Nous nous plaignons de souffrir. Nous aurions bien plus raison de nous plaindre de ne pas souffrir, puisque rien ne nous rend plus semblables à Notre-Seigneur que de porter sa croix!... O belle union de l'âme avec Notre-Seigneur par l'amour et la vertu de la croix!
Les épines suent le baume et la croix transpire la douceur. Mais il faut presser les épines dans ses mains, et serrer la croix sur son coeur pour qu'elles distillent le suc qu'elles contiennent.
Nous devrions courir après les croix, comme l'avare court après l'argent... Il n'y a que les croix qui nous rassureront au jour du jugement. Quand ce jour viendra, que nous serons heureux de nos malheurs, fiers de nos humiliations et riches de nos sacrifices!
Un bon religieux se plaignait un jour à Notre-Seigneur de ce qu'on le persécutait. Il disait: "Seigneur, qu'ai-je donc fait pour être traité ainsi?" Notre-Seigneur lui répondit: "Et moi, qu'avais-je fait quand on m'a conduit au Calvaire?" Alors le bon religieux comprit, pleura, il demanda pardon et n'osa plus se plaindre.
Ecoutez bien ça: Celui qui va au-devant de la croix, marche a l'opposé des croix; il les rencontre peut-être, mais il est content de les rencontrer; il les aime, il les porte avec courage. Elles l'unisssent à Notre-Seigneur; elles le purifient; elles le détachent de ce monde; elles emportent de son coeur tous les obstacles; elles lui aident a traverser la vie, comme un pont aide à traverser l'eau...
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire