lundi 27 février 2006
Saint Nicolas de Flue - Le Saint Viatique - Prière en cas de maladie
Saint Nicolas de Flue, pieux solitaire du Ranft, puissant consolateur de tous ceux qui ont recours à vous dans leurs afflictions, me voici prosterné devant vous bien résolu de mener désormais, à votre exemple, une vie plus parfaite. Procurez-moi, je vous en supplie, la santé de l'âme ainsi que la guérison du corps, si telle est la volonté de Dieu. Obtenez-moi, au cas contraire, la grâce de la patience et de la résignation, en confirmité de volonté avec le coeur agonisant de Jésus, pour la gloire de Dieu et la réconciliation des pécheurs. Ainsi-soit-il
Prière instante à tous ceux qui auraient reçu des grâces par l'intercession de Saint Nicolas de Flue, d'en aviser M. le curé de Sachseln, Obwalden.
Cum approbatione Episcopi.
Grande Neuvaine de l'Immaculée-Conception
En cette année où l'Eglise subit de terribles persécutions et où nous avons un si grand besoin de la protection de la Sainte Vierge, faisons tous, avec plus de ferveur que jemais, la grande Neuvaine de l'Immaculée-Conception!
PRATIQUES DE LA NEUVAINE: Une dizaine de Chapelet chaque jour, suivie de 3 fois l'invocations "O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous". Une communion le jour de la fête ou un des jours de l'Octave.
PRIÈRE
VIERGE IMMACULÉE, l'armée du mal, avec ses erreurs, sa haine de Dieu et ses persécutions, étend chaque jour ses ravages, cherchant à envahir le monde; la paix semble menacée. Dans les périls qui nous environnent, à qui aurions-nous recours, sinon à Celle que Dieu a établie Médiatrice de toutes grâces, Reine et Gardienne de l'Univers, Mère de tous les hommes?
Prosternés à vos pieds, Très Sainte Vierge Marie, nous implorons votre assistance! Souvenez-vous que c'est pour nous que Dieu vous a faite si puissante, si secourable et si bonne, et que Satan ne peut triompher de Celle qui reçut la mission de lui écraser la tête et que nous appelons "Terreur des démons"!
Préservez-nous de la domination des impies, qui luttent contre Dieu et sèment sur leur passage tant de souffrances! Arrêtez leur avance, mettez un terme à leurs fortaits! Rendez la liberté aux peuples opprimés! Donnez aux persécutés la fermeté dans la foi et la délivrance, aux persécuteurs la conversion et le pardon, à tous le salut et la paix!
VIERGE IMMACULÉE, nous vous rendons grâces pour toutes vos protections passées, pour toutes celles à venir, en attendant qu'au Ciel, voyant clairement tout ce dont nous vous serons redevables, nous vous redisions un merci qui ne finira jamais.
Ainsi soit-il.
Impr.: Parisiis, die 25° Aprilis 1950 - P. BROT, v. g.
dimanche 26 février 2006
Promesses de la Très Sainte Vierge aux dévots du Rosaire
2e Promesse: Quiconque récitera pieusement le Rosaire et persévérera dans cette dévotion, verra ses prières exaucées.
3e Promesse: Ceux qui propageront mon Rosaire seront secourus par moi dans tous leurs maux.
4e Promesse: Persévère dans mon Rosaire et je subviendrai à tes besoins.
5e Promesse: Celui qui récite pieusement le Rosaire, en méditant les mystères, se convertira s'il est pécheur.
6e Promesse: Ceux qui récitent le Rosaire trouveront pendant leur vie et à leur mort réconfort et lumière.
7e Promesse: Celui qui se recommande à moi par le Rosaire ne périra pas.
8e Promesse: A ceux qui récitent mon Rosaire, je promets ma protection spéciale.
9e Promesse: Prêche le Rosaire; c'est une arme très puissante contre l'enfer, et un bouclier impénétrable contre les traits de l'ennemi.
10e Promesse: Quiconque récitera dévotement le Rosaire croîtra en grâce, s'il est juste, et deviendra digne de la vie éternelle.
11e Promesse: Je promets des grâces de choix aux dévots de mon Rosaire.
12e Promesse: Je veux que ceux qui chantent mes louanges par le Rosaire aient lumière, liberté et plénitude de grâces.
13e Promesse: Les vrais dévots du Rosaire ne mourront pas sans sacrements.
14e Promesse: Je suis spécialement la Mère des enfants du Rosaire qui sont dans le Purgatoire; tous les jours, j'en délivre un grand nombre.
15e Promesse: Les vrais enfants de mon Rosaire jouiront d'une grand gloire dans le ciel.
(Extrait des écrits du Bx Alain de la Roche.)
Cum permissu Superiorum; Revue du Rosaire, St-Maximin (Var)
Imp. SADAG, Bellegarde
samedi 25 février 2006
Le Sanctuaire de la Très Sainte Pietà de Cannobio
Le Tableau Miraculeux
DES NOTICES HISTORIQUES
Là où est actuellement le Sanctuaire, monument national, il y avait en 1522 l'auberge de Tommaso de' Zacchei, et dans une petite salle était suspendu un tableau en parchemin représentant la Très Sainte Pietà comme elle est reproduite ici.
Le soir du mercredi 8 janvier 1522 Antonietta, fille de Tommaso, âgée de treize ans, vit les trois Images pleurer des larmes de sang et sortir du sang vif des cicatrices des mains et du côté de Jésus.
Aux cris de l'enfant les gens de la maison et les voisins accoururent. On mit une nappe sous le tableau.
Trois heures plus tard, en présence d'un plus grand nombre de personnes, le miracle se renouvela.
Le lendemain, 9 janvier, devant beaucoup de monde, la poitrine de Jésus se gonfla et il en sortit une petite côte ensanglantée, entourée de quelques débris de chair. Au même temps beaucoup de gouttes de sang tombèrent aussi sur les présents et sur les nappes qui étaient dessous.
Le même soir les Prêtres receuillirent la Sainte Côte dans un calice consacré et la portèrent en procession solennelle jusqu'à l'Église paroissiale de Saint Vittore.
Le vendredi 10 janvier, au crépuscule, le miracle des larmes de sang se renouvela; parmi les personnes présentes se trouvaient les Comptes Borromées.
Les faits prodigieux se répétèrent le 28 janvier et le 4 et 27 février.
Bartolomeo Albertino et Giacomo Poscolonna recueillirent la déposition jurée des témoins oculaires dans un acte authentique.
La petite salle de l'auberge se transforma aussitôt en Oratoire. Plus tard en Église et vers 1575 elle devint le Sanctuaire actuel par la munificence de Saint Charles Borromée, qui célébra, devant le parchemin miraculeux, son avant-dernière messe, le 31 octobre 1584.
En l'occurence fastueuse du quatre centième anniversaire de ce fait admirable, la caissette contenant les reliques de la Très Sainte Pietà fut ouverte: ces reliques avaient été murées dans le maître-autel de la première église. Les linges tâchés de sang miraculeux (nappes, corporal, tablier, lambeaux d'habits), renfermés dans une artistique urne de bronze, sont actuellement placés sous la nouvelle table du maître-autel du Sanctuaire.
Le prodigieux tableau de la Très Sainte Pietà, la Côte Sacrée et les étoffes tachées de sang constituent un trésor sacré inestimable et placent le Sanctuaire de Cannobio parmi les premiers du monde.
On y peut admirer aussi des oeuvres d'art comme des tableaux de G. Ferrari et de Procaccino.
Près du Sanctuaire la "Casa della Madonna" et la "Casa del pellegrino" donnent un séjour agréable pour des retraites, des études et du repos.
Dans la Crypte du Sanctuaire repose le Corps du Serviteur de Dieu l'abbé Silvio Gallotti (1881 - 1827), éducateur des Séminaires du Diocèse de Novara, apôtre zélé de la Dévotion à la Sainte Vierge.
Voir la version italienne ici!
jeudi 23 février 2006
Pensées du Saint Curé d'Ars sur la souffrance
Les épines suent le baume et la croix transpire la douceur. Mais il faut presser les épines dans ses mains, et serrer la croix sur son coeur pour qu'elles distillent le suc qu'elles contiennent.
Nous devrions courir après les croix, comme l'avare court après l'argent... Il n'y a que les croix qui nous rassureront au jour du jugement. Quand ce jour viendra, que nous serons heureux de nos malheurs, fiers de nos humiliations et riches de nos sacrifices!
Un bon religieux se plaignait un jour à Notre-Seigneur de ce qu'on le persécutait. Il disait: "Seigneur, qu'ai-je donc fait pour être traité ainsi?" Notre-Seigneur lui répondit: "Et moi, qu'avais-je fait quand on m'a conduit au Calvaire?" Alors le bon religieux comprit, pleura, il demanda pardon et n'osa plus se plaindre.
