir que l'image de celle dont il aimait à se dire "l'humble vicaire" ne fût pas traitée avec plus d'honneur. Dès 1843, en attendant de lui construire une digne demeure, il déposa la Madone au château de Maisières, chez M. Charles de Pirey, ancien officier de l'Empire. On éleva un autel dans une pièce élégante et vaste. Les fidèles eurent toute liberté de se réunir dans ce nouvel oratoire, ce qu'ils ne manquèrent pas de faire, particulièrement pour les exercices du Mois de Marie.

Litanies de Notre-Dame du Chêne et Oraison

Seigneur, ayez pitié de nous.
Christ, ayez pitié de nous.
Jésus-Christ, écoutez-nous.
Jésus-Christ, exaucez-nous.
Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Fils rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Esprit-Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.
Notre-Dame du Chêne, priez pour nous.
N.-D. du Chêne, qui vous êtes révélée à nous par des apparitions miraculeuses, ...
N.-D. du Chêne, Vierge très humble, si longtemps cachée dans le chêne de Grand-Champ, ...
N.-D. du Chêne, dont la douce image s'est montrée dans les branches d'un arbre séculaire, ...
N.-D. du Chêne, dont la bonté se signale toujours par les plus précieuses faveurs, ...
N.-D. du Chêne, qui avez fixé votre demeure dans la vallée pour y répandre vos dons maternels, N.-D. du Chêne, gloire et honneur de la contrée, ...
N.-D. du Chêne, protectrice toute-puissante, ...
N.-D. du Chêne, refuge ouvert à toutes les nécessités de la vie, ...
N.-D. du Chêne, palme toujours verte de la sainte espérance, ...
N.-D. du Chêne, doux repos de l'âme affligée, ...
N.-D. du Chêne, espoir des âmes abattues, ...
N.-D. du Chêne, asile assuré durant la tempête, ...
N.-D. du Chêne, amie des humbles de coeur, ...
N.-D. du Chêne, arme de victoire, ...
N.-D. du Chêne, échelle mystérieuse, ...
N.-D. du Chêne, aimant des coeurs, ...
N.-D. du Chêne, mère de miséricorde, ...
N.-D. du Chêne, fontaine de grâces, ...
N.-D. du Chêne, refuge des pécheurs, ...
N.-D. du Chêne, salut des infirmes, ...
N.-D. du Chêne, paix et lien des familles, ...
N.-D. du Chêne, la joie et l'espoir de l'exil, ...
N.-D. du Chêne, asile des coeurs purs, ...
N.-D. du Chêne, voie qui conduisez à Jésus, ...
N.-D. du Chêne, mère toute dévouée à ceux qui vous implorent, ...
N.-D. du Chêne, qu'on n'invoque jamais en vain, ...
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur.
V. Priez pour nous, ô Notre-Dame du Chêne,
R. Afin que nous devenions dignes des promesses de Jésus-Christ.

ORAISON

O douce Vierge du Chêne, qui avez choisi la forêt de Grand-Champ 'pour théâtre de vos merveilles, faites qu'en ces lieux bénis nous trouvions grâces et salut. Découvrez à nos âmes le prix de l'humilité, afin que, à votre exemple, nous aimions à vivre cachés en Dieu; et, puisque les pauvres et les humbles attirent plus particulièrement vos regards, mettez en nous les dispositions qui vous plaisent, afin que nous ayons part à vos faveurs. Nous vous bénissons, ô divine Mère, et nous vous offrons le tribut de nos louanges et de notre amour, à vous, si bonne, si puissante et si digne d'être la souveraine et bienaimée Reine de la terre et des cieux. Ainsi soit-il.

Nous approouvons pour l'usage privé des fidèles de notre Diocièse ces Litanies composées en l'honneur de Notre-Dame du Chêne, et nous accordons QUARANTE JOURS D'INDULGENCE aux personnes qui les réciteront avec piété.

19 juillet 1882 + JOSEPH, Archevêque de Besançon.
19 septembre 1882 + CÉSAR JOSEPH, Évêque de Saint-Claude

Bon saint Joseph, avocat des causes désespérées, priez pour nous

PRIÈRE À SAINT JOSEPH, Avocat des causes désespérées

Glorieux saint Joseph, ô vous dont la puissance est très grande auprès de Dieu, venez à mon aide dans l'embarras et la détresse où je me trouve; prenez sous votre protection l'affaire importante et difficile que je vous recommande (spécifier la faveur désirée) afin qu'elle ait une heureuse issue. O mon bien-aimé Père saint Joseph, toute ma confiance est en vous, qu'il ne soit pas dit que je vous ai invoqué en vain! Et puisque vous pouvez tout auprès de Jésus et de Marie montrez que votre boté égale votre pouvoir. Ainsi soit-il.

