jeudi 29 novembre 2007
Chemin de la Croix - Septième Station: Jésus tombe à terre pour la seconde fois
Considérons l'Homme-Dieu succombant derechef. Contemplons cette sainte victime étendue par terre sous le faix horrible du bois de son sacrifice, exposée de nouveau à la cruauté des soldats et de ses meurtriers. C'est encore pour nous donner des preuves de son amour infini que Jésus-Christ permet cette seconde chute. Il veut aussi nous montrer par là que retombant si souvent dans le péché, nous ne devons jamais néanmoins perdre confiance, mais tout espérer de sa miséricorde, et qu'au milieu des plus grandes afflictions, il ne faut pas se laisser aller au découragement; que la voie du ciel est semée de ronces et d'épines; que pour être glorifié, il faut d'abord passer par le creuset des souffrances.
O Jésus, notre force, préservez-nous de toute rechute, et ne permettez pas que nous ayons le malheur, en nous perdant, de rendre inutitles tant de fatigues et de peines que vous avez endurées pour nous délivrer de la mort éternelle.
samedi 24 novembre 2007
Prières de La Salette
(Oraison de la Messe de N.D. de La Salette)
Souvenez-vous, ô Notre-Dame de La Salette, véritable Mère des douleurs, des larmes que vous avez versées pour moi sur le Calvaire; souvenez-vous aussi de la peine que vous prenez toujours pour moi, afin de me soustraire à la justice de Dieu, et voyez si, après avoir tant fait pour votre enfant, vous pouvez maintenant l'abandonner. Ranimé par cette consolante pensée, je viens me jeter à vos pieds, malgré mes infidélités et mes ingratitudes. Ne repoussez pas ma prière, ô Vierge Réconciliatrice, mais convertissez-moi, faites-moi la grâce d'aimer Jésus par dessus tout, et de vous consoler vous-même par une vie sainte pour que je puisse un jour vous voir au ciel. Amen.
Notre-Dame de La Salette, Réconciliatrice des pécheurs: Priez sans cesse pour nous qui avons recours à vous.
Imprimatur: La Salette, le 26 juin 1966, + André-Jacques FOUGERAT, Evêque de Grenoble
vendredi 23 novembre 2007
Mélanie Calvat, Bergère de La Salette
Née à Corps (Isère) le 7 Novembre 1831. Décédée saintement à Altamura (Italie) la nuit du 14-15 Décembre 1904.
"Une créature angélique, un pur idéal d'innocence et de vertu, une existence humaine sans tache, très suave, pleine des plus saintes aspirations de Dieu, de sa gloire et de son éternel Amour, est passée par cette vallée de larmes."
(Paroles prononcées à Messine par le Chanoine Annibale-Marie di Francia. Publiée avec l'Imprimatur de Mgr Letterio, archevêque de Messine.)
(Extrait de l'Oraison Funèbre de Soeur Marie de la Croix, née Mélanie Calvat.)
mardi 20 novembre 2007
Marie-Madeleine aux pieds de Jésus
Marie-Madeleine, touchée de la grâce et pleine de confiance en la puissance du Sauveur, court se jeter aux pieds du bon Maître quoiqu'il se trouve dans une maison étrangère. Elle ne redoute pas d'être vue; portant avec elle un vase d'albâtre plein d'un parfum précieux, la pécheresse se jette à genoux et répand son parfum avec ses larmes sur les pieds sacrés de Jésus, les essuie de ses cheveux et les baise avec les plus tendres affections de l'amour, s'efforçant d'obtenir avec le pardon de ses péchés le baiser de paix.
O pur amour de Dieu!... science des saints réservée aux humbles, aux simples et aux pauvres... perle précieuse qui s'achète au prix de tout le reste... après avoir été le bonheur de la vie présente, au milieu même des larmes et des épreuves, tu seras la couronne de la vie future!