Ecoutez bien ça: Celui qui va au-devant de la croix, marche a l'opposé des croix; il les rencontre peut-être, mais il est content de les rencontrer; il les aime, il les porte avec courage. Elles l'unisssent à Notre-Seigneur; elles le purifient; elles le détachent de ce monde; elles emportent de son coeur tous les obstacles; elles lui aident a traverser la vie, comme un pont aide à traverser l'eau...
Belle Prière à la Sainte Vierge
O vous, toute sainte Vierge Marie, qui êtes debout, à tous les instants, devant le trône de la très sainte Trinité, et à qui il est permis de prier pour nous dans tous les temps, souvenez-vous de moi, à toutes les heures, auprès de votre tout aimable Fils; priez pour moi toutes les fois que j'en aurai besoin; assistez-moi, combattez pour moi, remerciez pour moi et obtenez-moi le pardon de tous mes péchés. Assistez-moi surtout à ma dernière heure; et, lorsque je ne pourrai plus donner aucun signe raisonnable, alors encouragez-moi, faites le signe de la croix pour moi, aspergez-moi d'eau bénite, combattez pour moi le méchant ennemi. Professez en mon nom la croyance du chrétien; donnez-moi un témoignage de la sanctification de mon âme, et faites que je ne désespère jamais de la miséricorde de Dieu. Aidez-moi à surmonter le méchant ennemi; et, lorsque je ne pourrai plus dire: "Jésus, Marie, Joseph. - Mon Dieu, je remets mon âme entre vos mains", dites-le pour moi; et lorsque je ne pourrai plus entendre les consolations humaines, alors consolez-moi. Ne vous éloignez pas de moi que je n'aie soutenu mon jugement; et, si jamais je suis obligé d'expier mes péchés dans le feu du Purgatoire, oh! priez instamment pour moi, et inspirez mes amis, afin que, par leurs prières, ils me fassent bientôt jouir de la sainte vue de Dieu. Diminuez ma peine, délivrez-moi bientôt, et conduisez mon âme dans le ciel avec vous, pour que, uni à tous les élus, je puisse y bénir et y louer mon Dieu et vous-même pendant toute l'éternité.
Ansi soit-il.
Trois Ave Maria.
Marie, notre espérance, ayez pitié de nous.
(300 j. chaque fois, Pie X. 1906.)
Paris. - Avec permission de l'Ordinaire.
Maison du Bon-Pasteur, 228, Boulevard Péreire, Paris.
mardi 21 février 2006
Profession de Foi de la Vénérable Mère Marie de Jésus d'Agréda
Ce Mystère s'est réalisé dans les entrailles virginales de la Très Sainte Marie, Vierge avant d'enfanter, dans l'enfantement et après l'enfantement quand elle est devenue Mère de l'Agneau. Elle est supérieure en grâce et en mérites à tous les Anges et les Saints, étant seulement inférieure à Dieu. Cette Reine très pure a mérité révérence, louange et gloire éternelles. Je confesse qu'elle a été conçue sans la tache du péché originel, et pour maintenir ette vérité je donnerais ma vie; en mon fort intérieur je crois et je confesse ce mystère comme étant de Foi, quoique la Sainte Eglise ne l'ait pas encore défini (1). Je demande au Dieu éternel que cette définition se fasse à cause du bien qui doit s'ensuivre.
Je confesse toutes les vérités révélées à la Sainte Eglise, la Foi qui y réside, la Sainte Incarnation, la Nativité, la Vie, la Doctrine, les Miracles, la Passion, la Mort et la Résurrection de Notre-Seigneur Jésus-Christ, son admirable Ascension et tous les autres articles de foi de la Sainte Eglise romaine, comme elle les enseigne, étant unie à sa tête, le Christ notre Rédempteur, et gouvernée par le Saint-Esprit.
Je crois aussi et j'admets de tout mon coeur que la Sainte Ecriture est divine, sainte, admirable et digne de louange, et que c'est à notre Sainte Mère l'Eglise qu'il appartient à juger son vrai sens et son interprétation.
Je confesse que les Sacrements de la nouvelle Loi de Grâce sont au nombre de sept, et que tous sont nécessaires à la Sainte Eglise, mais que tous ne sont pas nécessaires à chacun. Le Baptême, la Confession et l'Eucharistie sont obligatoires et nécessaires; il est obligatoire de confesser la Confirmation et l'Extrême-onction, et il faut les recevoir si on a la possibilité, mais ceux qui ne peuvent pas les recevoir ne seront pas condamnés. L'Ordre et le Mariage sont propres à ceux qui les ont choisis, d'accord avec leur vocation.
Je crois et j'admets que dans le ciel se trouvent auprès de Dieu des Vierges saintes et au-dessus de celles-ci la Sainte Vierge, Mère de Dieu. La virginité est louable et agréable au Très Haut, et ceux qui la gardent ont choisi la meilleure part; les Vierges ont une gloire spéciale dans le Ciel à cause de cette vertu et seront près de l'Agneau.
Je crois et je confesse que dans la Messe un Sacrifice propitiatoire est offert à Dieu pour les vivants et les morts, que dans le Sacrement de l'Eucharistie se trouvent réellement le corps et le Sang du Christ avec son âme et sa divinité, que toute la substance du Pain se transforme en son Corps très Saint et celle du vin en son Sang, et que cette conversion est appelée par l'Eglise catholique transsubstantiation; je crois aussi que sous chacune des deux espèces on reçoit le Christ, et tout le Sacrement, même dans la plus petite parcelle d'Hostie.
Je confesse qu'il y a un Purgatoire et que les âmes qui s'y trouvent y restent jusqu'à ce qu'elles aient racheté leurs fautes au moyen de peines correspondantes à celles-ci. Elles sont aidées par les suffrages des fidèles.
Je confesse qu'il y a un enfer où vont les damnés qui, par leur obstination, ne se sont pas acquittés de leurs fautes.
Je confesse la communion des Saints, et je crois que ceux qui habitent dans la Jérusalem céleste sont bienheureux, qu'ils furent pèlerins durant leur vie, que pour qu'ils aient pu devenir glorieux et voir la face de Dieu, il fut nécessaire que le Très Haut fît usage de Sa miréricorde et qu'il leur pardonnât leurs fautes, après qu'ils se fussent eux-mêmes repentis et les aient confessées. Le pardon ne peut être obtenu que du Très Haut et les confesseurs qui tiennent Sa place et auxquels Sa Majesté a donné le pouvoir de pardonner.
Je confesse et je crois que, pour être un fidèle catholique, un fils de l'Eglise militante, et avoir une place dans l'Eglise Triomphante, il faut et il est nécessaire de croire et de confesser ces Articles de Foi. Il faut aussi confesser que les Saints ont une fonction impétratoire et intercèdent dans le Ciel, et qu'ils méritent d'être honorés et vénérés. Leurs reliques et les Images du Christ et de sa Sainte Mère et des Saints doivent être honorées et vénérées et la Sainte Croix où le Christ est mort mérite adoration.
Je confesse que l'Eglise a l'autorité nécessaire pour accorder des Indulgences, et que l'usage de ce pouvoir est très salutaire aux Fidèles car cette concession applique les mérites surégatoires de la Passion de Notre-Seigneur Jésus-Christ, ceux de la Trè Sainte Vierge et aussi ceux des Saints qui ont acquis des mérites qui n'étaient pas nécessaires pour racheter les fautes qu'ils ont commises quand ils vivaient sur cette terre.
Je reconnais et je confesse que notre Sainte Mère l'Eglise romaine est Maîtresse de toutes les Eglises et j'accepte l'obéissance au Prince et Pontife romain, successeur du glorieux apôtre saint Pierre, prince des Apôtres. Tout ce qui est dit dans cette déclaration je le confesse indubitablement, et tout ce qui est contraire ainsi que toutes les hérésies condamnées et réprouvées par la Sainte Eglise, je les condamne, les déteste et les anathématise. Je déteste en particulier le démon, ancien serpent et toutes ses troupes infernales.
Toutes les vérités et tous les Articles de Foi, susdits et ceux que l'Eglise possède, je les crois et je les atteste maintenant et in aeternum. Et si trompée par une fausse persuasion du démon, ou étant dans le doute, l'hésitation ou l'inquiétude, après avoir perdu le droit jugement ou même étant en possession ce celui-ci, je disais ou faisais quelque chose de contraire à la fidélité chrétienne, comme fille de l'Eglise romaine, je le déteste maintenant, et je déclare mon intention et ma volonté de confesser, croire, respecter et recevoir ces vérités, en particulier à l'heure de ma mort. Je demande au Dieu éternel qu'Il veuille bien m'accorder par sa grande miséricorde de mourir en confessant la sainte Foi catholique pour laquelle je donnerais ma vie. AMEN.