V. Il l'a établi maître de sa maison.
R . Et prince de toutes ses possessions.

ORAISON

Faites, Seigneur, que les mérites de l'Époux de votre Mère nous viennent en aide, afin que les grâces que nous ne pouvons obtenir par nous-mêmes nous soient accordées par son intercession. Vous qui vivez et régnez dans les siècles des siècles. Ainsti soit-il.
(3 fois) Saint Joseph, avocat des causes désespérées, priez pour nous. (50 jours d'indulgence)

Permit d'imprimer: 29 Janvier 1943. Adolphe, Évêque de Quimper.

De nombreuses faveurs ayant été obtenues par cette prière, les fidèles feront bien de la réciter et de la répandre le plus possible.
S'adresser à la Très Révérende Mère Abbesse des Clarisses de Lambézellec, près Brest, réfugiées à Neuilly (Seine) 58, bd. d'Inkermann.

Prière à Saint Joseph composée par Sa Sainteté le Pape Pie X

Glorieux Saint Joseph, modèle de tous ceux qui sont voués au travail, obtenez-moi la grâce de travailler en esprit de pénitence, pour l'expiation de mes nombreux péchés;
De travailler en conscience, mettant le culte du devoir au dessus de mes inclinations;
De travailler avec reconnaissance et joie, regardant comme un honneur d'employer et de développer par le travail les dons de Dieu;
De travailler avec ordre, paix, modération et patience, sans jamais reculer devant la lassitude et les difficultés;
De travailler surtout avec pureté d'intention et détachement de moi-même, ayant sans cesse devant les yeux la mort et le compte que je devrai rendre du temps perdu, des talents inutilisés, du bien omis et des vaines complaisances dans le succès, si funestes à l'oeuvre de Dieu.
Tout pour Jésus, tout pour Marie, tout à votre imitation, ô Patriarche, telle sera ma devise.

+ Imprimatur: François-Marie, Evêque de Bayeux.

La main de l'humble Joseph a guidé la main du Créateur du monde

OFFRANDE DU TRAVAIL QUOTIDIEN

Afin que le travail humain soit davantage empreint de noblesse et d'esprit surnaturel par l'offrande qui en est faite à Dieu, S. S. Jean XXIII a daigné accorder le 7 octobre 1961:

1° - Une indulgence plénière pouvant être gagnée dans les conditions habituelles par les fidèles qui, le matin, offrent à Dieu le travail manuel ou intellectuel de toute leur journée, quelle que soit la formule utilisée;
2° - Une indulgence partielle de 500 jours pouvant être gagnée chaque fois que, avec piété et contrition, on offre ce même travail au moment où on l'accomplit, quelle que soit la pieuse invocation utilisée.

Permis d'imprimer: Bordeaux 19 décembre 1961. PAUL Cardinal RICHARD

Ave Joseph

Je vous salue, Joseph, vous que la Grâce divine a comblé, le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux, vous êtes béni entre tous les hommes, et Jésus l'Enfant divin de votre virginale Epouse est béni.
Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail, jusqu'à nos derniers jours, et daignez nous secourir à l'heure de notre mort. Ansi soit-il.

Imprimatur, Friburgi Helv., die 15 Martii 1957. + Franciscus Charrière, Epis. Laus., Gen. et Friburgen.

Ave Joseph, gratia Dei abundantius praedite, cujus ulnae Salvatorem parvulum portaverunt et oculi erescentem aspexerunt: benedictus es inter viros, et benedictus filius almae Sponsae tuae Jesus.
Sancte Joseph, qui Unigenito Dei in patrem es electus, quamdiu in terris inter familiae valetudinis laborisque curas versamur, ora pro nobis et morte imminente nobis subvenire dignare. Amen.

Imprimatur de Rome: E Vicariatu Urbis die 30 april. 1960 ALOYIUS Card. Provicarius

Monastère St-Joseph, Case postale 162, 1920 Martigny (Suisse).

mercredi 8 mars 2006

Notre-Dame du Chêne - La signification des miracles

Comment ne pas voir dans ces miracles une revanche de la Sainte Vierge? 1803, c'est l'année de la restauration du culte, marquée d'abord en Scey-en-Varais par la solennité eucharistique de la Première Communion. L'Assomption, c'est la fête de la glorification de Marie, la fête aussi où la France, en vertu du voeu de Louis XIII, reconnaît officillement la Mère de Dieu pour sa Reine... L'image glorifiée est de celles qui n'ont échappé à la fureur de l'impiété révolutionnaire que grâce à l'humiliante obscurité de quelque réduit... Le bois de Grandchamp, témoin de cette glorification, est le lieu même où, pendant la persécution de l'Église, une autre image de Marie a été indignement traitée... C'est à la petite-fille de l'homme qui avait placé cette dernière image que l'image invisible est, une première fois, miraculeusement révélée, puis à son fils et à trois de ses petites-filles. Il n'y a d'autre témoin qu'un étranger; encore est-il l'hôte de la famillle et ne semble-t-il être là que par précaution, pour garantir la véracité des Mille et pour qu'il y ait deux hommes à témoigner.
Ainsi quelles que soient les circonstance que l'on regarde, de temps, de lieu, de personnes, toutes concourent à présenter le miracle du bois de Grandchamp comme une réponse de la Sainte Vierge à l'impiété révolutionnaire, aux affronts auxquels ses images furent en butte pendant ces jours troublés. Il est remarquable que les apparitions de Marie à la rue du Bac, à la Salette, à Lourdes et à Pontmain se rapportent à la France tout entière, qu'elles furent toutes suscitées par des misères et des fautes nationales. Le miracle de 1803 n'est pas différent. Si la Reine du ciel n'a pas jugé bon de lui donner plus d'éclat, il n'en inaugure pas moins, à une heure remarquable entre toutes, heure de résurrection et de réparation, la série des manifestations qu'elle daignera multiplier sur le sol français au cours d'une des périodes les plus critques de notre histoire. C'est ce que reppelait Mgr Foulon, archevêque de Besançon, dans sa lettre pastorale du 1er septembre 1883.

