
En ces jours plus que jamais il nous faut nous livrer à la pénitence et aux larmes du repentir, pour retourner à la patrie d'où nous ont chassés les plaisirs qui mènent à la mort. Pleurons donc tant que nous sommes sur le chemin, pour nous réjouir une fois parvenus dans la patrie. Regardons la douleur du monde comme une véritable amertume, pour acquérir la douceur de Dieu. Courons dans le stade de cette vie pour recevoir la récompense de l'éternelle vocation. Ne ressemblons pas à ces voyageurs insensés qui oublient leur patrie, pour se rendre au pays de l'exil, et qui demeurent en chemin. Ne soyons point comme ces malades devenus insensibles à la douleur, et qui négligent, de chercher un remède; il faut en effet désespérer de la vie de ceux qui ne connaissent pas leur maladie. Courons plutôt au médecin du salut éternel, montrons-lui nos blessures en nous confessant à lui, et crions-lui du fond de notre cœur: "Ayez pitié de moi, Seigneur, car je suis sans force: guérissez-moi, Seigneur, car mes os sont tout ébranlés" (Ps. 6, 3). Alors notre médecin nous pardonnera nos fautes, guérira toutes nos infirmités et comblera de ses biens notre désir.
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