Les tendances néomodernists qui se manifestent actuellement au sein même de l'Eglise contribuent à amoindrir, déformer ou remettre en question les vérités les plus fondamentales de notre foi. Les fidèles arrivent à être persuadés que la doctrine de l'Eglise est susceptible de changer pour s'adapter au goût du jour et se rapprocher des protestants, des syncrétistes et des matérialistes. Ainsi tous ceux qui veulent rester fidèles à la doctrine de Notre-Seigneur et garder la foi catholique dans sa pureté, doivent en ce moment faire un effort pour approfondir leurs connaissances doctrinales et s'attacher fermement à la doctrine invariable de l'Eglise telle qu'elle a été définie officiellement et telle qu'elle a été vécue et professée pendant vingt siècles.
Nous présentons ici une profession de foi personnelle écrite au XVIIe siècle par une grande mystique espagnole: la Vénérable Marie de Jésus d'Agréda, auteur de "La Cité mystique de Dieu". Cette profession de foi, malgré les différences de mentalité qui existent entre le milieu où elle a été écrite et le monde actuel, est admirablement adaptée à nos besoins car elle renforce et éclaire spécialement les principaux points de doctrine qui sont actuellement discuté ou déformés.
Il sera utile au lecteur de comparer cette profession de foi avec celle qui a été promulguée dernièrement par le pape Paul VI. L'étude de ces deux textes permet de constater des nombreuses analogies et de reconnaître l'invariabilité de la doctrine et de sa formulation.
Le text utilisé est celui qui a été publié à Saragosse en 1676 dans ses "Exercicios de Retiro". La traduction, la présentation et l'adaptation sont de J. Garrido.
(1) Cette profession de foi est antérieure à la définition du dogme de l'Immaculée Conception.
Nous signalons les liens suivants:
La Cité Mystique de Dieu (en-ligne)
Die Mystische Stadt Gottes (deutsche Taschenbuchausgabe in 8 Bänden)
City of God (Popular Abridgement) (on-line)
Neuvaine efficace à St. Antoine de Padoue
Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus-Christ, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus-Christ, écoutez-nous.
Jésus-Christ, exaucez-nous.
Dieu le Père, du haut des cieux, ayez pitié de nous.
Dieu le Fils, Rédempteur du monde, ayez pitié de nous.
Dieu le Saint-Esprit, ayez pitié de nous.
Trinité-Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.
Sainte Marie, conçue sans la tache originelle, priez pour nous.
S. Antoine de Padoue, priez pour nous.
S. Antoine, gloire de l'Ordre séraphique,
S. Antoine, arche du Testament,
S. Antoine, sanctuaire de la céleste Sagesse,
S. Antoine, foulant aux pieds les vanités du monde,
S. Antoine, vainqueur de la concupiscence,
S. Antoine, ami de la pénitence,
S. Antoine, miroir d'obéissance,
S. Antoine, perle de pauvreté,
S. Antoine, lis de céleste pureté,
S. Antoine, type d'humilité,
S. Antoine, amateur passionné de la croix,
S. Antoine, martyr de désir,
S. Antoine, fournaise de charité,
S. Antoine, zélateur de la justice,
S. Antoine, apôtre de l'Evangile,
S. Antoine, lumière éclairant les pécheurs,
S. Antoine, effroi des infidèles,
S. Antoine, modèle des parfaits,
S. Antoine, consolateur des affligés,
S. Antoine, vengeur du crime,
S. Antoine, défenseur de l'innocence,
S. Antoine, libérateur des captifs,
S. Antoine, guide des voyageurs,
S. Antoine, guérisseur des malades,
S. Antoine, semeur de miracles,
S. Antoine, qui rendez la parole aux muets,
S. Antoine, qui donnez l'ouïe aux sourds,
S. Antoine, qui rendez la vue aux aveugles,
S. Antoine, qui redressez les boiteux,
S. Antoine, qui chassez les démons,
S. Antoine, qui faites retrouver les choses perdues,
S. Antoine, qui domptez la fureur des tyrans.
Des embûches du démon, saint Antoine, délivrez-nous.
De la foudre et de l'orage, saint Antoine, délivrez-nous.
Par votre intercession, saint Antoine, protégez-nous.
Dans tout le cours de notre vie, saint Antoine, protégez-nous.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.
Agneau de dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur.
V. Saint Antoine, priez pour nous.
R. Afin que nous soyons dignes des promesses de Jésus-Christ.
PRIONS
Seigneur, faites, nous vous en supplions, que le bienheureux Antoine, votre illustre confesseur, secoure votre peuple par sa fervente et confinuelle intercession, qu'il nous rende dignes maintenant de votre grâce, et nous donne les joies éternelles de la vie future. Par le Christ Notre-Seigneur. Ainsi soit-il.
Prière pour obenir une grâce particulière
Saint Antoine, puissant thaumaturge, j'ai recours à vous dans ma détresse; je viens implorer votre secours et votre protection, votre conseil et votre consolation. O consolateur plein de commisération, vous venez si puissamment au secours de ceux que l'épreuve fait gémir. Je viens donc à vous dans ma pauvreté et ma misère, avec une confiance toute filiale, afin d'obtenir du Dieu puissant et miséricordieux la grâce que je sollicite en toute humilité.
(Ici l'on désigne la grâce que l'on veut obtenir.)
Bon saint Antoine, il est vrai, je suis indigne de votre commisération, car trop souvent j'ai offensé votre Dieu et le mien. Cependant je mets ma confiance en vous, le bienfaiteur de tant d'hommes éprouvés par la douleur.
J'ai le ferme espoir que vous ne refuserez pas votre aide paternelle à votre indigne enfant. Daignez donc intercéder pour moi auprès de Dieu jusqu'au jour où ma demande sera agréée. Ainsi soit-il.
Imprimatur: Metz, le 3 juin 1938. Fr. Paul Wolfersperger O.F.M., Vic. Prov., A. Louis, pro-vic. cap.
Saint Antoine de Padou, marteau des hérétiques
Saint Antoine de Padoue, priez pour nous.
Impr. + Georgius Epps. Cur.
Prière à saint Antoine de Padoue
O glorieux Saint, qui, par un dessein merveilleux du Seigneur, avez été établi le pourvoyeur du pauvre, le refuge de l'affligé, je salue en vous l'instrument bienfaisant et visible de cette Providence, qui prévoit nos besoins et apaise nos souffrances avec une maternelle bonté!
Ayant eu, sur la terre, l'insigne bonheur de tenir dans vos bras Jésus, le Pain des anges, le vrai Pain de vie, vous avez reçu, jusqu'à la fin des siècles, le privilège de rassasier celui qui a faim, de rendre la sécurité à celui qui reste écrasé sous les poids des nécessités de la vie.
Oui, votre puissance sur le coeur de Dieu éclate tous les jours d'une manière admirable; oui, partout où l'on vous invoque, la pauvreté fuit, les périls s'évanouissent, l'espérance renaît. Aussi est-ce en toute vérité, glorieux Thaumaturge, que l'on vous appelle le Semeur de Miracles.
Laissez-moi vous louer de ces admirables prérogatives et, en même temps, vous supplier de me mettre au nombre de ceux que vous protégez et secourez; daignez pourvoir de telle sorte à mes besoins que les inquiétudes et les vicissitudes du temps n'entravent jamais ma course vers le Ciel.
Mais ce que je vous demande avant toute autre chose, aimable Saint, c'est de nourrir abondamment mon âme de Jésus, de sa lumière, de sa vérité, de son amour, de me donner tous les jours une faim plus pressante de cette nourriture divine, et chaque jour aussi la grâce de pouvoir m'en rassasier plus pleinement. Ainsi soit-il.
Approbation Ecclésiastique.
dimanche 19 février 2006
Prière à Notre-Dame d'Afrique
Souvenez-vous que les âmes de ces pauvres infidèles sont l'ouvrage des mains de Votre divin Fils, qu'elles ont été créées à son image et rachetées au prix de son précieux sang.
Ne souffrez pas, ô Mère de Miséricorde, que ces infortunées créatures, qui sont vos enfants comme nous, continuent à tomber en enfer auf mérpis des mérites de Jésus-Christ et de la très cruelle mort qu'Il a soufferte pour leur salut.
Obtenez-leur la connaissance de notre Sainte Religion, la grâce de l'aimer, de l'embrasser et de la pratiquer fidèlement.
Et puisque vous êtes la Dame et la Souveraine de l'Afrique, ô reine des apôtres, daignez vous choisir et envoyer dans ces régions abandonnées des légions de saints missionnaires, pour en faire la conquête, les arracher à la mort et à Satan, et les amener dans le bercail de la Sainte Eglise. Nous serons tous ainsi réunis par la même foi, par la même espérance et par le même amour dans votre Coeur sans tache, et dans le Coeur adorable de Votre divin Fils Notre Seigneur Jésus-Christ, crucifié et mort pour le salut de tous les hommes et qui, ressuscité plein de gloire, règne en l'unité du Père et du Saint Espirt dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
Notre Dame d'Afrique, priez pour les Musulmans et les autres infidèles de l'Afrique.