C'est sans doute pour n'avoir pas su reconnaître cette intention cependant si évidente de Marie qu'un religieux de la Compagnie de Jésus, le P. Fouillot, ému, à la suite de l'enquête canonique de 1844, par l'authenticité incontestable des faits miraculeux de 1803, se demanda quel pouvait bien avoir été le dessein de la Sainte Vierge et pensa en trouver l'explication dans l'emblème que porte la statue. Nous avons dit que c'est une grappe de raisin; mais l'état fruste où se trouve cette grappe permet de la prendre facilement pour un coeur. Le Père donna dans cette illusion et la chose pour lui fut claire: La Sainte Vierge était venue nous révéler son Coeur Immaculé. Il composa un long mémoire qu'il soumit au Cardinal Mathieu, gagna facilement à ses vues les "Filles du Saint Coeur de Marie", qui ne restèrent pas inactives, persuada pareillement le premier chapelain, M. Grosjean. Celui-ci qui, dès 1859, en tête de sa première notice, avait représenté Notre-Dame du Chêne avec un coeur, donna pour titre à celle qu'il publia en 1871: Histoire de Notre-Dame du Saint Coeur, dite Notre-Dame du Chêne, et y consacra tout un chapitre à la Dévotion au Saint Coeur de Marie. On fit de projets d'association. Certains status furent élaborés selon le plus pur esprit de Louis-Marie Grignion de Montfort, alors Vénérable, et de son Esclavage à la Sainte Mère de Dieu. Ce qui obtint l'agrément de Mgr Paulinier fut plus modeste et porta le titre un peu lourd d'Association de la Dévotion actuelle et perpétuelle au Très Saint Coeur de Marie. Mais, en 1880, succédait à M. Grosjean un chapelein quelque peu archéologue, M. Blanchet. Convaincu que l'emblème était une grappe de raisin, il se mit en quête de documents pour éclairer ses contradicteurs et eut le bonheur inespéré de tomber sur une statue qui sortait du même moule que l'image miraculeuse. La cause était entendue. Par ordre de Mgr Foulon, le vocable de "Notre-Dame du Saint Coeur" dut disparaître.

mardi 7 mars 2006

Notre-Dame du Chêne - La statue miraculeuse

Elle trône dans la chapelle, au-dessus du maître-autel. La Sainte Vierge, une haute couronne sur la tête, porte sur son bras grauche l'Enfant Jésus et tient de sa main droite contre sa poitrine une grappe de raisin. Les connaisseurs donnent cette statue pour une terre cuite d'Étrepigney (Jura) et la datent du siècle de Louis XIV. D'une exécution grossière, elle est d'une très belle conception de formes. Elle mesure, piédestal compris, 19 centimètres de haut.
Son nom lui vient d'un vieux chêne dans lequel elle fut découverte, au bord de la route, au bois dit de Grandchamp, à l'endroit où s'élève maintenant la statue de bronze. Qui l'avait mise dans cet arbre? Des gens de Montrond ont prétendu que c'était un de leurs ancêtres. Un soir que l'homme passait là, il fut attaqué par des malfaiteurs qui le menaçaient de le jeter à la Loue. Comme il se recommandait à la Sainte Vierge, des bruits mystérieux se firent entendre qui mirent ses agresseurs en fuite... Une autre tradition parle d'une jeune fille sauvée par la Sainte Vierge des attaques de deux libertins... Comme il est reconnu qu'avant l'exhaussement de la route, le passage était peu sûr avec la rivière d'un côté, le bois et le rocher à pic de l'autre, il est vraisemblable, quoi qu'il en soit de l'exactitude de ces traditions, que la statue fut placée dans le chêne par un voyageur reconnaissant.
L'arbre étant encore vigoureux, la niche qu'on avait creusée se referma, voilant peu à peu l'image, dont le souvenir se perdit. Cependant le chêne gardait son nom de Chêne de Notre-Dame. Un sentiment de vénération s'attachait à lui à ce point que, pendant la Révolution une coupe ayant eu lieu dans ce canton de la forêt, l'homme d'Ornans qui tenait le marteau pour marquer les pieds à abattre, passa outre en disant: "Pour celui-ci je ne le marquerai pas; on m'en voudrait trop".