Boumard Fils
lundi 19 novembre 2007
Souvenir de Notre-Dame de Lourdes 1858 - 1908
Livres concernant les apparitions de la Très Sainte Vierge à Bernadette Soubirous de Lourdes
Catherine Labouré et la Médaille Miraculeuse
La Médaille Miraculeuse
Catherine Labouré
Les Filles de la Charité
dimanche 18 novembre 2007
Prière de Jean-Jacque Olier
Venez donc, sainte victime, venez nous transformer en vous. Faites de vous et de nous une seule hostie, qui se sacrifie éternellement à la gloire de Dieu. Détruisez mon premier être, mon être vicieux, afin que, par vous, je retourne à celui d'où je suis sorti. Jamais je ne serai satisfait, si je ne suis entièrement consommé en lui, je ne puis souffrir en moi quelque chose qui lui déplaise. Détruisez, ô divine hostie, par le feu dont vous brûlez, tout ce qui lui est odieux dans mon âme. (Détruisez en moi le vrai corps du péché, comme il a détruit votre corps qui n'en était que l'image et la figure.) Pour cela, Seigneur, je me donne en proie à votre feu sacré, afin qu'il me consume. Vous êtes le grand prêtre aussi bien que l'autel de la loi nouvelle; vous venez immoler une hostie de louanges. Cette hostie c'est vous et tous vos membres. Faites-moi donc brûler dans le feu qui vous dévore. O divin Jésus, mon aimable Tout, je veux travailler uniquement à devenir digne d'être avec vous hostie d'amour à la gloire de votrre Père.
vendredi 16 novembre 2007
Prière de l'Association de la Médaille Miraculeuse
Sous le signe de votre sainte médaille, nous sommes à vous et voulons être à Vous. Qu'elle soit toujours à nos yeux et à nos coeurs le gage de Votre amour et le rappel de nos devoirs envers Vous.
O Mère de nos âmes, aidez-nous à fuir tout péché et à vivre fidèlement dans la grâce de votre Fils.
O Mère de toutes les âmes, aidez-nous à être apôtres et à sauver nos frères pour qui Jésus est mort en Croix.
O Mère de toutes les grâces, donnez à notre pays les religieuses et les prêtres dont il a tant besoin.
Reine du ciel, qui êtes venue au monde sans aucun péché, obtenez-nous de quitter ainsi cette terre pour monter vers Vous, dans le beau royaume de Votre Fils.
La Médaille Miraculeuse, 95, rue de Sèvres - Paris 6e
Prenez et portez sur vous la "Médaille Miraculeuse"
Le Samedi, 27 Novembre 1830, la Vierge immaculée apparut à Sainte Catherine Labouré, Fille de la Charité, et lui confia la mission de faire frapper une médaille dont Elle lui révéla le modèle. "Faites frapper une médaille sur ce modèle, dit la Vierge, les personnes qui la porteront avec confiance recevront de grandes grâces, surtout en la portant au cou."
La Médaille connut immédiatement une diffusion prodigieuse. D'innombrables grâces de conversion, de protection, et de guérison furent obtenues.
Devant tous ces faits extraordinaires, l'Archevêque de Paris, Mgr. de Quelen, ordonna une enquête officielle sur l'origine et les effets de la médaille de la rue du Bac. En voici la conclusion:
"La rapidité extraordinaire avec laquelle cette médaille s'est propagée, le nombre prodigieux de médailles qui ont été frappées et répandues, les bienfaits étonnants et les Grâces singulières que la confiance des fidèles a obtenus, paraissent vraiment les signes par lesquels le Ciel a voulu confirmer la réalité des apparitions, la vérité du récit de la voyante et la diffusion de la médaille."
À Rome même, en 1846, à la suite de la conversion retentissante du Juif Alphonse Ratisbonne, le Pape Grégoire XVI confirmait de toute son autorité les conclusion de l'Archevêque de Paris.
Si donc vous aimez la Vierge et si vous avez confiance en sa puissante intercession:
Portez toujours sur vous la Médaille pour vivre dans la Grâce de Dieu et jouir de la protection de la Vierge Immaculée.
