mardi 7 août 2007

Petites fleurs d'Ars - 08 - Pensées de Saint J.-M.-B. Vianney

Qui est-ce qui a reçu notre âme à son entrée dans la vie? Le prêtre. Qui la nourrit pour lui donner la force de faire son pèlerinage? Le prêtre. Qui la préparera à paraître devant Dieu, en lavant cette âme, pour la dernière fois, dans le sang de Jésus-Christ? Le prêtre, toujours le prêtre. Et si cette âme vient à mourir, qui la ressuscitera, qui lui rendra le calme et la paix? Encore le prêtre. Nous ne pouvons pas nous rappeler un seul bienfait de Dieu sans rencontrer, à côté de ce souvenir, l'image du prêtre.
Les autres bienfaits de Dieu ne nous serviraient de rien sans le prêtre. A quoi servirait une maison remplie d'or si nous n'avions personne pour nous en ouvrir la porte? Le prêtre a la clef des trésors célestes: c'est lui qui en ouvre la porte; il est l'économe de Dieu, l'adminstrateur de ses biens.

Après Dieu, le prêtre c'est tout!... Laissez une paroisse vingt ans sans prêtre, on y adorera les bêtes.

On attache un grand prix aux objets qui ont été déposés dans l'écuelle de la Sainte Vierge et de l'Enfant Jésus, à Lorette. Mais les doigts du prêtre, qui ont touché la chair adorable de Jésus-Christ, qui se sont plongés dans le calice où a été son sang, dans le ciboire où a été son corps, ne sont-ils pas plus précieux?

Le sacerdoce, c'est l'amour du Coeur de Jésus. Quand vous voyez le prêtre, pensez à Notre-Seigneur.

Un enfant, quand il voit sa mère, s'élance vers elle; il se débat contre ceux qui le retiennent; il ouvre sa petite bouche et tend ses petites mains pour l'embrasser. Notre âme, en présence du prêtre, s'élance naturellement vers lui; elle court à sa rencontre.

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