Le sacrilège du bois de Grandchamp

A quelques deux cents mètres de la chapelle, du même côté de la route vers la gare, mais à une certaine distance dans les terres, on aperçoit, à demi dissimulées dans un bouquet de sapins, les lignes grisâtres d'un corps de bâtiment. C'est la Malcôte, ancienne propriété du cardinal de Granvelle, ministre de Charles-Quint. Au XVIIIe siècle, la ferme attenant la maison de maître était occupée par des Mille. Le chef de cette famille avait-il connu la statue? Il semble que oui. Mais il ne se doutait pas qu'elle était toujours là, car rien n'eût été plus facile que de la remettre au jour. Regrettant donc qu'elle eût disparu, il eut l'idée d'en placer une autre dans un chêne qui s'élevait proche de là, à une vingtaine de mètres du chemin. Or cet arbre, lors de la coupe que nous venons de mentionner, loin d'être, comme l'autre, respecté par la hache, fut abattu avec impiété. Les documents n'en disent pas plus long; mais cela suffit. On devine le sort de la statue qu'il portait. Si personne du voisinage ne la recueillit, c'est qu'elle avait été mise en morceaux ou jetée à la Loue. Cela se passait au cours de la Révolution. En d'autres temps aucun bûcheron n'eût osé commettre cet acte. La profanation n'avait pu être perpétrée que sous le couvert des lois, qui proscrivaient tous les emblèmes de la superstition. Elle portait donc nettement l'estampille de l'impiété officielle.

La revanche de la Sainte Vierge
Les Miracles

Il y avait tout juste un an que le Concordat promulgué le jour de Pâques, 18 avril 1802, avait rendu à la France la liberté du culte, lorsque la paroisse de Scey-en-Varais, à laquelle appartient Maisières, revit, la première fois depuis douze ans, les touchantes cérémonies de la première communion. La petite-fille de l'homme qui avait placé la seconde statue, laquelle fut profanée, Cécile Mille, âgée de treize ans et demi, était parmi les privilégiées de ce grand jour. La messe terminée, elle revenait à la Malcôte avec une compagne, lorsque, passant devant le Chêne de Notre-Dame, elle aperçoit contre le tronc, à la naissance des branches, une statue de la Sainte Vierge entre deux lumières, deux chandelles, comme elle dira: "Oh! la belle Notre-Dame!" s'écrie-t-elle. Mais l'autre ne voit rien. Arrivée à la maison, Cécile s'empresse de raconter sa vision à ses parents. Sa mère se moque d'elle. Cependant, devant la force de ses affirmations, le père hésite. Sur ses instances il se décide à descendre avec elle jusqu'au chêne. Une partie de la famille les accompagne. Quand ils sont en vue de l'arbre, l'apparition se renouvelle pour Cécile, mais pour elle seule.
Les siens se demandent que penser. Voit-elle réellement? Ment-elle? Serait-elle le jouet de son imagination? Quelques jours après, le père va consulter un pieux gentilhomme, ancien conseiller au Parlement de Besançon, M. Mathias de Pirey, et le prêtre qui, simple vicaire, a desservi la paroisse avec un zèle admirable au cours de la Révolution, l'abbé Nicolet. La réponse qu'il reçut ne nous a pas été conservée; mais on la devine. Cécile passait pour une enfant très pieuse. Sans doute l'imagination surchauffée par la ferveur de la première communion expliquait tout.
Sommée par ses parents de taire ces contes ridicules, la voyante n'en continuait pas moins à protester dans son patois que cela était aussi vrai que le soleil brille: "Oui, çou qui est vra, quément l'est vra que lou chau beille".

Le jour de l'Assomption de cette même année 1803, entre 7 et 8 heures du matin, par le plus beau soleil, cinq personnes descendaient de la Malcôte pour se rendre à la messe à trois quarts de lieue de là, à Scey-en-Varais. C'était Pierre-Antoine Mille, ses trois filles, Marguerite, Simone et Cécile, la voyante, et un vannier, Louis Seure, dit Marchandot (petit marchand), de la Vieille-Loye (Jura), lequel, à chaque printemps, allait de ferme en ferme réparer les hottes et les paniers des vignerons. Le fermier et Cécile devaient faire leurs dévotions ce jour-là. Ils marchaient un peu en avant des autres et venaient de dépasser le chêne, lorsque Marguerite, qui suivait en compagnie de Simone et du vannier, dit à celui-ci en lui montrant l'arbre: "C'est là que Cécile dit qu'elle a vu une Notre-Dame le jour de sa première communion". Louis Seure lève les yeux sur l'arbre et interpellant Pierre-Antoine: "Mais regarde donc, fit-il, qu'est-ce que c'est cela?" Sur le tronc, en plein soleil, deux pointes de feu brillaient d'un si vif éclat qu'on eût dit des vers luisants dans la nuit. Les deux hommes examinèrent attentivement. Impossible de se tromper; ce n'était pas naturel. Cependant, comme la messe sonnait, ils partirent. A leur retour, ils étaient accompagnés de tout Maisières. On avait apporté une hache et une échelle. Le vannier étant monté aperçut à l'endroit qu'avaient marqueé les feux, une fente d'environ trois centimètres. Il ouvrit le tronc et la statue apparut, saluée du chant d'un cantique.
Quelques jours après, le nouveau curé de Scey, M. Dupuy, assisté de M. Durand, curé de Cléron, entendait les deux hommes et consignait le récit de la découverte dans les registres paroissiaux.
Deux maîtres comtois, Isembart et Simon, ont consacré au Miracle des Lumières un beau tableau, qui se voit audessus de la porte de la chapelle, à l'intérieur.