(100 jourds d'indulgence. + Fr. Ign., Cardin. Persico.)
Institut des missionnaires du Cardinal Lavigerie, Malines.
vendredi 17 février 2006
Que devons-nous faire pour nous sauver?
Suite de la 1ère partie: I. Que devons-nous CROIRE pour nous sauver?
II. - Que devons-nous FAIRE pour nous sauver?
Il ne peut suffire à l'homme de connaître la vérité, il doit y conformer sa vie.
La loi fondamentale de la vie chrétienne est la charité, c'est-à-dire l'obligation d'aimer Dieu par-dessus toutes choses et d'aimer notre prochain, ainsi que nous-mêmes, par amour pour Dieu. L'amour est le grand commandement, dit Notre-Seigneur. Il résume toute la loi, dit saint Paul.
Or, l'amour réel n'est fait ni de paroles, ni de sentiments stériles, il se traduit en actes et en oeuvres: aimer Dieu, c'est soumettre sa volonté à la volonté de Dieu et Le servir.
La volonté divine trouve son expression naturelle dans la conscience, qui apprend à tout homme à discerner entre le bien et le mal, entre le devoir et le péché: aussi l'homme est-il tenu d'obéir à sa conscience.
La Révélation divine et l'Église ont confirmé et précisé les lois d'honnêteté de la conscience et y ont ajouté des prescriptions positives: les unes et les autres sont contenues, en substance, dans les dix commandements de Dieu et les cinq commandements de l'Église, dont nous réciterons ensemble l'énoncé:
LES DIX COMMANDEMENTS DE DIEU.
1. Le vrai Dieu seul adoreras, et serviras fidèlement.
2. Son saint Nom ne profaneras, par blasphème, ni faux serment.
3. Le jour du Seigneur garderas, en servant Dieu dévotement.
4. Tes père et mère honoreras, afin de vivre longuement.
5. Tout homicide éviteras, et scandale pareillement.
6. Actes impurs ne commettras, mais détesteras pleinement.
7. Le bien d'autrui tu ne prendras, ni retiendras injustement.
8. De ton prochain ne médiras, ni mentiras aucunement.
9. Pensée impure tu n'auras, ni désir volontairement.
10. Biens d'autrui ne convoiteras, pour les avoir injustement.
LES CINQ COMMANDEMENTS DE L'ÉGLISE.
1. Dimanches tu sanctifieras, et fêtes de commandement.
2. Ces jours sainte Messe entendras, tout entière et pieusement.
3. Le jeûne prescrit garderas, et l'abstinence également.
4. Tes péchés tu confesseras, a tout le moins, une fois l'an.
5. Dieu, ton Sauveur, tu recevras, au moins à Pâques, dignement.
Impossible d'aimer Dieu, le Bien Souverain et infini, par-dessus toutes choses, sans faire remonter vers Lui l'amour que nous portons à l'humanité considérée, soit en nos frères, soit en nous-mêmes. D'où trois directions dans la pratique de la charité, selon qu'elle s'applique à Dieu en lui-même, à notre prochain, à nous-mêmes.
1° L'union directe de l'âme avec Dieu se fait par les vertus que l'on appelle "théologales"; on les appelle ainsi, parce qu'elles ont Dieu lui-même directement pour objet. Ces vertus sont la Foi, par laquelle nous croyons fermement tout ce que Dieu nous a révélé et que sa sainte Église nous propose à croire; l'Espérance, par laquelle nous avons pleinement confiance dans les promesses divines; la Charité, qui nous attache à Dieu par toutes les puissances de notre âme.
Lorsque, après avoir eu le malheur d'offenser Dieu, l'âme repentante revient à Lui, elle exprime son amour sous la forme d'un regret d'avoir péché et d'une résolution de ne plus pécher à l'avenir. Cette expression de l'amour est formulée dans l'acte de Contrition.
2° La pratique de la fraternité chrétienne se trouve condensée en ces deux adages qui vous sont familiers: Ne point faire à autrui ce que vous ne voudriez pas que l'on vous fît à vous-même. Faire au prochain ce que vous voudriez qu'il vous fît.
3° S'aimer pour soi, c'est l'égoïsme. L'amour raisonnable et chrétien de soi-même commande la lutte contre nos passions mauvaises, qui sont principalement, selon l'apôtre saint Jean (I Joan., II, 16), la sensualité, l'avarice et l'orgueil. Il nous faut combattre sans relâche ces inclinations perverses, si nous voulons assurer en nous le règne de la charité. Soyons tempérants, c'est-à-dire sobres et chastes; aimons à travailler, qui des bras, qui de la tête; soyons généreux de nos biens. Ayons en horreur l'alcoolisme, la luxure, le jeu corrupteur et la dissipation stérile; la fainéantise, l'exploitation rapace du labeur d'autrui. Soyons humbles, soumettant volontiers notre âme à Dieu et ne jalousant pas les succès de nos frères. - L'amour bien entendu de soi-même rejoint ainsi l'amour de Dieu et du prochain.
Outre la loi de la charité imposée à tous et dont les comandements généraux de Dieu et de l'Église sont l'expression, il y a pour tout homme des devoirs spéciaux résultant de la situation particulière dans laquelle il est engagé: on les appelle devoirs d'état.
L'institution sociale primordiale est la famille. Seul, le Mariage confère le droit et l'honneur de perpétuer la vie. Il n'a pas la satisfaction de la passion pour but, mais il est l'union, physique et morale, indissoluble et exclusive, de deux époux qui s'engagent à se soutenir mutuellement pour leur perfectionnement moral et pour être en état de fonder une famille chrétienne. Il leur est interdit, sous peine de péché mortel, de contrecarrer la loi qui, de par la volonté providentielle, préside à la propagation de la vie.
Les époux se doivent fidélité, affection, aide réciproque. L'épouse est soumise à l'autorité de son mari. Elle n'est pas, cependant, sa servante, mais sa compagne.
Les parents doivent aimer leurs enfants et les élever chrétiennement.
Les enfants doivent respecter leurs parents, leur obéir, leur rendre tous les services que réclame la piété filiale.
Entre patrons et ouvriers doivent régner, d'une part, la justice, l'équité, la bonté; d'autre part, le respect, la fidélité, l'application.
Entre l'autorité civile et les citoyens doivent régner, d'une part, la justice et l'amour, ainsi que le respect de la loi de Dieu; d'autre part, la soumission, l'attachement, en un mot, la piété patriotique.
Le clergé doit instruire les fidèles et se dévouer avec zèle à leur salut; les fidèles, de leur côté, doivent à leurs prêtres le respect, l'obéissance et l'affection.
Le bon chrétien est un bon paroissien, c'est-à-dire qu'il s'intéresse activement aux offices, aux oeuvres, aux âmes de la paroisee, tout comme le bon citoyen s'intéresse à l'ordre et à la prospérité de sa commune.
Le bon chrétien sait, en effet, que, par sa paroisse et par son pasteur, il se rattache au diocèse et à son évêque, et, par l'évêque, au Pontife suprême et à la communion des Saints de l'Eglise universelle.
En conclusion de cette seconde partie, récitons ensemble, debout, les actes de Foi, d'Espérance, de Charité et de Contrition.
ACTE DE FOI.
Mon Dieu, je crois fermement tout ce que vous avez révélé et que la sainte Eglise nous propose à croire; parce que vous êtes la suprême et infaillible vérité. Dans cette Foi, je veux vivre et mourir.
ACTE D'ESPÉRANCE.
Mon Dieu, j'espère avec une ferme confiance que vous me donnerez, par les mérites de Jésus-Christ, la vie éternelle et tout ce qui peut m'aider à l'obtenir; parce que vous êtes infiniment bon envers nous, tout-puissant, fidèle dans vos promesses. Dans cette Espérance, je veux vivre et mourir.
ACTE DE CHARITÉ.
Mon Dieu, je vous aime par-dessus toutes choses, de tout mon coeur, de toute mon âme et de toutes mes forces; parce que vous êtes infiniment bon en vous-même et infiniment aimable; j'aime aussi mon prochain comme moi-même pour l'amour de vous. Dans cette Charité, je veux vivre et mourir.
ACTE DE CONTRITION.
Mon Dieu, je me repens de tout mon coeur d'avoir offensé votre souveraine majesté et votre bonté infinie; je déteste tous mes péchés pour l'amour de vous; je me propose fermement de les confesser et de m'en corriger, et j'aimerais mieux mourir que de vous offenser encore.
