vendredi 17 février 2006

Que devons-nous faire pour nous sauver?

Suite de la 1ère partie: I. Que devons-nous CROIRE pour nous sauver?

II. - Que devons-nous FAIRE pour nous sauver?

Il ne peut suffire à l'homme de connaître la vérité, il doit y conformer sa vie.
La loi fondamentale de la vie chrétienne est la charité, c'est-à-dire l'obligation d'aimer Dieu par-dessus toutes choses et d'aimer notre prochain, ainsi que nous-mêmes, par amour pour Dieu. L'amour est le grand commandement, dit Notre-Seigneur. Il résume toute la loi, dit saint Paul.
Or, l'amour réel n'est fait ni de paroles, ni de sentiments stériles, il se traduit en actes et en oeuvres: aimer Dieu, c'est soumettre sa volonté à la volonté de Dieu et Le servir.
La volonté divine trouve son expression naturelle dans la conscience, qui apprend à tout homme à discerner entre le bien et le mal, entre le devoir et le péché: aussi l'homme est-il tenu d'obéir à sa conscience.
La Révélation divine et l'Église ont confirmé et précisé les lois d'honnêteté de la conscience et y ont ajouté des prescriptions positives: les unes et les autres sont contenues, en substance, dans les dix commandements de Dieu et les cinq commandements de l'Église, dont nous réciterons ensemble l'énoncé:

LES DIX COMMANDEMENTS DE DIEU.

1. Le vrai Dieu seul adoreras, et serviras fidèlement.
2. Son saint Nom ne profaneras, par blasphème, ni faux serment.
3. Le jour du Seigneur garderas, en servant Dieu dévotement.
4. Tes père et mère honoreras, afin de vivre longuement.
5. Tout homicide éviteras, et scandale pareillement.
6. Actes impurs ne commettras, mais détesteras pleinement.
7. Le bien d'autrui tu ne prendras, ni retiendras injustement.
8. De ton prochain ne médiras, ni mentiras aucunement.
9. Pensée impure tu n'auras, ni désir volontairement.
10. Biens d'autrui ne convoiteras, pour les avoir injustement.

LES CINQ COMMANDEMENTS DE L'ÉGLISE.

1. Dimanches tu sanctifieras, et fêtes de commandement.
2. Ces jours sainte Messe entendras, tout entière et pieusement.
3. Le jeûne prescrit garderas, et l'abstinence également.
4. Tes péchés tu confesseras, a tout le moins, une fois l'an.
5. Dieu, ton Sauveur, tu recevras, au moins à Pâques, dignement.