À suivre

Notre-Dame du Chêne au Diocèse de Besançon - Témoignage du 1803


Extrait des registres paroissiaux de Scey-en-Varais (Année 1803)

"En mil huit cent trois, jour de l'Assomption de la Sainte Vierge qui, cette année, était le lundy, il se trouve qu'une Notre-Dame enfermée dans un chesne sur le chemin de Maisière à Ornans au bout de la roche, inconnue depuis plus de 40 ans, parce que le chesne s'était reformé depuis longtemps; en sorte que des personnes de trente ans et plus m'ont assuré n'en avoir pas eu l'idée.
"Un Mille, père de Pierre-Antoine Mille dont nous parlerons, voyant que la Sainte Vierge n'était plus visible dans ce chesne, en replaça une autre dans un chesne plus haut, même canton; le hazard ou un décret de la divine Providence a bien voulu que pendant la Révolution et la persécution de l'Église, ce chesne où l'on ne voyait pas une Vierge enfermée a été conservé, tandis que le chesne où l'image de la Sainte Vierge était enfermée et visible a été coupé comme les autres qui étaient dans ce canton, et même avec impiété. Celle invisible dans le chesne épargné a été retrouvée d'une manière surprenante ledit jour de l'Assomption mil huit cent trois. Je me suis informé exactement du fait; je ne suis pas volontiers crédule. Voici le fait tel que l'ont attesté les deux témoins oculaires et tout Maisière.
"Pierre-Antoine Mille, fils du Mille qui avait replacé la nouvelle image, âgé d'environ 40 ans et plus, de très bon sens, accompagné d'un autre homme faiseur de paniers, logé chez lui momentanément pour son travail, les deux demeurant à la Malcôte, venaient ensemble le lundy, jour de l'Assomption, à la messe de paroisse à Scey, dont la Malcôte dépend, et cette année existait une sécheresse terrible qui a perdu la plupart des denrées, surtout de Caresme; par le plus grand soleil, entre 7 et 8 heures du matin, ils passèrent davant le chesne qui est sur le chemin causant en marchant, comme ils avaient déjà passé ensemble la veille, dimanche, sans rien voir; étant vis-à-vis le chesne, le faiseur de paniers aperçoit tout à coup contre le chesne deux lumières. Tout étonnté il dit à Pierre-Antoine: "Regard donc, qu'est-ce que c'est cela?" Et tous deux voient les deux lumières qu'ils examinèrent quelque temps en sorte de na pas perdre la messe. Je leur ai demandé à tous deux en présence de M. Durand, curé de Cléron, s'ils avaient effectivement vu des lumières et à quoi elles ressemblaient, si elles ressemblaient à des chandelles ou à des cierges, ils me répondirent que non, mais bien à des vers clairants et très lumineux. Or, le jour de l'Assomption, par le plus beau soleil qui donne contre cet arbre à cette heure, on ne peut voir clairer de ces sortes de vers. Aussi après la messe tout Maisière s'y est transporté. On a ouvert le chesne dans l'endroit indiqué par les deux voyants qui y étaient présents et on y a trouvé une Notre-Dame de terre cuite que chez M. Verny ont habillée et fait poser comme elle est aujourd'hui; tout le voisinage y va pour prier. Y croira qui voudra; pour moi, j'y crois très fermement, après les informations que j'ai prises sans préventions, n'étant pas croyant aux apparences de miracle. Voilà la vérité.

Dupuy, curé de Scey."

Imprimatur: Beançon, le 27 juillet 1950. F. Pinondel, v. g.