À suivre:
III. - Les moyens de salut.
Sainte Philomène, Vierge et Martyre
Le saint Curé d'Ars, le premier en France lui éleva une chapelle et, pendant 30 ans, se fit le chevalier de son culte.
Elle obtenait tout ce qu'il lui demandait, même des miracles à foison. Il l'appelait "sa chère petite Sainte, son conseil auprès de Dieu".
O Dieu, qui nous soutenez par les mérites et l'exemple de la Bienheureuse Philomène, vierge et martyre, faites qu'affermis dans la foi et la charité, aucune tentation ne nous sépare de vous. Par Jésus-Christ, Notre Seigneur. (Prière de l'Église.)
Thomson pinxit, 10.173, Mignard, édit., Paris
Propriété de la Cure d'Ars
Au Christ Roi
Dieu tout-puissant et éternel qui avez voulu restaurer toutes choses par votre Fils bien-aimé, Roi universel, soyez-nous propice et accordez-nous dans votre bonté que la famille entière des peuples, désunie par les plaies du péché, se soumette à votre suave empire, afin qu'il s'étende jusqu'aux extrémités de la terre.
Vous avez marqué de votre onction votre Fils unique Notre Seigneur Jésus-Christ comme Prêtre éternel et Roi universel, afin qu'il s'offrit Lui-même sur l'autel de la croix comme Hostie Immaculée, Hostie de Paix, opérant par son sacrifice la rédemption du genre humain.
Faites donc, ô Père très Saint, que toute créature soit soumise au Christ Roi, à sa puissance, à son règne éternel et universel, et que tous se livrent à votre immense majesté, à ce règne de sanctification et de grâce, règne d'amour, de justice et de paix. Amen.
En l'Année Sainte 1925, Sa Sainteté Pie XI a institué la fête du Christ Roi, prescrivant à l'Eglise universelle de la célébrer avec solennité le dernier dimanche du mois d'octobre.
Roma (40) F.M.M. Via Appia Nuova 324. Fotot. G. & M. P. Pigna 53 - Roma
mercredi 15 février 2006
La Sainte Face de Notre Seigneur Jésus Christ
lundi 13 février 2006
Code abrégé de la Vie Chrétienne composé par S. E. de Cardinal Mercier
Mes bien chers Frères,
La chose la plus importante de toutes pour chacun de nous, c'est que nous sauvions notre âme.
Nous voudrions bien ne jamais mourir, mais nous mourrons.
Vous mourrez, mes Frères, et nul ne peut vous dire si ce sera dans dix ans ou dans vingt ans, ou si ce sera demain ou même aujourd'hui. La seule chose certaine et dont personne de vous ne doute, c'est qu'un jour viendra où chacun de nous passera du temps à l'éternité.
Qu'adviendra-t-il alors de nous? Serons-nous heureux éternellement ou serons-nous éternellement malheureux?
Devant cette question, toutes les autres questions pâlissent ou s'effacent.
La réponse dépend de vous. Votre avenir éternel est entre vos mains.
Notre divin Sauveur nous en a prévenus: "L'heure sonnera où la voix du Fils de Dieu réveillera tous ceux qui dorment dans nos champs de sépulture. Et les morts se lèveront. Ceux qui auront bien vécu ressusciteront pour une vie glorieuse, mais ceux qui auront mal vécu ressusciteront pour leur éternel châtiment" (S. Joan. v. 28-29)
C'est donc bien le moins, mes Frères, que, de temps à autre, nous nous rappelions CE QUE NOUS AVONS À CROIRE; CE QUE NOUS AVONS À FAIRE POUR SAUVER NOTRE ÂME; QUELS SONT NOS MOYENS DE SALUT.
I. - Que devons-nous croire pour nous sauver?
Nous devons croire toutes les vérités qu'il a plu à Dieu de nous révéler, c'est-à-dire qu'Il a fait connaître au monde par le double moyen de l'Écriture sainte et de la Tradition, et qu'Il a chargé l'Église catholique romaine de proposer à notre foi.
L'Écriture sainte exprime la parole de Dieu, telle qu'elle a été dictée par le Saint-Esprit aux auteurs des Livres saints. Ces livres, selon qu'ils datent d'avant ou d'après Jésus-Christ, s'appellent les Écritures de l'Ancien ou du Nouveau Testament.
Outre les divines Écritures, la Révélation comprend la Tradition. Ce mot signifie transmission, parole transmise. La Tradition est la partie de la parole de Dieu qui, enseignée d'abord de vive voix par Notre-Seigneur Jésus-Christ et par ses Apôtres, est transmise ensuite, dans le sein de l'Église catholique, aux générations chrétiennes qui se succéderont jusqu'à la fin des siècles.
Il n'appartient pas aux simples fidèles de décider quelles sont les vérités révélées par Dieu et quel est le sens de la parole divine.
Notre-Seigneur Jésus-Christ a voulu, par une providence particulière, veiller à la conservation et à l'interprétation du dépôt de la foi tel que le renferment l'Écriture sainte et la Tradition, et, à cet effet, il a institué une société publique, l'Église, investie de la mission de garder et d'enseigner sans erreur la parole révélée.
Les évêques, successeurs des Apôtres, ayant à leur tête Notre Saint-Père le Pape, successeur de Pierre, le prince des Apôtres, forment le corps enseignant de cette société; et les fidèles, incorporés à l'Eglise par le Baptême, sont obligés, sous peine de péché mortel et de damnation éternelle, d'accepter la doctrine chrétienne que le Pape et les évêques leur proposent à croire.
Grâce à cette providence particulière que Dieu promit à son Eglise, la doctrine révélée est une, la même partout, depuis les temps apostoliques; elle est le fondement de la sainteté dans la société chrétienne.
Parcourez le monde, mes Frères, et à l'unité de l'Eglise romaine, à sa catholicité, à son apostolicité, à sa sainteté, vous reconnaîtrez, aujourd'hui comme toujours, que c'est elle qui est la véritable Eglise, fondée par Notre-Seigneur Jésus-Christ et vous ne pourrez de bonne foi la confondre avec les innombrables sectes que l'hérésie et le schisme ont séparées du tronc primitif de la société chrétienne.
Seule l'existence vingt fois séculaire de l'Eglise, malgré les persécutions sanglantes ou astucieuses qu'elle a subies, malgré les hérésies et les schismes qui l'ont déchirée, malgré les souillures de ses enfants et parfois les défaillance de ses chefs, suffirait à prouver la divinité de son origine. Les générations passent; les institutions vieillissent et se transforment; les partis se désagrègent; les sectes s'émiettent; les cités, les royaumes, les empires s'effondrent; les dynasties s'éteignent; les peuples et les races se fusionnent ou disparaissent: seule l'Eglise romaine traverse triomphalement les siècles, toujours au fond identique à elle-même.
Nous nous demandions, au début de cette instruction, ce que nous devons croire. Le Symbole des Apôtres résume les points principaux de notre foi. Récitons-le ensemble, à haute voix, distinctement.
(Ici les fièles se lèvent et, tournés vers la chaire de vérité, font en même temps que le prêtre, avec piété, leur professoin de foi.)
SYMBOLE DES APÔTRES
Je crois en Dieu, le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre; et en Jésus-Christ, son Fils unique, notre Seigneur; qui a été conçu du Saint-Esprit, est né de la Vierge Marie; a souffert sous Ponce-Pilate, a été curcifié, est mort et a été enseveli; est descendu aux enfers, le troisième jour est ressuscité des morts; est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant; d'où il viendra juger les vivants et les morts. Je crois aux Saint-Esprit; la sainte Eglise catholique, la communion des saints; la rémission des péchés; la résurrection de la chair; la vie éternelle. Ainsi soit-il.
Lorsqu'une vérité contenue dans le dépôt de la Révélation est définie par l'Eglise au cours des siècles, elle prend le nom de dogme. Celui qui nie un dogme se déclare hérétique.
Ainsi, au siècle dernier, l'Eglise a dogmatiquement défini l'Immaculée-Conception de la sainte Vierge, le 8 décembre 1854, et l'infaillibilité papale, en 1870, au concile du Vatican.
Confessons ces deux dogmes:
Je crois que, par une grâce qui n'a été accordé à aucune autre créature humaine, Dieu a préservé la sainte Vierge Marie, Mère de Dieu, de la souillure originelle, dès l'instant où elle fut conçue dans le sein de sainte Anne, sa mère: sa conception fut donc immaculée.
Je crois que, lorsque le Pape s'adresse à la sainte Eglise, et, usant de la plénitude de son autorité doctrinale, lui enseigne qu'une vérité est divinement révélée, il ne peut se tromper; en un mot; je crois qu'il est alors infaillible.