Dites chaque jour l'invocation de la Médaille. La Vierge a voulu être ainsi saluée et invoquée:
"O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous."
Propagez autour de vous la Médaille; donnez-la particulièrement aux malades et aux affligés.
La Médaille Miraculeuse est universellement connue. Mais on ignore souvent que les apparitions de la Chapelle de la Rue du Bac ont préparé les grands évènement de Lourdes.
"La Dame de la Grotte m'est apparue telle qu'elle est représentée sur la Médaille Miraculeuse" a déclaré Sainte Bernadette qui portait sur elle la médaille de la rue du Bac.
L'invocation de la Médaille: "O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à Vous" partout diffusée par la Médaille Miraculeuse, a suscité l'immense mouvement de foi qui a porté le Pape Pie IX à définir, en 1854, le dogme de l'Immaculée Conception. Quatre ans après, l'apparition de Massabielle confirmait cette définition romaine d'une manière inattendue.
A l'occasion du centenaire de cette définition, en 1954, le Saint Siège fit frapper une médaille commémorative. Au revers de celle-ci, l'image de la Médaille Miraculeuse et l'image de la grotte de Lourdes, étroitement associées, soulignaient le lien unissant les deux apparitons de la Vierge avec la définition de l'Immaculée Conception.
De même que Lourdes est une source intarissable de Grâces, la Médaille Miraculeuse est toujours l'instrument de l'inlassable bonté de Notre-Dame pour tous les pécheurs et tous les malheureux de la terre.
Les Chrétiens qui sauront la méditer y retrouveront symbolisée toute la doctrine de l'Église sur la Place providentielle de Marie dans la Rédemption, en particulier sa médiation universelle.
Chapelle de la Médaille Miraculeuse, 140, rue du Bac - Paris 7me. Avec permission de l'Ordinaire.
dimanche 11 novembre 2007
Ste Thérèse de l'Enfant Jésus: Jeter des fleurs
Air: Oui, je le crois, elle est immaculée.
Jésus, mon seul amour, au pied de ton calvaire
Que j'aime, chaque soir, à te jeter des fleurs!
En effeuillant pour toi la rose printanière,
Je voudrais essuyer tes pleurs.
Jeter des fleurs!... c'est t'offrir en prémices
Les plus légers soupirs, les plus grandes douleurs,
Mes peines, mon bonheur, mes petits sacrifices,
Voilà mes fleurs!
Seigneur, de ta beauté mon âme s'est éprise,
Je veux te prodiguer mes parfums et mes fleurs;
En les jetant pour toi sur l'aile de la brise.
Je voudrais enflammer les coeurs!
Jeter des fleurs! Jésus voilà mon arme
Lorsque je veux lutter pour sauver les pécheurs...
La victoire est à moi: toujours je te désarme
Avec mes fleurs!
Les pétales des fleurs caressant ton Visage
Te disent que mon coeur est à toi sans retour.
De ma rose effeuillée, ah! tu sais le langage
Et tu souris à mon amour...
Jeter des fleurs! redire tes louanges,
Voilà mon seul plaisir sur la rive des pleurs.
Au ciel j'airai bientôt avec les petits anges
Jeter des fleurs!
(Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus)
«Je ferai tomber une pluie de roses.» - Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus
Seigneur qui avez dit: Si vous ne devenez semblables à de petits enfants, vous n'entrerez pas dans le Royaume des Cieux, donnez-nous, nous vous en supplions, de suivre si fidèlement votre sainte Vierge Thérèse dans la voie de l'humilité et de la simplicité du coeur, que nous méritions de partager sa récompense éternelle. Ansi soit-il. (Oraison de l'Office de la Sainte.)
PRIÈRE en l'honneur de Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus et pour solliciter des grâces par son intercession.