À suivre

Prière à Notre-Dame de la Sagesse

Sainte Vierge Marie, Mère de Jésus et notre aimable Mère, vous que nous invoquons sous le beau titre de Notre-Dame de la Sagesse, nous voici à vos pieds, pour recourir à votre puissante protection.
Vous êtes Mère de Jésus-Sagesse infinie, et vous êtes notre Mère, Votre Coeur bat pour votre divin Fils et pour vos enfants de la terre. Vous voulez le bonheur de tous. Obtenez-nous les grâces nécessaires pour accomplir en tout la Volonté divine, ce qui est le bonheur de Jésus et... le nôtre.
Aimable Souveraine, nous vous prions d'accueillir le don de tout nous-mêmes en vous confiant nos peines et nos misères, nos espérances et nos consolations, ainsi que tout le cours de notre vie, afin que, par votre intercession et vos mérites, toutes nos oeuvres puissent plaire à Votre divin fils.
Vous, la meilleure, la plus tendre, la plus compatissante des Mères, soyez notre Avocate près du Coeur de Jésus. Obtenez que notre vie reproduise, par ses actes et ses vetus, la douce charité, la paix, le dévouement aux âmes de ce divin Coeur.
Aidez, bonne Mère, les plus courageux de vos Enfants, vos Fils de prédilection, à relever l'Eglise, à sauver des âmes, ces âmes que vous aimez tant, parce qu'elles ont coûté si cher à votre divin Fils!
Vous qui, mieux que personne, connaissez le vrai Visage de Jésus et les Trésors contenus dans Sa Tête Sacrée, aidez les pauvres apôtres que nous sommes à conquérir les coeurs à Son Chef adorable, pour lequel Il demande des hommages.
Acceptez, Mère bien-aimée, notre filiale reconnaissance pour avoir voulu porter avec Jésus, le fardeau de nos péchés. Souvenez-vous de vos heures passées près de la Croix qui vous rendit le cadavre de votre Jésus pour que vous puissiez mettre sur Ses blessures vos tendres baisers. Au Nom de ce Corps divin tout sanglant dont vos mains pures ont fermé les blessures, protégez ceux que notre amour vous confie. Jusqu'au dernier jour, gardez-les des ténèbres, pour les faire entrer corps et âme, glorieux et beaux, dans vos Palais de lumière. AMEN.

On peut se procurer cette prière en forme de dépliant à l'adresse: "SAGESSE", F-40300 Cagnotte.

vendredi 3 mars 2006

La Reine puissante de la Chrétienté

Dans ma vie, c'est Elle qui a tout fait... (Saint Jean Bosco.)

La Sainte Vierge n'est pas seulement celle qui veille avec tendresse sur chacun de nous. Elle est aussi la Reine puissante de la Chrétienté:
- En 1571, les Turcs menaçaient d'envahir l'Europe. Le 7 octobre, Marie assure aux chrétiens la grande victoire de Lépante. L'invocation des Litanies du Rosaire, Marie, Secours des Chrétiens, se propage dès lors dans la chrétienté.
- En 1683, le prince Sobieski, ayant confié son armée à Notre-Dame, chasse de Vienne les Turcs envahisseurs. En reconnaissance le pape Innocent XI institue la fête du saint Nom de Marie.
- En 1814, Pie VII, prisonnier de Napoléon, rentre à Rome et institue la Fête du 24 mai.
Jamais comme aujourd'hui la Chrétienté n'a eu tant besoin d'être délivrée! Don Bosco a été choisi par la Madone pour être le héraut moderne de son titre d'Auxiliatrice de l'Eglise.
Don Bosco, donnez-nous votre âme de lutteur qui s'oppose au mal partout où il se rencontre; Marie assure la victoire.
V. - Laissez-moi vous louer Vierge très Sainte.
R. - Rendez-moi fort contre vos ennemis.

PRIONS: Dieu, notre Père tout-puissant et bon, Vous avez fait une chose admirable en établissant la Vierge Marie comme Secours permanent du peuple chrétien en péril. Dans votre bonté, faites que, garantis par un tel Rempart, nous puissions nous battre avec courage en cette vie et remporter la victoire contre l'Ennemi perfide à l'heure de notre mort. Par Notre Seigneur Jésus-Christ. Ainsi soit-il.

Avec permission de l'Ordinaire. Don Bosco, 7, R. des Chantiers, Paris 5e

Le Pater Sacerdotal - Una Tecum

"Grande est la Moisson, peu nombreux les ouvriers. Priez donc..." (Matt. IX 37)

Au Divin Appel... Divine Réponse:
les 7 demandes du Pater:
Notre Père qui êtes aux cieux...
Pour que votre nom soit sanctifié, pour que vous soyez connu et aimé de tous les hommes...
PAR MARIE... DONNEZ-NOUS DE SAINTS PRÊTRES (Cette invocation est reprise après chaque demande)
Pour que votre règne arrive, pour que l'Eglise se répande sur la terre entière...
Pour que nous connaissions votre volonté et puissions l'accomplir...
Pour que tous les hommes aient toujours à leur disposition le Pain quotidien: la Sainte Eucharistie... et qu'ils sachent en profiter...
Pour que nous puissions obtenir le pardon de nos péchés au Tribunal de la Pénitence... et pour que partout règnent la sainte charité et la paix...
Pour que nous puissions résister aux tentations, aux attaques, aux séductions du démon...
Pour que nous soyons délivrés de tout mal et comblés de tout bien.