Suite voir:
II. - Que devons-nous faire pour nous sauver?
dimanche 12 février 2006
O Bienheureuse Solitude - O Bien suprême
Texte
voir: O Bien-
heureuse Solitude
Ancienne Maison Ch. Letaille PL.garde 81
Boumard et Fils, Editeurs Pontificaux, Paris
O Bienheureuse Solitude
Dieu seul - Le flambeau de la foi
Oh! Bien suprème - Aimer Dieu, et en être aimée!
Si Dieu me disait: "Vois, chère âme,
Le vaste et splendide univers!...
Veux-tu l'astre aux rayons de flamme,
Ou l'immense abîme des mers?...
Veux-tu les montagnes superbes,
Et les cascades sur leur flanc?
D'un champ doré les blondes gerbes;
Ou, de la nue, un flocon blanc?...
Veux-tu les ailes du génie,
La science et un nom vanté?
Veux-tu, sur ta route aplanie,
La richesse et la liberté?..."
Je répondrais: "Dieu de ma vie,
L'univers ne me suffit pas!
Mon âme reste inassouvie
Devant tous les biens d'ici-bas!...
En moi, c'est un immense vide...
Le Divin seul peut le combler!
Dieu si bon! à mon coeur avide,
Daignez enfin le révéler!
Je veux la Sainte Eucharistie
Pour me soutenir chaque jour,
Et devenir une autre hostie,
Avec vous, ô mon Pain d'Amour!
Je veux ma Mère Immaculée
Pour m'éclairer... pour me bénir,
Alors que mon âme accablée
Voit son courage défaillir!
Sous mes yeux, je veux l'Évangile,
Pour être mon flambeau toujours,
Et guider ma raison fragile
A travers les plus sombres jours.
Je veux la Croix, la Pénitence...
Et, s'il le faut, jusqu'au martyr!
L'expiation, sans résistance...
Oui, mon Dieu... Souffrir... ou Mourir!
Mais, plus que tout, je veux Vous-même,
O Jésus! Bonheur éternel!
Maître adoré! Mon Bien suprême!
Qui vous possède, à tout le Ciel!!
Garde 81. - Boumard et Fils, 15, rue Garancière, Paris.
Un modèle pour notre foi
Venez entendre un trait charmant,
Qui révèle Jésus Hostie
Et me fut conté récemment.
Dans la protestante Angleterre,
Prêchant, même à travers les champs,
Un saint et bon missionnaire
Avait rassemblé des enfants;
C'est de Jésus au tabernacle,
Qu'il leur parlait, le coeur ému,
Jésus captif, qu'un doux miracle
Sur nos autels a retenu.
Du sein de la troupe enfantine,
Un chérubin portant ses pas
Vers l'église la plus voisine
Au tabernacle tend les bras.
Trop petit pour l'atteindre encore,
Il monte, s'assied sur l'autel,
Et là sa foi naïve implore
Notre adorable Emmanuel.
Toc! Toc! et de sa main mignonne
Il frappe à la porte, disant:
"Es-tu là, Jésus?" Mais personne
Ne répond à notre innocent.
Sans perdre sa touchante audace,
Il frappe encore, et puis redit:
"Es-tu là? réponds-moi de grâce,
Au catéchisme on nous l'a dit."
Mais, si bien qu'il prête l'oreille,
Il n'entend rien absolument:
"Peut-être que Jésus sommeille...
Éveillons-le tout doucement:
O cher petit Jésus! je t'aime.
Je te chéris, je crois en toi.
Répons à ma tendresse extrème,
Je t'en conjure, parle-moi!"
Ô grâce! ô prodige! ô miracle
Jésus n'y tien plus cette fois,
Et du fond de son tabernacle
Daigne faire entendre sa voix:
"Oui, j'habite cette demeure,
Où l'amour me tient enchaîné;
J'y console celui qui pleure:
Que veux-tu, frère bien-aimé?"
L'enfant d'une voix attendrie,
Répond: "Papa n'est pas chrétien,
Convertis-le, je t'en supplie;
Pour toi, cette grâce n'est rien."
- "Va, j'exaucerai ta prière",
Dit Jésus... Et l'enfant joyeux,
S'en retourne dans sa chaumière,
Plus obéissant, plus pieux.
Le lendemain, touchant mystère!
Sans même qu'un mot lui fût dit,
De ce petit ange le père
Se confesse et se convertit....
O Jésus! ami de l'enfance,
Tendre ami du pauvre pécheur,
Qui ne reconnaît ta clémence
A ce trait si plein de fraîcheur?...
Je m'en souviendrai... De ta porte
Je ferai l'assaut tous les jours:
Si ta voix se tait, peu m'importe:
Ton coeur me comprendra toujours.
La louange parfaite sort de la bouche des enfants et de ceux que leurs ressemblent.
Si vous ne devenez comme des petits enfants vous n'entrerez pas dans le Royaume de Dieu.
Es-tu-là, Jésus?
Oh! la sainte et aimable confiance!...
Est-ce ainsi que nous allons en esprit frapper au Tabernacle?...
Ah! si nous le faisions, nous erions exaucés...
Prière à Notre-Dame du Perpétuel-Secours
samedi 11 février 2006
Manière de visiter et de monter avec fruit la Scala Santa
Cependant, comme on ne peut pas gagner les saintes indulgences sans satisfaire aux conditions préscrites, et sans y apporter les dispositions voulues, il est nécessaire, pour ceux qui veulent s'appliquer à ce pieux exercice, de s'exciter à la contrition de leurs péchés, et de faire quelque pieuse réflexion sur la Passion du Sauveur, en passant d'une marche à l'autre. On peut même réciter le Pater noster ou l'Ave Maria, en souvenir de cette même Passion; ou bien encore se servir des prières suivantes.
PRIÈRE
O mon doux Jésus, qui pour le salut des hommes avez voulu être cruellement flagellé, couronné d'épines et ignominieusement traîné par les impies sur les marches de cet Escalier, je révère, de toute l'ardeur de mon âme, les traces ensanglantées de vos pieds divins, et je vous demande très humblement de pouvoir un jour, par les mérites de votre Passion, monter et arriver, avec le secours tout puissant de votre grâce divine, jusqu'au trône de votre gloire, où, en l'unité du Père et du Saint-Esprit, vous vivez et régnez dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
Grande Neuvaine de l'Immaculée-Conception
30 Novembre - 8 Décembre
PRATIQUES DE LA NEUVAINE
1) Chaque jour une dizaine de Chapelet, suivie de 3 fois l'invocation: "O Maria conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous".
2) Une Communion le jour du 8 décembre ou un jour de l'Octave.
PRIÈRE
Soyez bénie, Vierge immaculée, joie toute pure de l'Église, espérance de l'univers. Dans le désarroi de ce monde, dans le péché de nos vies, vous êtes le signe vivant de la miséricorde de Dieu. Nous implorons votre intercession; priez pour nous, maintenant et tous les jours, rendez nos coeur humbles devant Dieu, donnez à nos âmes l'amour de la vérité, le goût de la sainteté et le courage de la conversion pour que, fidèles à notre vocation de baptisés, nous vivions, au milieu de nos frères, dans la lumière de votre Fils. Amen.
Imprimatur Paris, 16 Avril 1969, E. Berrar, vic. gén.
Image: Vierge sculptée du 16e siècle. (Église de St Galmier, Loire)
Le Sanctuaire de la Scala Santa
Mais à la suite du départ des Papes pour Avignon, le palais primitif du Latran ayant été démoli et remplacé, sous Sixte V, par le palais que l'on voit maintenant à côté de la Basilique, le Sanctuaire de la Scala Santa resta isolé, bien que faisant toujours moralement partie de la Basilique Patriarcale.
L'importance de ce Sanctuaire n'a jamais toutefois échappé à personne, et il demeure encore le rendez-vous de tout pèlerin, puisqu'il recèle des trésors tout aussi chers à la piété chrétienne que précieux pour les amis de l'histroire et de l'art. Parmi les choses les plus dignes d'intérêt que ce Sanctuaire conserve avec un soin jaloux, citons: 1) La Scala Santa, qui lui a donné son nom; 2) la chapelle appelée Sancta Sanctorum; 3) et l'Image "achiropiite" du Sauveur, c'est-à-dire une de ces images qui n'a point été faite de main d'homme.
1) La Scala Santa.
On donne ce nom à l'escalier de vingt-huit degrés montant directement en face de la porte principale du Sanctuaire, et placé entre quatre autres escaliers donnant accès à l'étage supérieur.