O notre Père des Cieux, qui, par Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus, voulez rappeler au monde l'Amour miséricordieux qui remplit votre coeur, et la confiance filiale qu'on doit avoir en vous, nous vous remercions humblement d'avoir comblé de tant de gloire Celle qui fut toujours votre enfant si fidèle et de lui donner une puissance merveilleuse pour vous attirer chaque jour un très grand nombre d'âmes qui vous loueront éternellement.
Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, souvenez-vous de votre promesse de faire du bien sur la terre, répandez avec abondance votre pluie de roses sur ceux qui vous invoquent, et obtenez-nous de Dieu les grâces que nous attendons de sa bonté infinie.
O Dieu, qui avez embrasé de votre Esprit d'Amour l'âme de Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus, accordez-nous de vous aimer, nous aussi, et de vous faire beaucoup aimer.
300 jours d'indulgence chaque fois. Sacrée Pénitencerie Apostolique
mardi 6 novembre 2007
Mon Espérance
Je suis encore sur la rive étrangère;
Mais, pressentant le bonheur éternel,
Oh! je voudrais déjà quitter la terre
Et contempler les merveilles du ciel!
Lorsque je rêve à l'immortelle vie,
De mon exil je ne sens plus le poids;
Bientôt, mon Dieu, vers ma seule patrie
Je volerai pour la première fois!
Ah! donne-moi, Jésus, de blanches ailes
Pour que, vers toi, je prenne mon essor.
Je veux voler aux rives éternelles,
Je veux te voir, ô mon divin trésor!
Je veux voler dans les bras de Marie,
Me reposer sur ce trône de choix,
Et recevoir, de ma Mère chérie,
Le doux baiser pour la première fois!
Mon Bien-Aimé, de ton premier sourire,
Fais-moi bientôt entrevoir la douceur;
Ah! laisse-moi, dans mon brûlant délire,
Oui, laisse-moi me cacher en ton Coeur.
Heureux instant!... O bonheur ineffable!
Quand j'entendrai le doux son de ta voix...
Quand je verrai, de ta Face adorable,
L'éclat divin pour la première fois!
Tu le sais bien, mon unique martyre,
C'est ton amour, Coeur sacré de Jésus!
Vers ton beau ciel, si mon âme soupire,
C'est pour t'aimer... t'aimer de plus en plus.
Au ciel, toujours m'enivrant de tendresse,
Je t'aimerai sans mesure et sans lois;
Et mon bonheur me paraîtra sans cesse
Aussi nouveau que la première fois!
Ste Thérèse de l'Enfant Jésus
morte au Carmel de Lisieux, le 30 septembre 1897, à l'âge de 24 ans.
Lisez en ligne: L'Histoire d'une Âme
lundi 5 novembre 2007
Litanies de sainte petite Thérèse de l'Enfant-Jésus
Jésus-Christ, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus-Christ, écoutez-nous.
Jésus-Christ, exaucez-nous.
Père céleste qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Fils, rédempteur du monde qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Esprit-Saint qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Trinité-Sainte qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.
Sainte Marie, priez pour nous.
Saint Joseph, priez pour nous.
Sainte Thérèse de Jésus, mère spirituelle de la petite Thérèse, priez pour nous.
Saint Jean de la croix, précepteur de la petite Thérèse, priez pour nous.
Saints patrons et patronnes de la petite Thérèse, priez pour nous.
Sainte petite Thérèse, enfant bien-aimée de Dieu, priez pour nous.
Sainte petite Thérèse, "petite soeur de l'Enfant-Jésus", priez pour nous.
Sainte petite Thérèse, prévenue par les grâces du Saint-Esprit, priez pour nous.
Sainte petite Thérèse, douce "fleur de la sainte Vierge Marie", priez pour nous.
Sainte petite Thérèse, prodige de sainteté, priez pour nous.
Sainte petite Thérèse, consumée d'amour pour Dieu, priez pour nous.
Sainte petite Thérèse, modèle d'humilité, priez pour nous.
Sainte petite Thérèse, miroir de simplicité évangélique, priez pour nous.
Sainte petite Thérèse, pleine de confiance en Dieu, priez pour nous.
