Du temps de la vénérable Soeur Marguerite, la récitation du petit chapelet a obtenu des prodiges de grâces spirituelles et temporelles. L'Enfant-Jésus continue de prendre plaisir à voir les âmes lui tresser cette couronne, et il récompense d'une manière royale ceux qui se font les propagateurs de cette aimable dévotion. Voici un fait entre mille:
"Une personne, d'un âge fort avancé, ressentait au plus vif toutes les infirmités de la vieillesse: atteinte surtout de douleurs rhumatismales, elle pouvait à peine faire quelques pas. Habituée dès le jeune âge à une vie fort active, elle avait peine à supporter cette immobilité. Un jour qu'elle était très souffrante, elle reçut la visite d'un prêtre, son neveu, et lui demanda s'il ne connaissait pas quelques moyen de la soulager. Celui-ci lui conseilla de mettre toute sa confiance dans l'Enfant Jésus de Prague. "Ce divin Enfant, dit-il, fait à l'heure présente de véritables prodiges, et ne met aucune borne à ses prodigalités. Récitez son petit chapelet avec grande confiance, cette excellente pratique a tout pouvoir sur Lui." La brave femme se mit à réciter la Petite Couronne de l'Enfant Jésus dans l'espoir d'obtenir un prompt soulagment à ses maux. La grâce si vivement souhaitée ne se fit pas attendre; dès le lendemain, la souplesse commença à regagner les jambes, si bien qu'après avoir récité un certain nombre de fois le petit chapelet, elle devint aussi alerte qu'auparavant: elle put monter les escaliers, ce qui lui était impossible depuis longtemps, circuler, vaquer à toutes ses occupations sans la moindre gêne. Inutile d'ajouter qu'elle témoigna une reconnaissance sans bornes à son céleste bienfaiteur et qu'elle ne passa aucun jour sans réciter la petite couronne, instrument de sa guérison. Toutes les personnes de sa connaissance qui avaient lété témoins de sa paralysie si opiniâtre, s'empressèrent à leur tour, de réciter la Couronne de l'Enfant Jésus, dès qu'une nécessité, soit spirituelle, soit corporelle, venait à se faire sentir, et elles n'eurent qu'à se louer d'avoir mis leur confiance en l'Enfant Jésus miraculeux de Prague. Que chacun se munisse de ce précieux talisman en pensant à ces paroles de la vénérable Soeur Marguerite: "Qu'on porte et récite le petit chapelet e l'Enfant Jésus comme un mémorial de la grandeur et de l'innocence de Jésus dans la crèche et comme un lien qui nous unit à Lui."
Dans la formule de bénédiction de la petite couronne, le prêtre dit: "Eloignez Seigneur, de ceux qui portent et récitent cette couronne en l'honneur des 12 années de la Sainte Enfance de Jésus, les démons qui sèment le mal; chassez les ennemis tant de l'âme que du corps, gardez-les de tout danger venant de la nature ou des hommes, protégez-les toujours et faites qu'ils arrivent sûrement au port de la vie éternelle." Cachun, après avoir lu ces lignes, voudra en faire l'heureuse expérience. Qu'on récite la couronne avec piété et confiance, le lundi surtout, jour consacré au Saint Enfant Jésus de Prague, et le 25e jour de chaque mois, précieux anniversaire de la Naissance et de l'Incarnation du Fils de Dieu. "Ce jour est précieux par les grandes grâces que le Divin Enfant daigne répandre", dit la vénérable Marguerite du Saint-Sacrement.
Manière de réciter la Couronne
On baise la médaille en disant: "Saint Enfant-Jésus, bénissez-nous!" (50 jours d'indulgence, Pie X, 1909). On récite ensuite le Pater sur chacun des trois gros grains et l'Ave Maria sur chacun des douze petits grains en faisant précéder chaque Pater et chaque Ave de ces paroles: "Et le Verbe s'est fait chair, et il a habité parmi nous!". On peut terminer en baisant à nouveau la médaille, tout en disant: "Saint Enfant-Jésus, bénissez-nous!" (50 jours d'indulgence).
La Petite Oeuvre du Saint Enfant Jésus, 5, rue du Château d'Eau, Tongres (Limb.), Belgique. et 158, rue du Général-Buat, Nantes (L.-Atl.). Imprimatur initial, Rennes, 14-10-1955. A. Martin, v.g.
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