Cet escalier, que le pape Sixte V plaça là lorsqu'il fit construire tout l'édifice englobant le Sancta Sanctorum, constitue la partie la plus importante du Sanctuaire. Ayant appartenu au palais habité par Ponce Pilate à Jérusalem, il faisait partie du tribunal ou prétoire de ce gouverneur lorsque, le jour du Vendredi Saint de l'an 29, fut prononcée la sentence de mort contre Jésus, Fils de Dieu et Rédempteur du monde. C'est par cet escalier que Jésus monta et diescendit à plusieurs reprises quand, après la flagellation et le couronnement d'épines, il marqua de son sang les endroits par où il passait. S.te Hélène, mère de Constantin le grand, parmi les nombreux souvenirs de la Passion qu'elle fit transporter à Rome, envoya aussi ces degrés sanctifiés par le sang de Jésus et qui furent placés dans le palais du Latran.
Les papes Pélage II, S. Grégoire le Grand, Serge I et Etienne III, d'après ce que nous rapporte l'histoire, gravirent avec dévotion cet escalier sacré et déposèrent solennellement dans lachapelle qui lui était attenante d'insignes reliques. Nous savons encore que S. Léon III avait coutume d'y venir méditer avec piété la Passion du Sauveur; le grand pape Léon IV montra fréquemment, pieds nus, cet escalier qu'il baignait chaque fois de ses larmes, et Grégoire VII le montait toujours à genoux, baisant avec foi chaque degré.
Rappelon encore, parmi tant d'autres, la visite mémorable entre toutes que fit Pie IX à la Scala Santa, le 19 septembre 1870, la veille de sa captivité. Après avoir gravi à genoux ces degrés baignés par le sang d'un Dieu, le saint pontife, parvenu à la dernière marche, leva ses bras tremblants vers le Crucifix et lui adressa une prière si touchante qu'elle arracha des larmes à tous les assistants.
2) Le Sancta Sanctorum.
Ce nom désigne la chapelle placée au sommet de la Scala Santa, et que l'on voit à travers les barreaux de fer qui l'en séparent. Cette chapelle, unique reste de l'ancien Patriarcat du Latran, tant par les souvenirs dont elle est le centre, que par les trésors qu'elle renferme, c'est-à-dire les souvenirs les plus importants des premiers siècles du Christianisme, a mérité à bon droit le nom de Saint Lieu, Sancta Sanctorum, que mentionne l'inscription placée au-dessus de l'autel. Non est in toto sanctior orbe locus: Il n'y a point d'endroit plus saint en tout l'univers. Qui désire à ce sujet de plus amples détails les trouvera dans l'ouvrage du P. Stanislas, procureur général des Passionistes. En effet, cette chapelle particulière des papes dans le palais du Latran, l'avait été auparavant de Fausta, femme du grand Constantin. Ce fut Saint Sylvestre qui consacra le premier ce lieu au culte divin, et l'autel érigé en cet endroit fut dès l'origine dédié à S. Laurent. Sur cet autel les papes offrirent le saint Sacrifice, d'abord publiquement, puis en privé, durant tout le Moyen Age. De nos jours encore, c'est un autel privilégié sur lequel le Souverain Pontife seul peut célérer.
Actuellement cette chapelle, touours fermée, ne s'ouvre que lorsque les chanoines de la Basilique de Saint-Jean-de-Latran vont découvrir ou voiler la sainte image du Sauveur, et en ces circonstances même, elle reste encore fermé aux femmes, étant de clôture papale.
3) L'Image Achiropiite.
(Ce mot derive du grec qui signifie "non fait de main d'homme".)
L'ornement le plus insigne du Sancta Sanctorum, est l'image du divin Sauveur communément dite archiropiite, c'est-à-dire qui n'a point été tracée de main d'homme, car une pieuse tradition veut qu'elle ait été exécutée par un agent céleste.
Quoi qu'il en soit, cette image est fort ancienne et fut apportée de Constantinople à Rome lors des persécutions des iconoclastes (ennemis des saintes Images), sous le pontificat de S. Grégoire II.
Peinte sur une planche épaisse, sous le pontificat d'Innocent III elle fut toute recouverte de lames d'argent et l'on ne voit plus que la divine Face et les pieds du Sauveur.
On expose cette image sacrée à la vénération des fidèles à partir de la veille de Noël jusqu'au Dimanche après l'octave de l'Epiphanie; du Samedi avant les Rameaux jusqu'au III Dimanche après la Pentecôte, et de la veille de l'Assomption de la Très Sainte Vierge jusqu'au Dimanche après l'octave de cette fête.
Prière à N. S. dans les calamité présentes
O divin Sauveur de nos âmes, qui pour plaider notre cause, êtes assis à la droite de Dieu le Père, nous avons recours à Vous, dans la cruelle guerre que les suppôts de Satan font à l'Eglise, votre Epouse bien-aimée, aussi bien qu'à nos âmes, rachetées au prix de votre précieux Sang; et nous Vous supplions, Seigneur, d'un coeur contrit et humilié, de Vous lever pour notre défense, en offrant à votre divin Père votre croix, vos plaies, votre précieux Sang,votre mort, afin que votre Eglise sainte remporte une victoire complète sur ses ennemis, et que tous nous obtenions le pardon de nos péchés, notre réconciliation avec Dieu, la paix, le salut, et tout vrai bonheur.
Ayez pitié de nous, Seigneur, ayez pitié de nous.
Pardonnez, Seigneur, pardonnez à votre peuple.
Pater, Ave et Gloria.
Sainte Rita de Cascia
O sublime Thaumaturge Ste Rita, de ton sanctuaire de Cascia, où toute belle tu dors du sommeil de la paix, où ton corps émane des effluves du Paradis, tourne tes yeux pleins de compassion vers moi qui souffre et pleure... Tu vois mon pauvre coeur entouré d'épines, sanglant de douloureux... Tu vois, ô bonne Sainte que mes yeux n'ont plus de larmes parce que j'ai trop pleuré! Fatigué et désespéré, je sens que la prière même meurt sur mes lèvres... Devrai-je désespérer dans cette circonstance de ma vie? Viens, ô Rita, viens à mon aide et à mon secours. Le peuple chrétien t'appelle Sainte des Impossibles, Avocate des causes déespérées. Justifie ce titre et obtiens de Dieu la grâce désirée - Tous chantent ta gloire, tous racontent les prodiges extraordinaires dûs à ton intervention. Serai-je le seul à être déçu parce que Tu ne m'écoutes pas? Cela ne peut pas être, prie, prie pour moi le doux Jésus afin qu'Il ait pitié de mes souffrances et que par Toi, ô bonne Rita, je puisse obtenir ce que mon coeur désire si ardemment!
Trois Pater, Ave et Gloria.
Si l'on désire faire la neuvaine, répéter cette prière pendant 9 jours.
Image ayant touché l'Urne qui contient le corps odoriférant de la Sainte Thaumaturge.
Avec approbation écclésiastique
jeudi 9 février 2006
Soeur Josefa Menendez
1890-1923
"J'agirai en toi, Je parlerai par toi, Je Me ferai connaître par toi." (Notre-Seigneur à Soeur Josefa.)
Née à Madrid le 4 Février 1890, Josefa Menéndez expérimente ce qu'un foyer chrétien cache de joies et d'épreuves. Jeune encore elle en est l'appui tandis que son âme courageuse rayonne sur son milieu de travail. Après de rudes années de labeur, elle entre le 4 Février 1920 au Sacré-Coeur de Poitiers et y meurt le 29 Décembre 1923: quatre années de vie cachée à travers lesquelles se déroule le mystère du plan divin. Le Coeur de Jésus fait d'elle sa Confidente et sa Messagère. Par elle, Il renouvelle au monde l'appel d'une Miséricorde et d'un Amour infinis et demande en retour la confiance qui attend tout de Lui. Josefa acquiesce à ce choix qui exige d'elle des souffrances exceptionnelles et une fidélité héroique.
Dans le silence qui enveloppe son travail quotidien, elle réalise intensément la vie d'union et de réparation dont le Coeur de Jésus la charge de rappeler aux âmes la valeur rédemptrice, pour le Règne de son Amour et la Paix du monde.
PRIÈRE
pour obtenir des grâces par l'intercession de Soeur Josefa.
O Jésus qui ne pouvez résister à la supplication d'une âme qui attend tout de Vous, donnez-nous la foi, la confiance et l'abandon qui touchent votre COEUR, afin que sûrs de Vous, nous puissions obtenir de votre Toute-Puissante Bonté, ce que nous Vous demandons humblement pour votre Gloire et l'accomplissement de votre Règne d'Amour et de Miséricorde.
O Jésus, glorifiez votre COEUR en nous accordant la grâce (conversion ou guérison, faveur spirituelle ou temporelle) que nous sollicitons par l'intercession de votre humble servante Josefa.
IMPRIMATUR: Montepessulano, die 1 februarii 1948 - Jean Rouquette, Vic. Gén.