PRO EIS

Mère du Prêtre Unique, Marie est la Mère de tous les prêtres... et, de plus, le Modèle et la Force de toutes les vies vouées au sacerdoce... telle celle de la religieuse qui providentiellement découvrit le dessin ci-dessus. Ecoutez-la:
"Ce qui m'a frappé, c'est que le dessin était inachevé. J'ai aussitôt compris que c'est à "nous" de l'achever... aux prêtres "d'achever" le Christ, à nous. Ses filles, "d'achever" la Vierge.
"De ce dessin j'ai fait une image que je regarde souvent. J'y ai écrit: "Una Tecum" et... "Pro eis". ("Una Tecum": O Marie que je sois "une avec Vous". "Pro eis": Pour eux.)
"Pour moi, c'est tout un programme. Je le résume encore d'une autre manière. Il y a la croix et l'Immaculée. Ma réponse doit être: "Pure et crucifiée".
"La souffrance, la joie, le rien, tout doit m'être égal... pourvu que je sois immolée pour la sainteté de Ses prêtres".
Elle écrira encore: "Sois Marie 'ils' seront Moi", puis! "Una Tecum 'Filioli'"...
Pour une âme aimante... l'Union à Marie - et - tous les prêtres ses petits enfants: QUEL Idéal!...

Abbé Gallay, Yvoire (Hte-Savoie)

O Reine du Clergé, notre très douce Reine, priez pour nous!

Le Sauveur nous a faits porteurs de son Message,
Message de Lumière et Message d'amour...
Nous entendant, Il veut que le monde L'entende,
Et nous voyant, Il veut que le monde Le voie!
Il nous faut répéter ses divines paroles,
Il nous faut, comme Lui, peiner, être immolés...

Il voulut être las, fatigué de la route,
Avoir soif, avoir faim, n'avoir pas de demeure,
Pleurer, être incompris, abandonné, trahi,
Agonisant, frappé, cloué sur une croix,
Avili, condamné, mourir de mort ignoble...

...Maintenant, comme Lui, c'est à nous de souffrir...

Oh! Qu'il est écrasant, Mère, ce grand Message!
Trop faibles messagers, nous tremblons, apeurés...

Mère qui, sur sa croix, avez aidé Jésus,
Venez auprès de nous, apportez-nous votre aide!
O Reine du Clergé, notre très douce Reine,
Priez pour nous, soutenez-nous!

(Prière du Prêtre souffrant)

Pour aider nos Prêtres souffrants, si vraiment nous comprenons leurs souffrances, pourquoi n'offririons-nous pas à notre très douce Reine l'humble concours de nos activités et de nos vies?

Encouragé et béni par tous les Papes, de Léon XIII à Pie XII, témoins de ses efforts, le Père Eugène Prévost, animé de cette pensée, a groupé, sous la protection de Marie, en deux familles religieuses: "Fraternité Sacerdotale", et "Oblates de Béthanie", Prêtres, Frères, et Soeurs, pour qu'ils se donnent totalement au Service de JÉSUS en la personne de ses PRÊTRES éprouvés, fatigués et souffrants.
Par la prière, unissons-nous à ces familles. A leurs efforts, unissons nos efforts.

Fraternité Sacerdotale, 32 rue de Babylone, Paris 7e
Imprimatur: P. Girard, Vic. Gén. - Paris 20-12-37

Prière pour les Prêtres

L'ESPRIT de sacrifice, ô mon Dieu, versez-le dans sa plénitude sur vos prêtres. C'est leur gloire autant que leur devoir d'être des victimes, de se consumer pour les âmes, de vivre sans joies humaines, de subir souvent la méfiance, l'injustice de la persécution.
Qu'ils songent à ce qu'ils disent chaque jour à l'autel: "Ceci est mon sang..." Qu'ils y songent et qu'ils se l'appliquent: "Je ne suis plus moi, je suis Jésus et Jésus crucifié; je suis comme le pain et le vin, une substance consacrée qui a cessé d'être elle-même!"
O mon Dieu, je brûle du désir de la sanctification de vos prêtres: je voudrais que toutes ces mains consacrées qui Vous touchent fussent des mains amies dont le contact est doux; et que ces bouches qui prononcent à l'autel des paroles si sublimes ne se ravalent jamais aux formules triviales! Qu'ils gardent dans toute leur personne l'habitude de leurs nobles fonctions. Que chacun les trouve simples et grands comme l'hostie; accessibles à tous et supérieurs aux autres hommes.
O faites qu'ils emportent de la Messe d'aujourd'hui la soif de la Messe de demain et que, remplis eux-mêmes de ce qu'ils donnent, ils aient la grâce de le communiquer largement aux autres!

Imprimatur: Mechlinae, 25 Novembris 1924. E. VAN ROEY, vic. gen.
Éditions de l'Abbaye de la Grande Trappe (Orne)

mercredi 1 mars 2006

Première Communion de la Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus

"Ce n'est pas pour rester dans le ciboire d'or que Jésus descend chaque jour du ciel, mais afin de trouver un autre ciel, le ciel de notre âme où il prend ses délices".