Sainte petite Thérèse, délicat fleuron de la couronne des vierges, priez pour nous.
Sainte petite Thérèse, animée de zèle pour la gloire de Dieu, priez pour nous.
Sainte petite Thérèse, "dévorée de la soif des âmes", priez pour nous.
Sainte petite Thérèse, ardente à prier et à vous immoler pour les pécheurs, priez pour nous.
Sainte petite Thérèse, protectrice des prêtres et des missionnaires, priez pour nous.
Sainte petite Thérèse, "apôtre des apôtres", priez pour nous.
Sainte petite Thérèse, fille aimante de notre Mère la sainte Eglise, priez pour nous.
Sainte petite Thérèse, "victime de l'Amour miséricordieux", priez pour nous.
Sainte petite Thérèse, comblée de faveurs divines, priez pour nous.
Sainte petite Thérèse, qui brûliez "du désir de devenir sainte", priez pour nous.
Sainte petite Thérèse, qui avez si parfaitement compris que Dieu est pour nous un tendre père, priez pour nous.
Sainte petite Thérèse, qui avez sondé les abîmes de la miséricorde divine, priez pour nous.
Sainte petite Thérèse, qui, dès votre plus tendre enfance, n'avez cherché qu'à plaire à Jésus, priez pour nous.
Sainte petite Thérèse, qui vous nourrissiez des leçons de l'Evangile, priez pour nous.
Sainte petite Thérèse, qui nous avez enseigné la voie d'enfance spirituelle, priez pour nous.
Sainte petite Thérèse, qui avez été passionnée pour les mystères de la croix, priez pour nous.
Sainte petite Thérèse, qui avez approfondi les secrets de la sainte Face, priez pour nous.
Sainte petite Thérèse, qui vous êtes sanctifiée par la fidélité aux petites choses, priez pour nous.
Sainte petite Thérèse, qui n'avez vécu que pour l'amour de Dieu, priez pour nous.
Sainte petite Thérèse, qui êtes morte dans un dernier acte d'amour pour Dieu, priez pour nous.
Sainte petite Thérèse, qui avez promis "de passer votre ciel à faire du bien sur la terre", priez pour nous.
Sainte petite Thérèse, qui avez reçu "pour mission de faire aimer Dieu comme vous l'avez aimé", priez pour nous.
Sainte petite Thérèse, couronnée de gloire au ciel et sur la terre, priez pour nous.
Sainte petite Thérèse, remplie de compassion pour nos souffrances, priez pour nous.
Sainte petite Thérèse, "mère des âmes", priez pour nous.
Sainte petite Thérèse, ravisseuse des coeurs, priez pour nous.
Sainte petite Thérèse, semeuse de roses, priez pour nous.
Sainte petite Thérèse, fleur splendide du Carmel, priez pour nous.
Sainte petite Thérèse, gloire de l'Eglise catholique, priez pour nous.
Sainte petite Thérèse, brillante étoile de la cour céleste, priez pour nous.
Sainte petite Thérèse de l'Enfant-Jésus, priez pour nous.
Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur,
Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seingeur,
Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur,
Jésus-Christ, écoutez-nous,
Jésus-Christ, exaucez-nous,
Priez pour nous, sainte petite Thèrèse,
Afin que nous devenions dignes des promesses de Jésus-Christ.
Prions. Seingeur, qui avez dit: Si vous ne devenez semblables à de petits enfants, vous n'entrerez point dans le royaume des cieux! donnez-nous, nous vous en supplions, de suivre si fidèlement la bienheureuse vierge Thérèse, dans la voie de l'humilité et de la simplicité du coeur, que nous méritions de partager sa récompense éternelle, vous qui vivez et règnez dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il!
Couvent des Carmes, Gand
Cent jours d'indulgence. -Malines, 5 mai 1926. + Jos.-Ern, archév. de Maline.