Pour toute grâce demandée ou obtenue par l'intercession de Soeur Josefa, écrire au Sacré-Coeur: de Poitiers: 9, rue des Feuillants (Vienne) ou de Montpellier: 24, rue Saint-Vincent de Paul (Hérault). On peut s'y procurer: "UN APPEL A L'AMOUR".
mercredi 8 février 2006
Première Consécration au Sacré-Coeur de Jésus
Je, N..., me donne et consacre au Sacré-Coeur de Notre Seigneur Jésus-Christ, ma personne et ma vie, mes actions, peines et souffrances, pour ne plus vouloir me servir d'aucune partie de mont être que pour l'honorer, l'aimer et glorifier.
C'est ici ma volonté irrévocable que d'être toute à Lui et faire tout pour son amour, en renonçant de tout mon coeur à ce qui pourrait lui déplaire.
Je vous prends donc, ô Sacré-Coeur, pour l'unique objet de mon amour, le protecteur de ma vie, l'assurance de mon salut, le remède de ma fragilité et de mon inconstance, le réparateur de tous les défauts de ma vie et mon asile assuré à l'heure de ma mort.
Soyez donc, ô Coeur de bonté! ma justification envers Dieu le Père, en détournant de moi les traits de sa juste colère. O Coeur d'amour! je mets toute ma confiance en vous, car je crains tout de ma malice et de ma faiblesse, mais j'espère tout de votre bonté.
Consommez donc en moi tout ce qui peut vous déplaire ou résister! Que votre pur amour vous imprime si avant dans mon coeur que jamais je ne puisse vous oublier, ni être séparée de vous, que je conjure, par toutes vos bontés, que mon nom soit écirt en vous, puisque je veux faire consister tout mon bonheur et toute ma gloire à vivre et à mourir en qualité de votre esclave.
(300 jours d'indulgence applicables aux âmes du Purgatoire), Léon XIII, 1er avril 1897.
Indulgence plénière applicable aux âmes du Purgatoire, à gagner une fois par mois par tous ceux qui réciteron cette consécration tous les jours), Pie X, 21 avril 1908.
Permis d'Imp., François-Alexandre, Evêque de Saint-Claude
mercredi 1 février 2006
Le Chapelet de l'Enfant Jésus dit Petite Couronne
Parmi tant de pieuses pratiques par lesquelles on a coutume d'honorer l'Enfant Jésus miraculeux de Prague, il n'en est pas de plus efficace que la dévotion au petit chapelet de l'Enfant Jésus. On doit cette dévotion à la Vénérable Marguerite du Saint-Sacrement, carmélite. Cette religieuse morte en odeur de sainteté en 1648, à l'âge de 29 ans, se rendit célèbre par une grande dévotion envers l'Enfant Jésus, et par son zèle à la propager. Inspirée d'En-Haut, elle fit un chapelet composé de trois Pater pour honorer la Sainte Famille et de douze Ave Maria en l'honneur des 12 premières années de l'Enfant-Dieu. Jésus lui exprima combien cette pratique était agréable à son Coeur et lui fit voir, dans une révélation, ces petits chapelets brillants d'une lumière surnaturelle. Il promit à la Vénérable que ceux qui le porteraient et le réciteraient avec ferveur conserveraient la pureté et l'innocence.
Du temps de la Vénérable Soeur Marguerite, la récitation du petit chapelet obtint des prodiges de grâces spirituelles et temporelles. L'enfant Jésus continue de prendre plaisir à voir les âmes lui tresser cette couronne, et Il récompense d'une manière royale ceux qui se font les propagateurs de cette dévotion. Voici un fait entre mille: "Une personne, d'un âge fort avancé, ressentait vivement toutes les infirmités de la vieillesse: atteinte surtout de douleurs rhumatismales, elle pouvait à peine faire quelques pas et supportait difficilement son immobilité. Un jour qu'elle était très souffrante, elle reçut la visite d'un prêtre, son neveu, et lui demanda s'il ne connaissait pas quelque moyen de la soulager. Celui-ci lui conseilla de mettre toute sa confiance dans l'Enfant Jésus de Prague. "Ce Divin Enfant, dit-il, fait de véritables prodiges. Récitez son petit chapelet avec grande confiance, cette excellente pratique a tout pouvoir sur Lui." La brave femme se mit à réciter la Petite Couronne de l'Enfant Jésus en demandant le soulagment de ses douleurs. La grâce si vivement souhaitée ne se fit pas attendre; la souplesse commença à regagner les jambes, si bien qu'après avoir récité un certain nombre de fois le petit chapelet, elle devint aussi alerte qu'auparavant; elle put monter les escaliers, ce qui lui était impossible depuis longtemps, circuler, vaquer à toutes ses occupations sans la moindre gêne. Inutile d'ajouter qu'elle témoigna une reconnaissance sans bornes à son céleste bienfaiteur et qu'elle ne passa aucun jour sans réciter la Petite Couronne, instrument de sa guérison.
Toutes les personnes de sa connaissance qui avaient été témoins de sa paralysie si opiniâtre, s'empressèrent, à leur tour, de réciter la Couronne de l'Enfant Jésus et de mettre toute leur confiance en Lui. Imitons-les, en pensant à ces paroles de la Vénérable Soeur Marguerite: "Qu'on porte et récite le petit chapelet de l'Enfant Jésus comme un mémorial de la grandeur et de l'innocence de Jésus dans la crèche et comme un lien qui nous unit à Lui."
Dans la formule de bénédiction de la Petite Couronne, le prêtre dit: "Eloignez, Seigeneur, de ceux qui portent et récitent cette couronne, en l'honneur des 12 années de la Sainte Enfance de Jésus, les démons qui sèment le mal; chassez les ennemis tant de l'âme que du corps, gardez-les de tout danger, protégez-les toujours et faites qu'ils arrivent sûrement à la vie éternelle." Chacun, après avoir lu ces lignes, voudra en faire l'heureuse expérience. Qu'on récite la Couronne avec piété et confiance tout spécialement pendant l'Avent, durant les fêtes de Noël et le 25e jour de chaque mois pour honorer la Naissance du Fils de Dieu: "Ce jour est précieux par les grandes grâces que le Divin Enfant daigne répandre", dit la Vénérable Marguerite du Saint-Sacrement.
Manière de réciter la Couronne
On baise la médaille en disant: "Saint Enfant Jésus, bénissez-nous!" (50 jour d'indulgence, Pie X, 1909). On récite ensuite le Pater sur chacun des trois gros grains et l'Ave Maria sur chacun des douze petits grains en faisant précéder chaque Pater et chaque Ave de ces paroles: "Et le Verbe s'est fait chair, et Il a habité parmi nous."
On peut énoncer les mystères avant chaque Ave Maria.
1. L'Annonciation.
2. La Visitations.
3. La Naissance.
4. L'Adoration des Bergers.
5. La circoncision.
6. L'Adoration des Mages.
7. La Présentation au Temple.
8. La Fuite en Égypte.
9. Le Séjour en Égypte.
10. Le Retour de l'Égypte.
11. La Vie cachée à Nazareth.
12. Jésus au milieu des Docteurs.
CONSÉCRATION DES ENFANTS
au Saint Enfant Jésus de Prague
O Divin Enfant Jésus, qui aimez d'un amour de prédilection les enfants sages, pieux, obéissants, appliqués au travail! Moi ............... dans le but de me rendre de plus en plus agréable à vos yeux, je m'offre et me consacre entièrement à Vous, pour le présent et pour l'avenir. Je prends la ferme résolution de Vous aimer de tout mon coeur et d'imiter parfaitement toutes vos vertus. Accordez-moi la grâce de grandir incessamment en sagesse, en piété, en vertus. Daignez surtout, je Vous en supplie, ô Jésus, mon Divin Modèle! conserver intactes l'innocence et la pureté de mon coeur.
Carmel de Meaux (Seine-et-Marne). Cum consensu Ordinarii
Prière au Saint Curé d'Ars
Vous, dont le coeur fut orné d'une angélique pureté, demandez pour les prêtres "qu'ils conservent pur et sans tache le caractère de leur ordination". Qu'à votre exemple, ils soient fermes dans la foi catholique, intrépides à étendre le royaume de leur divin Maître, évangélistes sans défaillance de la vérité révélée. A l'imitation du vôtre, que leur coeur se détache des créatures et des biens qui passent!
Ouvrier incomparable du champ confié à votre labeur, obtenez de la réalisation, dans l'Eglise de France, du souhait de Jésus! La moisson est abondante, les ouvriers sont peu nombreux! Priez le maître de la moisson de nous envoyer de bons ouvriers.
O Saint Jean-Marie Vianney! Intercédez pour le clergé. Que votre patronage et votre prière multiplient les véritables vocations sacerdotales! Que l'Esprit-Saint vous suscite des émules! Qu'Il nous donne des saints!
Ainsi soit-il.
Indulganece de 50 jours. Belley, le 17 février 1930. + Virgile Joseph, évêque de Belley.
Les Missionnaires d'Ars.