"Ma première Communion me restera toujours comme un souvenir sans nuages. Il me semble que je ne pouvait être mieux disposée...
"Ah! qu'il fut doux le premier baiser de Jésus à mon âme! Ce fut un baiser d'amour! Je me sentais aimée et je disais aussi: "Je vous aime, je me donne à vous pour toujours!" Jésus ne me fit aucune demande, il ne réclama aucun sacrifice. Depuis longtemps déjà, Lui et la petite Thérèse s'étaient regardés et compris... Ce jour-là, notre rencontre ne pouvait plus s'appeler un simple regard, mais une fusion. Nous n'étions plus deux: Thérèse avait disparu comme la goutte d'eau qui se perd au sein de l'océan; Jésus restait seul; il était le Maître, le Roi! Thérèse ne lui avait-elle pas donné sa liberté? Cette liberté lui faisait peur; elle se sentait si faible, si fragile, que pour jamais elle voulait s'unir à la Force divine.
"Et voici que sa joie devint si grande, si profonde, qu'elle ne put la contenir. Bientôt des larmes délicieuses l'inondèrent, au grand étonnement de ses compagnes qui plus tard se disaient l'une à l'autre: "Pourquoi donc a-t-elle pleuré?..." Elles ne comprenaient pas que toute la joie du Ciel venant dans un coeur, ce coeur exilé, faible et mortel, ne peut la supporter sans répandre des larmes.

Ainsi parlait la Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus en évoquant l'ineffable souvenir du beau jour de sa première Communion.
Ce jour, elle l'avait désiré pendant de longues années, avec une ferveur angélique. Toute petite elle supplia naïvement sa soeur aînée, une veille de Noël, de l'emmener à la Messe de minuit, voulant profiter des ténèbres pour aller à la Sainte-Table voler le petit Jésus. "Je me glisserai à côté de toi, disait-elle, on ne me verra pas... Est-ce-que je puis faire cela?" "Non! répondit sa soeur... et la petite Thérèse soupira....
A l'âge de dix ans, elle rencontra un jour, dans la rue, Mgr l'évêque de Bayeux, et, si sa soeur ne l'avait pas retenue, elle se serait élancée pour demander la permission de faire sa première Communion cette année-là, au lieu d'attendre à l'année suivante.
Enfin ce petit ange eut un désir si ardent de Jésus-Eucharistie que, depuis son départ de cette terre, il s'est plu à secourir d'une façon toute spéciale les enfants exposés, par la maladie, à voir retarder leur première Communion. Plusieurs petites filles, dont deux étaient atteintes de méningite et condamnées par la science à une mort certaine, dans un très court délai, ont été soudainement guéries après que l'on eût prié pour elles la Sainte Thérèse , et elles ont pu faire leur première Communion avec leurs petites compagnes.
La guérison d'une de ces enfants privilégiées mérite d'être racontée.

Le 2 janvier 1910, Marie X... âgée de onze ans, fut prise de fièvre et bientôt une coxalgie se déclara. Le traitement médical n'agissant point, la directrice de l'école engagea la fillette à prier Soeur Thérèse de l'Enfant-Jésus. "Mais, raconte-t-elle, la "petite Fleur" semblait sourde à nos supplications. Trois semaines avant la première Communion à laquelle elle devait prendre part, l'enfant allait au plus mal. Tout espoir de guérison était perdu.
"Or, dans la nuit du 30 au 31 mars, Marie ouvrant les yeux, vit, selon son expression, une jolie petite figure qui lui souriait. Elle fut légèrement effrayée et fit un signe de croix. L'apparition sourit davantage, sembla se rapprocher d'elle et lui dit: "Tu marchera dans peu de temps... aujour'hui même!" Puis elle resta quelques instants, toujours souriante, à contempler sa petite protégée tout à fait rassurée, et disparut...
"Le matin, l'heureuse voyante dit à ses parents: "Je vais marcher aujourd'hui; j'ai vu cette nuit ma "petite Fleur" qui me l'a dit." Elle n'avait jamais vu de photographie de Soeur Thérèse, mais son coeur lui disait que cette angélique vision ne pouvait être que la petite sainte invoquée par elle avec tant de confiance.
"Vers trois heures de l'après-midi, une voix suave et douce, qu'elle reconnaît bien, se fait entendre à son oreille: "Marche" dit-elle. La malade se lève aussitôt et court se jeter dans les bras de sa mère, qui ne peut croire à tant de bonheur...
"Il y avait trois mois que l'enfant ne marchait plus!
"Quelques jours plus tard, l'heureuse privilégiée vint nous voir et nous lui mîmes dans les mains l'Histoire d'une âme. Lorsqu'elle fut en face de la première gravure l'enfant s'écria: "C'est bien elle que j'ai vue, je la reconnais!"
"A partir du 31 mars, notre petite élève marcha très bien. Elle a eu le grand bonheur de faire sa première communion et d'être confirmée avec ses compagnes.

O Dieu, qui avez embrasé de votre Espirit d'Amour l'âme de la Sainte THÉRÈSE DE L'ENFANT-JÉSUS, accordez-nous de vous aimer, nous aussi, et de vous faire beaucoup aimer.

Permis d'imprimer. + THOMAS, év. de Bayeux et Lisieux

Les personnes qui reçoivent des grâces attribuée à la Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus sont priées de les faire connaître au monastère des Carmélites de Lisieux.