Cinquante jours d'indulgence. - Bruges, 23 janv. 1926, + Gust.-Jos., Ev. de Bruges, Liège, 25 janv. 1926, + M.H. Rutten, Ev. de Liège, Namur, 29 janv. 1926, + Th.-Louis, Ev. de Namur, Gand, 14 janv. 1926, + Em.-Jean, Ev. de Gand., Tournai, 5 févr. 1926, + Gaston-Ant., Ev. de Tournai
Imprimi potest., Gandae, 10 Febr 1926, P. Thomas-Aquinas a SS.S.o.c.d. prov.
Imprimatur Gandae, 15 Febr. 1926, A. de Bock, Vic. gen.
La souffrance avec Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus
La vie est souvent pesante et amère, il est pénible de commencer une journée de labeur, surtout quand Jésus se cache à notre amour. Que fait-il ce doux Ami? Il ne voit donc pas notre angoisse, le poids qui nous oppresse; où est-il? Pourquoi ne vient-il pas nous consoler?
Ne craignons rien, il est là tout près de nous; il nous regarde; c'est lui qui nous mendie cette peine, ces larmes... Il en a besoin pour les âmes, pour notre âme; il veut nous donner une si belle récompense. Ah! je vous assure qu'il lui en coûte pour nous abreuver d'amertume, mais il sait que c'est l'unique moyen de nous préparer à le connaître comme il se connaît lui-même, à devenir des dieux nous-mêmes. (I Cor, XIII, 12; Ps. LXXXI, 6). Oh! quelle destinée! Que notre âme est grande! Élevons-nous au-dessus de ce qui passe, tenons-nous à distance de la terre; plus haut l'air est si pur! Jésus peut se cacher, mais on le devine...
La vie passe, l'éternité s'avance; bientôt nous vivrons de la vie même de Dieu. Après avoir été abreuvés à la source des amertumes, nous serons désaltérés à la source même de toutes les douceurs.
Demain, dans une heure, nous serons au port! Mon Dieu, que verrons-nous alors? Qu'est-ce donc que cette vie qui n'aura pas de fin? Mystère insondable! "L'oeil de l'homme n'a point vu la lumière incréée, son oreille n'a point entendu les incomparables mélodies des cieux et son coeur ne peut comprendre ce qui lui est réservé dans l'avenir". (I Cor. II, 9)
Le temps n'est qu'un mirage, un rêve; déjà Dieu nous voit dans la gloire, il jouit de notre béatitude éternelle. Que cette pensée fait de bien à mon âme. Je comprends alors pourquoi il nous laisse souffrir.
Notre-Seigneur n'impose jamais de sacrifice au-dessus de nos forces. Parfois, il est vrai, ce divin Sauveur nous fait sentir toute l'amertume du calice qu'il présente à notre âme. Lorsqu'il demande le sacrifice de tout ce qui est le plus cher au monde, il est impossible, à moins d'une grâce toute paticulière de ne pas s'écrier comme lui au jardin de l'Agonie: "Mon Père, que ce calice s'éloigne de moi..." Mais empressons-nous d'ajouter aussi. "Que votre volonté soit faite et non la mienne". (Mt. XXVI. 39).
Il est bien consolant de penser que Jésus, le divin Fort, a connu toutes nos faiblesses, qu'il a tremblé à la vue du calice amer, ce calice qu'il avait autrefois ardemment désiré.
Jésus connaît l'étendue de votre immolation, il sait que la souffrance de ceux qui vous sont chers augmente encore la vôtre; mais Lui-même a souffert ce martyre pour sauver nos âmes. Il a quitté sa mère, il a vu la Vierge Immaculée debout au pied de la croix, le coeur transpercé d'un glaive de douleur... Travaillons donc au salut des âmes, nous n'avons que l'unique jour de cette vie pour les sauver et donner ainsi au Seigneur des preuves de notre amour. Le lendemain de ce jour sera l'éternité et Jésus nous rendra au centuple les joies si douces que nous lui sacrifions.
