Jésus Miséricordieux - Soeur Faustine et Neuvaine à la Miséricorde Divine

Jésus, j'ai confiance en Toi!
«Même si nos péchés étaient noirs comme la nuit, la divine Miséricorde est bien plus grande encore... Les plus grands pécheurs ont des droits particuliers à la Miséricorde de Jésus» (Soeur Faustine).

Notice de Soeur Faustine

Soeur Faustine du Très Saint-Sacrement, dans le monde Hélène Kowalska, naquit au hameau de Glogowiec, en Pologne, le 25 août 1905. Elle était la troisième enfant d'une famille qui en comptera dix, deux garçons et huit filles. À cause de la grande pauvreté de ses parents, Faustine fréquenta la petite école pendant deux ans seulement, et dès l'âge de 9 ans, elle aidait au battage du blé et à la cuisine et s'occupait du troupeau.
Très pieuse et déjà favorisée de grâces spéciales, à 15 ans elle voulut entrer en communauté. Ses parents s'y opposèrent. Ce refus lui causa un immense chagrin et elle essaya de s'adonner aux vanités du monde mais n'y recueillit aucune satisfaction.
Étant un jour au bal avec sa soeur, le 1er août 1923, elle vit soudain Jésus tout couvert de plaies et qui lui dit: "Jusqu'à quand dois-je supporter que tu me trompes?" Cette vision la transporta dans un autre monde. Prétextant un mal de tête, elle quitta la soirée et alla se réfugier à l'église. Là, devant le tabernacle, elle entendit Jésus lui dire: "Va à Varsovie et entre au couvent."
Le soir même, n'apportant absolument rien, elle partit pour Varsovie. En descendant du train, ne sachant où aller, Hélène pria la Sainte Vierge de diriger ses pas, et elle entendit ces paroles: "Sors de la ville et dans le hameau tu trouveras un refuge pour la nuit." Le lendemain, de grand matin, elle revint en ville, entra dans la première église qu'elle aperçut sur son chemin. Les messes se succédaient et pendant l'une d'elle Hélène entendit ces paroles: "Va voir ce prêtre, dis-lui tout, il t'indiquera ce qu'il faut faire."
Étonné de ce qu'elle lui racontait, le prêtre, qui venait de recevoir d'une maman de six enfants la demande de lui trouver une servante, la dirigea vers ce foyer où elle pourrait attendre son admission dans un couvent. En effet, tout en demeurant au service de ce foyer très chrétien et qui s'attacha très vite à elle, Hélène multipliait ses démarches pour entrer en religion. Chacune de ses demandes recevait un refus.
Enfin, à 20 ans, le 1er août 1925, elle fut acceptée dans la Congrégation des Religieuses de Notre-Dame de la Miséricorde, en qualité de soeur converse, et commença son postulat à Varsovie, puis fit son noviciat dans une maison de l'Institut près de Cracovie. Elle prononça ses premiers voeux le 30 avril 1928 et cinq ans plus tard, ses voeux perpétuels. Elle fut successivement envoyée dans plusieurs maisons où elle remplit les charges de cuisinière, jardinière, porchère et portière.
Toujours calme et joyeuse, simple, droite, équilibrée et laborieuse, elle édifiait tout le monde par sa ferveur et son infatigable dévouement en dépit d'une santé délabrée; son obéissance, son humilité et sa charité étaient exemplaires. Ses 13 ans de vie religieuse furent une conversation quasi ininterrompue avec le Seigneur Jésus et un long martyre physique et moral recherché et accepté pour le salut du monde. Le 11 mai 1936, le médecin diagnostiqua la tuberculose pulmonaire et intestinale dont elle souffrait atrocement depuis longtemps. Elle mourut le 5 octobre 1938, à l'âge de 33 ans.
De l'héroïcité de ses vertus, de sa très haute sainteté, de l'authenticité de sa mission - sa vie elle-même et ses écrits, le témoignage de ses sages directeurs et de l'épiscopat polonais. Le Cardinal Wojtyla lui-même était le promoteur de sa cause de béatification avant son élévation au Souverain Pontificat.
Soeur Faustine a reçu du Seigneur la mission spéciale de proclamer dans le monde entier la Miséricorde infinie de Dieu, de répandre le culte de la Miséricorde divine, et d'amener tous les hommes à contempler "le coeur transpercé de Jésus d'où sont sortis du Sang et de l'Eau" (Jn 19, 31-36), à croire en la Miséricorde divine qui nous a purifiés de nos péchés et nous a engendrés à la vie divine, et à prier sans cesse et avec une confiance imperturbable Jésus miséricordieux.
La diffusion d'une icône de Jésus miséricordieux, des prières pour une neuvaine à la Miséricorde divine, ainsi que la présentation de quelques prières simples et à la portée de tous furent quelques-uns des moyens particuliers inspirés à Faustine pour accomplir sa mission.

Abbé Anselme Longpré

Suite: Neuvaine à la Miséricorde divine