Impossible d'aimer Dieu, le Bien Souverain et infini, par-dessus toutes choses, sans faire remonter vers Lui l'amour que nous portons à l'humanité considérée, soit en nos frères, soit en nous-mêmes. D'où trois directions dans la pratique de la charité, selon qu'elle s'applique à Dieu en lui-même, à notre prochain, à nous-mêmes.
L'union directe de l'âme avec Dieu se fait par les vertus que l'on appelle "théologales"; on les appelle ainsi, parce qu'elles ont Dieu lui-même directement pour objet. Ces vertus sont la Foi, par laquelle nous croyons fermement tout ce que Dieu nous a révélé et que sa sainte Église nous propose à croire; l'Espérance, par laquelle nous avons pleinement confiance dans les promesses divines; la Charité, qui nous attache à Dieu par toutes les puissances de notre âme.
Lorsque, après avoir eu le malheur d'offenser Dieu, l'âme repentante revient à Lui, elle exprime son amour sous la forme d'un regret d'avoir péché et d'une résolution de ne plus pécher à l'avenir. Cette expression de l'amour est formulée dans l'acte de Contrition.
2° La pratique de la fraternité chrétienne se trouve condensée en ces deux adages qui vous sont familiers: Ne point faire à autrui ce que vous ne voudriez pas que l'on vous fît à vous-même. Faire au prochain ce que vous voudriez qu'il vous fît.
3° S'aimer pour soi, c'est l'égoïsme. L'amour raisonnable et chrétien de soi-même commande la lutte contre nos passions mauvaises, qui sont principalement, selon l'apôtre saint Jean (I Joan., II, 16), la sensualité, l'avarice et l'orgueil. Il nous faut combattre sans relâche ces inclinations perverses, si nous voulons assurer en nous le règne de la charité. Soyons tempérants, c'est-à-dire sobres et chastes; aimons à travailler, qui des bras, qui de la tête; soyons généreux de nos biens. Ayons en horreur l'alcoolisme, la luxure, le jeu corrupteur et la dissipation stérile; la fainéantise, l'exploitation rapace du labeur d'autrui. Soyons humbles, soumettant volontiers notre âme à Dieu et ne jalousant pas les succès de nos frères. - L'amour bien entendu de soi-même rejoint ainsi l'amour de Dieu et du prochain.
Outre la loi de la charité imposée à tous et dont les comandements généraux de Dieu et de l'Église sont l'expression, il y a pour tout homme des devoirs spéciaux résultant de la situation particulière dans laquelle il est engagé: on les appelle devoirs d'état.
L'institution sociale primordiale est la famille. Seul, le Mariage confère le droit et l'honneur de perpétuer la vie. Il n'a pas la satisfaction de la passion pour but, mais il est l'union, physique et morale, indissoluble et exclusive, de deux époux qui s'engagent à se soutenir mutuellement pour leur perfectionnement moral et pour être en état de fonder une famille chrétienne. Il leur est interdit, sous peine de péché mortel, de contrecarrer la loi qui, de par la volonté providentielle, préside à la propagation de la vie.
Les époux se doivent fidélité, affection, aide réciproque. L'épouse est soumise à l'autorité de son mari. Elle n'est pas, cependant, sa servante, mais sa compagne.
Les parents doivent aimer leurs enfants et les élever chrétiennement.
Les enfants doivent respecter leurs parents, leur obéir, leur rendre tous les services que réclame la piété filiale.
Entre patrons et ouvriers doivent régner, d'une part, la justice, l'équité, la bonté; d'autre part, le respect, la fidélité, l'application.
Entre l'autorité civile et les citoyens doivent régner, d'une part, la justice et l'amour, ainsi que le respect de la loi de Dieu; d'autre part, la soumission, l'attachement, en un mot, la piété patriotique.
Le clergé doit instruire les fidèles et se dévouer avec zèle à leur salut; les fidèles, de leur côté, doivent à leurs prêtres le respect, l'obéissance et l'affection.
Le bon chrétien est un bon paroissien, c'est-à-dire qu'il s'intéresse activement aux offices, aux oeuvres, aux âmes de la paroisee, tout comme le bon citoyen s'intéresse à l'ordre et à la prospérité de sa commune.
Le bon chrétien sait, en effet, que, par sa paroisse et par son pasteur, il se rattache au diocèse et à son évêque, et, par l'évêque, au Pontife suprême et à la communion des Saints de l'Eglise universelle.
En conclusion de cette seconde partie, récitons ensemble, debout, les actes de Foi, d'Espérance, de Charité et de Contrition.

ACTE DE FOI.

Mon Dieu, je crois fermement tout ce que vous avez révélé et que la sainte Eglise nous propose à croire; parce que vous êtes la suprême et infaillible vérité. Dans cette Foi, je veux vivre et mourir.

ACTE D'ESPÉRANCE.

Mon Dieu, j'espère avec une ferme confiance que vous me donnerez, par les mérites de Jésus-Christ, la vie éternelle et tout ce qui peut m'aider à l'obtenir; parce que vous êtes infiniment bon envers nous, tout-puissant, fidèle dans vos promesses. Dans cette Espérance, je veux vivre et mourir.

ACTE DE CHARITÉ.

Mon Dieu, je vous aime par-dessus toutes choses, de tout mon coeur, de toute mon âme et de toutes mes forces; parce que vous êtes infiniment bon en vous-même et infiniment aimable; j'aime aussi mon prochain comme moi-même pour l'amour de vous. Dans cette Charité, je veux vivre et mourir.

ACTE DE CONTRITION.

Mon Dieu, je me repens de tout mon coeur d'avoir offensé votre souveraine majesté et votre bonté infinie; je déteste tous mes péchés pour l'amour de vous; je me propose fermement de les confesser et de m'en corriger, et j'aimerais mieux mourir que de vous offenser encore.

À suivre:
III. - Les moyens de salut.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Est-ce que vous allez publier les autres parties aussi? Dommage que ce texte se ne trouve pas sur Internet...

Anonyme a dit…

Oui Jésus est vivant, Il a fait pour moi des merveilles.Depuis
mon enfance je suis heureuse de croire en Jésus car dans
les moments de joie comme de peine Il a toujours été près
de moi . Confiance mes frères et mes soeurs du monde
entier. Jésus est le Dieu de l'impossible. Il a fait pour moi
des miracles. J'étais stérile et il m'a donné 5 enfants oui
avec Jésus l'impossible devient possible.Premièrement
lui dire que nous déposons avec confiance notre vie ainsi que notre famille, nos proches et nos biens entre ses mains et il se chargera de notre bonheur sur laTerre et au Ciel.
Sainte-Trinité je t'aime et je t'adore de tout mon coeur.