La souffrance seule peut enfanter les âmes. Plus que jamais, ces sublimes paroles de Jésus me dévoilent leur profondeur: "En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé étant tombé en terre ne vien à mourir, il demeure seul; mais s'il meurt, il rapporte beaucoup de fruit". (Jn. XII, 24).
C'est bien plus par la souffrance et par la persécution que par de brillantes prédications que Dieu veut affermir son règne dans les âmes.
Si je ne souffrais pas de minute en minute, il me serait impossible de garder la patience; mais je ne vois que le moment présent, j'oublie le passé et je me garde bien d'envisager l'avenir. Si on se décourage, si parfois on désespère, c'est parce qu'on pense au passé et à l'avenir.
Quand je souffre beaucoup, quand il m'arrive des choses pénibles, désagréables, au lieu de prendre un air triste, j'y réponds par un sourire. Au début, je ne réussissais pas toujours; mais maintenant, c'est une habitude que je suis heureuse d'avoir contractée.
"C'est affreux ce que vous souffrez?" lui disait-on. - Non, ce n'est pas affreux, Jésus me donne à chaque instant ce que je puis supporter; pas davantage; et si, le moment d'après, il augmente ma souffrance, il augmente aussi ma force.
Cependant, je ne pourrais jamais lui demander des souffrances plus grandes, car je suis trop petite; elles deviendraient mes souffrances à moi; alors il faudrait que je les supporte toute seule; et je n'ai jamais rien pu faire toute seule.
Pour une souffrance supportée avec amour, nous aimerons davantage le bon Dieu pendant toute l'éternité.
(Extrais de paroles et écrits de Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus).
Permis d'imprimer: + François-Marie, Évêque de Bayeux et Lisieux
samedi 3 novembre 2007
Les sept paroles du Christ en croix
Non! ils n'ont pas connu Celui qui est leur Vie. Ils ont déchargé sur Lui toute la fureur de leurs iniquités. Mais, Je Vous en supplie, ô mon Père! déchargez sur eux toute la force de votre Miséricorde!
Aujourd'hui, tu seras avec Moi en Paradis
... Car ta foi en la miséricorde de ton Sauveur a effacé tous tes crimes, et c'est elle qui te conduit à la vie éternelle!
Femme, voilà votre fils
O ma Mère! voilà mes frères... gardez-les... aimez-les... Vous n'êtes plus seuls, ô vous pour qui J'ai donné ma Vie! Vous avez maintenant une Mère à laquelle vous pouvez recourir en toutes vos nécessités.
Mon Dieu! Pourquoi M'avez-vous abandonné?
... Oui, l'âme a désormais le droit de dire à son Dieu: "Pourquoi m'avez-vous abandonné?" car, après la consommation du Mystère de la Rédemption, l'homme est devenu fils de Dieu, frère de Jésus-Christ, héritier de la vie éternelle.
J'ai soif!
O mon Père! J'ai soif de votre Gloire, et voici que l'heure est venue!... Désormais, en voyant la réalisation de mes Paroles, le monde connaîtra que c'est Vous qui M'avez envoyé et Vous serez glorifié!
J'ai soif des âmes et, pour apaiser cette soif, J'ai donné jusqu'à la dernière goutte de mon Sang!... C'est pourquoi Je puis dire:
Tout est consommé
Maintenant est achevé le grand Mystère d'Amour dans lequel un Dieu livre à la mort son propre Fils, pour rendre la vie à l'homme.
Je suis venu dans le monde pour faire votre Volonté: ô mon Père, elle est accomplie!
En Vos mains, Je remets Mon âme
Et à Vous Je livre mon Esprit.
Ainsi les âmes qui ont accompli ma Volonté pourront-elles dire en vérité: Tout est consommé!... Mon Seigneur et mon Dieu, recevez mon âme, je la remets entre vos Mains."
Extrait de: "Un appel à l'Amour" - Josefa Menéndez - avec l'Imprimatur Julius Geraldus Saliège, Archevêque de Toulouse, 2 Janvier 1944
Imprimatur: Montepessulano, Septembre 1953, C. Tourel, v.g.